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Une lettre pour Laye : Requiem pour la Garde nationale ?

Publié le vendredi 15 juillet 2011 à 03h16min

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Cher Wambi,
Ça n’arrive pas tous les jours que je t’ouvre ma lettre sur une note triste. Hélas, me voici aujourd’hui contraint de déroger à la règle. Endeuillé comme tous les Burkinabè par la mort qui vient de visiter le village de Zam dans le Ganzourgou, en emportant dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 juillet l’un de ses fils, Moussa Michel Tapsoba en l’occurrence.

Oui, tu ne t’es pas du tout trompé, il s’agit bel et bien du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), hier encore cible privilégiée des acteurs de la scène politique et dont le mandat a justement été écourté le 5 juillet dernier par l’Assemblée nationale. Selon des sources proches de la famille, c’est ce vendredi 15 juillet à partir de 9h00 qu’auront lieu ses obsèques à Zam, son village natal.

Eh bien, cher cousin, après de si grosses pluies qui se sont abattues sur le village ces jours-ci, je te sais pressé de rejoindre ton champ pour rattraper le temps perdu, mais tu as tout intérêt à tendre l’oreille vers le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) afin de t’imprégner des prévisions pluviométriques de la saison ; car, au terme d’un forum, tenu du 22 au 23 juin 2011 à Abuja, Nigeria, sur "l’optimalisation des prévisions saisonnières climatiques dans la gestion des risques climatiques et l’adaptation aux changements climatiques pour un développement durable", le CILSS a été formel : "le cumul pluviométrique attendu en 2011 sera supérieur ou égal à la normale pour la majeure partie du Sahel avec des risques d’inondations : "Voici en tout cas le message qu’il me charge de porter à ta connaissance : "Un cumul pluviométrique supérieur ou égal à la normale 1971 - 2000 est attendu pour la majeure partie du Sahel en 2011 avec, dans le contexte actuel de recrudescence d’extrêmes climatiques, des risques d’inondations importants.

Si cette prévision se confirme avec une bonne répartition temporelle des pluies, la campagne agricole sera satisfaisante en zone sahélienne. Toutefois, des cumuls de pluie moyens, voire inférieurs à la moyenne sont prévus pour les régions soudano-guinéennes et côtières. De même, des écoulements moyens ou supérieurs à la moyenne sont prévus pour les bassins des fleuves Niger, Gambie, Sénégal et le haut- bassin de la Volta. Des inondations sont à surveiller sur ces bassins. Il existe, toutefois, un risque de faible disponibilité des ressources en eau en période hors saison de pluies, du fait des écoulement moyens à tendance déficitaire prévus pour les parties en amont de certains bassins (Niger et Sénégal en particulier).

La région ne s’attendra pas à la sécheresse, mais la quantité de précipitations ne sera pas aussi élevée qu’en 2010, qui était parmi les années les plus pluvieuses depuis 1960.

Pour la période de juillet à septembre, la situation se présentera comme suit :

• des précipitations normales à excédentaires très probables sur l’ouest du Sahel (zone) au Sénégal, en Gambie, au Mali, au Burkina Faso, dans le sud de la Mauritanie, le nord de la Guinée (Conakry), en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Togo et au Bénin. Environ 80% des précipitations normales sont prévues pour la zone 1.

• Des précipitations supérieures à la normale très probables sur l’est du Sahel (zone 2), couvrant l’est du Niger, la moitié nord du Nigeria, le nord du Cameroun et du Tchad. Environ 100% à 130% des précipitations normales sont attendues sur une grande partie de cette zone.

Des précipitations normales à déficitaire sont très probables (zone 3) sur les zones côtières du domaine, du Cameroun jusqu’à la Guinée-Bissau. Environ 70 à 100% des précipitations normales sont prévues pour cette zone".

En tout cas, cher cousin, ainsi que nous l’enseigne l’adage, le temps perdu ne se rattrape jamais, mais je ne désespère pas de voir vos champs prospérer et de voir le fruit de votre labeur multiplié au centuple.

Inch Allah !

Cela dit, cher cousin, l’événement en cette semaine qui s’achève reste sans conteste la résiliation de contrat de 566 militaires des forces armées nationales par arrêté n°2011-160/MDNAC/CAB, signé par le ministre de la Défense nationale et des Anciens Combattants, c’est-à-dire le grand sachem, Blaise Compaoré himself, sur proposition du chef d’état-major général des armées.

Tu n’as pas besoin de taper le sable du Gourma pour connaître la cause d’une si gravissime décision, puisqu’elle fait suite aux différentes mutineries dont nos principales garnisons ont été le théâtre au cours du premier trimestre de l’année.

Maintenant que l’orage semble passé, l’état-major a entrepris une grande lessive au sein de la Grande Muette.
D’où cette fatwa de radiation des 566 mutins, dont tu pourras prendre amplement connaissance dans l’édition de l’Observateur paalga de ce vendredi 15 juillet 2011 en pages 32 et suivantes.

Mais les plus hautes autorités du pays ne veulent pas en rester là, déterminées qu’elles sont à éradiquer le mal de notre armée.

Dans cet élan, la Garde nationale (GN), qui avait aussi pris part aux mutineries, serait dans le collimateur du ministère de la Défense. Dans les milieux bien introduits, on évoque même la suppression prochaine de cette unité ou du moins sa mue radicale. En effet, en ce moment, une note circule dans les différentes régions de la Gendarmerie nationale, invitant les pandores qui le désirent à s’inscrire pour faire partie de la GN ; une note bien curieuse quand on sait que ce corps était constitué uniquement de bérets rouges. Est-ce à dire que gendarmes et militaires cohabiteront à la GN ? Pas si sûr.

Mais il faut avouer que depuis un certain temps, il y avait de profonds mécontentements au sein de la GN, qui est un corps spécialisé dans la présentation des honneurs militaires, et donc très lié à la présidence du Faso. Cependant, ces soldats qui jouent de la trompette semblent ne pas bénéficier de tous les avantages que peut procurer un tel lien avec Kosyam.

Leur mutinerie à Paspanga visait à exprimer leur ras-le-bol, dit-on.

Autres conséquences des mutineries, qui resteront gravées dans les annales de l’armée burkinabè, à l’instar de la résiliation de contrats des 566 bidasses, c’est l’alternance provoquée au sommet des corps militaires et paramilitaires : ainsi, les poulets applaudisseront à tout rompre la nomination d’un des leurs, le commissaire de police Jean-Baptiste Ouédraogo, aux fonctions de Directeur général de l’Office national d’identification (ONI).

Un office, cher cousin, qui avait suscité bien d’espoirs à son avènement il y a une dizaine d’années, mais qui peine encore à s’imposer et à répondre à l’attente aussi bien de ses mandants que des populations.

En tout cas, se faire établir la simple carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) constitue, au jour d’aujourd’hui encore, un chemin de croix, au point de nous convaincre en tout cas que l’ONI a mal à son fonctionnement.

Le commissaire Jean-Baptiste Ouédraogo en sera-t-il le messie tant attendu ?

Réponse, certainement, après l’audit imminent annoncé par Dame Rumeur et largement diffusé par les DJ des cabarets de Wemtenga, de Zempaasgo, et de Saint-Léon.

Cher Wambi, dans l’édition n°7920 du lundi 11 juillet 2011 du journal de Nakibeogo, tu as dû apprendre que le marché de Toécin, au secteur 20 de la capitale, a connu une fin de journée chaude le vendredi 8 juillet 2011 du fait d’individus se faisant passer pour des membres du bureau de la Fédération des marchés et yaars. Eh bien, une délégation du bureau de ce marché a rendu visite à la rédaction du journal de ton oncle le mardi 12 juillet 2011.

Elle était composée du président, Adama Tiemtoré, du vice-président, Ousmane Ouédraogo, du secrétaire général Oumarou Ouédraogo et du secrétaire à la promotion économique, Bernard Zongo. Sa version des faits : "Vendredi après-midi, alors que le bureau était en séance de travail, il a été encerclé par des membres armés de couteaux d’autres organisations opérant dans le même marché. La confrontation n’a pas eu lieu et le pire a été évité.

La pomme de discorde : la mise en place d’un comité de suivi du projet de l’Union Européenne pour l’aménagement du marché. Les responsables du projet ont rencontré ceux du bureau du marché et des deux autres structures sur l’éventualité d’un comité de suivi de l’aménagement du marché, tout en leur recommandant d’attendre son signal ; chose que les membres des deux autres organisations n’ont pas voulu respecter. Ils exigent urbi et orbi la mise en place du comité de suivi avec cinq représentants de chaque camp". Selon les visiteurs de ce mardi 12 à l’Obs., c’est leur volonté d’attendre le feu vert des responsables du projet qui a conduit d’abord à une conspiration et ensuite à la descente musclée de la part de leurs adversaires, qui sont des membres dissidents de leur bureau.

Affaire à suivre certainement.

Cher Wambi, le vivre ensemble dans la paix et la tolérance est une quête permanente, ici comme ailleurs ; c’est pourquoi le président de la République togolaise, Faure Gnassingbé, a créé en février 2009 la Commission vérité, justice et réconciliation (CVJR). Celle-ci va traiter les 20 011 dépositions, faire des investigations, organiser des audiences, élaborer la politique nationale de réparation et faire des recommandations sur les causes des violences politiques qui ont émaillé les élections au Togo et les mesures à prendre pour panser les cœurs et aller vers la réconciliation nationale. C’est dans ce sens que la CVJR a entrepris, depuis le mois de juin 2011, une mission dans quelques pays où réside une forte communauté togolaise, dont le Burkina Faso. Ce samedi 16 juillet à partir de 9 heures, c’est le tour de la diaspora togolaise de notre pays de se réunir à la maison du Peuple pour cette bonne cause.

Oui, une bonne cause, cher cousin, qui n’est pas sans interpeller les nombreux beaux-parents "made in Burkina".
Ce n’est pas l’esclave de Drabo, "légendaire consul" de Tougan au Boulgou, qui dira le contraire.

En attendant, Tipoko l’Intrigante, qui met les petits plats dans les grands pour réserver à cette mission un accueil des plus chaleureux, me charge de t’ouvrir son carnet secret.

On y va donc :

- Petit à petit, la nouvelle équipe de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) est en train de se constituer. En tout cas les noms des représentants de certaines composantes sont déjà connus : Mathias Tankoano pour la cellule droits humains de la société civile ; Adama Déra de l’UNIR/PS ; Wilfried Prosper Bako du PSU ; Idrissa Komo du FFS ; Joachim Bagagnan de Faso Metba et Abdoul Karim Sango du PAREN pour l’opposition politique. Quant à la mouvance présidentielle, elle a porté son choix sur Régis Zougmoré du Rassemblement des forces indépendantes/Parti des jeunes du Burkina (RFI/PJB). La communauté catholique, elle, a renouvelé sa confiance au bâtonnier Me Barthélemy Kéré. On n’attend maintenant que de connaître les commissaires du parti majoritaire, des coutumiers, de la communauté musulmane et de l’Eglise protestante.

- A l’instar de certains Etats ayant une représentation diplomatique dans notre pays, la République fédérale du Nigeria a décidé de se doter d’une nouvelle ambassade au quartier huppé de Ouaga 2000, en face de la salle internationale de conférences.

Le chantier, lancé il y a quelques années de cela par un entrepreneur du pays bénéficiaire et suivi de près depuis Abuja par le Foreign Office, le ministère des Affaires étrangères, connaît aujourd’hui des difficultés dans sa phase d’achèvement.

En cause, la société burkinabè (dont nous tairons présentement le nom) qui aurait reçu la quasi-totalité des coûts des travaux de menuiserie métallique, aluminium et bois, traînerait les pieds dans l’exécution de sa part de marché.

Malgré les réunions de crise à l’actuelle ambassade du Nigeria, dont la dernière en date a eu lieu le vendredi 8 juillet 2001, la société incriminée ne s’est toujours pas exécutée.

Finalement, l’ambassadeur du géant de l’Afrique de l’Ouest s’est résolu à en saisir les autorités compétentes burkinabè, notamment le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale.

En attendant une éventuelle saisine de la Justice.
Wait and see !

- Le passage du fondateur du mouvement "Le Faso autrement" continue de susciter des commentaires à Kaya, capitale de la province du Sanmatenga et de la région du Centre-Nord.

Le samedi 9 juillet dernier, Ablassé Ouédraogo a, lors d’une rencontre de prise de contact avec ses futurs partisans, dévoilé son projet de société pour les cinquante années à venir.

A travers ces tournées dans les régions, le fondateur du "Faso autrement" cherche à recueillir les avis des populations sur leurs problèmes pour formuler avec elles des solutions assorties d’une feuille de route qui aboutira sans doute à la création d’un parti politique d’opposition.

Selon les rumeurs, de gros calibres de la classe politique au Sanmatenga quitteront dans les prochains jours le navire du parti au pouvoir pour rejoindre celui qui sera créé par Ablassé Ouédraogo.

- Dans l’histoire du marché financier, le jeudi 30 avril 2009 demeure une date historique au Faso avec l’introduction en bourse d’une société burkinabè. C’est en effet à partir de ce jour qu’a débuté la cotation des actions de l’Office national des télécommunications (ONATEL-SA) à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) à Abidjan.

Cette entrée en bourse a concerné 23% du capital de la société, soit 680 000 actions ; ce qui a permis de faire naître un actionnariat populaire tant au niveau national qu’international.

Qui dit action dit paiement éventuel de dividendes ; même si, en 2009, l’ONATEL, à travers l’assemblée générale des actionnaires, avait préféré miser sur les investissements pour le développement de la société plutôt que sur le partage des dividendes, mais pour l’exercice 2010, Mohammed Morchid, le directeur général de l’ONATEL, invite les actionnaires à passer à la caisse à compter du vendredi 15 juillet 2011. Cela est conforme à la troisième résolution portant sur l’affectation des résultats de l’exercice 2010, approuvée par l’assemblée générale ordinaire du 15 avril 2011.

Ainsi, le dividende brut par action est fixé à 3 000 FCFA, soit 2 625 FCFA net d’IRVM (Impôt sur le revenu des valeurs mobilières).

Voilà qui va mettre du baume au cœur des actionnaires, surtout par ces temps qui courent... L’ONATEL-SA est un opérateur global des télécommunications et a pour partenaire stratégique Maroc Télécom, qui détient 51% de ses actions.

- Les travaux du Conseil consultatif pour les réformes politiques (CCRP) à peine terminés que l’UNDD (Union nationale pour la démocratie et le développement) qui, on se rappelle, y a participé, entreprend des sorties d’explication dans les 13 régions du pays. C’est ainsi que, ce week-end (16 et 17 juillet), des émissaires du parti feront un compte-rendu des résultats de ce forum aux militants et sympathisants du Centre, du Centre-Est et des Cascades ; chefs respectifs des différentes délégations : Salif Ouédraogo, 1er vice-président ; Martin Bambara, membre du BEN et Albéric Nignan, 4e vice-président.

Ils seront appuyés par d’illustres personnalités telles les députés Marlène Zébango et Deval Millogo, Adama Kogo et Bernard Sawadogo.

- Son hôtel saisi et objet de vente, ses camions de transport devenus presque invisibles ; telle était la situation du jeune opérateur Rayi’s il y a quelques mois. Lui-même, entre-temps, avait disparu de la circulation et bien de rumeurs avaient couru là-dessus. Eh bien, le revoilà ! En tout cas, nous revient-il, le monsieur referait surface. Et son établissement hôtelier, sis à Gounghin Sud (secteur 8 de la capitale), lui aurait été rétrocédé et serait même en restauration. Voilà qui ne manquera pas de susciter d’autres commentaires.

- S’il y a quelque chose qui fâche et indigne à Ouagadougou, c’est bien le maquis "Kady Jolie", situé en plein air à Somgandé sur la nouvelle voie bitumée, où officie à ciel ouvert un orchestre, créant des tapages et des nuisances inimaginables : des enfants ont de sérieuses difficultés à réviser leurs leçons ; des personnes malades en souffrent doublement, les frustrations des familles et des habitants sont immenses et nous espérons que la mairie de Nongr-Massom et la SOCOGIB, qui sont indexées par les riverains comme responsables, y trouveront une issue heureuse pour nous éviter un nouveau déchirement social. Trop, c’est trop !!!

- Le consulat honoraire de la République de Pologne au Burkina Faso sera solennellement ouvert le samedi 16 juillet 2011. Le Consul honoraire, Maître Benoît J. Sawadogo, vous convie à cette cérémonie, qui sera suivie d’un cocktail de 17 h 30 à 19 h. Cet événement d’importance est l’occasion pour l’ambassadeur de Varsovie de présenter ses lettres de créance au Président du Faso.

- Le club jaune et vert de la capitale est en liesse depuis la semaine dernière : l’ASFA-Yennenga, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est championne de la saison 2010-2011 et ce, avant même la fin du championnat.

Son Comité central, qui a été durement éprouvé cette année par des obstacles internes au club, entend célébrer avec faste ce 10e sacre de l’équipe et le 3e consécutif le samedi 16 juillet 2011 à l’occasion de la dernière journée du championnat.

Il est prévu une parade à travers la ville de Ouagadougou avec une halte au square Yennenga.

Une prestation d’artistes est prévue au stade avec notamment Zougnazagmda et Yili Noma qui, rappelons-le, sont de grands supporters de la vieille Dame.

Pour que cette fête soit riche en couleur, de nombreux gadgets sont en vente au terrain d’entraînement de l’équipe à Zempasgo et au stade.

Le Comité central aurait même pris des dispositions pour que l’entrée au stade soit gratuite.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."

Ainsi va la vie.

Au revoir.

Ton cousin

Passek Taalé.

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 15 juillet 2011 à 06:04 En réponse à : Une lettre pour Laye : Requiem pour la Garde nationale ?

    "Selon des sources concordantes, il aurait, cette soirée-là, raccompagné ses derniers visiteurs vers 22h. Et c’est autour de minuit qu’il a été pris d’un malaise. En l’absence de son épouse (hors du pays), il aurait rappelé son chauffeur, qu’il avait libéré plus tôt, pour se faire transporter d’urgence à l’hôpital mais il succombera." Il a du boire et manger avec ses visiteurs. Vite vite, une autopsie. Sinon c’est dommage. Le BF est loe seul pays de l’ afrique ou les gens meurent de facon obscure et on ne fait pas d’ autops.
    N’Gaw.

  • Le 15 juillet 2011 à 21:10 En réponse à : Une lettre pour Laye : Requiem pour la Garde nationale ?

    ainsi, les poulets applaudisseront .... nos journalistes font des erreurs pour lesquelles on les a surement frappés à l’école primaire...mais c’est pas "rentré" apparemment...

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