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Salons : Le SITHO est entré dans l’histoire du Burkina

Publié le mardi 5 octobre 2004 à 07h13min

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La première édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou, débuté jeudi 30 septembre dernier a refermé ses portes, le dimanche 03 octobre 2004 à la Maison du peuple.

Initié par le ministère de la Culture, des arts et du tourisme, le SITHO aura été un cadre favorable de rencontre entre professionnels du tourisme et de l’hôtellerie de la sous-région.

Né de l’ambition des autorités burkinabè de promouvior le tourisme et l’hôtellerie en Afrique, le présent SITHO aura permis aux acteurs du secteur du tourisme de réfléchir pendant quatre jours sur la problématique du tourisme africain, un secteur très promotteur. Au nombre des objectifs assignés au grand rassemblement des professionnels du tourisme et de l’hôtellerie, il s’est agi d’offrir aux organismes officiels des pays membres du Conseil de l’Entente, du Mali et du Ghana, l’occasion de promouvoir la richesse et la variété des attraits touristiques de ces pays, aux opérateurs touristiques privés un cadre de concertation et de promotion de leurs activités dans la sous-région, aux populations une connaissance de leurs potentialités touristiques et de leurs valeurs culturelles...

"Au regard de la qualité, de la diversité des produits exposés, de l’engouement du public quatre jours durant, il ne fait pas de doute que nos objectifs ont été largement atteints’’ a souligné le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme lors de la cérémonie de clôture.

Le SITHO, nouveau-né, a en outre pour ambition d’œuvrer à une consolidation des liens entre les peuples. "Tourisme et intégration’’, thème retenu pour la présente édition du SITHO, est assurément significatif au regard de la fonction sociale du tourisme et des préoccupations politiques de l’Afrique. Des Burkinabè et des étrangers ont pu lors de ce salon visiter des sites touristiques à moindre coût. Ils ont aussi pu contempler l’architecture du pays gourounsi, le musée de Manéga, les sculptures de Laongo et les crocodiles sacrés de Bazoulé.

La Maison du peuple qui a abrité la cérémonie a servi de cadre pour des stands d’expositions d’objets d’art, de produits de tout genre ainsi que des spécialités culinaires burkinabè. Les agences de tourisme et d’hôtelerie y ont présenté une large gamme de leurs produits au grand public.

Une conférence sur le tourisme et l’environnement, le tourisme et l’intégration, le tourisme et le transport, un atelier de travail entre agences de voyages et hôteliers ainsi qu’un exposé sur le visa touristique Entente ont été des cadres d’échange entre les acteurs.

Une cérémonie de dégustation de mets burkinabè a marqué la clôture de la présente édition. Rendez-vous a été donné pour la deuxième édition en 2005.

Privat OUEDRAOGO
Raogo Hermann OUEDRAOGO
(Stagiaire)


Le visa touristique Entente

C’est un document unique facilitant l’entrée des touristes pour les cinq pays de l’espace Entente. Le visa touristique Entente (VTE) constitue une première en Afrique. Grâce à la création de cet espace commun se renforcent l’unité, la stabilité et la garantie de sécurité dans les pays de l’Entente. Il s’incrit dans une continuité logique d’action en faveur du développement touristique, qui a d’ores et déjà permis la fédération des acteurs du tourisme du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger et du Togo.

Sur un territoire de 2 000 000 km2, allant de la côte atlantique au désert du Sahara, il constitue la base d’une offre touristique démultiplée par le nombre de cultures (5 peuples et 300 ethnies) et de lieux touristiques traversés, tout en répondant à une demande de plus en plus forte, d’itinérance d’originalité, de rencontres humaines et de grands espaces. Sa délivrance dans la journée ne dépasse pas 72 heures après réception d’une fiche de demande par une ambassade ou un consulat du Conseil de l’Entente. Son coût est d’environ 25 000 F CFA et sa durée est valable pour 60 jours.

P.O.
R.H.O (Stagiaires)
Sidwaya

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