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Article 37 : "On est même plus embrouillé qu’avant"

Publié le mardi 26 juillet 2011 à 03h18min

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"... J’exprime ma disponibilité à œuvrer avec tous au respect de la Constitution du Burkina Faso et j’invite tous les acteurs de la vie politique à fonder leurs pensées et leurs projets sur les dispositions de notre Loi fondamentale...". Ainsi s’exprimait le président du Faso, Blaise Compaoré, le 21 juillet 2011 lors de la remise du rapport du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP). Le moins que l’on puisse dire est que les Burkinabè sont divisés sur le sens de cette déclaration, qui a grandement retenu leur attention et qui entretient davantage le flou sur la volonté du président ; notamment au sujet de l’article 37. C’est en tout cas ce qui ressort de ce micro-trottoir que nous avons réalisé ce week-end :

- Assita Ilboudo (Commerçante) : "Quand ton mandat arrive à terme, tu dois débarrasser le plancher"

Je pense qu’une fois que ton mandat arrive à terme tu dois débarrasser le plancher. Si tu laisses la place à d’autres, cela coupe court aux troubles, souvent regrettables, comme on en voit ailleurs en Afrique. Nous ne souhaitons pas du tout voir cela chez nous. La solution, c’est donc de renoncer au pouvoir après la restriction à deux mandats prévue par la Constitution.

- Me Bénéwendé Stanislas Sankara, chef de file de l’opposition : "C’est un bon signe"

"J’ai pris bonne note de la déclaration du chef de l’Etat mais j’en suis fort surpris. Un chef d’Etat prête serment, jure de respecter la Constitution dont je ne sais pas dans ce discours ce qu’il y a d’extraordinaire. C’est même superfêtatoire qu’un chef d’Etat dise qu’il s’engage à respecter la Constitution. Mais pour le cas du Burkina Faso où la Constitution a toujours été tailladée, tripatouillée et où les lois n’ont aucune importance car on les viole allègrement. Si le chef d’Etat est arrivé à dire qu’il s’engage cette fois-ci, c’est un bon signe parce que ça veut dire qu’il s’engage pour une première fois à respecter la lettre et l’esprit notamment de l’article 37 qui limite les mandats. Cette disposition de l’article 37 fait que lui-même serait à son dernier mandat".

- Lido Thierno, journaliste à Radio Pulsar : « Il n’a pas dit qu’il ne modifierait pas l’article 37 »

Ces propos du président ne m’étonnent guère. Vous savez que Blaise Compaoré a prêté serment à quatre reprises, à savoir en 1991, 1998, 2005 et 2010 ; et à chacune de ces occasions, il a toujours répété qu’il respecterait la Constitution. Cela ne veut pas dire que ce qui divise les Burkinabè aujourd’hui, précisément l’article 37, ne sera pas modifié. Il le dit à chaque fois qu’il prête serment, je trouve alors qu’il n’y a rien d’étonnant en la matière. Ensuite, il affirmé qu’il allait accompagner la mise en œuvre des recommandations du Conseil consultatif sur les réformes politiques. Là non plus, il n’y a rien de surprenant puisque c’est lui qui a demandé en 2008 et en 2009 que ces réformes aient lieu. Ce qui serait étonnant, c’est de dire qu’il n’allait pas accompagner la mise en œuvre de ces réformes. En disant qu’il va œuvrer au respect de la Constitution, je ne vois pas Blaise Compaoré dire qu’il ne va pas modifier l’article. De toute façon, on dit que la Constitution est dynamique, qu’elle peut être modifiée du jour au lendemain. Pour moi, respecter la Constitution, c’est un discours normal pour un chef d’Etat.

- Soumaïla Rabo, rédacteur en chef de la radio Savane FM : « Il a mis davantage le peuple dans le flou »

Je pense qu’il a mis davantage le peuple burkinabè dans le flou. Il aurait pu, comme le président malien, aller droit au but puisque l’attente du peuple, c’est de savoir si oui ou non il veut rester au pouvoir. Il aurait pu aller droit au but en disant que quel que soit le sort réservé à l’article 37, il ne resterait pas à Kosyam après 2015. Je crois bien que c’est ce que le peuple attendait de lui. Malheureusement, en disant qu’il va respecter la Constitution, l’interprétation qu’on en tire peut aller dans tous les sens, y compris dans celui voulu par le CDP, c’est-à-dire sauter le verrou de la limitation afin de pérenniser le président. Et s’il respecte cette modification, par exemple, il ne se sera pas démenti. Sincèrement, on attendait autre chose de lui qu’une simple promesse de respect de la Constitution. Le flou reste entier concernant les attentes du peuple.

- Moustapha Sarr, directeur du Parc urbain Bangr-Wéogo : « C’est un engagement qu’il avait pris au début de son mandat »

Moi, je suis heureux parce que ce sont des engagements qu’il a pris au début de son mandat. Il avait promis de défendre, de protéger et de travailler selon la Constitution, donc il le réitère. Mais surtout, ce que je salue, c’est l’appel à la contribution de chacun d’entre nous pour que le Burkina soit ce que nous voulons. Ce cadre de concertation a permis de réunir un certain nombre d’idées qui, aujourd’hui, sont bonnes mais seront peut-être dépassées demain. Hier, ce n’était peut-être pas à point, mais aujourd’hui, c’est ça. Il y a des moments où il faut marquer un arrêt pour réévaluer et ajuster ce qu’il y a à ajuster. Ce n’est pas pour autant qu’on veut fourvoyer la Constitution. Cette Constitution, c’est l’émanation de nos aspirations que l’un d’entre nous est chargé de mettre en œuvre et de garantir que les règles du jeu que nous nous sommes établies nous nous astreindrons à les respecter. Je salue cette ouverture, cette opportunité qui nous a été donnée de nous prononcer et je souhaite que les régionales et les assises nationales puissent se passer dans un climat serein. Pour celui qui trouve que c’est bien ou celui qui trouve que c’est mal, il y a un cadre pour cela. Ce n’est que dans le dialogue que nous pouvons effectivement bâtir un Burkina comme nous voulons qu’il soit. Pourvu qu’au sortir de ces réflexions on ait quelque chose qui nous unisse.

- Emmanuela Ouédraogo, monitrice : "Il faut observer"

J’ai suivi à la télé et lu dans l’Observateur paalga la remise du rapport du CCRP au président Compaoré et des commentaires que les journalistes ont faits des propos de Blaise Compaoré quand il recevait les travaux du Conseil consultatif. Je comprends certaines personnes dans leur pessimisme. Parce que quand on revisite l’histoire récente de notre pays, on voit bien la suite que le président du Faso a donnée aux conclusions de telles structures. J’en veux pour preuve les travaux de la Commission d’enquête indépendante (CEI) et du Conseil de Sages qui n’ont pas connu une mise en application telle que souhaitée. Mais je crois que cette fois-ci il faut faire attention. Il ne s’agit pas de la même situation, car la crise a été plus profonde, comme vous les journalistes l’avez reconnu. C’est peut-être ce qui a amené le président à dire cette fois-ci qu’il va respecter les travaux du CCRP. Mais si par le passé on n’a rien respecté, on ne peut convaincre une personne qu’on le fera cette fois-ci. Alors il faut observer.

- Bachirou Zongo (Commerçant) : "Nous sommes fatigués des fausses promesses"

Selon moi, il n’y a rien de tel que le changement à la tête de l’Etat. Lorsque le pouvoir change de main, il y a toujours de nouvelles forces, de nouvelles idées qui participent à la gestion de la chose publique, ce qui induit un développement véritable du pays. Il y a bien sûr des choses positives que le pouvoir de Blaise a pu faire jusque-là mais, à mon humble avis, il est grand temps qu’il songe à passer la main. Après donc son dernier mandat de 5 ans, il est souhaitable qu’il laisse la place à d’autres. Un seul et même individu ne doit pas exercer indéfiniment le pouvoir d’Etat comme s’il s’agissait de chefferie coutumière. L’alternance est donc nécessaire.

Si malgré tout ce qui ce dit on en venait à toucher à l’article 37, c’est vrai que nous n’y pourrions rien, mais au moment des votes nous choisirons celui que nous jugerons capable de s’occuper réellement de nos problèmes. Nous sommes fatigués des fausses promesses. On nous a promis des mesures pour lutter contre la vie chère. Malheureusement, jusque-là rien n’a changé. La surenchère est plus accentuée qu’avant et nous, au bas de l’échelle, en subissons directement les dures conséquences. Tout cela est le résultat des longs règnes.

- Gabriel Dipama (Commerçant) : "Le changement s’impose"

Mon souhait par concernant la question de la modification de la constitution est qu’on mette en avant le souci de l’alternance au sommet de l’Etat. Après les 5 ans, il faut d’autres compétences pour proposer une nouvelle démarche de gouvernance aux Burkinabè. Présentement, le constat est que tout se fait sans vrai discernement. C’est le tâtonnement. Les gourous, parce qu’ils sont dans une aisance insultante, ne se préoccupent plus du plus grand nombre qu’ils narguent en permance. Le changement s’impose aujourd’hui, et il fera notre satisfaction.

- Yentéma Toguyéni (Spécialiste en menuiserie métallique) : "Il n’a pas hérité de son naam"

Ce qui est contenu dans la Constitution a été prescrit depuis longtemps. Je ne vois pas la nécessité de tripatouiller la Loi fondamentale qui a fait, au départ, l’objet d’un consensus. La question est de savoir pourquoi ils tiennent à toucher à la Constitution. Depuis 1987 que Blaise est au pouvoir, il a pu faire ses preuves. Il lui faut maintenant laisser la place à d’autres pour continuer l’œuvre et peut-être même faire mieux que lui. En 2015, Blaise doit quitter le pouvoir et mettre son expérience à contribution pour faire avancer la démocratie. Il est inutile de vouloir coûte que coûte tordre le cou à la Constitution, comme s’il s’agissait d’un pouvoir traditionnel. Il n’a pas hérité de son naam ; ce n’est donc pas la peine d’insister.

- Jean Kinda, Responsable Cellule estudiantine du PAREN : « La prudence doit être de rigueur »

J’aimerais saluer l’esprit de sagesse des membres du CCRP, qui ont su mettre en avant l’esprit de la nation au détriment d’une volonté individuelle. Le discours du chef de l’Etat est sage dans la mesure où il s’engage à respecter le rapport du CCRP ; une partie de la bataille a donc été gagnée. Cependant, il va tenter de modifier l’article 37. Les membres du CDP vont chercher les voies et moyens pour outre-passer les recommandations du CCRP. Quand on sait qu’ils ont l’assemblée nationale et le référendum pour le faire, la prudence doit être de rigueur et seule l’opposition du peuple pourrait changer la donne.

- Inoussa Bayiré, étudiant en 4e année de Physique pure : « Respecter la Constitution n’exclut pas la modification de l’article 37 »

Le président n’a pas fait de proposition concrète. Dire qu’il va respecter la Constitution n’exclut pas qu’il modifie l’article 37. Le débat sera clos le jour où il va se prononcer clairement sur la modification ou non de cet article. Le problème, c’est l’article 37. S’il ne dit pas qu’il ne le modifiera pas, le problème restera posé.

- Drissa Bayo, étudiant en 1re année à l’ISTIC : « L’article 37 est la clé de la stabilité »

La modification de l’article 37 dépend de la volonté du président Blaise Compaoré. Je lui demande de respecter les recommandations du CCRP et de laisser l’article en l’état. Sa modification pourrait entraîner des troubles, au moment même où nous nous remettons d’une crise. L’article 37 est la clé de la stabilité aujourd’hui dans notre pays.

- Venance Niodogo, étudiant en 1re année de Lettres modernes : « Je suis convaincu qu’il va le faire »

Modifier l’article 37 va entraîner encore des troubles dans le pays. Le mieux pour notre président serait de ne plus se présenter à la fin de son mandat. Il y va de la stabilité du pays. Malheureusement, il a l’intention de modifier et je suis convaincu qu’il va le faire. Les conséquences en seraient désastreuses en tout cas.

- Modeste Oubda, étudiant en 1re année de Droit : « Il va modifier l’article »

Le président a dit qu’il allait respecter la Constitution. Cela veut dire qu’il peut bien modifier l’article 37 ou ne pas le faire. Au regard de la force de son parti à l’Assemblée nationale et dans toutes les localités du pays ainsi que du circuit que doit prendre le rapport du CCRP, il est évident qu’il va modifier l’article.

- Edith Kora, étudiante en 2e année de Lettres modernes II : « Il doit modifier l’article 37 »

Je ne vois personne au Burkina Faso qui puisse diriger le pays mieux que le président Blaise Compaoré. Il doit modifier l’article 37 et continuer à redoubler d’effort pour la pacification des zones de tension afin d’avoir le prix Nobel de la paix. Après cela, il pourrait céder le pouvoir à une autre personne.

Propos recueillis par

- Hyacinthe Sanou

- D. Evariste Ouédraogo

- Nankoita Dofini

- M. Arnaud Ouédraogo

- Moumouni Simporé

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 26 juillet 2011 à 05:09, par le presi En réponse à : Article 37 : "On est même plus embrouillé qu’avant"

    EDITH,je suis desole.TU penses qu’il n’ya personne au BF qui puisse diriger le pays ?JE regrette mais si Blaise venant a mourir ?Meme toi tu peux diriger le pays.tu as une reflexion moyen-ageuse.TOI qui es dans le temple du savoir,creuse dans ta matiere grise et tu verras...

  • Le 26 juillet 2011 à 06:00, par Devoir citoyen En réponse à : Article 37 : "On est même plus embrouillé qu’avant"

    Je respecte le point de vue de Edith Kora mais je me demande qu’est ce que le Burkina a a faire avec le prix Nobel de paix de Blaise ? Barak Obama a eu le prix Nobel de la paix est ce cela qui a amène la paix aux USA qui se trouvent dans une tourmente de crise économique et de terrorisme. En plus, je ne vois pas pourquoi tout le Burkina doit attendre que Blaise ait le prix Nobel de la paix avant d’espérer à l’alternance ? Dire que sans Blaise elle ne voit pas quelqu’un géré ce pays est un raisonnement digne d’un nanisme intellectuel et je me demande comment elle traite les sujets de l’université ! Le Burkina a existé avant Blaise et va continuer à exister après Blaise. L’histoire du Burkina est 1000 fois plus vieille que Blaise, alors qu’on arrête de faire le culte de la personnalité. Barak Obama lui-même disait ceci : l’Afrique n’a pas besoin des hommes forts mais des institutions fortes> C’est dire que la paix, la démocratie et le progrès sont principalement dus aux institutions qu’aux hommes soit disant forts.

    C’est a cause de ces raisonnements que le CDP et Blaise sont prêts a aller consulter le peuple analphabète et pauvre pour décider du sort de l’article 37 car si déjà des universitaires raisonnent de la sorte que dirait-on de nos pauvres paysans ! Moi je commence a vraiment m’inquiéter pour le sort du Burkina. Mais une lueur d’espère demeure toujours car si l’on écoute l’écho des réactions des provinces les gens sont beaucoup plus favorables a l’alternance car eux ils vivent les vrais réalités du Burkina profond ou 1 burkinabé sur 2 n’a pas 300FCFA/jour. Ce peuple qui depuis 20ans vote la même personne qui lui fait des promesses electoriales non tenues, j’espère qu’il ne sera pas dupe comme il a été en 2010. Wait and see.

  • Le 26 juillet 2011 à 09:32, par Beurk En réponse à : Article 37 : "On est même plus embrouillé qu’avant"

    De tous les intervenants,une seule personne m’a déçu,à savoir la dernière nommée Edith Kora et de surcroit,elle est étudiante en 2ème année.Une honte pour notre peuple d’avoir à son sein de futurs intellectuels de la trempe de Kora Edith et mon souhait est que ses études se terminent en queue de poisson.Le Burkina n’a pas besoin d’elle pour son épanouissement car même les commençants qui se sont exprimés et qui sont censés ne pas aller à l’école,ont été plus lucides qu’elle.Honte à toi.En tout état de cause,si c’est le prix Nobel qui hante les nuits de monsieur Compaoré Blaise,il peut rester au pouvoir pendant encore 100 ans mais il ne l’aura jamais,jamais,jamais.Comment un fossoyeur des libertés,de la paix peut avoir un prix Nobel de la paix ?Et le comble de tes carences intellectuelles est que pour toi,il faut être un chef d’état pour avoir un prix Nobel.N’importe quoi !Mais en 2015,nous ne voulons plus de monsieur Compaoré à la tête de notre pays et s’il persiste dans son entêtement,nous allons lui décerner un prix nobel en bois,le bois qui servira à le fouetter pour le mettre dehors car le peuple burkinabè est mature.Donc cette fois-ci,la forfaiture ne passera pas comme les autres fois avec des tripatouillages de notre constitution pour s’accrocher au pouvoir.
    La patrie ou la mort,nous vaincrons !

  • Le 26 juillet 2011 à 09:48 En réponse à : Article 37 : "On est même plus embrouillé qu’avant"

    Dire que tu ne vois personne pour diriger la nation autre que Blaise Compaoré, c’est être completement idiot. Es-tu sûr qu’il n’en existe pas ? Le President Blaise n’a t’il pas masqué d’autres compétents ? Connais-tu bien toutes les competences des ambassadeurs burkinabés à l’étranger ou des grandes personnalités qui sont dans certaines institutions ?

  • Le 26 juillet 2011 à 10:36, par ibbra En réponse à : Article 37 : "On est même plus embrouillé qu’avant"

    "J’exprime ma disponibilité à œuvrer avec tous au respect de la Constitution du Burkina Faso et j’invite tous les acteurs de la vie politique à fonder leurs pensées et leurs projets sur les dispositions de notre Loi fondamentale...". Ainsi s’exprimait le président du Faso, Blaise Compaoré.
    Quelle éloquence ! Il s’engage à respecter la constitution et comme la constitution est dynamique, même modifiée il promet de toujours la respecter.
    Mon Président, on t’aime bien mais là tu nous déçois.
    sans rancune

  • Le 26 juillet 2011 à 11:17 En réponse à : Article 37 : "On est même plus embrouillé qu’avant"

    T’as raison ! t’es en 2ème année de lettres modernes et tu réfléchis commema gamine en maternelle petite section !!! La honte !!!!!C’est une injure adressée à tous les Burkinabè !!!! Quand Blaise va crever Burkina crèvera avec lui !!!! N’est-ce pas ? Avant Blaise y avait le Burkina. Pendant Blaise y a le Burkina ! Quand il mourra le Burkina continuera de vivre ! Les indispensables, il y en a plein les cimetières ! "Pauvre [...] va !" pour ne pas citer le Président Sarkozy

  • Le 26 juillet 2011 à 11:24, par iprodech En réponse à : Article 37 : "On est même plus embrouillé qu’avant"

    Merci pour la dernière demoielle. Je pense qu’il n’ai pas interdit de rêver. Pour un etudiant c’est encore possible. Mais pour un étudiant burkinabè....

  • Le 26 juillet 2011 à 11:41 En réponse à : Article 37 : "On est même plus embrouillé qu’avant"

    si le président se présente c’est qu’il veux mettre le pays dans le désordre et partir .merci

  • Le 27 juillet 2011 à 13:39, par Maam la woto En réponse à : Article 37 : "On est même plus embrouillé qu’avant"

    habaa Edithii ! Wo ! wo ! wo ! Quel déshonneur à ton honneur ! Je suis tenté de dire que tu es la honte de notre université. Pas vrais, il y a des étudiants comme toi encore dans ce pays là ?
    Lorsque Blaise accédait au pouvoir il n’avait peut être pas ton niveau d’étude. Il n’est pas le plus intelligent de tous non plus. Lorsque tu voudras intervnir prochainement sur des sujets de ce genre, pardon il faut moderniser tes lettres.
    Tous ceux qui se sont exprimés, personne n’a occulté les mérites de Compaoré ; il a travaillé il a beaucoup fait pour le pays mais il doit partir pour que nous aussi on puisse avancer et proposer quelque chose d’autre au pays c’est tout. Je l’aime peut être plus que toi mais j’aime beaucoup plus mon cher Faso donc je ne peux pas dire qu’il est le seule alorsque moi aussi je suis un fils de ce pays.
    Ma soeur, maan sougri, sabari, pardon, prochainement si on te tend un micro, il faut gazer.

    • Le 1er août 2011 à 11:00 En réponse à : Article 37 : "On est même plus embrouillé qu’avant"

      J’ai trois idées à partager avec les internautes :

      1°) Même si révision de l’article 37 il y a, cette révision ne peut pas concerner le Président COMPAORE, tout comme la Constituante des Deux fois 7 ans qu’il a déjà fait et les deux fois 5 ans qu’il va terminer en 2015. Je ne compte pas la période exceptionnelle de 4 ans du 15 octobre 1987 au 2 juin 1991 qui l’empêche d’ailleurs d’avoir le prix Nobel de la Paix en dépit de la grandeur en recherche de la Paix dans le monde. Par conséquent, on peut gloser pendant longtemps sur cette révision.

      2°)Ensuite, nul ne naît avec le pouvoir. Par conséquent, là aussi, je m’excuse de frustrer les non-croyants, mais je vous fais remarquer que le pouvoir est donné par Dieu.

      3°) Enfin, en bon républicain et démocrate, dans un Etat laïc, l’alternance est une loi naturelle et j’invite le Président COMPAORE à privilégier l’organisation d’une alternance démocratique qui lui fera la part belle. A ces conditions, le Président s’érigera en père de la Nation burkinabé. Wait and see ! Diaspo.

  • Le 1er août 2011 à 11:22, par toukas En réponse à : Article 37 : "On est même plus embrouillé qu’avant"

    l’étudiante édith a raison parsque est le produite de la male gouvernance au faso honte à elle

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