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Crise à l’UNIR/PS : La coque du parti de l’œuf se lézarde

Publié le mercredi 27 juillet 2011 à 05h29min

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L’atmosphère est devenue délétère au sein de la famille de l’UNIR/PS de Maître Sankara. Des mesures disciplinaires, allant de la suspension jusqu’à nouvel ordre à l‘exclusion, ont été prononcées à l’encontre de quatre militants jugés responsables de la situation. Pourquoi et comment en est-on arrivé là ? Une incursion dans les arcanes du parti de l’œuf permet de sortir les intéressés et les responsables du parti du silence.

Hémorragie interne ou déchirure au sein de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) ? Ce qui est sûr, quatre militants et non des moindres ont fait l’objet de sanctions disciplinaires. Alphonse Ouédraogo a été purement et simplement exclu du parti de l’œuf. Deux conseillers municipaux, Edouard Kaboré et Alassane Tiemtoré, de même que le militant Alassane Ouédraogo ont été suspendus jusqu’à nouvel ordre. Selon les premiers responsables du parti, ces derniers ont commis des fautes graves .Le secrétaire national chargé de l’organisation et de la sécurité et coordonnateur de la région du Centre, Malick Sawadogo, affirme qu’ils ont commis des actes de sabotage.

Il indique que c’est Alphonse Ouédraogo, précédemment membre du Bureau politique national (BPN) et du Secrétariat exécutif national (SEN), qui a décidé de détruire le parti pour se venger. Il a, à entendre M. Sawadogo, mis en place « un système fondé sur le mensonge et la duperie » et que ses camarades le suivent par naïveté ou par « militantisme alimentaire ». Le secrétaire national chargé de l’organisation, Adama Déra, précise que les éléments qui ont été sanctionnés ont tenté de saboter des Assemblées générales(AG), des meetings et l’élection présidentielle de 2010. Il révèle qu’ils ont été cléments et qu’ils auraient pu en suspendre et en exclure plus. Alphonse Ouédraogo rejette catégoriquement, ce qu’il considère comme des allégations, et dit que Malick Sawadogo a du mal à gérer les intellectuels .Pour lui, il y a des gens qui font du mal au parti et qui accusent les autres.

Il s’est même interrogé à haute voix : « Comment peut-on dire qu’un groupe qui a dépensé quatre millions FCFA dans la campagne présidentielle du candidat Bénéwendé Sankara sabote les actions de son parti ? Notre problème, c’est que le parti ne recule pas et nous voulons asseoir les conditions matérielles pour que le parti avance comme il ne l’a jamais fait ». C’est pourquoi avance t-il, ses camarades et lui, au nombre de 713, ont adressé aux premiers responsables de l’UNIR/PS, un document intitulé : « Diagnostic sur les dysfonctionnements de l’UNIR/PS dans le Kadiogo : causes et origines des échecs de la structuration et de la mobilisation dans la région du Centre ». Dans ce document, ils recommandent, entre autres, la remise en place des commissions spécialisées, la mise en place des structures de base dans la transparence et la démission du coordonnateur de la région du Centre.

Edouard T. Kaboré justifie cette démarche par le manque de transparence, de démocratie et d’alternance dans le parti. Pour ses camarades d’infortune et lui, leur sanction a été suscitée par le document qu’ils ont déposé. Nous n’avons fait que dénoncer des problèmes de dysfonctionnement qu’il faut corriger, a dit le conseiller municipal du secteur N°16 de Boulmiougou, Yacouba Pafadnam. "Il n’est pas question de se présenter comme des objets de l’histoire, car mes camarades et moi préférons être des acteurs", a t-il encore déclaré. Alphonse Ouédraogo a confié qu’ils ont été surpris par les mesures qui ont été prises à leur encontre, le 20 juin 2011, soit 5 jours après qu’ils eurent déposé leur rapport. Pour lui, la décision est illégale et irrégulière, car ni le président du parti, ni même le secrétariat exécutif national n’est habilité à prononcer l’exclusion d’un militant. Il indique que seuls le BPN et le congrès peuvent décider de l’exclusion d’un militant, conformément à l’article 111, alinéa d.

Le président de l’UNIR/PS s’est refusé à tout commentaire

Le président du parti de l’oeuf, Bénéwendé Sankara, s’est refusé à tout commentaire sur la question. Selon lui, le BPN de son parti se réunira le 4 août. A l’occasion, ils débattront de beaucoup de points parmi lesquels celui en rapport avec leurs camarades qui ont été sanctionnés.

L’origine de cette crise, pour la plupart des protagonistes, remonte à 2009. Le secrétaire national chargé de l’organisation, Malick Sawadogo, affirme qu’il y a eu des travaux préparatoires dans la dynamique de la fusion avec la Convention panafricaine sankariste (CPS) et une partie du Front des forces sociales(FFS). Parmi les décisions qui ont été prises, il cite la suspension de toutes les structures de l’Union pour la renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/MS) qui devront être renouvelées de façon tripartite, histoire d’intégrer les camarades des autres formations politiques.

A propos, M. Déra confie que le secrétariat exécutif national a fait corps nœuf, en intégrant les camarades dont les partis ont fusionné avec l’UNIR/MS. Le renouvellement des structures de base devraient se faire, par consensus, sur fond de quotas, de sorte que chaque bureau comprenne au total, 30 personnes, en raison de 10 militants par formation politique. Malick Sawadogo justifie cette démarche, par le fait que le parti a fait le pari d’une fusion et non celui d’une absorption. « Pour le respect des textes (et il présente la décision n° 014-2009 /UNIR/PS/PRES portant nomination de présidents de fédérations provinciales), nous avons rencontré tous les responsables de coordination. Nous leur avons fait part des décisions qui ont été prises.

C’est ainsi qu’ils ont été informés que les responsables de fédération n’allaient pas être élus, mais nommés de façon consensuelle et non bureaucratique. Cette démarche a été préconisée, parce que nous ne connaissions pas suffisamment les autres camarades. Et ça, Alphonse Ouédraogo et Alassane Tiemtoré le savent. Pourquoi viendront-ils remettre en cause des décisions, alors même qu’ils n’ont même pas pris part à une rencontre préparatoire ? » Ainsi, s’interroge Malick Sawadogo. Réponse d’Edouard T. Kaboré à Malick Sawadogo : « Je pense que l’UNIR /PS est en train de grandir .C’est la deuxième force politique du Burkina Faso .On doit procéder par élection plutôt que de coopter des individus et les nommer. C’est en 2007 que le jeu a été faussé.

A cette époque, Malick Sawadogo a convoqué la base pour dire que c’est Anatole Xavier N’do qui est président de la fédération .Cette fois, il profite de la fusion pour retenir la même personne .Je ne suis pas contre sa personne, mais s’il travaillait bien, on n’arriverait pas en troisième position à la présidentielle de 2010. » Aphonse Ouédraogo se fait une idée, M. Sawadogo a inventé le quota artificiel pour mettre en minorité les militants UNIR/PS qui ne veulent plus travailler avec lui, tant ils décrient sa façon dirigiste de conduire les choses. Il souligne que jamais à une rencontre, on a pu réunir les 10 militants CPS et les 10 militants FFS. Selon lui, des bureaux ont été installés, sans que les quotas ne soient atteints, alors il aurait fallu convoquer des assemblées générales.

Il rejette l’idée que les militants ne se connaissent pas suffisamment et cite Bénéwendé Sankara : « sur 5 militants sankaristes, il y a quatre qui sont de l’UNIR /MS ». Il part de cette hypothèse pour dire qu’il n’y a pas lieu de se méfier, car tous les sankaristes, dans la grande majorité, se connaissent. M. Ouédraogo soutient que ses compagnons et lui récusent le principe des quotas parce que l’intention du coordonateur est de mettre en minorité le groupe UNIR/MS qui lui est défavorable, afin de s’assurer le soutien des nouveaux dirigeants des fédérations provinciales.

« Il vaut mieux se séparer et s’assumer »

Malick Sawadogo, très au fait de ce que pensent ses camarades, balaie leur point de vue du revers de la main. Il dit ne pas connaître assez de militants CPS et FFS et n’avoir participé à aucune rencontre dans le cadre du renouvellement des bureaux sectoriels. De plus, M. Sawadogo souligne qu’au départ, quand le problème s’est posé, il y avait 40 signataires, certains ont compris, il ne reste plus que 6. Il cite deux conseillers municipaux en exemple, Hamidou Sankara du secteur N° 22 et Saidou Ouédraogo du secteur N°14, aujourd’hui encore responsables de comités de base. Quant aux autres, estime t-il ,ils n’ont pas voulu se ressaisir et s’engager dans le processus de fusion, en dépit des nombreuses lettres que nous leur avons adressées (il présente un exemplaire de lettre de relance invitant les militants de l’UNIR/MS à déposer leur liste de 10 personnes). Au secteur N° 28 ,le conseiller Edouard T. Kaboré, alors qu’il n’est pas responsable de secteur, a bloqué la liste que lui a remis le responsable, puis l’a déchirée et c’est ce qui explique le fait que , dans centaines zones, des bureaux aient été installés en l’absence de certains militants de l’UNIR/MS, ajoute t-il. Le conseiller Edouard Kaboré rejette catégoriquement, les déclarations du coordonateur qui, selon lui, visent à le dénigrer.

Il s’explique « Je n’ai jamais déchiré de papier. Le délégué du secteur N°28, Adama Sawadogo qui vit à Kalsaka depuis 2008, ne peut pas y rester pour diriger le parti. Sa liste ne peut être valable .Quelqu’un ne peut pas s’asseoir dans un bureau, dresser une liste et l’imposer .C’est pourquoi, le bureau du secteur N°28 s’est réuni, a statué et a décidé de retenir 20 personnes ». Et d’ajouter qu’à son avis, l’UNIR/MS est plus représentatif que les autres partis qui ont fait la fusion et d’ailleurs que le FFS n’a juridiquement pas fusionné avec les deux autres partis. Pour M. Kaboré et ses camarades de lutte, il est regrettable qu’ont ait installé les bureaux sans les associer. Le conseiller municipal du secteur N°16 de Boulmiougou, Yacouba Pafadnam, à l’image de son camarade Edouard du secteur N° 28, confie qu’il ne connaît même pas le nouveau délégué UNIR/PS de sa localité et vice versa.

Pour Alphonse Ouédraogo, ce sont des bureaux-fantômes qui ont été mis en place, sinon il n’y a pas de raison qu’on sanctionne lourdement des militants dont les mérites sont reconnus, même par leurs adversaires du Congrès pour la démocratie et le progrès(CDP).Selon lui, la décision de les renvoyer était déjà prise, mais c’est une occasion qu’attendaient les dirigeants du parti pour justifier leur forfaiture. A propos, le secrétaire national chargé de l’administration de l’UNIR/PS, Adama Déra, dit que le bureau de la coordination régional du Centre avait demandé leur exclusion en 2010, mais c’est le Secrétariat exécutif national (SEN) qui a demandé d’accorder un temps à la discussion. « Quand vous avez des gens avec qui vous discutez depuis 2 ans et qui ne comprennent pas, il vaut mieux s’en séparer et s’assumer », lance t-il.

Le groupe qui décidera de notre avenir politique

Alphonse Ouédraogo avance que les dirigeants du parti se sont empressés de les sanctionner, sans toutefois, leur donner le temps d’expliquer le contenu de leur rapport diagnostique. Il dit être doublement frustrés de voir que le parti n’avance pas et que des gens travaillent à le faire stagner. Il souligne qu’en 2005, le parti, avant même de s’ouvrir à d’autres forces politiques, est arrivé en deuxième position à la présidentielle, mais il est devenu troisième en 2010 .Yacouba Pafadnam précise que la démobilisation se sent à la base, c’est clair dans sa zone, le secteur N° 16. Il dit alors que tant qu’on n’effectuera pas de changements profonds à la tête du parti et tant qu’on n’acceptera pas les autres avec leurs points de vue, il a bien peur pour l’avenir du parti de l’œuf.

Cependant, les dirigeants de l’UNIR/PS ne se reconnaissent pas dans de telles déclarations. Pour eux, le parti avance .Selon M.Sawadogo, la preuve est que le chef de file de l’opposition est le leader de son parti. M. Déra fait remarquer que le parti avait trois députés et maintenant, il en dispose de 5.Quant à leur avenir politique, les compagnons d’infortune disent se remettre au groupe qui décidera de leur avenir .M. Ouédraogo souligne d’ailleurs qu’il n’est pas contre le principe de la création de plusieurs partis sankaristes. Pour lui, le mouvement sankariste est le vivier dans lequel chacun vient puiser quitte à lui d’en porter les valeurs. M. Déra tempère en disant qu’il n’a jamais été dit que les éléments qui ont été sanctionnés ont tort, mais c’est le moment où ils ont déposé leur document qui était inopportun.

Pour lui, toute personne qui veut que son parti grandisse mène le débat à l’interne, et c’est la partie majoritaire qui l’emporte. Et d’ajouter qu’en tous les cas, le congrès prochain va statuer sur leurs propositions et évaluer la pertinence.

Adama BAYALA

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Malick Sawadogo, secrétaire national chargé de l’organisation et de la sécurité et coordonnateur de la région du Centre :

« C’est Alphonse Ouédraogo qui a confectionné la liste électorale de 2002 .Il en a profité pour se positionner comme le suppléant de maitre Sankara. Dès que nous avons été élus, avant que les mandats ne soient validés, il est allé, en compagnie de deux autres camarades, voir le camarade -président .Il lui a demandé de ne pas siéger et de lui céder sa place. Ainsi, Maître Sankara pendrait en main les dossiers pour élargir les bases du parti. Quant à moi, il m’a suggéré également de céder ma place et de continuer à asseoir les bases du parti. Quand ce complot a échoué, il a pris ses bagages pour disparaître et on ne l’a revu qu’en 2005, lorsque le député Bénéwendé Sankara démissionnait. C’est lui qui devait le suppléer, mais il a dit qu’il voulait se consacrer à son entreprise qu’il venait de monter. Or officieusement, nous avons entendu dire qu’il a demandé du temps à Sankara pour se préparer et que si Maître a refusé de lui accorder le temps, c’est sous ma pression. Il est revenu sous une autre forme avec la volonté de créer des associations pour consolider le parti. Et Maître lui a naïvement donné les contacts des premiers responsables provinciaux. Avec ces derniers, il a entamé des activités dans le domaine de l’environnement, mais quand ceux-ci ont découvert son manège et ont commencé à se méfier, il s’est replié pour revenir à la charge au Kadiogo. Au Kadiogo, le parti est bien implanté, s’il réussit, le parti est mort. Il faut comprendre que M.Ouédraogo est nuisible, c’est pourquoi nous l’avons exclu ».

A.B.

Alphonse Ouédraogo, militant de base :

« Quand Malcik Sawadogo épouse une position, il estime que c’est celle du parti. Si quelqu’un s’y oppose, il considère qu’il est contre le parti. Il a refusé la conférence des cadres, car il a du mal à gérer les intellectuels. Avec les cadres, le parti aurait grandi et il serait obligé de passer la main à ces derniers mieux habilités à exercer une organisation scientifique. Je rappelle que Sankara a démissionné pour s’occuper de son cabinet qui connaissait des difficultés. Pourquoi lui le ferait et pas moi ? Je suis le seul suppléant à avoir refusé de siéger. J’ai une idée précise de la suppléance. Le suppléant doit suivre les activités au parlement. Et comme ça, si le titulaire démissionne, il peut le remplacer valablement. Mais on m’avait exclu des activités et nous n’avions pas communiqué depuis presqu’un an. Bénéwendé Sankara a démissionné, le 6 juin. Or ce n’est que le 3 juin qu’il m’a appelé pour m’informer. Il aurait pu m’informer de sa décision ,bien avant et je me serai préparé. Au moment où, il m’appelait, je n’étais pas outillé pour le remplacer .C’est pourquoi, j’ai refusé de servir de faire valoir. D’ailleurs, je signale qu’en 2005, je n’avais pas de marché. C’est la manière dont les choses se sont passées qui m’ont persuadé de ne pas siéger. C’est ainsi qu’en 2005, j’ai demandé à me retirer du SEN , car j’ai constaté que ma présence à cette instance gênait suffisamment les camarades ».

A.B.

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 27 juillet 2011 à 05:47, par passektale En réponse à : Crise à l’UNIR/PS : La coque du parti de l’œuf se lézarde

    felicitaion sidwaya, quand au palais les militaires ont chasse leur patron qui a fui pour aller a ziniare on na pas vu ce reportage ; courage
    un citoyen au usa

    • Le 27 juillet 2011 à 16:31, par Mr A En réponse à : Crise à l’UNIR/PS : La coque du parti de l’œuf se lézarde

      @ Passektale
      Je ne sais pas par quel moyen vous avez apris que les militaires ont chassé leur chef...c´est pas par la presse ?. Il ya des journaux qui evoquent plus les defauts de l´oposition en fermant l´oeil sur ceux du pouvoir, et vice versa.. Allez vous demander aux journaux qui vous ont apris la fuite du chef des militaire, qui parlent aussi du disfonctionnement du pouvoir, pourquoi ils ne parlent pas des problemes de l´oposition ? certainement non..
      Chaque journal a son parti pris, et à defaut d´avoir un journal neutre, nous devon nous rejouir du fait que le droit de crittiquer chaque camp soit permis...
      Vous n´etes pas plus ouvert que ce journal, car vous ne vous plaignez certainement que de ceux qui critiquent votre camp sans pour autant le faire pour le camp adverse.
      Apprenons à etre critique dans la critique.

  • Le 27 juillet 2011 à 11:15, par Nombamba En réponse à : Crise à l’UNIR/PS : La coque du parti de l’œuf se lézarde

    On peut dire de Alphonse qu’il parle un peu trop, mais jamais personne ne saura dire de ce Mr qu’il est menteur. Ce qui est sûr, comme dans toute organisation, le manque d’alternance finit toujours par créer une envie : la scission. Car, aucun leader ne veut vivre éternellement dans l’ombre d’un autre. Alphonse est membre fondateur de l’UNIR/PS. Mais qui connaissait réellement ce génie et stratège du parti ? Je connais un seul "défaut" de Alphonse : il aime tellement la transparence et l’équité qu’il finit par être désagréable aux yeux des vrais politiciens. Je ne suis ni sankariste ni autre chose de politique. Je connais simplement le garçon sur un autre terrain.

  • Le 27 juillet 2011 à 13:05, par sankara moussa mitilant unir ps mecontent En réponse à : Crise à l’UNIR/PS : La coque du parti de l’œuf se lézarde

    je vais vous surprendre ,le parti est geré de façon patrimonial ;tenez vous bien .MAITRE SANKARA EST DE YAKO,le deputé DERA est de yako,le deputé MALICK yemba SAWADOGO est de YAKO.MOUSBILE SANKARA qui etait à la ceni pendant 10ans est de YAKO ,son remplaçant ADAMA DERE enconce qui fut député est de yako.FIDEL KIENTEGA EST est de yako ,tous sont de la meme province voire meme village .le parti manque t il de cadres ?le deputé ALPNONSE qui vient de prendre la place de maitre SANKARA est le petit frere de la femme de maitre sankara ,son beau et j’en passe.comment les camarades qui veulent gere le pouvoir peuvent s’appuiyer sur la famille en critiquant blaise de sa.ils sont pire que le pouvoir en palce .s’ils arrivent au pouvoir meme les petits chef de service seront de leur famille.Si ces camarades arrivent au pouvoir ,ils feront pire que BAGBO.c’est la patrimonialisation du pouvoir qu’ils combattent qui est leur mode de gestion de pouvoir dans l’oppostion d’abord.

  • Le 27 juillet 2011 à 14:28, par Le citoyen Libre En réponse à : Crise à l’UNIR/PS : La coque du parti de l’œuf se lézarde

    Acceptez les débats d’idée et l’alternance messieurs les responsables de UNIR/PS.
    Vous comprenez que c’est difficile de céder sa place, voilà pourquoi les autres défendent leur champion par tous moyens. Ne criez pas sur tous les toits s’il ya référendum sur l’article 37, la majorité l’emportera. Le mode démocratique n’est pas aussi équitable que ça , pensez-y.
    Ne faites pas regretter les militants qui vous font confiance.

  • Le 27 juillet 2011 à 15:25, par Ali S. En réponse à : Crise à l’UNIR/PS : La coque du parti de l’œuf se lézarde

    Apres avoir lu le contenu de ce document, je pense que le parti devra mettre accent sur la refondation pour minimiser la déchirure. Je ne cherche pas a savoir qui a raison dans ce différend mais le président du parti semble être aveuglé par la recherche du pouvoir qu’il a perdu le contrôle de la gestion interne. Il semble être surpris par ces évènements (lorsqu’il se resserve de tout commentaire).
    Comment on cela peut il donc arrivé ? C’est biensur en raison de son plein regard étroit sur l’article 37.De ce coté, il fait fausse route car l’article 37 sera modifié par referendum.Il aura intérêt a résoudre si vite les problèmes du parti. Il a un comportement politique que je ne trouve pas respectable envers les militants ; sinon pourquoi battre la campagne présidentielle et au jour J il ne vote pas ? Quant on ne veut pas quelque chose, on ne doit par faire semblant. Si le parti fonctionne mal, et qu’on doit exclure des gens, il doit en faire partie (ce qui pourrait). J e suis pas Antisankariste et je n’ai pas un penchant vers les personnes pointées du doigts comme saboteurs du parti ; il faut être réaliste et les militants commencent a comprendre beaucoup de partis se cachent derrière l’image de THOMAS SANKARA (sans ses bonnes idées patriotistes) pour tromper le peuple. Je n’aime pas le CDP mais je le prefere à l’opposition (sankaristes de nom, ADF...UNDDD). Si, un jour, l’UNIR/PS ou l’UNDD prend le pouvoir, ce serait la pure dictature comme le regne GBAGBO.

  • Le 27 juillet 2011 à 15:44, par Sidnooma En réponse à : Crise à l’UNIR/PS : La coque du parti de l’œuf se lézarde

    Non ce n’est pas seulement la coque de l’oeuf UNIR/PS qui se lézarde !
    C’est tout l’intérieur de l’oeuf qui est pourri. Ce qui nous est relaté comme propos de DERA Adama et SAWADOGO Yamba Malick montre bien combien l’UNIR/PS a du souci à se faire, dans les jours à venir.

    Me SANKARA, comme toujours, a fui les débats, parce qu’il n’a rien de convainquant à dire. Décidement, l’UNIR/PS ne sait plus où se trouvent ses militants !

    De toute les façons, percé ou lezardé, on saura bientôt ce qu’il y a dans cet oeuf.

    Affaire à suivre donc.

  • Le 27 juillet 2011 à 16:20, par Blaiso En réponse à : Crise à l’UNIR/PS : La coque du parti de l’œuf se lézarde

    Eh oui ! c’est la saison des alternances !

    Alternance pour alternance, Me Benewendé et son staff doivent démissionner.Ils sont passés tristement célèbres lorsqu’ils ont réclamé à cor et à cri le départ du Chef de l’État lors de leur aventure risquée du 30 avril car le vrai peuple du Faso s’est désolidarisé d’eux.L’opacité dans la gestion des ressources, l’incompréhension,les querelles récurrentes dont fait montrent aujourd’hui les hommes de ce partir disent long sur son l’avenir.

    Opposition pour opposition ! les dirigeants de ce parti sont allergiques aux critiques et aux débats d’idées. Le recrutement et la mobilisation des cadres dans les partis politiques sont un défi pour nos jeunes démocraties africaines.

    "Charité bien ordonnée commence par soi-même" semble t-il

  • Le 27 juillet 2011 à 17:57, par l oeil du peuple En réponse à : Crise à l’UNIR/PS : La coque du parti de l’œuf se lézarde

    ceux qui veulen l alternence dans le pays ont peur d ça dans leur parti.comment comprendre que au sommet apres la fusion(unir/ms cps ffs) c sont les anciens d unir/ms qui occupent les postes d decisions et c sont les meme qui fixe maintenant les quotas pour la base. Si c n’ai pa pour exclur les gens.M sankara ne dirige pa le part .c est malik.

  • Le 27 juillet 2011 à 18:59, par Le conseiller En réponse à : Crise à l’UNIR/PS : La coque du parti de l’œuf se lézarde

    Scénario bien huilé pour être honnête.
    Cherchons à qui profite la déchirure ?
    Pauvres naïfs
    Le conseiller

    • Le 29 juillet 2011 à 13:08, par berger du soleil En réponse à : Crise à l’UNIR/PS : La coque du parti de l’œuf se lézarde

      Vous trouverez toujour des poux sur des tetes RASER, Cesser les fausses convictions et montrer vos capacites...Vous aimez indexer les autres mais ya combien de doigts qui vous index mon ami ..tu a cinq doigts et indexe ...

  • Le 27 juillet 2011 à 20:36 En réponse à : Crise à l’UNIR/PS : La coque du parti de l’œuf se lézarde

    Est ce que Sidwaya a eu à faire un interwiew des refondateurs du CDP quand ce parti se vidait de ses cadres comme Marc YAO, Emile KABORE ,BOLY ?
    Voici qu’avec les sankaristes de l’UNIR/PS ce journal s’en délecte !

  • Le 28 juillet 2011 à 01:24, par Yllyyl En réponse à : Ecrire pour informer ou écrire pour être payé !

    Et alors ! J’ai été sanctioné par mon parti et personne n’en a parlé ! C’est un problème de l’UNIR/PS. Qu’ils règlent leur problèmes ! D’ailleurs où étiez-vous lors des mutineries et de certains évènements d’intérêt national. Il y a d’autres problèmes au faso plus importants que ça. De grace, n’essayer pas de nous endormir ou de nous divertir par d’autres choses ! On vous paye avec l’argent du contribuable burkinabè pour nous informer, nous éclairer pour éveiller nos consciences et nous sensibiliser. Point.

  • Le 29 juillet 2011 à 01:06, par SIDNOOMA En réponse à : Crise à l’UNIR/PS : La coque du parti de l’œuf se lézarde

    pour ceux qui connaiissent l’UNIR PS savent bien que c’est Malick qui gouverne... Me Sankara est juste un nom qu’on utilise pou rffillier à Thomas Sankara.... J’en ai milité et meme membre du BNP.... J’ai quitté parce-que je croyais trouvé mieux... C’est dommage rentrez dedans et vs comprendrez... Me Sankara est un naif incroyable pourvu que la situation lui soit profitable

  • Le 29 juillet 2011 à 17:26, par Alliendé En réponse à : Crise à l’UNIR/PS : La coque du parti de l’œuf se lézarde

    Si je ne me trompe , Sidwaya est un journal de l’Etat. Si tel est le cas, je ne comprend pas pourquoi cetains trouvent qu’ils devait aussi faire cas de la débacle du CDP qui est le parti au pouvoir ou de la mutinerie qui délogé Blaise de son palais ? Comment peut-on scier la branche sur laquelle on est assis. On pouvait vous comprendre si ces reproches étaient adressées à l’Obs ou l’Evènement au cas où ceux-ci manquait à le faire. Alors, passons à des choses sérieuses au lieu de gesticuler unitillement...
    N’est ce pas Mr Passektalé ?

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