Dans le domaine de la coopération au développement le Burkina Faso est un pays partenaire prioritaire de l’Allemagne. Le volume total des prestations fournies dans le cadre de l’aide bilatérale a atteint jusqu’à la fin de 2003 plus de 429,65 milliards de FCFA (655,7 millions d’Euros). Ou 15 au 17 septembre 2003, l’Allemagne et le Burkina Faso se sont concertés lors des Négociations Intergouvernementales de Coopération Financière et Technique à Bonn (Allemagne). Les 22 et 23 septembre 2004 avaient bien lieu les consultations intergouvernementales à Ouagadougou.

Pour la période 2003/2004, l’Allemagne met à la disposition du Burkina faso un montant de 23,6 milliards de FCFA (36 millions d’Euros) dans le cadre de la coopération technique et financière. En plus, la part des prestations allemandes aux décaissements de l’aide publique au développement du système multilatéral (via l’Union Européenne et la Banque Mondiale) profitant au Burkina faso était estimée à 11 ,5 milliards de FCFA (17 ,6 millions d’euros) en 2002.

L’Allemagne finance actuellement 23,23% des prestations de l’Union Européenne.

La coopération allemande a trois pôles prioritaires d’intervention :

1. Décentralisation/Développent Communal

2. Agriculture/Gestion Durable des Ressources Naturelles

3. Eau Potable et Assainissement

En outre, la lutte contre la pauvreté, la promotion de la participation des femmes et des jeunes, la lutte contre le SIDA, la conservation des ressources naturelles et la prévention des conflits sont considerés comme des objectifs transversaux.

La mise en pratique de la politique de coopération au développement allemande se concrétise à travers des organismes d’exécution suivants .

 la KfW (Kreditanstalt für Wiederaufbau) s’occupe de la coopération financière

 la réalisation de la coopération technique est confiée à la GTZ (Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit)

 le DED (Deutscher Entwicklungsdienst) est responsable du recrutement et de l’envoi de volontaires allemands et européens (actuellement 33 assistants techniques).

A l’avenir, la coopération germano-burkinabè se concentrera sur le Sud-Ouest et l’Est du pays pour augmenter son impact et son efficacité sur le plan du développement.

Les relations étroites entre l’Allemagne et le Burkina Faso se manifestent aussi par un échange annuel de plus de 60 étudiants, boursiers et volontaires de court et de long terme. 27 villes allemandes et burkinabè entretiennent des relations de jumelage. En plus, il faut mentionner la coopération entre les églises, les activités de diverses Organisations non-gouvernementales et les nombreuses initiatives privées. Ainsi la Coopération germano-burkinabè contribue substantiellement aux relations étroites et amicales entre nos deux pays.

En ce qui concerne la coopération économique le volume d’échange commercial entre le Burkina Faso et l’Allemagne s’élève à 15,31 milliards de FCFA (23,22 millions d’Euros) en 2003.

Un traité relatif à l’encouragement et à la protection mutuelle des investissements est signé et entrera prochainement en vigueur.

Le domaine de la coopération culturelle se concentre sur les points suivants :

. Promotion de la langue allemande

. Participation à des manifestations culturelles internationales au Burkina Faso (FESPACO)

. Organisation de quelques manifestations culturelles internationales au Burkina Faso

. Promotion du patrimoine culturel

. Promotion du sport

Dans ce contexte, il faut noter la coopération étroite avec le département de germanistique de l’Université de Ouagadougou. La partie allemande est en train de trouver un candidat allemand pour le lectorat à l’Université de Ouagadougou. En plus, il existe une coopération étroite avec les lycées du Burkina Faso pour la promotion des cours d’allemand. A présent, environ 11.000 élèves apprennent la langue allemande. Après l’anglais, l’allemand est la langue étrangère la plus importante au Burkina Faso.

Au cours de l’année 2003, quelques groupes allemands de jazz se sont produits face au public burkinabè.

L’Allemagne prend aussi part à la construction du musée de Pobé-Mengao, dans lequel seront exposés d’importants objets d’arts traditionnels.

Dans le domaine du sport il y de nombreux échanges. On peut citer des cours d’athlétisme à l’Université de Leipzig et des cours d’entraîneurs de football, auxquels les sportifs burkinabé participent avec succès.

Dans le domaine de la défense l’Allemagne et le Burkina entretiennent depuis les années 70 une coopération étroite. Pendant 20 années jusqu’en 2001 un groupe de conseillers techniques militaires allemands a travaillé à Ouagadougou, surtout au Génie militaire qui a bénéficié également d’une aide à l’équipement. Chaque année plus de dix militaires de l’armée du Burkina Faso partent en Allemagne pour des stages de formation, plus de 158 depuis le début du programme de formation.

Source : Ambassade de la République
d’Allemagne au Burkina Faso

Fête nationale de l’Allemagne le 3 octobre 2004

Au début du XXle siècle, l’Allemagne s’engage dans le monde entier pour la sauvegarde de la paix, le respect des droits de l’homme et la lutte contre le terrorisme. Elle préconise un système de sécurité coopérative globale dans le cadre des Nations unies et, avec l’élargissement historique de l’UE de 2004, elle s’installe au centre d’une union de voisins amis qui sont étroitement liés les uns aux autres tant sur le plan politique qu’économique. L’Alliance transatlantique reste l’un des piliers de la politique étrangère allemande. L’Allemagne profite largement de l’élargissement de l’OTAN et de l’agrandissement de la zone de stabilité que en résulte.

Un élément essentiel de la politique étrangère allemande est la collaboration au sein des Nations unies, dont la République fédérale d’Allemagne est membre depuis 1973. L’adhésion à l’ONU est devenue l’une des pierres angulaires de la politique de paix, de sécurité et de respect des droits de l’homme de l’Allemagne. Les Nations unies constituent un forum de consultation pour résoudre les problèmes globaux de l’humanité, de la sauvegarde de la paix et des questions de l’économie mondiale ou de développement jusqu’aux questions écologiques et démographiques.

L’Allemagne participe à près de 10 % au budget régulier de troisième bailleur de fonds des Nations unies.

Ces dernières années, l’économie allemande a réussi à conforter sa position sur le marché mondial. Selon les chiffres du Fonds monétaire international (FMI), les exportations allemandes de biens et de services, après apurement, ont plus fortement augmenté depuis 1997 que le volume du commerce mondial. Même en 2001, année durant laquelle le volume du commerce a régressé de 0,2 %, les exportations allemandes ont encore augmenté de 6, 7 %, un résultat nettement meilleur que celui des autres grandes économies européennes.

Après les États-Unis et avant le Japon, l’Allemagne a ainsi donc pu conforter sa deuxième place dans le commerce mondial.

La politique de développement reste un élément constitutif des relations extérieures de l’Allemagne et fait partie de la politique du gouvernement fédéral en faveur de la paix et d’une coopération dans un esprit de partenariat.

Pour sauvegarder l’avenir de la planète, il est impératif d’encourager un développement durable dans tous les pays. Les problèmes cruciaux de nombreux pays en développement ont atteint une ampleur qui affecte globalement les chances du monde pour l’avenir. La politique de développement contribue donc à sauvegarder l’avenir de tous les hommes. Avec sa politique de développement, le gouvernement fédéral veut contribuer, à l’échelle mondiale, à faire reculer la pauvreté, à sauvegarder la paix et à organiser la mondialisation de façon plus équitable.

Déterminante est la Déclaration du Millénaire des Nations unies, de septembre 2000, selon laquelle le taux de la population mondiale vivant dans la pauvreté absolue doit être réduit de moitié d’ici à 2015.

En 2002, l’Allemagne a attribué au total , 5,68 milliards d’euros aux pays en développement au titre de l’ODA (Officiaie Development Assistance). On entend par là la totalité des crédits consentis aux pays en développement et aux institutions multilatérales par les services de l’Etat, y compris ceux des Länder et communes.

Le gouvernement fédéral reste attaché à son objectif de porter la part de l’ODA à 0,33 % du produit intérieur brut d’ici à 2006. Celle-ci était de 0,27 % en 2002. Egalement en 2003, le budget du Ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement a de nouveau été majoré pour atteindre 3,77 milliards d’euros. L’objectif à long terme reste une part de l’ODA de O, 7 %, ce à quoi contribueront aussi l’augmentation de l’aide au développement de l’UE, là aussi une participation en hausse de l’Allemagne à l’ODA) ainsi que d’autres mesures de désendettement.

L’Ambassade de la République d’Allemagne au
Burkina Faso