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Barrage de Samendéni : 17 milliards de FCFA à investir en 2012

Publié le lundi 4 juillet 2011 à 01h14min

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Les membres du comité de pilotage du Programme de développement intégré de la vallée de Samendéni (PDIS) ont visité le site du barrage le vendredi 1er juillet 2011. Les travaux avancent et le président du comité, Adama Compaoré, a révélé que 17 milliards de FCFA seront injectés en 2012 dans la construction de cette gigantesque infrastructure.

La visite du barrage de Samendéni est intervenue après la première session de l’année du comité de pilotage tenue le jeudi 30 juin à Bobo-Dioulasso. Les travaux avancent dans la construction du barrage de Samendéni, de l’avis des responsables du chantier. La cité des ouvriers ainsi que celle des cadres sont en voie de finition. Quant au barrage, les travaux en laboratoire sont concluants. Pour ce qui concerne la rive droite, l’entreprise Fadoul Technibois et la Société générale des travaux du Maroc (SGTM) ont pu atteindre une roche imperméable sur laquelle la fondation du barrage sera faite.

Pour éviter les risques d’infiltration, la tranchée d’ancrage en creusage a été entamée après une recherche de zone de fracturation de la roche. Sur la rive gauche, partie difficile à traiter, selon le chef de mission chargé de l’assistance technique, Boukaidi Laghzaoui Abdelilah, la dolomite est couverte de terre épaisse de 17 m. Pour ce faire, il faudra une intervention massive pour assurer l’étanchéité. Il est prévu à cet effet, une paroi moulée formée de panneaux de 2,5 m de longueur et de hauteur atteignant le stratum rocheux qui est enfoui sous la couverture. Une solution alternative et économique a été proposée par les techniciens. Cette alternative n’aura pas d’incident financier, a expliqué le chef de mission.

Déjà les variantes ont été soumises au panel des experts qui vont statuer et prendre la décision idoine. D’ici à octobre 2011, tous les débats techniques et les campagnes de reconnaissance devraient être clos, afin de permettre d’entamer les travaux du barrage. A ce jour, le taux d’exécution physique de tous les travaux varie entre 20 et 25%, soit plus de trois milliards de FCFA déjà injectés, de l’avis du chef de mission, Boukaidi Laghzaoui Abdelilah. Le président du comité de pilotage du PDIS, Adama Compaoré, par ailleurs secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Hydraulique s’est dit satisfait des travaux. Il a indiqué qu’en 2012, il sera injecté 17 milliards de FCFA, ce qui va permettre, selon lui, d’atteindre un taux d’exécution de 70%. Il a ajouté qu’au cours de la session, le problème de passation de marchés a été jugulé : « Tous les marchés sont à un niveau d’exécution satisfaisant et nous sommes à un stade d’avis de non objection de nos partenaires financiers ».

Et le délai de 43 mois pour la finition de la première phase du PDIS sera respecté malgré la saison pluvieuse qui peut entraîner le ralentissement des travaux, a soutenu le chef de mission, Le coût de la première phase du programme de 78,325 milliards de FCFA concerne notamment l’exécution du barrage et l’équipement de la centrale hydroélectrique, l’exécution des aménagements et les investissements sociaux. A terme, le barrage de Samendéni fournira un volume d’eau de plus d’un milliard de mètres cubes. Aussi, va-t-il permettre de faire de la culture irriguée et contribuera à réduire le taux de pauvreté dans la région des Hauts-Bassins. La centrale électrique qui y sera installée fournira 16,8 gigawatts par an.

- Rabalyan Paul

OUEDRAOGO

ouedraogorabalyan@yahoo.fr

Barrage de Samendéni

17 milliards de FCFA à investir en 2012

Les membres du comité de pilotage du Programme de développement intégré de la vallée de Samendéni (PDIS) ont visité le site du barrage le vendredi 1er juillet 2011. Les travaux avancent et le président du comité, Adama Compaoré, a révélé que 17 milliards de FCFA seront injectés en 2012 dans la construction de cette gigantesque infrastructure.

La visite du barrage de Samendéni est intervenue après la première session de l’année du comité de pilotage tenue le jeudi 30 juin à Bobo-Dioulasso. Les travaux avancent dans la construction du barrage de Samendéni, de l’avis des responsables du chantier. La cité des ouvriers ainsi que celle des cadres sont en voie de finition. Quant au barrage, les travaux en laboratoire sont concluants. Pour ce qui concerne la rive droite, l’entreprise Fadoul Technibois et la Société générale des travaux du Maroc (SGTM) ont pu atteindre une roche imperméable sur laquelle la fondation du barrage sera faite. Pour éviter les risques d’infiltration, la tranchée d’ancrage en creusage a été entamée après une recherche de zone de fracturation de la roche. Sur la rive gauche, partie difficile à traiter, selon le chef de mission chargé de l’assistance technique, Boukaidi Laghzaoui Abdelilah, la dolomite est couverte de terre épaisse de 17 m. Pour ce faire, il faudra une intervention massive pour assurer l’étanchéité. Il est prévu à cet effet, une paroi moulée formée de panneaux de 2,5 m de longueur et de hauteur atteignant le stratum rocheux qui est enfoui sous la couverture. Une solution alternative et économique a été proposée par les techniciens. Cette alternative n’aura pas d’incident financier, a expliqué le chef de mission. Déjà les variantes ont été soumises au panel des experts qui vont statuer et prendre la décision idoine. D’ici à octobre 2011, tous les débats techniques et les campagnes de reconnaissance devraient être clos, afin de permettre d’entamer les travaux du barrage. A ce jour, le taux d’exécution physique de tous les travaux varie entre 20 et 25%, soit plus de trois milliards de FCFA déjà injectés, de l’avis du chef de mission, Boukaidi Laghzaoui Abdelilah. Le président du comité de pilotage du PDIS, Adama Compaoré, par ailleurs secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Hydraulique s’est dit satisfait des travaux. Il a indiqué qu’en 2012, il sera injecté 17 milliards de FCFA, ce qui va permettre, selon lui, d’atteindre un taux d’exécution de 70%. Il a ajouté qu’au cours de la session, le problème de passation de marchés a été jugulé : « Tous les marchés sont à un niveau d’exécution satisfaisant et nous sommes à un stade d’avis de non objection de nos partenaires financiers ». Et le délai de 43 mois pour la finition de la première phase du PDIS sera respecté malgré la saison pluvieuse qui peut entraîner le ralentissement des travaux, a soutenu le chef de mission, Le coût de la première phase du programme de 78,325 milliards de FCFA concerne notamment l’exécution du barrage et l’équipement de la centrale hydroélectrique, l’exécution des aménagements et les investissements sociaux. A terme, le barrage de Samendéni fournira un volume d’eau de plus d’un milliard de mètres cubes. Aussi, va-t-il permettre de faire de la culture irriguée et contribuera à réduire le taux de pauvreté dans la région des Hauts-Bassins. La centrale électrique qui y sera installée fournira 16,8 gigawatts par an.

- Rabalyan Paul

OUEDRAOGO

ouedraogorabalyan@yahoo.fr

La communauté réinstallée

Satisfaite

Le comité de pilotage du Programme de développement intégré de la vallée de Samendéni a visité le campement Yirwalh où est réinstallée une communauté de Peulh éleveurs. Le président du comité Adama Compaoré s’est entretenu avec les habitants sur leurs conditions de vie et a procédé à la plantation symbolique d’un arbre. Le chef du campement, Issa Sangaré, s’est réjoui de la visite. Il a indiqué que sa communauté est en parfaite harmonie avec les autochtones : « Il n’y a aucun problème entre nous et les autochtones de ce village. Nous vivons en paix. Quand le comité de pilotage du PDIS est venu nous voir pour l’installation du barrage en proposant de nous délocaliser, nous avons accepté. Parce que c’est une bonne initiative. Aujourd’hui ,nos conditions de vie se sont améliorées », a-t-il dit. En effet, dans le cadre de la construction du barrage, les habitants ont bénéficié d’infrastructures sociales et sanitaires. Le coût de réalisation est de 38 535 700 FCFA. Et d’autres infrastructures restent à construire afin de satisfaire cette communauté, un des dix villages affectés par la construction du barrage

P.R.O.

Le rôle du laboratoire dans

la construction d’un barrage

Ingénieur géotechnicien au compte de l’organisme chargé du contrôle des travaux du barrage, Adjima Thiombiano explique le rôle du laboratoire dans la réalisation du barrage :

« Un laboratoire au niveau de la construction d’un barrage est en amont et en aval des travaux. C’est le laboratoire qui permet de vérifier d’abord les qualités de la fondation du barrage, parce que les fondations d’un barrage sont primordiales. Il vérifie également la qualité des matériaux qui servent à construire le barrage, que ce soit en terre comme celui de Samendéni ou en béton. Lorsque le matériau est bon et la mise en œuvre mauvaise, vous ne pouvez pas avoir un bon barrage et viceversa. Les résultats au niveau de la rive droite sont concluants, c’est-à-dire que nous avons atteint une roche imperméable. Donc elle peut servir de fondation sans grand dommage pour le barrage ».

P.R.O.

Sidwaya

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