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Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

Publié le mardi 28 juin 2011 à 02h11min

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Le conseil consultatif sur les reformes politiques (CCRP) a entamé véritablement ses travaux, ce lundi 27 juin 2011 à Ouagadougou. Cinq jours après l’installation de ses membres, les débats ont porté entre autres sur le statut de la chefferie traditionnelle.
Débutés le 23 juin 2011, les débats sur les réformes politiques ont porté ce lundi 27 juin sur d’importants dossiers. Sur la table des discussions figuraient les préoccupations relatives à l’instauration d’un cadre de dialogue avec des démembrements dans toutes les régions du pays, la création d’un conseil des sages et le statut de la chefferie coutumière.

Pour ce dernier point , qui a toujours divisé les acteurs politiques nationaux, quant au rôle que les chefs traditionnels doivent jouer dans la société, les avis divergent . Mais selon le représentant de l’Autre Burkina/Parti socialiste pour la réfondation (parti d’opposition), Salif Tapsoba, la tendance générale qui est apparue pendant les discussions est qu’il faut instaurer un statut particulier pour les chefs coutumiers. Selon M. Tapsoba la chefferie traditionnelle doit avoir un accompagnement " Parce que c’est une frange de la société qui est assez importante. Elle a un impact passé et présent qui doit déterminer l’avenir du pays. Cette couche sociale ne doit pas être négligée car elle joue un grand rôle social.

C’est pourquoi nous estimons qu’une réflexion profonde doit être menée sur le sujet". De l’avis du représentant de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD), Clément Toubé Dakio, le chef traditionnel en tant que citoyen ne doit pas être écarté de la sphère politique. "Si un chef coutumier veut briguer un poste politique, il doit se présenter comme un citoyen simple et non comme un chef ", s’est-il exprimé. D’autres membres du CCRP, ont souhaité que si une proposition doit interdire les bonnets rouges, de se mêler de la politique, elle doit plus s’orienter vers les grandes notabilités et non impliquer la totalité de cette couche sociale.

Aussi, pour d’autres, il faut accompagner le statut particulier d’une rémunération périodique. Une bonne partie des acteurs de ce Conseil souhaite, à l’issue de cette concertation, que les chefs coutumiers aient un nouveau statut. C’est pourquoi à l’issue de cette journée de travail il a été demandé aux uns et aux autres, de permettre aux chefs coutumiers eux-mêmes, de faire des propositions les concernant.

Le chef de canton de Sao, Naaba Kango, interrogé, n’a pas voulu se prononcer sur le sujet. Il a tout simplement reconnu comme Me Yaguibou Bouda, de la majorité présidentielle, que les débats se sont déroulés dans une ambiance bon enfant. Le dossier sur la création d’un Conseil de sages a mentionné dans son ensemble, que ses membres ne doivent pas sortir du monde politique. Ces différentes suggestions trouveront leurs réponses à la fin des 21 jours de travaux.

Ozias KIEMTORE (kizozias@yahoo.fr)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 28 juin 2011 à 09:13, par Beurk En réponse à : Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

    A mes chers congressistes du CCRP,il ne manquait plus que cela pour amuser un peuple qui s’emmerde déjà parceque donner un statut particulier à nos chefs traditionnels revient à leur accorder un statut de fonctionnaire déguisé puisque si votre projet est retenu,vous comptez les rémunérer régulièrement.A ce que je sache,c’est du jamais vu et en plus,cela va causer beaucoup de problèmes mais je ne citerais qu’un seul exemple.Déjà que l’Etat n’arrive même pas à faire face à ses dépenses,avec quels fonds ou réserves disposez-vous pour payer ces futurs fonctionnaires ?Nous n’allons pas passer notre temps à quémander ailleurs ou à prêter à tour de bras.Un peu de dignité et plus encore,ne compromettons pas l’avenir de nos enfants en collant sur leur dos trop de dettes du fait de notre irresponsabilité

  • Le 28 juin 2011 à 10:38 En réponse à : Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

    La chefferie dite traditionnelle constitue un frein à l’ancrage vertable des institutions et valeurs republicaines dans notre pays. Il est inconcevable que l’on tolère ou même promeuve dans la constitution un système de gouvernance parallèle dont les principes sont anti-republicains (la chefferie dite traditionnelle se transmet de manière héréditaire dans la plupart des cas). Il faut en finir avec cela !

    • Le 28 juin 2011 à 11:44 En réponse à : Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

      Je te non la chefferie traditionnelle est un pan de notre culture et de notre histoire. Il suffit de bien définir leur rôle dans la république on accuse souvent le parti au pouvoir de les utiliser mais dite moi quel parti ne les utilise pas ? Même un nouveau parti qui a la sympathie ces temps ci est rentré dans la danse. Je comprend qu’ici au BF tout les peuple n’ont pas une organisation basé sur la chefferie mais ce n’est pas une raison de dire qu’il faut bannir cette organisation social.C’est aux politiciens de s’en démarquer

    • Le 28 juin 2011 à 11:44 En réponse à : Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

      Tout à fait d’accord avec vous. Soit on est dans la république, soit pas. De deux choses l’une ! Ces deux systèmes ne peuvent pas cohabiter. Ces chefs aujourd’hui (et demain) ne servent qu’aux gouvernants. Lorsqu’un des leurs faute (gravement) on fait passé l’affaire dans le système traditionnel et non l’institution judiciaire republicaine qui met tout le monde à égalité. Ainsi on demande de se pardonner, d’effacer cela patati patata et on roule. Aussi les rénuménré ne fera qu’un poids supplementaire inutile pour le contribuable... Tom Sank, une fois de plus sa vision sur la cheferie, avait transcendé son temps.

    • Le 28 juin 2011 à 12:18, par laafi En réponse à : Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

      La chefferie correpond au ciment des villages, ils sont les garants de la bonne marche des villages ( je parle des villages et non des villes trop politisees a mon gout).

    • Le 28 juin 2011 à 12:26, par nabiga En réponse à : Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

      La chefferie traditionnelle, la vraie se trans mets de père en fils ou de frère en frère. Donc ce n’est pas la peine qu’on nous fatigue. Tous ces chefs sont devenus des politiciens et bouffent sur le dos des gens. Il faut qu’ils s’occupent de la tradition au lieu de nous pomper l’air en politique. on est fatigué d’eux.

    • Le 28 juin 2011 à 13:47, par Mossi Aimé En réponse à : Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

      slt, la question de la chefferie est plus complexe que cela, ne crions pas trop tôt harro sur le bodet ! C’est deja sage de demander à ceux ces chefs eux mêmes fassent des propositions !le Ghana n’a pas eu besoin d’en finir avec eux pour bien fonctionner !

    • Le 28 juin 2011 à 13:59, par lhommearsène En réponse à : Tu n’as pas compris le monde dans lequel tu vis.

      Tu veux ne finir avec la chefferie pour aller où ? Casn un monde parfait et démocratique, où chacun lira la bible de l’Etat pour guider ses actions ? Note déjà que tous ces politiques que tu reprouvent ont essayé de faire ça, ça n’a rien donné, n’est-ce-pas ?

      Le malheur, c’est que le burkinabè, et l’Africain en général, n’a pas vu la place qu’il a dans le monde ; ce qui fait de lui quelqu’un de fort et intègre. La colonisation a surtout marqué nos esprits : pauvres nous sommes, les blancs sont riches—> nous devons faire comme les blancs pour être riches ( CQFD : Ce Qu’il Fallait Démontrer).

      Elle nous a déraciné, et le pire, c’est que beaucoup d’entre nous (moi aussi) ne voyons pas l’intérêt qu’il y a à être pleinement africains : qui connait l’héritage de Dimbdolobsom ou Cheick Anta Diop ?

      Pour en revenir à la chefferie traditionnelle donc, si nous avions un peu plus conscience du monde tel qu’il est actuellement, et surtout tel que nous voulons le construire pour nos enfants et pour nos ancêtres, ce ne saurait être un grand débat pour nous : c’est cette chefferie qui assure la continuité et la survie de notre culture, de ce que nous sommes nous même, et je pense qu’il faudrait lui ajouter le rôle d’enseigner le monde au peuple et surtout d’enseigner comment nous, Africains, devons voir le monde pour le créer à notre image (je ne dis pas ça au hasard ;) )

      Le mal est profond, les enfants, très profond. Il nous faudra ressusciter nos ancêtres, renaître parmi les enfants de nos ancêtres pour arriver enfin.
      Nous avons besoin de guerriers, d’hommes intègres, pour travailler. Ce ne sera pas facile, mais je pense que nous y arriverons ; sinon, nous mourront, je vous l’assure, nous mourront parmi nos enfants !
      Je répète, faire renaître nos ancêtres parmi nos enfants, les lier à la génération de nos pères et de nos grand-parents. Nous redeviendront nous mêmes, dans un nouveau monde. Je pense que la calebasse (ou la marmite) qui nous a fait est la plus puissante de ce monde ; ceux qui ont créé Dieu à leur image ne sauraient partir, ni aujourd’hui, ni jamais.

      Désolé pour ce interlude un peu long, mais ça devait sortir.
      Le soleil se lèvera bientôt pour les fis courageux.

  • Le 28 juin 2011 à 11:22, par le citoyen En réponse à : Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

    QU’ON NOUS épargnent de ces histoires.UN BON CHEF TRADITIONNELLE NE SE Mêle pas de la politique.OCCUPER VOUS DE VOTRE TRADITION !!!!!!!!!!!TIRER UNE Leçon DE LA CRISE ACTUELLE MERCI.

  • Le 28 juin 2011 à 11:47, par Manitu En réponse à : Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

    Arrêtons de distraire les gens s’il vous plait.

    Le chef traditionnel est une personnalité dont la valeur et l’aura sont reconnus. Certes il leur faut un statut particulier. Mais il ne faut pas exagérer. On les considère comme des administrateurs de leurs administrés, on les rend inéligibles et ils vont diriger leurs cantons. Il n’y a pas à prendre mon impôt pour le leur reverser alors qu’ils sont nourris par leurs administrés. Si l’Etat a assez d’argent, qu’ils baissent plutôt les charges d’électricité...

  • Le 28 juin 2011 à 11:55 En réponse à : Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

    Je suis tout à fait d’avis que la chefferie traditionnelle reste à sa place, qu’elle ne se mêle pas de la politique politicienne. A la rigueur, elle doit être consultée régulièrement pour des questions d’ordres sociales.
    Il faut que les chefs traditionnels se gardent de perdre leur dignité, le respect qui leur est du en laissant acheter par les politiciens. Dans ce pays, la situation actuelle est très grave. Rare sont les chefs traditionnels qui ne font pas de courbêtes devant des DG, des ministres et que sais-je ?
    Il faut arrêter ça.

  • Le 28 juin 2011 à 11:56 En réponse à : Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

    Très très dangereux ce statut, s’il venait à voir le jour !Déjà que sans avanges particuliers,la succession est souvent source de bagarres meurtrières, accorder une rémunération ou autre avantage en nature aux chefs traditionnels serait de nature à entretenir et à généraliser les conflits de succession même dans les traditions sans culture du "naam".Pour la paix dont nous rêvons tous, soyons très prudents.

  • Le 28 juin 2011 à 13:03, par Papy En réponse à : Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

    Ce conseil va nous decevoir. Comment penser à un statut pour les chefs traditionnels ? Connaissez le nombre de ces chefs au Burkina ? J’avais foi à ce conseil mais debut des débats me decourage.

  • Le 28 juin 2011 à 13:18, par Malick En réponse à : Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

    A quoi sert un chef traditionnel ? C’est une question qu’il faut se poser, sans a priori, la tête bien froide. C’est seulement après qu’on pourra définir un statut qui sera proportionnel à cette réalité. Ou alors, décider de les laisser sans statut autre que celui de citoyen.
    Parce que, quel que soit ce qui sera fait pour les chefs, il y a toujours de "grands électeurs" partout. pouvoir d’argent, mafieux, chefs réligieux, chefs traditionnels, et il ne faut donc pas se faire trop d’illusion, ces gens là auront toujours une influence tant que le taux de scolarisation restera faible.

  • Le 28 juin 2011 à 13:55, par poullonea En réponse à : Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

    La chefferie traditionnelle a deja un statut particulier de fait. S’il faut renumerer les chefs traditionnels comme des fonctionnaires, alors il faudra passer un concours pour devenir chef.
    Ce serait tres malsain de verser des salaires a des personnes qui n’auront de comptes a rendre a personne. A moins que l’intention du conseil consultatif et par extension du Gouverment est de subordonner les chefs traditionnels !

    Il faut que les uns et autres acceptent une fois pour toute que nous somme une nation republicaine qui doit etre regie par des instutitions republicaines. Le temps des royaumes et empires est revolue,et chacun doit accepter de jouer le jeu de la republique democratique.

    Le conseil devra etre innovatif pour une democratie republicaine au lieu de chercher a legitimer ou legaliser ce que les uns et autres ont toujours denonce : l’imixtion de la chefferie tradionnelle dans les elections.

  • Le 28 juin 2011 à 14:00, par naotokan En réponse à : Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

    La chefferie traditionnelle doit se départir de la politique politicienne et vulgaire dans laquelle elle s’est embourbée jusque là.Un chef traditionnel,je pense doit être un Médiateur,un conciliateur et un grand fédérateur.Quand un chef traditionnel milite dans un parti politique,nage dans la fange(népotisme,démagogie,corruption,perfidie,injustice,mensonge...) et prétend être chef de sa communauté,je dis qu’il n’est plus chef mais un adversaire politique comme les autres et doit être pris comme tel.Il ne doit plus user de son titre de chef traditionnel ou de son pouvoir que lui confère la tradition pour ménacer,dénigrer,ou bannir les autres membres de sa communauté qui ne sont pas du même bord politique que lui.Il n’est plus une réference et il ne plus gérer sa communauté avec impartialilé.Il doit faire la part des choses.Soit il est chef traditionnel et tout le monde le respecte, soit il est un politicien qui cherche à remplir sa panse(c’est ça la politique sous nos cieux) et tout le monde l’affronte comme tel.

  • Le 28 juin 2011 à 15:21, par IRA ZAKARIA En réponse à : Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

    Seigneur !Mettons nous au sérieux pour une fois.Pour qui connait l’histoire,aucune famille n’est chef.Ce sont des gens imposés par le colon,et du fait de s’être collé au Nanssara et trahi les autres membres de la communauté.La logique est que celui qui obtient de cette façon un poste d’autorité est dangereux(exemple récent du chef de Ouayigouya).
    Nous avons suffisamment de problèmes.Gérez de manière efficiente les ressources empruntées et largent du contribuable .

  • Le 28 juin 2011 à 16:05, par le citoyen En réponse à : Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

    De l’avis du représentant de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD), Clément Toubé Dakio, le chef traditionnel en tant que citoyen ne doit pas être écarté de la sphère politique. "Si un chef coutumier veut briguer un poste politique, il doit se présenter comme un citoyen simple et non comme un chef "
    Cette déclaration est vraiment très dangereuse(ne fait pas honneur à l’opposition), et il faut que nos politiques se rendent compte qu’ils sont entrain de parler de l’avenir de tout un peuple. Dans nos société traditionnelle, peut-on faire la différence entre le "chef et le citoyen simple" ? Nos chefs traditionnels usent de leur pouvoir et du respect que la population leur doit pour briguer des mandats électifs. Qui ose dans un village à majorité analphabète s’opposer au chef sans subir la foudre de celui-ci ?
    De grâce il faudra faire en sorte que les chefs coutumiers restent en dehors de la politique pour le bien, le respect et la pérennisation de nos coutumes.

  • Le 28 juin 2011 à 18:03 En réponse à : Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

    au Burkina il y a 8000 village. dont statut de 8000 chef traditionnel ?

  • Le 28 juin 2011 à 18:30 En réponse à : Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

    Attention à la dérive !!!
    Comment l’État peut définir un statut pour les chefs traditionnels ???
    Si l’on veut définir un statut pour les chefs traditionnels, il faudra également définir un statut pour les chefs religieux ! Et ça nous mène à quoi ???
    Je crois plutôt qu’il faut que la loi définisse clairement les domaines d’action des chefs coutumiers et des chefs religieux dans notre société pour qu’ils n’empiètent pas dans les missions de l’administration. Un exemple qui fait l’actualité me vient à l’idée, il s’agit des tiraillements entre le chef de Kindi et le maire pour l’administration de la commune. Je sais que ces cas sont légions !!!
    Il faut clairement définir le champ d’action des chefs, mais de là à leur conférer un statut c’est aller trop loin à mon sens ! Ce n’est qu’un avis, prenons le temps de creuser !!!

  • Le 28 juin 2011 à 19:13, par Dima En réponse à : Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

    Les chefs de terre ont un rôle reconnu par les burkinabé dans la conduite de la paix sociale. Une dotation financière peut leur être octroyée pour assurer les cérémonies d’apaisement moral nécessaire à de bonnes saison agricole ou d’élevage.

    Pour les autres chefs auxiliaires de l’administration, leur soleil s’est couché depuis la révolution mais on peut les racheter en leur confiant la vice présidence des CVD et des conseils régionaux selon leurs rangs cela peut aider.

    Rassurez -vous il y a plus de chefs que de membres élus à la base dans notre pays.Il se sont souvent illustrés tristement en matière de droits humains. S’ils veulent s’adapter on peut créer des associations culturelles qu’ils animeront pour la promotion des cultures reconnues à la télé et à la radio. Le reste ne faites pas de confusions.

  • Le 28 juin 2011 à 19:46, par Dojo_woulé En réponse à : Conseil consultatif sur les reformes politiques : Le statut de la chefferie traditionnelle en débat

    Tant qu’il n’y a pas de normes ou de référentiels, on n’a presque pas de raison de dénoncer les comportements des chefs et/ou des politiciens. Dans la mesure où la chefferie traditionnelle est une réalité (voire une force) sociale certaine et que la question de sa place et de son rôle dans la république est souvent au coeur de débats relayés par la presse, je pense que l’occasion est belle pour en discuter et retenir, au moins, quelque chose qui balise un peu ce qu’est un chef traditionnel / coutumier, l’espace d’action qu’on lui reconnaît, la portée et le mode de valorisation de son action ainsi que ses moyens d’actions et les sources de ces moyens d’action. Notez bien que "moyens d’actions" ne signifie pas forcément "rémunération".

    Par ailleurs, bien qu’il ne faille pas exclure d’office du débat la question de la rémunération des chefs, c’est un sujet qui me semble délicat et requiert de ce fait une analyse "froide" de portée et de contour des propositions qui viendraient à être faites, en tenant compte des principes républicains qui doivent sous-tendre les propositions.

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