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Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

Publié le vendredi 22 juillet 2011 à 03h12min

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Monsieur le Président du Conseil Consultatif sur les Réformes Politiques (CCRP),
Mesdames et Messieurs les Membres du CCRP,
Honorables invités,
Mesdames, Messieurs,

A Ouahigouya en 2009 et à Bobo-Dioulasso en 2010, à l’occasion de la commémoration de l’indépendance de notre pays, j’invitais l’ensemble de mes concitoyens à approfondir les réflexions sur les réformes politiques indispensables à l’enracinement, dans notre société, des valeurs de démocratie et de citoyenneté responsable.

J’exprimais ainsi ma ferme volonté d’engager, à travers une large implication de toutes les composantes de notre société, des mutations essentielles pour la consolidation du processus de renaissance démocratique dans notre pays.

Les soubresauts des derniers mois que le Burkina Faso a connus et dont la population a beaucoup souffert, ont pu être maîtrisés grâce à l’attachement à l’ordre et à la sagesse de notre peuple.

Mu par la quête inlassable d’une société de paix, de liberté, de justice, de solidarité et d’une stabilité des institutions républicaines, le Gouvernement a mis en place le Conseil Consultatif sur les Réformes Politiques, qui a mobilisé les représentants de larges composantes de notre nation.

Mesdames et Messieurs les membres du CCRP,

En vous appelant au sein d’un Conseil Consultatif pour engager la réflexion, nous avons eu l’ambition de poursuivre notre idéal commun, celui de réaliser par un dialogue inclusif et des cadres d’expression plurielle, les conditions de garanties d’une gouvernance institutionnelle et électorale performante.

Dans ce sens, j’apprécie les conclusions des travaux du CCRP qui a su prendre en compte les recommandations du Collège des sages, du MAEP et s’est constitué en une remarquable autorité de synthèse et d’analyse des attentes exprimées sous diverses formes par les différents acteurs de la vie nationale.

Je saisis cette opportunité pour témoigner la reconnaissance de la nation à toutes celles et tous ceux qui, dans le respect de la différence ont nourri ces réflexions de leurs précieuses assertions.

Après trois semaines de travail acharné, le CCRP est parvenu à des propositions consensuelles et nous engage à poursuivre les analyses sur certains sujets non moins intéressants, dans une perspective d’élargissement des bases de la démocratie dans la paix et la tolérance.

Je salue votre contribution à l’enracinement des vertus du dialogue et de la compréhension mutuelle dans notre pays.

Au cours de la mission qui vous a été confiée, chacun s’est investi de façon méritoire à rechercher le consensus utile.

La libre expression empreinte de respect et de compréhension mutuelle qui a prévalu tout au long de vos travaux, a permis, au terme de débats contradictoires et constructifs, de combler incontestablement les aspirations de nos concitoyens, et dissiper les craintes des plus sceptiques.

Je vous réitère toute ma considération et j’adresse au nom du peuple burkinabè, ma gratitude à tous les membres du CCRP et à l’équipe d’appui technique.

Monsieur le Président du Conseil Consultatif sur les Réformes Politiques,
Mesdames, Messieurs,

Vos judicieuses recommandations sont génératrices de progrès et de paix. Elles me suggèrent les meilleures voies pour la consolidation des acquis de l’Etat républicain. Je m’engage résolument à accompagner la mise en œuvre des résultats de vos échanges.

Le rapport du CCRP offre un compromis historique dynamique à la classe politique pour traiter les questions d’avenir dans une ambiance sereine et paisible.

Les échéances régionales et les assises nationales qui interviendront au cour de l’année, disposent de matériaux solides pour conforter et enrichir vos analyses.

J’encourage les membres du CCRP désignés pour les missions régionales, à continuer la tâche avec le même engagement, afin de raffermir le génial esprit de dialogue et d’écoute propre à nos traditions et à notre histoire.

Monsieur le Président du Conseil Consultatif sur les Réformes Politiques,
Mesdames et Messieurs les Membres du CCRP,
Honorables invités,

J’exprime ma disponibilité à œuvrer avec tous, au respect de la Constitution du Burkina Faso et j’invite tous les acteurs de la vie politique à fonder leurs pensées et leurs projets sur les dispositions de notre loi fondamentale.

Je voudrais en cet instant solennel, redire à mes concitoyens et concitoyennes, que guidé par les exigences de la République, je repose mes idéaux sur la Constitution, ciment des nobles options de notre peuple.

Je vous remercie.

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Vos commentaires

  • Le 21 juillet 2011 à 17:48, par Bénéwindé En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Je voudrais en cet instant solennel, redire à mes concitoyens et concitoyennes, que guidé par les exigences de la République, je repose mes idéaux sur la Constitution, ciment des nobles options de notre peuple.

    Doit on comprendre Monsieur le Président que vous renoncer à jamais à modifier l’article 37 pour vous représenter en 2015 ? Si c’est le cas vous avez fait la bonne option et le peuple avisera.

    • Le 21 juillet 2011 à 18:21, par benito En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

      salut,
      c’est cela mon frère t’as bien compris puisque c’est ce que tu voulais entendre.Mais une confidence celui qui a rédigé ce discours m’a infirmé cela.Merci

    • Le 22 juillet 2011 à 15:27, par Yam nê yam En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

      - Combien de fois le Président Blaise Compaoré nous a servi de tel discours. Un discours qui semble bien mais qui ne contient aucun engagement. Le problème que lui et ses amis feignent de na pas voir c’est que les déclarations de Blaise Compaoré ne sont plus crédibles et n’intéressent beaucoup de Burkinabè. Nous n’avons pas oublié qu’il a fait une déclaration de ce genre en recevant les propositions du collège des sages.

      - S’il ne veut pas engager le processus prévu par la constitution pour les réformes envisagés, comment peut-il prétendre respecter la constitution et reposer sur elle ses idéaux ? Pourquoi un conseil consultatif au lieu de l’Assemblée Nationale ? Pourquoi des assises régionales et nationale au lieu de referendum ?

      - Une chose est sûre, beaucoup de Burkinabè ont compris que toute cette gesticulation ne vise qu’à contourner le principe de l’alternance. Ceux-là ne sont plus prêts à accepter qu’on les considèrent politiquement moins mûrs que leurs frères Maliens, Ghanéens, Nigériens, Béninois et autres, LA DÉMOCRATIE OU RIEN !

    • Le 22 juillet 2011 à 15:58, par Boulougou Compaoré En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

      Mon ami Bénéwindé,

      Avec la Constitution, tous les tours de passe-passe démocratiques sont possibles. Tout est faisable avec la Constitution.

      Le premier Magistrat peut aussi demander au députés de voter oui ou non, pour la modification de l’article 37. Et cette voie est aussi constitutionnelle, donc aussi démocratique.

      Tu sais ! la constitution est une force très sournoises et très expressive à la fois !

      Boulougou Compaoré

  • Le 21 juillet 2011 à 17:59, par le bon citoyen En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Merci mon président pour le respect de la constitution.

    Mais il faut veiller à une constitution stable et durable. Alors dites à cequi veulent la modifier de la laisser tranquille.

    que le seigneur vous accompagne

  • Le 21 juillet 2011 à 18:07, par Djibest En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    A la lumière du discours du President, il faut retirer purement et simplement le point sur l’article 7 des debats à venir. cela permettra d’avoir des debats francs et constructifs au niveau regional et à l’assise nationale

  • Le 21 juillet 2011 à 18:17, par Boaro En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    J’exprime ma disponibilité à œuvrer avec tous, au respect de la Constitution du Burkina Faso et j’invite tous les acteurs de la vie politique à fonder leurs pensées et leurs projets sur les dispositions de notre loi fondamentale”.Merci Monsieur le président aprés ce discours j’ose espéré qu’en début de l’an 2016 je me reveillairais sur la terre des hommes intégre est libre de mes aieux depuis 25 ans pour moi et pour certains depuis leur naissance sans vous.

    Encore merci.Que ceux qui ont des oreilles entendent !

  • Le 21 juillet 2011 à 18:31 En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Ce n’est pas très clair monsieur le président ; est ce à dire que vous respecterez l’actuelle constitution ou celle qui sera éventuellement modifiée ? Comprenne qui pourra !

  • Le 21 juillet 2011 à 18:32, par oui mon article 37... En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Merci Monsieur le Président ! Je me rends compte que vous êtes sur la voix de l’école de ATT. Bonne traversée mon Président

  • Le 21 juillet 2011 à 18:44, par soboré En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    J’exprime ma disponibilité à œuvrer avec tous, au respect de la Constitution du Burkina Faso et j’invite tous les acteurs de la vie politique à fonder leurs pensées et leurs projets sur les dispositions de notre loi fondamentale.
    Je suis d’avis avec Djibest pour que l’on n’épuise pas nos forces lors des assises régionales et nationales à parler de l’article 37 mais à débattre des autres aspects de la vie politique et sociale dans notre pays. Avec un peu de vigilance on arrivera sûrement à des discussions franches dans l’intérêt du peuple burkinabé.
    Quant au discours prononcé par le PF, rien à tirer de concret, il reste dans sa logique à savoir ne rien laisser entendre de concret sur son objectif et de laisser les choses comme telles

  • Le 21 juillet 2011 à 18:52, par Wendyam En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Blaise a t-il enfin trouver son chemin de Damas ? Il faut l’espérer dans l’intérêt supérieur de notre Nation. Maintenant, prions Maitre SANKARA et les familles des victimes de violences en politique de le laisser tranquille pour qu’il puisse jouir d’une retraite méritée.Avec la prochaine transformation de la FEDAP BC en parti politique, son frère François ou son oncle BOUGOUMA pourront se lancer pour lui succéder à Kosyam et ainsi lui assurer une plus grande quiétude au milieu de ses animaux du parc et de Chantal et Djamila. Que Dieu benisse le Burkina Faso démocratique et prospère.

  • Le 21 juillet 2011 à 18:52, par bismark En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    vigilance vigilance, tant que toute les reformes ne sont pa mises en oeuvre et que blaise n’a pa di q’il s présentera je dis Wait and see...

    Pour l’instan saluons la volonté du chef d l’Etat a respecter la constitution donc a ne pa etre candidat en 2015

    • Le 22 juillet 2011 à 10:42, par des En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

      J’exprime ma disponibilité à œuvrer avec tous, au respect de la Constitution du Burkina Faso et j’invite tous les acteurs de la vie politique à fonder leurs pensées et leurs projets sur les dispositions de notre loi fondamentale. Cette phrase doit attirer l’attention de ceux qui comprennent le français. Je criox que l’un des article de la constitution parle de sa modification alors doit ton modifier l’article 37 ? A tout burkinabè de tout âge soyons vigilant. M. COMPAORE tentera à tout prix de modifier la constitution.Que Dieu sauve le Faso

  • Le 21 juillet 2011 à 18:55, par le Pionnier En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    La libre expression empreinte de respect et de compréhension mutuelle qui a prévalu tout au long de vos travaux, a permis au terme de débats contradictoires et constructifs de combler incontestablement les aspirations de nos concitoyens, et dissiper les craintes des plus sceptiques.
    Merci Mr le président, si je comprends bien Au revoir Kosyam et Bonjour Ziniaré en 2015...

  • Le 21 juillet 2011 à 19:30, par jojo En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    merci mr le president pour le respect de la constitution surtout le respect de l’article 37.voici ce que l’on appelle burkine bila ;l’honnetété la dignité. DIEU benira votre famille et le reste de votre vie

  • Le 21 juillet 2011 à 19:41, par aimsso En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    merci Mr le Président.
    mais il falait prendre l’exemple de ATT au mali ou Sékouba konaté en vous prononcent clairement que vous n’aller plus vous présenté.
    le niveau du francais au BF est trop bas, cependant, nous n’avons pas bien saisi ce discours.cela veut-il dire que vous ne vous présenterez plus ? le culte du moaga c’est sa dignité.

  • Le 21 juillet 2011 à 20:03, par Nas En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Que dire de plus ? Je crois que toux ceux qui m’ont précédé ont tout dit ! Par ailleurs, je reste très sceptique, en ce sens que notre Très Cher PRESIDENT Blaise COMPAORE ne lira aucune ligne de tous ces avis.

    Et même si le contraire se réalise, tiendra-t-il vraiment compte de tous ces avis qui marquent réellement la lassitude du Très Noble PEUPLE BURKINABE ?

    Vivement alors qu’il respecte, comme il a lui-même souligné vaillamment en tant que Président, notre CONSTITUTION actuelle ! En digne fils du pays des hommes INTEGRES, qu’il ne modifie pas l’article 37 afin de se représenter en 2015 !

  • Le 21 juillet 2011 à 20:35, par angelo confiant En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    oser lutter savoir vaincre vivre en patriote et mourrir en patriote il a parlé ceux qui on des oreilles qu’ils entendent ceux qui on la merde dans les oreilles qu’ils nettoie et nous foutent la paix

  • Le 21 juillet 2011 à 20:58, par Wend-zoa En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Alléluia ! que Dieu exauce vos voeux si vous dites niet à toucher à l’article 37 .
    Rock est le premier à se réjouir si c’est ainsi.
    Malgré le clair-obscur de votre discours , j’ose croire que c’est cela ; alors que le tout Puissant vous accorde ses faveurs pour que vous puissiez terminer ce mandat.

  • Le 21 juillet 2011 à 21:01, par N’dabi En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Déjà, a mon sens tous ceux-ci est un bon pas vers une sortie honorable du PF. Cependant, mes chers frères arrêtons un instant de ce vocaliser sur l’article 37 de la contitution,et essayons ensemble de construire un dialogue républicain et franc sur la base des consensus opérés par le CCRP.
    Il est à mon avis très tôt pour le PF d’annoncer un éventuel retrait de la scène politique du pays,qui plus est, quant on sait que le mandat de ce dernier le conduit jusqu’en 2015.
    Soyons patient, et osons faire confiance un fois de plus.

  • Le 21 juillet 2011 à 22:18, par themis En réponse à : Serieusement...

    Comme disent les Anglais, "I have no dog in that fight", puisque que je ne vote meme pas au Faso et ne suis affiliee a aucun parti politique, ni de pres ni de loin.

    Cependant, ce n’est pas parce qu’on n’a pas sa carte d’electeur qu’on a pas son mot a dire dans un debat a l’enjeu national.

    Donc, tres serieusement, a l’attention de ceux qui demandent a Mr. Compaore de renoncer a un autre mandat, ont-ils quelqu’un de credible, de competent pour assurer la releve ? si oui, well, tant mieux pour la democratie.

    Si non, nous courons a une catastrophe majeure et risquons, dramatiquement, un geant pas en arriere. Le Faso, il faut se l’avouer, a fait des avancees consequentes dans plusieurs domaines durant ces 15 dernieres annees.

    S’il faut confier le destin du Faso et de ses enfants a quelque apprenti charlatant de l’opposition, anime d’on ne sait quelle soif (il y a plusieurs types de soif pour ceux qui l’ignoreraient. lol !) au nom de la democratie, c’est flippant ! Je ne sais pas pour vous, mais moi, rien que d’y penser, j’en fais des frayeurs.

    S’ils sont des professeurs de philosophie, de sciences politiques et de l’histoire des civilisations anciennes qui interviennent sur ce forum, qu’ils daignent nous eclairer sur l’ideal democratique enonce dans la Grece hellenistique de Pericles et dont les nations modernes se font fortes de s’y reclamer et de s’en inspirer :

    L’objectif ultime de l’ideal democratique est le bonheur du peuple, la cohesion sociale, l’emancipation et l’epanouissement individuels, collectifs, intellectuels, materiels et spirituels (oui en son temps, la democratique ne se confondait pas encore avec la laicite, et Athena etait bien la deesse tutelaire de la cite)

    On d’accorde que la democratie athenienne nee d’une grave crise sociale est le gouvernement du peuple, par le peuple, et pour le peuple. Toutefois les magistrats qui chapotaient et dirigeaient la "boule" et "l’ecclesia", les deux structures politiques pilliers du regime democratique, n’etaient pas n’importe quel ci-devant de la societe ; rien n’est plus eloigne de l’ideal democratique que la dictature aveugle plurielle de la mediocrite ; considerons les peres fondateurs : Dracon, Solon, Clisthene, Pericles, ce ne sont pas des "plouks". Ils representent l’age d’or de la societe grecque. Ce sont des hommes intelligents, reflechis, inspires, charismatiques, eclaires, sages.

    Or lorsque furent venus les temps ou des "coordonniers" issus de la plebe furent elus magistrats, le crepuscule puis une nuit epaisse tomba lourdement sur la brillante Athenes.

    Se contenter de reclamer la non representation de Mr. Compaore sous pretexte d’ideal democratique semble bien court. Ce Monsieur a fait ses preuves. N’est-ce pas ? Le Faso a ete hisse a un niveau jamais atteint. Qui le contesterait ?

    Democratie ne signifie pas alternance forcee. Encore faut-il s’assurer de competences capables de reprendre le flambeau et le porter plus haut.

    Ce serait plus criminel et bien plus anti-democratique car eloigne de l’ideal de bonheur, d’epanouissement individual, social et national que de porter au pouvoir l’incompetence et la mediocrite au nom de l’alternance.
    Or je regarde ces Messieurs de l’opposition et je ne vois que des hommes et des femmes impatients d’arriver (...) au festin.

    • Le 22 juillet 2011 à 06:21, par RG national En réponse à : Serieusement...

      Monsieur,comme disait quelqu’un,pour diriger un pays,on n’a pas besoin d’un homme fort mais des institutions fortes.Alors arrête de nous emmerder avec des théories apocalyptiques comme si Blaise est le seul homme sur terre et qu’il est immortel.Dis moi si il lui arrivait un malheur et on ne lui souhaite pas comme la mort,tu crois que le Burkina va s’écrouler ?Comme tu es à l’étranger,après son mandat en 2015,tu pourras le récupérer,la majorité des Burkinabè ne souhaite plus qu’il se représente en braquant notre constitution dans son article 37.Tu n’es pas content,on s’en fout.Merci

    • Le 22 juillet 2011 à 13:15, par Dédale En réponse à : Serieusement...

      Cher(re) M. ou Mme Seurieusement,
      je ne suis pas un spécialiste des sciences po, ni un juriste, pas même un fin connaisseur de l’environnement politique. Cependant, je trouve que votre intervention révèle votre carrence en matière politique et votre compréhension très limitée de la démocartie.
      - Laissez-moi vous enseigner que la non révision de l’article 37 n’est pas forcement synonime de l’arrivée de l’oppstion au pouvoir.
      - Par ailleurs, laissez-moi vous informer que l’opposition a des leaders à même de présider aux destinés de ce pays. Un monsieur comme Zéphirin Diabré, est cent fois plus apte à diriger le pays, que Blaise compaoré l’était en 1987.
      - En outre, même le parti au pouvoir dispose en son sein de cadre (même s’il ne sont pas ambitieux) capable de diriger ce pays. Djbril bassolet, Rock Marc et bien d’autres en sont des exemple.

      Cher Seurieusement, tous ça pour vous dire que Blaise n’est pas indispensable, pas plus que Mandela qui malgré son charisme et contre la volonté du peuple a décidé de quitter le pouvoir. et ce n’est pas pour autant que l’afrique du sud a sombré dans le chaos.

      Blaise qu’il le veuille ou non, partira après 2015 (ou avant s’il ne prend garde), et le Burkina rayonneraencore mieux que maintenant, sans Blaise.

    • Le 22 juillet 2011 à 13:19, par Alti En réponse à : "Nul n’est indispensable"

      Bonjour cher philosophe. J’ai lu avec intérêt votre développement et noté votre souci d’une alternance salutaire pour le Burkina. Pensez-vous sérieusement que dans ce pays, personne d’autre que le Président Compaoré ne peut conduire le peuple vers des lendemains meilleurs ? On voit transparaître dans votre analyse le culte de la personnalité, voire la personnification du pouvoir. Sachez que ce sont ces pratiques qui retardent l’Afrique. Nul n’est indispensable et le Burkina regorge d’hommes capables, à même de constituer une alternative crédible après BC. Si on pousse la réflexion plus loin, pensez-vous que le pays va basculer dans le chaos s’il arrivait que BC n’est plus de ce monde ? Si telle est le cas, BC serait en partie responsable parce qu’il n’aurait pas lui-même préparé la relève. Et s’il n’a pas préparé la relève, c’est parce qu’il n’en voulait. Donc échec d’une gouvernance autiste, non anticipatrice des grands challenges qui se profilent à l’horizon. Mais à la lumière de ce qu’il a lui-même dit hier à la remise du rapport du CCRP, on peut penser que BC ne partage pas votre analyse et qu’il est prêt à passer la main, sachant bien que d’autres fils du pays peuvent poursuivre son oeuvre ou même mieux faire que lui.

    • Le 22 juillet 2011 à 14:07, par phantom En réponse à : Serieusement...

      Mon frère tu veux nous faire croire qu’on ne change pas une équipe qui gagne ! Certes le pays a avancé,mais ce régime a atteint ces limites.Beaucoup d’hommes compétents peuvent gérer ce pays aussi bien Blaise.Nul n’est indispensable dans ce pays. Qu’en diras-tu si Blaise venait à mourir demain ? Selon toi, le Burkina va mourir !!!.Mon frère comme tu le dis tu ne vis pas au Burkina, tu dois être déconnecté des réalités du pays. On vit dans la corruption, l’impunité, la gabegie etc.
      24 ans de pouvoir, de toi à moi n’est-ce pas trop ? Beaucoup de maux seront difficiles à combattre après Blaise tant leurs racines se sont encrées dans les habitudes.

    • Le 22 juillet 2011 à 14:54, par Le Reflet En réponse à : Serieusement...

      C’est dommage que l’on trouve au niveau de notre forum des réflexions aussi théoriques que retrogrades voire dangéreuses pour notre jeune démocratie. Si vous vous reclamez autant de l’histoire sachez que la soif du pouvoir dont vous parlez en qualifiant les opposants était plus farouche au moment de la prise de pouvoir par l’actuelle locataire et de la pire manière dont nous savons tous. Au moins les opposants d’aujourd’hui ont manifesté leur désir d’accèder au pouvoir par voie démocratique, donc la soif du pouvoir est moins intense, moins féroce et même pacifique càd sans arme. Par ailleurs, prôner l’alternance n’a rien de soif de pouvoir c’est la démocratie qui nous le dicte et cela est loin de croire que c’est forcement l’opposition qui prend les commandes en cas d’alternance, c’est d’ailleurs au vaillant peuple libre du Burkina que revient la tâche de choisir qui il veut pour présider à sa destinée ; et ce choix peut autant porter sur un opposant comme un membre du parti actuel au pouvoir ou un de la mouvance... A propos dit moi de quelle crédibilité ou de quelle compétence parles-tu ? Est-ce à dire que le président acteuel est le plus crédible et plus compétent du Burkina ? Quelle insulte au peuple Burkinabè !!! Autant dire que pour toi il est l’omnipotant et le sauveur ?!? A cet effet tu doit être passionné et tu manques ainsi d’objectivité et de dicernement dans tes propos. Sur ce, il sera difficile de te raisonné et on te souhaite bon vent là où tu prétends être et souhaites que tu y restes longtemps (...)

    • Le 23 juillet 2011 à 11:51, par Raogo En réponse à : Serieusement...

      et tu voudrais nous suggerer de faire de MR Blaise COMPAORE imperator et dictateur a vie du Faso c’est en cela ta vision de la democratie ! et que fais tu de l’exemple des USA.
      toi tu es un oiseau de mauvaise augures }

      et tu ne merite point le pseudo de Themis !
      Modrateur Pardon publies car a lire ce Monsieur c’est insupportable il veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes !

  • Le 21 juillet 2011 à 22:56, par Tihién En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Pourquoi un Président doit-il jouer à cache-cache avec son Peuple et son pays qu’il dit aimer tant ?
    Il est très simple de dire qu’il respecte et respectera l’article 37 de l’actuelle constitution, que de dire qu’il respectera la constitution du Burkina. Laquelle ? Celle qui viendra comme on s’y attend ? Il y a une nuance monumentale... et le Président doit arrêter de faire des jeux de mots pour tromper le Peuple qu’il a le devoir et l’obligation d’éclairer !
    Comme Norbert l’a dit : il n’y aura aucun avenir pour qui que ce soit, dans un pays sans avenir !
    Et surtout, "Malheur à ceux qui baillonnent leur Peuple" comme l’a dit l’illustre Thomas Sankara !

  • Le 21 juillet 2011 à 23:13, par Vision Lointaine En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Mes chers compatriotes, je m’engage a ne pas me presenter aux elections de 2015 et a veiller au respect de notre constitution. Voila ce que devait dire Blaise.

    Il faut lire entre les lignes car dans son message, il s’engage a respecter la constitution qui naitra de la modification de l’actuelle constitution.

    L’article 37 ne sera pas modifié mais la constitution connaitra des amendements et deviendra donc juridiquement une nouvelle constitution. C’est de cette nouvelle constitution qui ne sera pas retroactive que Blaise parle

  • Le 21 juillet 2011 à 23:30, par santana En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    c´est une plitique de sondage,voyons la suite svp.

  • Le 22 juillet 2011 à 00:21, par gondwanais lambda En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Quelle confiance N’Dabi ? Il est clair que le peuple sera abusé trois fois par ce régime :
    1- par le théâtre du collège des sages
    2- Par le CCRP
    3- Par l’âge limite de 70 ans pour être candidat( s’il ya longue vie bien sûr).
    Devant c’est maÏs, disait Gbagbo. Il s’est rendu compte que c’est caillou. Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître...

  • Le 22 juillet 2011 à 00:27, par rakissida En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Blaise a tout dit. Comme à l’accoutumée, il a puisé dans son vocable obscur, pour nous dire qu’il s’appuyera sur la constitution pour rester au pouvoir (en le truquant sûrement). Sinon pourquoi ne pas se prononcer clairement comme d’autres l’ont fait, sur la révision de l’article 37 ? Alors, à nos marques !

  • Le 22 juillet 2011 à 01:12, par Babila En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    J ai ecoute pleins de discours similaires de Blaise Compaore depuis pres de 25 ans.Attendez que les choses se calment et vous verrez quelle suite sera donnee a ce discours,NGAWW.

  • Le 22 juillet 2011 à 03:10, par Siida En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Monsieur le Président, avec tout le respect que l’on vous doit, sachez que les burlinabè ne sont plus dupes et que ce genre de discours langue de bois ne prend plus avec le peuple.
    Ce peuple vous parle en langage clair : pas de modification de l’article 37 pour vous permettre de vous éterniser au pouvoir. 2015 c’est la fin de votre présence à la tête de l’Etat pour qu’un burkinabè comme vous prenne la relève.

    • Le 22 juillet 2011 à 11:59, par merci king black En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

      De même que le Président COMPAORE prend de l’âge,de même il devient sage.Alors,... que mes compatriotes restent tranquiles.Blaise a compris mieux que quiconque qu’il ne doit pas s’éterniser au pouvoir.Il va partir avec tous les honneurs dûs à son rang.Mais l’homme demeure toujours inquiet quand à son devenir.C’est là le noeud du problème.Je pense qu’il faut l’aider à sortir par la grande porte.

    • Le 22 juillet 2011 à 12:42, par soulby En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

      Merci Siida !!!
      Nous sommes suffisamment fatigués et connaissons maintenant ce type de discours flou et creux. Le parler creux on le connait : il consiste en un alignement de mots pour produire un semblant de sens et dont le seul mobile est de berner.
      Non, moi je comprends derrière cet engagement à respecter la constitution ce qui suit : la consitution me permet d’organiser un referendum afin de permettre au peuple de se prononcer.
      Et c’est ce que l’enfant terrible va faire. Nul ne pourra dire qu’il n’a pas respecter la constitution puisque la constitution lui permet de procéder ainsi. Et avec la voie referendaire il est sûr de gagner puisqu’une fois de plus il va se servir de l’argent du contribuable pour faire campagne, distribuer de gros sous, acheter les consciences, user de tous les subterfuges pour que le "OUI" l’emporte sur le "NON". C’est la seule voie qui lui reste pour achever son forfait et se garantir un autre mandat pour prolonger le martyr que vit le peuple burkinabé depuis bientot trois décennies.

      Nous sommes vigilants. Nulle n’est indispensable, jamais !!!
      Tandja est parti mais le Niger vit, et même mieux !!

  • Le 22 juillet 2011 à 09:00, par l’exa En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Sage décision Mr. le Président !!!!! C’est ce que le peuple burkinabè voulait entendre de vous : l’article 37 ne sera pas modifié et j’oeuvre au respect de la constitution. Thank you for this. Depuis le pays d’helmut Kohl.

  • Le 22 juillet 2011 à 11:17, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Peuple du Burkina, ne vous y méprenez pas. C’est du très subtil qui vous a été servi à travers ce genre de discours ondoyant et fumeux.
    Le pays donne l’impression d’avoir compris cependant l’option approfondissement dans les régions demeure alors qu’il eût fallu tout simplement dire stop ça suffit.
    Vous allez pleurer à sec lorsque, l’argent, des 4 X 4 iront corrompre nababa’s, elhadj’s, pasteurs, évêques.............
    On dira que consdérant et vu tous les vus, patati patata, le burkina n’a qu’un seul et unique dieu et sauveur, un référendum s’impose à tous et la chose est pliée.

  • Le 22 juillet 2011 à 11:52, par eltog En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    comprendra qui peut.Le burkina a connu de grands hommes tels SANKARA, COMPAORE et autres. Ok mon président le Burkina ne tt’oubliera jamais.Bonne retraitre mon Capitaine !

  • Le 22 juillet 2011 à 11:56, par Jescho En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Mr le Présentant, vous êtes vraiment énigmatique ; il faut nous libérer,nous souffrons pour vous comprendre depuis des années ;

  • Le 22 juillet 2011 à 12:02, par Sans faute En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Monsieur le Président du Faso ;

    J’ai suivi avec intérêt votre discours à l’occasion de la remise officielle du rapport du CCRP sur les conclusions des concertations de 21 jours ; et de ce que je retiens il y a deux choses : l’instauration d’une justice équitable, le développement harmonieux des populations et la quête permanente d’une paix sociale et la volonté des burkinabé à travailler pour le renforcement de la démocratie dans notre pays.

    De ces deux points, je m’intereeserai au dernier et je vous fais une petite proposition ; faire comme ce que le Larlé Naaba Ambga avait caricaturé : "Si vous vous amusez à vous assimiler aux petits enfants, un jour ils vous diront de venir faire vos besoins devant eux afin qu’ils voient si vos besoins sont aussi beaux que ceux des autres enfants" ; ceci pour dire que vous devez partir avant que les enfants vous assimilent à un de leurs camarades.

    Vous avez les moyens intellectuels pour partir et rester un Icône pour le Faso et l’Afrique toute entière ; et c’est seul qui devez prendre la décision, nécoutez plus vos proches, ils ne vous veulent pas du bien.

    A bon entendeur, salut.

  • Le 22 juillet 2011 à 12:08, par Bachris En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Chere freres et soeurs je pense que le pays a besoin de la contribution de tous pour son developpement donc la main dans la main pour le developpement du BURKINA FASO. Le soleil ne se couche jamais mais c’est l’ombre qui s’eloigne de la lumiere

    BACHRIS

  • Le 22 juillet 2011 à 12:48, par moi En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    l’attitude du PF cache bien des choses. A mon humble avis s’affiché non partant pour les présidentielles a venir mettrait le méga parti "CDP" en lambeaux. Conscient donc de ce fait il fera donc durer le suspens et en temps opportun il nous choisira son successeur.
    C’est la mon analyse
    J’attend vos critique
    MER6

  • Le 22 juillet 2011 à 13:40, par Dorofiè En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    si Blaise Compaoré declare solennellement qu’il ne sera pas candidat en 2015 de si tôt, je vous assure que vous verrez la naissance de milices au Burkina. Donc chaque parti politique formera une milice armée et bonjour le chaos car ils sont assoifés du pouvoir. Donc Mister President, wait please !

  • Le 22 juillet 2011 à 13:44, par moi En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    l’attitude du PF cache bien des choses. A mon humble avis s’affiché non partant pour les présidentielles a venir mettrait le méga parti "CDP" en lambeaux. Conscient donc de ce fait il fera donc durer le suspens et en temps opportun il nous choisira son successeur.
    C’est la mon analyse
    J’attend vos critique
    MER6

  • Le 22 juillet 2011 à 14:15 En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    A mon humble avis, je crois sincerement que Blaise compaore doit quitter le pouvoir avant que le pouvoir ne le quitte. le peuple est fatigue de lui et de son gouvernement. Il doit sagement partir.

    On ne prend pas en otage tout un peuple pour la vie. Eyadema du togo a fait pareil que Blaise, mais le jour ou le president du monde a decide de mettre fin a son regne, il est devenu cendre comme tout humain en depit de son armee, de sa fortune, de ses fetiches et de tout ce qui le maintenait au pouvoir.

  • Le 22 juillet 2011 à 14:29, par EMPEREUR En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Personnellement, je ne me fais pas d’illusions : la non modification de l’article 37 n’est pas acquise comme cela peut êttre très perceptible dans le discours aussi "codé" de Blaise Compaoré. Ne nous trompons pas, les intentions claires peuvent s’exprimer avec la plus grande clarté et il n’y a rien de plus facile pour quelqu’un de bonne foi de dire : " Que le peuple burkinabé soit rassuré, je ne toucherai pas à la constitution pour me présenter à nouveau en 2015. A la fin de mon mandat, je quitterai définitivement mes fonctions comme le recommande notre constitution à laquelle nous accordons tous une valeur republicaine".
    Mais notre ami Blaise est allé chercher si loin, ce qui veut dire : tout reste à jouer et la vigilence est nécessairement de mise.

  • Le 22 juillet 2011 à 14:36, par angelo confiant En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    vraiment je dirais que le burkina compte 70 pour cent d’ilettré ,30 pour cent de lettré et 100 pour 100 d’analphabet

  • Le 22 juillet 2011 à 14:37, par Ehhh ! En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Je pense avoir perdu mon latin,ou je n’ai pas bien lu.Je n’ai vu nulle part la décision du Président de ne pas modifier l’Article 37.Peut être que chacun a lu ce qu’il souhaitait.Respecter la constitution, c’est modifier l’Article 37 comme le prevoit la constitution.Et on s’y achémine avec ces rencontres inutiles.

  • Le 22 juillet 2011 à 15:18, par Katesan En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Le respect de la constitution n’empêche pas la modification de l’article 37. En effet la loi fondamentale a prévu la possibilité de modifier cet article. Autrement dit le fait d’amender l’article 37 n’est pas anti-constitutionnel.
    En fin politique, le Président le sait.
    Son discours vise à calmer les esprits (ce qui est bien) mais attention à l’entourloupe. Qu’est- ce qui l’empêche de ré-editer le coup de la dernière révision du même article en retro-pedalant sous la pression de la rue et en se maintenant malgré tout au pouvoir en évoquant la non-retroactivité de la loi... Une question qui n’a rien à voir : je ne sais pas de quand date la photo mais je trouve le président très pâle et pas en grande forme.

  • Le 22 juillet 2011 à 15:19, par Peppe En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Il ne faudrait pas qu’il nous impose son frère.
    On a marre d’eux et on veut quelqu’un d’autre qui nous fera oublier ces années de tyrannie !

  • Le 22 juillet 2011 à 15:38, par Alti En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Bonjour cher philosophe. J’ai lu avec intérêt votre développement et noté votre souci d’une alternance salutaire pour le Burkina. Pensez-vous sérieusement que dans ce pays, personne d’autre que le Président Compaoré ne peut conduire le peuple vers des lendemains meilleurs ? On voit transparaître dans votre analyse le culte de la personnalité, voire la personnification du pouvoir. Sachez que ce sont ces pratiques qui retardent l’Afrique. Nul n’est indispensable et le Burkina regorge d’hommes capables, à même de constituer une alternative crédible après BC. Si on pousse la réflexion plus loin, pensez-vous que le pays va basculer dans le chaos s’il arrivait que BC n’est plus de ce monde ? Si telle est le cas, BC serait en partie responsable parce qu’il n’aurait pas lui-même préparé la relève. Et s’il n’a pas préparé la relève, c’est parce qu’il n’en voulait. Donc, échec d’une gouvernance autiste, non anticipatrice des grands challenges qui se profilent à l’horizon. Mais à la lumière de ce qu’il a lui-même dit hier à la remise du rapport du CCRP, on peut penser que BC ne partage pas votre analyse et qu’il serait prêt à passer la main, sachant bien que d’autres fils du pays peuvent poursuivre son oeuvre ou même mieux faire que lui. Peut-être que vous même pouvez faire partie de ceux-là. Ne vous sous-estimez pas.

  • Le 22 juillet 2011 à 19:46 En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Blaise Compaoré a le choix entre ATT et Tandjan...

  • Le 22 juillet 2011 à 20:04, par Terminus En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    Salut du Burkinabè,
    Le respect de la constitution en dit long. A lire les predecesseurs, il y a une euphorie dans la comprehension. Faites très très attentions et soyez vigilant. La poule n’arrive jamais à distinguer la main qui l’offre des graines de celle qui va lui tordre le cou. L’ambigue est facilement decorticable mais le clair est toujours sombre et obscur.
    La philosophie echappe toujours aux esprits stagnants mais questionne. Il est facile de donner des solutions à des questions sans correcteurs mais difficile de poser des questions. L’homme est agressif dans l’obscurité et faible à la lumière.
    Dite ce que vous pensez, ce que vous projettez. Vos souhaits retomberons sur vous comme des crachats avariés. Au fond des cases demunies, nous sommes des prophètes ; mais sur une mine d’or notre demon se revèle, celui qui était enfoui dans les entrailles de l’innocence.
    Ne passe pas ton temps à te consticiper sur ton passé, accouche en anticipant sur ton futur.

  • Le 22 juillet 2011 à 21:27 En réponse à : Discours du Président du Faso à l’occasion de la cérémonie de remise du rapport du Conseil consultatif pour les réformes politiques

    J’ai l’impression que beaucoup de gens réagissent ici avec rage sans comprendre ce que ce grand homme veut dire. il invite tous les acteurs de la vie politique à fonder leurs pensées et leurs projets sur les dispositions de notre loi fondamentale qui est la constitution. ce qui veut dire que ceux qui ont des projets de « Président » peuvent commencer à murir cela parce que la constitution dispose que c’est pas possible pour lui de se présenter en 2015. Attendez !!! qu’est ce qui est difficile à comprendre ici ?
    vous voulez qu’il dise clairement les choses et gripper la mise en oeuvre de son programme ? SI !! parce que certains vont commencer à créer leur parti, à corrompre d’autres, ect et ça sera le bordel ici. BC sachant tout ça préfère parler en paraboles.........

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