Après avoir identifié une trentaine de secteurs porteurs de développement pour notre pays, les personnes ressources sont sollicitées pour amender le travail déjà réalisé. A tout seigneur, tout honneur. C’est le parrain de CAP-DEV (Club africain pour la prospective et le développement), Soumaïla Cissé qui a été invité en premier pour apporter ses critiques. Pour une question d’efficacité, compte tenu de son programme chargé, il a confié le travail à l’équipe technique de l’unité de programmation stratégique (UPS) de son institution. Ainsi, une séance de travail entre les membres de CAP-DEV et cette cellule technique a eu lieu au sein de la commission dans l’après-midi du jeudi 30 juin.

Sans détour et sans état d’âme, ils ont décortiqué le document qui comporte une trentaine de plans sectoriels. Aussi bien la forme que le fonds sont à revoir. Ce qui ne remet aucunement en cause la pertinence des thèmes, encore moins la démarche. Une autre rencontre est prévue, cette fois avec le premier responsable de la commission de l’UEMOA. Auparavant, les différents responsables de plans sectoriels identifiés par CAP-DEV ont promis d’intégrer les remarques des experts.
Par le biais de leur site Internet (www.capdev.org), les internautes ont la possibilité d’améliorer, par leurs contributions, « Burkina 2030 », un document de référence.

Moussa Diallo

Lefaso.net