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On murmure : Les cybers font pitié à Ouahigouya

Publié le mercredi 10 août 2011 à 02h20min

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C’est osé de dire qu’il n’y a pas de cyber à Ouahigouya. Mais ceux qui y ont déjà fait un tour, ne diront pas le contraire.
Surtout pas à Kantigui qui a mis 30 minutes avant de se connecter.
L’un des cybers qui semblait être la référence, est devenu agonisant. Si ce n’est pas les ordinateurs qui sont en panne, ce sont les claviers avec des touches effacés ou les souris qui refusent de bouger. Avec tout cela, il faut payer 500 FCFA, l’heure. Et gare à vous si vous critiquez ! Vous deviendrez l’ennemi juré du cyber. Kantigui invite les promoteurs des cybers sérieux à s’installer à Ouahigouya, car le terrain est vierge.


Le Burkina célèbre sa jeunesse, le 12 août prochain

Il est parvenu à Kantigui, qu’à l’instar des années précédentes, le Burkina Faso célèbre le 12 août 2011, la Journée internationale de la jeunesse. Selon les sources de Kantigui, cette célébration s’inscrit dans le cadre de l’application de la résolution 54/120, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies, le 17 décembre 1999 instituant cette journée, et prend en compte la proclamation par la même assemblée de l’année 2011, année internationale de la jeunesse. Kantigui a pu découvrir le thème retenu pour célébrer cette édition qui est : « Accélérer l’autonomisation des jeunes pour l’émergence du Burkina Faso ».

Kantigui a été informé que ce thème s’inscrit surtout dans la préoccupation des plus hautes autorités du Burkina Faso, de valoriser le capital jeunesse, aux fins de contribuer à l’émergence du pays. Il s’agit de préparer une relève nationale, mais aussi de créer les conditions idoines à une implication conséquente des jeunes dans les instances de prise de décisions et de pilotage des actions de développement national. Comme entre autres objectifs de cette journée, il y a l’approfondissement de la réflexion sur l’autonomisation des jeunes pour en faire une force majeure de paix et de développement du Burkina Faso et la valorisation du capital juvénile par une responsabilisation accrue pour un Burkina Faso émergent.


Plus de mystère sur les pensions à venir

Certainement que vous vous interrogez comme Kantigui sur ce que sera demain quand vous irez à la retraite ! C’est aussi évident que nombre de travailleurs, à l’image de Kantigui, se posent également cette série de questions : à quelle sauce la CARFO "va me manger" ? Pourrai-je toujours payer mes factures, me soigner ? De combien pour cent mon salaire va être réduit ?- etc. Kantigui a ouïe dire que la CARFO a décidé de ne plus faire du montant de la pension à venir un mystère ! Ainsi, il suffit dès à présent de se rendre sur le lien http://www.carfo.bf/calculpens.php et de remplir un formulaire pour calculer votre future pension au regard de l’évolution que vous attendez de votre carrière. Votre retraite, comme vous pourrez le constater, se bâtit aujourd’hui. Et pour la CARFO, votre indice final y joue un grand rôle.


Un groupe de pèlerins burkinabè bientôt à Lourdes-Paris-Lisieux, Rome et Cotonou

Il est parvenu à Kantigui qu’une délégation de 69 pèlerins, composés de laïcs et de trois prêtres, se rendra aux pèlerinages en France (Lourdes-Paris-Lisieux) et en Italie (Rome), du 11 au 26 août 2011. De même, un autre groupe de 60 pèlerins, composés de laïcs, de deux prêtres et d’une religieuse, se rendra à Dassa-Zoumé et à Cotonou au Bénin, du 18 au 25 août 2011. Selon la source de Kantiguii, ces pèlerinages s’inscrivent dans le thème : « Sainteté du pèlerin pour le témoignage ». Dans le but de confier ces pèlerins à Dieu, une messe d’envoi commune des deux pèlerinages est prévue pour le mercredi 10 août 2011, à l’issue d’une projection cinématographique qui débutera à 9 heures, dans l’une des salles d’œuvre de la cathédrale de Ouagadougou.


Boureima Badini fait commandeur
de l’Ordre national ivoirien

Il est parvenu à Kantigui qu’à l’occasion de la fête nationale ivoirienne, Boureima Badini, représentant spécial du facilitateur, Blaise Compaoré à Abidjan, a été fait commandeur de l’Ordre national, par le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara.
Selon la source de Kantigui, la distinction attribuée au représentant spécial , constitue une marque de reconnaissance de la Nation ivoirienne au Burkina Faso et à son président, Blaise Compaoré, pour le rôle de facilitateur du dialogue direct inter-ivoirien, qu’il a joué et continue de jouer en vue de conduire le processus de paix à son terme.

Tout en adressant ses remerciements et sa gratitude au Président Alassane Dramane Ouattara, au gouvernement et au peuple ivoiriens, Boureima Badini considère cette distinction comme un encouragement à la facilitation pour relever, ensemble avec les différents acteurs du processus, les défis restants à relever pour le parachèvement de l’Accord politique de Ouagadougou, aux fins de la réconciliation nationale, de la paix et de la reconstruction en Côte d’Ivoire.


Des entraîneurs de foot, reconnaissants à la FBF

Kantigui a reçu la visite d’un groupe d’entraîneurs de football, licence « C » CAF/FBF. Ces techniciens qui viennent d’achever leur formation ont voulu, par la voix de Kantigui, témoigner leur reconnaissance à la Fédération burkinabè de football, notamment à la Direction technique nationale (DTN) de cette structure. En effet, selon la source de Kantigui, par le truchement de cette direction, 37 encadreurs issus des différentes villes du Burkina Faso ont aujourd’hui une qualification reconnue dans leur métier de vocation. « C’est une première dans l’histoire du football burkinabè », selon le porte-parole du groupe. En effet, les diplômes reçus qui portent la mention CAF/FBF, sont valables au-delà des frontières du continent africain. Leurs détenteurs peuvent également pousser leur formation pour les niveaux « B » et « A ». Les jeunes formateurs encouragent la FBF à poursuivre son œuvre, afin d’accroître l’expertise burkinabè sur les bancs. Kantigui se réjouit de cet élan de reconnaissance dont ont fait montre ces futurs bâtisseurs du sport-roi national.


Le ministre Couldiaty chez le contrôleur général d’Etat

Il est revenu à Kantigui que le ministre de l’Environnement et du développement durable, Jean Couldiaty, accompagné de l’inspecteur général des services de son département, Coulbali Sambo , a été l’hôte du contrôleur général d’Etat, Henri Bruno Bessin. Selon la source de Kantigui, cette visite s’inscrit dans le cadre d’une tournée de prise de contact avec les institutions du pays, entreprise depuis la nomination du ministre en charge de l’Environnement. Kantigui a ouï dire que le contrôleur général d’Etat et ses visiteurs ont largement échangé, à bâtons rompus, sur le fonctionnement de leurs deux institutions et sur les contraintes auxquelles elles doivent faire face. La visite a été une occasion pour le ministre Couldiaty de solliciter le soutien de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat pour améliorer la gouvernance dans son département, tout en promettant de ne ménager aucun effort pour être dans les normes.


Concours directs de la Fonction publique : un peu de compréhension, chers candidats !

Il est revenu à Kantigui que des candidats aux concours directs de la Fonction publique ont voulu donner de la voix, là où il n’en fallait pas, samedi 6 août dernier, pendant l’administration des épreuves au centre du lycée Marien-N’Gouabi à Ouagadougou. Un groupe de candidats de Sawadogo n’ayant pas vu leurs noms sur la liste, se sont mis à se manifester bruyamment et à appeler les médias malgré les appels à la retenue des organisateurs. Au final, un simple SMS a suffi pour se convaincre que ces candidats se sont trompés de centre, en se rendant au Marien-N’Gouabi, au lieu du lycée Bambata comme il se doit. Face à cet incident qui n’en est pas vraiment un, Kantigui voudrait convier les milliers de candidats qui prennent actuellement d’assaut les salles pour les concours directs de la Fonction publique à méditer cet adage : « Quand quelqu’un te lave le dos, il faut se donner la peine toi-même de te laver la face ».

Kantigui

Sidwaya

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