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POT-POURRI : Commune rurale de Boussouma, la mairie fermée

Publié le lundi 4 juillet 2011 à 01h14min

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Depuis le mois de mai 2011, la gestion du maire est au centre d’une crise qui oppose ce dernier aux jeunes de ladite commune. Après deux marches pacifiques de contestation organisées par la jeunesse, des médiations avaient permis d’esquisser des pistes de solutions. Au nombre des missions, après celles de l’ex- gouverneur Mathieu Bêbrigda Ouédraogo et de l’actuel haut-commissaire, des inspecteurs du MATDS ont séjourné à Boussouma dans l’optique d’avoir les différentes versions des parties concernées par la crise. Le mercredi 29 juin 2011, la tension est montée d’un cran avec le sit-in organisé par les jeunes devant les locaux de la mairie qui sont fermés depuis ce jour-ci. Cette situation découle entre autres des renouvellements des membres du bureau de l’APE de l’école B où des personnes suspectées de mauvaise gestion et de vol de ciment se sont illustrées à travers des manœuvres dans le choix de certains responsables de l’association de ladite école. Les jeunes reprocheraient au maire de vouloir imposer ses « éléments » comme membres du COGES du CSPS.

Lors du sit-in, ils ont exigé et réitéré la démission du maire pour manque de volonté manifeste de donner une suite favorable à l’ensemble de leurs doléances et demandé que des poursuites soient engagées contre les personnes suspectées de vol car elles continuent de circuler en toute impunité dans la commune sans être inquiétées. Cette semaine, en vue de dénouer la crise, le haut-commissaire du Sanmatenga a dû effectuer deux sorties dans la commune rurale de Bousssouma.


La dernière oeuvre de Mahamoudou Ouédraogo vient de paraître

L’ancien ministre de la Culture et de la communication, Mahamoudou Ouédraogo, n’arrête pas de produire. Ce docteur en sciences de l’information et de la communication vient de faire paraître une autre oeuvre aux éditions universitaires africaines. En 316 pages, l’auteur qui s’intéresse à l’économie des médias s’appesantit sur le cas burkinabè. Mahamoudou Ouédraogo s’y demande si le Burkina a les moyens de faire vivre correctement la multitude de médias. Au regard du caractère spécifique des médias qui fluctuent entre les missions d’utilité publique et les exigences économiques, l’auteur pense que le problème ne fait que se complexifier. Cette oeuvre parue depuis le 28 janvier 2011 fera l’objet d’une présentation ultérieure par son auteur.


Sortie Ouest de Ouaga : barrage nocturne de la route contre les accidents mortels

Les travaux d’élargissement de la route Bobo-Ouaga n’en finissent pas de mécontenter certains riverains. Et pour faire connaître leur mécontentement, ceux-ci n’ont pas hésité à barrer la route, empêchant tout trafic dans les deux sens. C’est ce qui s’est passé une fois de plus dans la nuit du mercredi 29 juin 2011. Dans le sens de la sortie, un peu après le jardin Yampoutin et à hauteur du barrage de Boulmiougou, des jeunes s’évertuent à barrer la route aux environs de 21h avec de gros cailloux de granit. Renseignement pris avec certains d’eux, ils protestaient de cette façon contre les nombreux accidents mortels enregistrés au niveau où s’effectuent actuellement des travaux. Ils mettent en cause le barrage fait dans un des sens pour cause de travaux et d’obscurité. Les usagers sont ainsi restés bloqués pendant des heures et ceux qui habitent après le barrage de Boulmiougou ont dû faire un détour par la route de Sondogo pour rentrer chez eux. Le lendemain matin, des policiers municipaux ont été aperçus sur les lieux où il n’ y avait plus de barrages de cordons de granit. Le 16 juin dernier, la même route avait été barrée à la hauteur des stations d’essence après le barrage de Boulmiougou par des riverains en colère contre l’absence de caniveaux qui provoquait des inondations à la moindre importante pluie.


Ciné droit libre : l’affaire du Probo Koala à l’écran

"Le bateau qui pue" ; c’est le titre du film de 26 mn du jeune réalisateur Bagassi Koura et qui a investigué sur le déversement des déchets toxiques à Abidjan en 2006. C’est aux Etats-Unis, point de départ du pétrole à l’origine du drame que l’auteur du film est installé. A la faveur du festival Ciné droit libre, "Le bateau qui pue", qui a remporté de nombreux prix à travers le monde, sera projeté ce soir à l’institut français (Ex-CCF) à 19h 30 et au centre culturel burkinabè à 19h. Cette projection sera suivie de débats avec notamment des invités comme Ram Ouédraogo du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF).


Djibo : "La voix du Soum" frappée par la foudre

La foudre a encore fait des dégats à Djibo dans la nuit du lundi à mardi. Elle a frappé l’émetteur de la radio locale, La Voix du Soum. Depuis quelques jours, c’est donc un chômage technique que vivent les 15 employés de cette radio qui dépend du ministère des Ressources animales. L’absence de paratonnerre serait à l’origine de cet incident.


60e anniversaire de l’ordination sacerdotale du pape : une messe solennelle à la cathédrale de Ouaga

Pour celébrer le 60e anniversaire de l’ordination sacerdotale de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI et le 6e anniversaire de son pontificat, Son Excellence le Nonce apostolique présidera une messe solennelle dans la cathétrale de l’Immaculée conception à Ouagadougou le dimanche 3 juillet à 9h00.


Koupèla : ordinations presbytérales le 9 juillet 2011

Le samedi 9 juillet auront lieu à la cathédrale Notre Dame des Grâces de Koupèla les ordinations de 9 prêtres. Ce sont Père Mathieu Béré, Abbé Lucien Galbani, Abbé Constantin Kaboré, Abbé Donatien Kéré, Abbé Innocent Kéré, Abbé Roland Oubda, Abbé Arsène Sawadogo et Abbé Pascal Zougmoré. Les jeunes prêtres célébreront des messes d’action de grâce aux lieux et dates suivants : Père Mathieu BERE Koupéla : Dimanche 10 juillet 2011 à 9h Abbé Lucien GALBANI Garango : Dimanche 10 juillet 2011 à 9h Niaogho : Dimanche 17 juillet 2011 à 9h Abbé Constantin KABORE Pouytenga : Dimanche 10 juillet 2011 à 9h Abbé Donatien KERE Oumnonghin : Dimanche 10 juillet 2011 à 9h Bagré : Dimanche 17 juillet 2011 à 9h Louanga : Dimanche 24 juillet 2011 à 9h Abbé Innocent KERE Mogtédo : Dimanche 10 juillet 2011 à 9h Louanga : Dimanche 24 juillet 2011 à 9h Abbé Roland OUBDA Gyelgê : Dimanche 10 juillet 2011 à 9h Abbé Arsène SAWADOGO Zorgho : Dimanche 10 juillet à 9h Abbé Pascal ZOUGMORE Nakàaba (Gounghin) : Dimanche 10 juillet 2011 à 9h Gambaaga (Koupéla) : Dimanche 17 juillet 2011 à 9h

Merci pour vos prières, votre présence et votre soutien !


Crise à la SN-SOSUCO : l’ADESCA se rejouit de l’issue heureuse

L’Association pour le développement économique et socio-culturel de la région des Cascades (ADESCA) dont l’objectif principal est de mobiliser, sans exclusive, toutes les énergies et forces vives pour dynamiser l’essor socio-économique des Cascades au profit des populations, ne pouvait rester indifférente face à la crise que traverse la Société nouvelle/Société sucrière de la Comoé (SN/SOSUCO), l’un des fleurons de l’industrie de la région et dont l’arrêt des activités risquait de mettre en péril la vie de milliers de familles. Aujourd’hui, la crise se conjugue au passé.

Ceci est à l’actif des autorités régionales, coutumières, religieuses, gouvernementales et des centres syndicales qui n’ont pas failli à la tradition en privilégiant dans la quête de solutions à cette crise qui perdurait, le dialogue et la concertation, gages de résolution des problèmes. L’ADESCA se réjouit de l’issue heureuse de la crise et adresse ses remerciements à tous les acteurs pour leur contribution inestimable ayant permis de juguler la crise. Elle souhaite l’application effective et le respect par les signataires de l’accord résultant des négociations gouvernement-syndicats-patronat et travailleurs de la SN/SOSUCO


Un commerçant perd son immeuble hypothéqué

Les commerçants sont engagés à soutenir un des leurs qui a perdu son immeuble qu’il avait hypothéqué auprès d’une banque avant de se rendre dans un pays voisin où il menait ses activités. Aujourd’hui, face à cette situation, les commerçants se mobilisent pour que, selon eux, « justice soit rendue au sieur S.S », propriétaire de l’immeuble. Affaire à suivre.


Zègnédougou : un élève foudroyé dans un champ

Le mercredi 22 juin 2011, Arouna Ouattara, un élève de la classe de 5e du Collège d’enseignement général (CEG) de Zègnédougou, un village de la commune rurale de Nienkorodougou situé à plus 102 kilomètres au sud-ouest de Banfora, a été foudroyé dans le champ familial, plongeant tout le village dans la consternation. Son père, selon des témoignages, serait le trésorier du bureau des parents d’élèves du CEG. Le défunt lui-même figurait parmi les meilleurs élèves de sa promotion et était à ce titre, beaucoup apprécié de ses encadreurs. En se rendant ce jour au champ, Arouna Ouattara ignorait qu’il avait rendez-vous avec la mort. Vers 15h, une pluie localisée dans les environs du champ a commencé à tomber. Le jeune scolaire a couru s’abriter sous un arbre. C’est là que la foudre l’a fauché. Son corps a été enlevé après quelques rites et ramené au village où il a été inhumé.


Nienkorodougou : l’orpaillage bouscule les mœurs

Depuis quelques mois, plusieurs villages de la commune rurale de Nienkorodougou, une localité située à 85 kilomètres de Banfora, sont pris d’assaut par des centaines d’orpailleurs à la recherche du métal précieux. A Nienkorodougou, Zègnédougou, Fourkoura, Bavié et bien d’autres villages qui abritent des sites d’orpaillage, c’est la ruée vers l’or et tous les moyens sont bons pour y arriver. A vélo, à moto ou à bord de bâchées, les orpailleurs débarquent dans les villages dès qu’ils apprennent qu’un filon a été découvert. « Depuis qu’ils sont arrivés, tout a changé dans notre village », s’est plaint un habitant de Zègnédougou qui regrette la solidarité et les bonnes mœurs qui caractérisent le peuple sénoufo.

Il poursuit en disant que du coup, la bière qui était vendue à 600 F CFA coûte désormais 850 F CFA et le poulet qu’on pouvait obtenir à moins de 500 F CFA ou qui était gratuitement offert quand il s’agissait de sacrifices est passé à 1 000 F CFA ou plus. Ce que les villageois redoutent le plus, c’est la présence de jeunes filles de joie venues des grandes villes qui reçoivent les orpailleurs dans des huttes en plein jour. « Nos enfants seront tôt ou tard impactés par ces pratiques peu orthodoxes », disent-ils, inquiets. Dans le village, c’est avec la peur au ventre que les habitants évoquent des maladies comme le Sida. Selon eux, la commune de Nienkorodougou sera très bientôt en proie à l’insécurité car la drogue y circule déjà.


SN-SOSUCO : le travail a repris

Le travail qui avait été interrompu à la SN-SOSUCO depuis le 10 juin 2011 a repris le 23 juin 2011. On se rappelle que la direction générale de la société, à la suite d’une grève déclenchée par les ouvriers, avait mis les travailleurs de l’usine de Bérégadougou en chômage technique pour deux mois minimum. Le lundi 20 juin 2011, le gouvernement a entamé des négociations entre les travailleurs et la direction générale à travers les ministres en charge du commerce et du travail qui ont abouti à la reprise du travail le jeudi 23 juin 2011. Les cars et camions SOBA qui transportent les ouvriers ont, eux aussi, repris leurs ballets à travers la ville de Banfora.

Le Pays

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