LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Hausse des prix des produits de grande consommation : Le gouvernement invite au respect des mesures officielles

Publié le jeudi 11 août 2011 à 01h47min

PARTAGER :                          

Au Burkina Faso, la population manifeste et revendique de meilleures conditions de vie. C’est ainsi que depuis l’avènement du gouvernement de Luc Adolphe Tiao, les autorités mettent tout en œuvre pour ramener le calme et la cohésion sociale. En vue de lutter contre la cherté de la vie condition sine qua non à la paix sociale, l’Etat burkinabè a procédé à une réduction des prix des produits de grande consommation tels que le riz importé 25% brisures, le riz local, le sucre granulé et l’huile alimentaire et mis en place des boutiques-témoins. Mais sur le terrain, le constat est tout autre ; l’application de ces prix pose un certain nombre de problèmes. Les populations se plaignent de la hausse vertigineuse des prix de certains produits de grande consommation. Mais qu’est-ce qui explique ce renchérissement des prix ?

Depuis le 9 mai 2011, suite aux différentes concertations menées par le gouvernement, l’effectivité de la baisse des prix des produits de grande consommation est entrée en vigueur. Ces prix, aux dires des autorités, sont soumis à tous les commerçants sur l’ensemble du territoire. Le riz importé 25% brisures est vendu à 16 000 FCFA le sac de 50 kg soit 320 FCFA le kg. Le gouvernement prenant l’engagement de subventionner la différence de 975 FCFA sur le sac et de 20 FCFA sur le kg. Le riz local est quant à lui vendu à 15 000 FCFA le sac de 50kg soit 300FCFA le kg. Quant au sucre granulé ou en poudre et l’huile alimentaire, ils sont vendus respectivement à 650 F CFA le kg et 825 FCFA le litre. Pour mettre en application ces mesures, 2441 commerçants ont été recensés sur le territoire national en ce qui concerne le riz 25% brisures.

552 commerçants de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso se sont présentés sur un total de 635 recensés et ont reçu des compensations à hauteur de 4 309 596 FCFA sur un total de 4 927 407 FCFA. S’agissant du riz local, la Société nationale de gestion des stocks de sécurité alimentaire (SONAGESS), a mis en place des boutiques-témoins dans 30 provinces et dans les villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Pour le sucre granulé, des autorisations spéciales d’importation ont été délivrées à de nombreux operateurs économiques.

Malgré les efforts fournis par le gouvernement, nombreux sont les Ouagalais qui se plaignent d’une augmentation des prix des produits de grande consommation ces dernières semaines, bien que le prix du sucre en morceau soit revenu à un prix raisonnable, à savoir 800 FCFA le paquet de 1kg. Selon le ministre en charge du Commerce, Arthur P. Kafando, une rencontre de sensibilisation des distributeurs sera organisée à très brève échéance en relation avec la société de distribution de sucre (SODISUCRE), afin de s’assurer de la bonne application des prix sur le marché. Pour couvrir les besoins du ramadan, 3500 tonnes de sucre ont été importées en additif aux 3200 tonnes déjà disponibles.

Mais que se passe-t-il dans les boutiques ?

Au secteur n°30 (Karpala), dans l’unique boutique- témoin, les prix fixés par le gouvernement sont respectés. En effet, selon la gérante, Mariam Ouédraogo, « les prix auxquels les gens viennent acheter les produits ici, sont ceux qui ont été fixés par le gouvernement et pour chaque achat nous faisons un reçu. Ce qui permet à la SONAGESS de faire le point et de vérifier le respect des prix ». Les propos de la gérante sont aussitôt confirmés par un client venu acheter le riz local 25kg à 7 500FCFA soit 15 000FCFA le sac de 50kg. Selon Mariam Ouédraogo, les clients ont droit à deux sacs maximum dans la même journée pour éviter qu’ils n’en prennent en grande quantité pour revendre. A Kalgondin au secteur n°14 précisément chez Célestin Kaboré, propriétaire d’une boutique-témoin, la mesure gouvernementale est respectée. Les produits sont vendus selon les prix fixés par le gouvernement.

Mais pour M. Kaboré, la marge bénéficiaire dans la vente du riz importé est minime. « Nous ne gagnons pas beaucoup avec ce riz. Au mois de juin, j’avais commandé une tonne de riz 25%brisure et j’ai eu du mal à l’écouler », confie-t-il. En effet, selon lui, les clients ne se bousculent pas pour l’achat de ce produit. Ces propos sont corroborés par ceux de Ahmed Dargani, commerçant au marché de Katr Yaar (secteur n°30) qui a affirmé que le riz désigné par le gouvernement comme étant produit de grande consommation, n’est pas consommé par les Burkinabè. Mlle Ida Zoungrana, cliente venue faire ses achats dans la boutique de Moumouni Kabango a témoigné que le riz 25% brisures n’est pas consommé par sa famille. « Je pense que le gouvernement doit revoir ce qu’il appelle produit de grande consommation. Il devrait plutôt prendre en compte le riz parfumé qui selon moi est beaucoup aimé des Burkinabè », a-t-elle ajouté.

Elle dit ne pas comprendre sur quelle base le riz 25% brisures a été choisi par les autorités. A cette question, Laurent Béré, vice-président de l’Association des consommateurs du Burkina a son explication. « Le choix du riz 25% brisures à mon sens, s’est fait sur la base des commandes effectuées par les importateurs de riz. On a constaté que ce riz était beaucoup commandé », dit-il.
En tous les cas, dans les boutiques-témoins visitées comme celle de Célestin Kaboré, les prix des produits de grande consommation fixés par le gouvernement sont respectés. Les Ouagalais ne tomberaient-ils pas dans l’exagération en affirmant des hausses des prix ? Selon Pierre Nacoulma, président de la Ligue des consommateurs du Burkina (LCB), « La hausse des prix par les commerçants est de la pure spéculation ».

Lors de la conférence de presse animée le mercredi 3 août 2011à Ouagadougou, le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat (MICA), Arthur P. Kafando, a relevé plusieurs difficultés qui n’ont pas permis le respect des mesures gouvernementales. « Pour le riz importé 25% brisure, le consommateur final n’a pas eu accès à ce produit aux prix fixés du fait du non respect de la mesure par certains commerçants. Son importation est de plus en plus délaissée par la majorité des importateurs à l’exception d’un seul acteur, entraînant l’insuffisance de l’offre de ce riz », a indiqué Arthur P. Kafando. Selon lui, les contrôles effectués par l’inspection générale des affaires économiques, a permis de déceler 131 commerçants fautifs sur 161 contrôlés dans la ville de Ouagadougou. En effet, ces commerçants coupables ont touché les subventions accordées par le gouvernement sans appliquer en contre partie les prix fixés par les autorités. Le ministre en charge du Commerce a indiqué que des sanctions seront très prochainement prises contre ces derniers.

Concernant le riz local, Arthur Kafando a souligné que les capacités de la SONAGESS limitées (aux plans financier, humain et matériel), ne lui ont pas permis de se déployer sur toute l’étendue du territoire national au regard du délai de trois mois imparti. Il a évoqué le cas de l’huile alimentaire où le retard dans la subvention de la graine de coton au profit de la SN-CITEC a limité les possibilités d’accroissement de l’offre de ce produit. Quant au sucre granulé, de nombreuses demandes d’autorisation d’importation portant sur des volumes importants sont en attente au ministère en charge du Commerce.

Des Ouagalais, pas au courant des boutiques- témoins

Si les mesures gouvernementales sont appliquées dans les boutiques-témoins, qu’y a-t-il chez les détaillants des bas quartiers ? Après les boutiques- témoins, un tour a été fait dans certaines boutiques- ordinaires pour comprendre ce qui expliquait la hausse des prix, si hausse des prix il y a. Ainsi, chez Pascal Nikiema, gérant d’une mini-boutique, les prix semblaient assez raisonnables. Celui-ci vendait le kg du sucre en poudre à 700 FCFA en juin et entre 600 et 625 FCFA au mois de juillet. Par contre, le bidon d’huile de 20 litres était à 17 000 FCFA. Interrogé pour savoir pourquoi il vendait l’huile à ce prix, il a répondu : « si je vends au prix du gouvernement, je n’aurai pas de bénéfice car je ne suis pas subventionné comme les autres commerçants », sans plus de détails. Voulant en savoir davantage sur le prix des autres produits, M. Nikiema nous a sommés de quitter sa boutique.

A Zogona au secteur n°13, un autre commerçant, Salfo Tiemtoré, a expliqué qu’il ne pouvait pas vendre ses produits comme le souhaite le gouvernement car il dispose d’anciens stocks. « Je ne suis pas dédommagé et je fixe mes prix en fonction de ceux qu’appliquent les grossistes ; s’il n’y a pas de baisse chez eux, il ne peut y avoir de baisse à mon niveau », a martelé Salfo Tiemtoré. Dans la même zone, Mahamadi Bagagnan, dit vendre son riz 25% brisures à 16 200 FCFA le sac de 50kg, « Je ne peux pas vendre à 16 000FCFA, je ne suis pas une boutique- témoin ; ceux qui veulent acheter moins cher n’ont qu’à aller là-bas », a-t-il lancé sans ambages. Il ajoute par ailleurs qu’il compte arrêter la vente du 25% brisures, car les Burkinabè ne l’apprécient pas. « Quand ce stock va finir, j’achèterai d’autres qualités de riz pour vendre », a-t-il confié.

Chez Samuel Kiendega au secteur n°30 tout comme dans la boutique "Ouédraogo et frères", pas de vente du riz 25% brisures ; par contre les autres produits de consommation tels que le savon, l’huile, le lait concentré, sont à un prix élevé. Des habitants de la zone ont estimé que la plupart des boutiques qu’ils fréquentaient avaient augmenté les prix de leurs produits. « C’est soit 25Fde plus ou 50, d’autres vont à 100 F et les prix varient selon les boutiques » fait remarquer une dame. La variation des prix selon les commerces s’explique par la recherche du profit. Selon une cliente qui a requis l’anonymat, les commerçants veulent avoir un bénéfice élevé alors, ils fixent les prix comme ils veulent sans se soucier de la population. Pour Souleymane Belemkoabga, vendeur de meubles, les prix fixés par le gouvernement ne sont pas à la portée des Burkinabè moyens et les commerçants aussi fixent les prix selon leur désir.

« Avant, nous achetions le riz local à 5 500 ou 6 000 FCFA le sac de 25 kg et maintenant on nous dit de l’acheter à 7 500 FCFA », a-t-il relevé. Quant à Emile Sawadogo, enseignant, il confie ne pas constater non seulement les subventions sur les produits de grande consommation, vue que les prix ont augmenté mais aussi qu’il ignorait l’existence des boutiques- témoins. « Est-ce qu’on peut nous dire où elles se trouvent ? » se demande-t-il. Et Aubin Koné, cadre à la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina (CCI-BF) d’affirmer ne pas lui aussi avoir de précision sur les boutiques-témoins. D’autres qui ont eu la chance de repérer ces établissements commerciaux, n’ont pu être satisfaits dans la mesure où les produits qu’ils recherchaient n’y étaient pas.

« Je suis allé dans une boutique-témoin et le riz 25% brisures était fini ; j’ai dû aller ailleurs pour l’avoir à 16 300 F CFA le sac de 50Kg » a déclaré Ablassé Nana. Selon lui, le gouvernement doit accentuer les contrôles afin que les commerçants respectent les prix. « Les gens ne sont pas informés de l’existence de ces commerces. Aussi ceux-ci ne font pas d’effort pour les découvrir car ils pensent que cela ne va pas durer », a indiqué Laurent Béré, vice-président de l’Association des consommateurs. Il pense notamment que le gouvernement doit faire beaucoup de communication afin que les populations puissent connaître l’existence de ces boutiques et les créer en grand nombre pour plus de proximité. Pour les boutiques ordinaires, M. Béré a estimé que la fixation des prix étant du ressort du MICA, il faut qu’il oblige les commerçants à mettre les prix des produits sur les échantillons.

De nouvelles mesures gouvernementales

Au regard des difficultés rencontrées pour l’application des mesures de baisse des prix des quatre produits (riz local, riz importé, huile alimentaire et sucre granulé) des solutions ont été proposées par le ministère en charge du Commerce. Ainsi, le ministre Arthur P. Kafando à préconisé la suspension de la mesure de subvention, l’arrêt des subventions sur les produits dont les prix sont réglementés, l’élargissement de la base des produits déjà existants en y ajoutant d’autres produits tels que la farine boulangère, les céréales, le ciment et les matériaux de construction. « Nous allons mettre en place un mécanisme plus efficace en vue d’assurer une bonne distribution des produits de grande consommation, ceci à travers la mise en place très prochaine de la Centrale d’achat », a souligné Arthur Kafando. Cela pourrait se traduire par la prise d’arrêtés du ministre en charge du Commerce après avis de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation.

Contre la hausse des prix que les Ouagalais ont pu constatée, les autorités burkinabè ont annoncé qu’elles fixeraient des prix avec des taux à ne pas dépasser. Un renforcement du nombre des boutiques-témoins dans les quartiers est prévu afin de rendre les produits accessibles aux consommateurs. A cet effet, le dispositif de contrôle sera également renforcé.

Quant à la mise en place de la Centrale d’achat, l’initiative est soutenue par Pierre Nacoulma, président de la Ligue des consommateurs. Il pense que sa création sera salutaire. Selon lui, c’est une structure qui va se charger d’importer le riz et de le mettre à la disposition des populations et des commerçants. « Si les commerçants estiment qu’ils peuvent s’approvisionner auprès de la centrale, tant mieux, ce sera de l’argent pour l’économie burkinabè. Avec la centrale, l’Etat peut importer des stocks de six mois et peut décider de perdre de l’argent lorsqu’il y a des mouvements sociaux. Quel commerçant peut le faire ? Je n’en vois pas » a-t-il expliqué. Si Laurent Béré n’est pas contre la mise en place de la centrale, il se demande si l’Etat pourra décentraliser ces grandes boutiques dans toutes les provinces et se pose la question de savoir quelle organisation le gouvernement va mettre en place pour que ces établissements ne disparaissent pas ? Il a, pour sa part, une solution au problème d’augmentation fréquente des prix des produits de grande consommation.

« Le gouvernement doit travailler à augmenter les gains des Burkinabè et laisser les commerçants fixer leurs prix », propose-t-il. On peut dire que l’augmentation des prix des produits de grande consommation est due à plusieurs raisons : le déficit de la communication sur l’existence des boutiques-témoins, leur insuffisance en nombre dans la ville de Ouagadougou et l’éloignement de ces boutiques de la population. Nombreux consommateurs ont estimé que ces commerces étaient éloignés de leur lieu d’habitation. Le manque de contrôle régulier dans les différents commerces a contribué à renchérir les prix des produits, vu que les marchands fixaient les prix comme ils le veulent. Les limites de la SONAGESS à approvisionner l’ensemble du territoire notamment en riz local et l’indisponibilité du riz 25% brisures dans certaines boutiques-témoins sont autant d’explications à la hausse des prix constatée sur le marché. Et pour inverser la tendance, beaucoup de consommateurs tournent le regard vers le gouvernement car lui seul, à leur avis, peut réguler cette inflation.

Souleymane KANAZOE


Une baisse de prix de certains produits en vue

Prenant en compte les préoccupations des partenaires sociaux d’étendre la mesure de baisse de prix à d’autres produits, un groupe de travail a été mis en place par le gouvernement. Des réflexions ont été menées sur la farine boulangère, le pain et le ciment et le groupe a fait des propositions pour une baisse des prix de ces produits :

- le prix du sac de 50kg de la farine boulangère est ramené à 20 000FCFA au lieu de 21 750 FCFA ;
- La mise sur le marché de deux types de pain à savoir une baguette de 180g vendue à 130 FCFA et une autre baguette de 210g vendue à 150FCFA ;
- Le ciment importé du Togo et du Ghana devrait être vendu respectivement au consommateur à 118 700 FCFA et 119 500 FCFA la tonne selon la structure des prix en vigueur ;
- Le ciment local (CPA 45) coûtera au consommateur 112 000 FCFA la tonne au lieu de 130 000FCFA ;
- Hors CEDEAO/UEMOA, la tonne de ciment devrait coûter 123 499 FCFA.
L’Etat à travers la SONAGESS devrait intervenir dans l’importation et la commercialisation de certains produits de grande consommation.

S.K

Sidwaya

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 11 août 2011 à 09:44, par SIDNOMA En réponse à : Hausse des prix des produits de grande consommation : Le gouvernement invite au respect des mesures officielles

    Encore merci Monsieur le Ministre pour ces efforts inlassables que vous faites pour soulager le peuple de la cupidité des commerçants véreux.PUBLIEZ LA LISTE DES BOUTIQUES TEMOINS, LES CONSOMMATEURS AIDERONT A VERIFIER L’APPLICATION DES MESURES GOUVERNEMENTALES.
    Courage,Monsieur le Ministre

  • Le 11 août 2011 à 11:34, par NELO En réponse à : Hausse des prix des produits de grande consommation : Le gouvernement invite au respect des mesures officielles

    Les boutiques-temoins, ils n’ont jamais donné de numéro téléphone, elles sont très peu et non excentrées (régions, provinces, pourquoi pas communes).
    Les vraies réalités du pays se trouvent dans les communes et les villages mais aussi dans les bas-quartiers des villes. Allez-y faire un tour et vous verrez comment les populations s’écroulent sous le poids de ces prix honteux des produits de premières nécessités fixés par ces commerçants verreux.
    Dans tous les cas, nous répétons, il faut que les prix diminuent. Le système en place a toujours honte d’emboiter les pas du temps de la révolution en matière des denrées alimentaires.
    On espère que les centrales seront bien garnies des produits dont on parle (huile, farine, ciment, riz, sucre, lait,pain, pourquoi pas mil, sorgho, maïs, ...). On en a assez et attention "ventre creux n’a point d’oreilles".
    On attire une fois de plus le gouvernement sur le prix des parcelles dans les différentes localités du pays. C’est aussi un produit de premières nécessités. Qui veut pas un toit dans son propre pays ? Arrêtez la politique de la donnne par la main droite et la surenchère réclamée par la main gauche. On se connait dans ce pays. Je m’arrête là..

  • Le 11 août 2011 à 11:55, par Guissepe En réponse à : Hausse des prix des produits de grande consommation : Le gouvernement invite au respect des mesures officielles

    Je crois que ce gouvernement doit démissionner car il incapable de résoudre les problèmes urgents de la population.Il nous fait perdre le temps et l’argent avec des tournées inutiles, des points de presse hebdomadaires ennuyants. Nous avons marre des discours qui ne sont pas suivis d’actes concrets. Dans certains pays voisins les prix des produits de grande consommation sont bien maîtrisés. Ici nos gouvernants font preuve d’incompétences et nous prennent pour des imbéciles. On attire l’attention du gouvernement que la récréation prendra fin en septembre prochain. Il a encore quelques semaines pour se ressaisir.

  • Le 11 août 2011 à 12:15 En réponse à : Hausse des prix des produits de grande consommation : Le gouvernement invite au respect des mesures officielles

    Agréablement surpris par la démarche de recherche du journaliste. Ne vous arretez pas en bon chemin et continuez d’améliorer vos méthodes.

  • Le 11 août 2011 à 12:48 En réponse à : Hausse des prix des produits de grande consommation : Le gouvernement invite au respect des mesures officielles

    Encore du bla-bla-bla ; Quand dans un pays ceux qui gouvernent sont à la fois les hommes d’affaires, les commerçants ou les entrepreneurs il est clair qu’on ne peut qu’assister à des augmentations de prix tout azimut. Ils ne peuvent ni reguler les prix encore moins faire des baisses de prix. Ainsi va le BURKINA FASO après THOMAS SANKARA.

  • Le 11 août 2011 à 14:19, par Bénéwindé En réponse à : Hausse des prix des produits de grande consommation : Le gouvernement invite au respect des mesures officielles

    Le gouvernement fait des efforts pour la baisse des produits de grande consommation mais la cupidité des commerçants surtout des détaillants fait qu’ils appliqueront les anciens prix une fois le dos des contrôleurs tourné.
    J’ai envoyé payé un paquet de sucre granulé la nuit à 950f ; j’étais tellement furieux mais je ne pouvais retourner le paquet ; ces gens sans foi ni loi vont te menacer et te chasser.

    • Le 11 août 2011 à 14:52, par Alternance En réponse à : Hausse des prix des produits de grande consommation : Le gouvernement invite au respect des mesures officielles

      Voyez vous cher freres Burkinabe...gouverner c’est voir loin en maitrisant ce qui est a coté (mission, vision, strategies, activités,.. ;et autres fameux PDCA). Ces commercants qu’on accuse ont peut etre manqué de nous dire les couts en amonts qu’ils supportent du fait de leurs affaires...Ils doivent nous expliqer avec details et preuve pourquoi les dimunitions sont difficiles pour certains produits a certains moments...cela peutv meme aider le gvment a revoir certains textes fiscaux ;le gouvernement aussi doit en faire autant pour que le peuple comprenne comment il a fixé les prix (dans une economie dite liberale) et tranche (vérité du marché !!).
      Pour avoir connu le milieux je dis que c’est possible pour les deux parties sur la base des boutiques temoins de nou sdire quel est le prix de revient moyen de ces produits de grde consommation et nous aviserons. Si ces calculs existent , publiez les ( eau electricite, telephone, prix d’achat chez le grossite, impot, taxes,douane... cotisations ou autres charges sociles,exhonerations, subvention,loyer, etc.... c’est ce qui se fait dans tous les systemes serieux...et le commerçant ne peut pas trop augmenter car il ira en faillite par perte de la clientèle au profit des concurents (sauf s’il a un monopole ....
      En conclusion : commercants et gouvernement, communiquez avec des chiffres clairs et precis pour que nous sachions qui est dans le vrai....Mais a long term que le gouvernement pense a ces mots ( qu’il connait mais en theorie) : mission, vision, strategies, activités efficaces et efficients,.. ;et autres fameux PDCA )

  • Le 11 août 2011 à 14:28, par Beurk En réponse à : Hausse des prix des produits de grande consommation : Le gouvernement invite au respect des mesures officielles

    Encore les mêmes chansons.Vous ne pensez pas que votre disque est rayé depuis longtemps ?Vraiment vous prenez les gens pour je ne sais quoi.Quant à ma part de vérité,j’ai cessé depuis belle lurette de croire en ce régime

  • Le 11 août 2011 à 15:12 En réponse à : Hausse des prix des produits de grande consommation : Le gouvernement invite au respect des mesures officielles

    Bonjour

    Je ne voulais pas intervenir dans ce debat qui nous apporte rien de concret mais je penses que je peux contribuer en donnant mon point de vue :

    1- Lors de la crise que que nous avons connu le president des marchés et yaars de la ville de ouaga à voir savoir vle sieur Amidou COMPAORE avait organisé une marche pour la paix.Dans le reportage fait à travers le site faso.net je disais à travers le forum que ce sont ces memes commercants qui ont amené la crise et ils sont en train de marcher pour divertir le meme.En effet l’histoire me donne raison aujourd’hui car ce sont les memes commercants marcheurs d’hier qui refusent d’appliquer les prix indiqués par le gouvernement et de surcroit certains ont pris des subventions de l’etat.
    Si aujourd’hui si il y a une nouvelle crise les commercants par leurs cupidités et le gouvernement par son laxisme seront pleinement responsables et qui sait peut conduire à des lendemains incertains.
    2 - J’implore Mr Oumarou KANAZOE en tant que president de la chambre de commerce et president de la communauté musulmane de voir les commercants pour qu’ils puissent vendre leurs produits de premiere necessité à des prix raisonnables afin de permettre aux burkinabes(62% de religion musulmane) de pouvoir faire le ramadan dans les bonnes conditions.Mais tout n’est pas de faire construire des mosquées à travers le pays mais de permettre à ces coreligionnaires de bien pratiquer la religion.

    A bon attendeur salut.

  • Le 11 août 2011 à 16:09, par kgb En réponse à : Hausse des prix des produits de grande consommation : Le gouvernement invite au respect des mesures officielles

    vous parlez d’efforts, moi je n’en vois pas. Le gouvernement est complice de l’augmentation sans cesses des prix des denrées. Si le gouvernement n’est pas capable d’imposer un maintient des prix, c’est qu’il y a du laissé faire.

  • Le 11 août 2011 à 16:57, par Alliendé En réponse à : Hausse des prix des produits de grande consommation : Le gouvernement invite au respect des mesures officielles

    Je suis un peu deçu de silence de notre communauté musulmane. On ne voit aucune initiative de la part de ceux qui dirigent la communauté allant dans le sens de la baisse des prix. C’est toujours les autres qui se lamentent dans les médias.

    Je suis convaincu qu’à leurs prochaines sorties, les militaires se dirigerons vers les magasins de sucre, de riz et de ciment...

  • Le 11 août 2011 à 17:52 En réponse à : Hausse des prix des produits de grande consommation : Le gouvernement invite au respect des mesures officielles

    Merci le journaliste pour cet article qui demontre votre volonté de ne pas vous contenter de ce que dit le Gouvernement. Vous avez interroger les principaux protagonistes et je vous en remercie.

    A mon sens, il y a des non dits au niveau de la formation des prix des produits de grande consommation.Une analyse de la structure des prix edifiera les uns et les autres sur le prix au consommateur. Quel est le rôle exact de la SODISUCRE dans la filière sucre au Burkina. L’importation du riz est -elle legalisée ? N’existe -t-il pas des barrières qui octroient aux seuls plus GRANDS COMMERCANTS (nos dirigeants-commerçants-entrepreneurs) de pouvoir importer ?

    Vivement une émission face-à-face Gouvernements/ Commerçants non domestiqués par les gouvernants pour que la verité vraie apparaisse.

  • Le 11 août 2011 à 20:00, par speedy En réponse à : Hausse des prix des produits de grande consommation : Le gouvernement invite au respect des mesures officielles

    Il nous font tourner en bourrique,ils m’énervent tous ces gars là ! incapable de mener à bien une action gouvernementale,ce gouvernement de copinage, on prend les mêmes et on recommence toujours la même bêtise.On dirait qu’ils ont peur des commerçants, s’ils n’en sont pas eux mêmes.Depuis 2008 les prix ne font que flamber.j’étais à bouaké récemment, malgré la crise les prix sont contrôlés, qu’ils demandent exemple au Mali.Et, comment des boutiques témoins, quand une décision est prise elle doit l’être pour tout commerçant, tient j’en venait ces commerçants burkinabé impitoyables,véreux,qui ne pensent qu’au profit.Avec ça ils s’emmènent dans nos mosquée avec de gros boubou, qu’ils sont musulmans.Comment en plein mois de pardon et de sacrifice vous ne pouvez pas accepter le minimum de déficit en vous concertant pour abaisser le prix du sucre.Ces comportements me meurtri.J’ai trop à dire mais je m’arrête....merci à tous

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique