CENI : Une loi pour débarquer Moussa Michel Tapsoba
Moussa Michel Tapsoba, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), affirmait, dans un entretien qu’il nous a accordé et paru dans notre édition n°7896 du mardi 7 juin 2011 : "Au nom de l’indépendance de la CENI, je ne démissionnerai pas". Eh bien, il partira et avec
toute son équipe. C’est du moins ce qui ressort de la déclaration liminaire que nous vous proposons in extenso, lue par le ministre Jérôme Bougouma lors de la rencontre avec les partis politiques et des organisations de la société civile, le vendredi 17 juin 2011.
En rappel pour les acteurs de premier plan que vous êtes, à la suite de l’élection présidentielle de novembre 2010, définitivement validée par le Conseil constitutionnel, les relations entre la CENI et une frange importante de la classe politique n’ont cessé de se dégrader au point que, par une lettre en date du 17 janvier 2011, le chef de file de l’opposition politique sollicite du gouvernement la refondation de la CENI et le remplacement de ses membres par une nouvelle équipe devant conduire le processus de préparation des élections couplées législatives/municipales 2012.
En réponse, le gouvernement a promis d’entreprendre de larges concertations inclusives en vue de trouver avec tous les acteurs les garanties démocratiques indispensables à une organisation saine et paisible des futures consultations électorales dans notre pays.
Il faut préciser que ces élections couplées législatives/municipales, en raison de leur caractère inédit, nécessitent une préparation minutieuse à travers des diligences particulières que seule une équipe consensuelle, disponible et engagée peut réussir.
Entre-temps, un compromis s’était dégagé entre les principales forces politiques de notre pays pour le renouvellement anticipé des membres de la CENI afin de préserver le consensus de la classe politique sur les principales thématiques électorales.
Prenant la mesure des enjeux, et soucieux de réunir toutes les conditions de réussite des élections couplées, le gouvernement a suggéré à l’équipe actuelle une démission anticipée qu’elle a refusée. Par souci d’apaisement et pour ne pas perdre de temps, le gouvernement a alors invité la CENI à poser un certain nombre d’actes préparatoires qui, s’ils sont pris en compte par la nouvelle équipe, devraient permettre un gain de temps précieux.
Il s’agissait entre autres de : d’information auprès des partis et formations politiques, toutes tendances confondues, les organisations de la société civile telles que énoncées dans le Code électoral, et les structures de l’administration publique, parties prenantes du processus électoral ;
* la mise en place des démembrements de l’institution dans les provinces, communes et arrondissements communaux en prenant en compte le nouveau découpage territorial qui concerne les communes à statut particulier de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso ;
* la prise de toutes mesures nécessaires au fonctionnement des démembrements (prestation de serment et formations requises) afin qu’ils puissent être opérationnels dès que les dates de la révision de la liste électorale seront arrêtées par le gouvernement.
L’objectif recherché étant que, d’une part, la passation de témoin entre l’équipe en fin de mandat et la nouvelle équipe se fasse de façon harmonieuse et que, d’autre part, les activités engagées puissent se poursuivre sereinement en vue d’un aboutissement heureux du processus électoral.
Mais lors de la phase de consultation des acteurs politiques, de nouvelles polémiques et difficultés sont apparues, se traduisant par la démission de tous les membres représentant l’opposition politique au Burkina Faso.
Par conséquent, la CENI, organe tripartie (Majorité - Société civile-Opposition) est privée de l’une de ses composantes, ce qui rend son fonctionnement contraire à l’esprit des textes et les actes posés dans ces conditions susceptibles de remise en cause par la nouvelle équipe qui prendra fonction en septembre prochain.
Le gouvernement, garant de l’intérêt général, ne pouvait y rester indifférent. Se plaçant au-dessus des polémiques, il a décidé de présenter à l’Assemblée nationale un projet de loi dont l’objectif affiché est de reconstituer la confiance de la classe politique dans l’institution chargée de l’organisation des élections, d’une part, et de permettre l’entrée en action rapide d’une nouvelle équipe pour relever en toute responsabilité les défis électoraux futurs, d’autre part.
Je vous remercie de votre aimable attention
La titraille est du journal
L’Observateur Paalga
Vos commentaires
1. Le 20 juin 2011 à 12:08, par Beurk En réponse à : CENI : Une loi pour débarquer Moussa Michel Tapsoba
Il me semble que son mandat court jusqu’en septembre,alors pourquoi tout ce brouhaha d’autant que septembre est à côté.S’il faillait débarquer tous les incompétents et/ou les malfrats au Faso,il ne restera pas grand monde.Donc arrêtez de nous divertir
Le 20 juin 2011 à 16:43, par Lareine En réponse à : CENI : Une loi pour débarquer Moussa Michel Tapsoba
Hey mon cher Beurk.
Toi,t’es vraiment un fils du pays.
Quand je te lis c’est exactement la même reaction que j’ai et les même idees que je veux bien poster mais tu me devances toujours,
Mais na ja,c’est la vie.J’aime bien tes idees.Lareine
Le 21 juin 2011 à 12:53 En réponse à : CENI : Une loi pour débarquer Moussa Michel Tapsoba
Toi et Beurk vous n’y êtes pas du tout. Vous pensez que nous ne savons pas ce qui se passe dans le coulisses de la CENI ? Écoute, quand quelqu’un est éduqué par un Homosexuel, il aura des tendances homo-sexuelles. Donc il ne faut pas laisser ce Michel installer des gens (dans les communes, villages, provinces) avant de partir sinon ce serait peine perdue puise qu’il aura eu le temps de mettre des gens comme lui dans les rouages. Faut le déloger avant qu’il ne contamine la queux.
Le 20 juin 2011 à 17:57, par bouba En réponse à : CENI : Une loi pour débarquer Moussa Michel Tapsoba
Ton raisonnement est en déça. L’élection présidentielle est la plus importante des scrutins. Il cafouille avec le vote du citoyen. Mesure-tu la porte et les conséquences de son incompétence ? Ailleurs ce monsieur pourrait être poursuivi pour haute trahison.
2. Le 20 juin 2011 à 13:28, par dijoe En réponse à : CENI : Une loi pour débarquer Moussa Michel Tapsoba
c’est bien Moussa et son groupe doit partir par ce que ils nous ont organisé de la pagaîlle.il faut TRAVAILER à mettre en place une CENI digne de son NOM enfin qu’on ne retombe plus sur ces mêmes problèmes.
3. Le 20 juin 2011 à 13:29, par merci king black En réponse à : CENI : Une loi pour débarquer Moussa Michel Tapsoba
Ce monsieur a trop pourri la situation électorale de notre pays et souvent la CENI s’identifiait à sa seule personne avec ses expressions monarchiques.Vivement que ce projet de loi le fasse partir.Il y’a la nécessité d’asseoir véritablement un environnement nouveau dans notre CENI qui a tant souffert de déficit de compétence.Une institution d’une telle envergure mérite d’etre dirigée avec beaucoup de professionalisme et ce ne sont pas les ressouces humaines qui manquent au FASO pour remplacer monsieur TAPSOBA qui,si vous me le permettez est atteint par l’usure.L’histoire retiendra le premier ministre TIAO aura eu le mérite de l’évincer.TIAO agit,il est pragmatique,c’est vraiment un homme d’action et il ne parle pas beaucoup.
Le 20 juin 2011 à 15:51, par Beurk En réponse à : CENI : Une loi pour débarquer Moussa Michel Tapsoba
Mr King Black,en quoi le changement ou le maintien de Mr Tapsoba changerait ton quotidien ?Nous avons une classe politique,majorité et opposition confondues qui s’en fichent et s’en ficheront toujours de toi,de moi,de nous tous dès lors qu’ils ont obtenu ce qu’ils coivoitaient.Après c’est un droit de cuissage en tout genre et ça fait mal.Je sais que c’est un vain mot mais il faut commencer à moraliser la vie politique et tout simplement moraliser la vie publique tout court.D’ailleurs tu dis que Mr Tapsoba est usé après 10 ans passés à la tête de la CENI et pourtant il me semble que ton "mentor" a fait plus du double à la tête de notre pays.Sur ce point tu dis quoi ?Ah oui,j’avais oublié qu’il est militaire et normalement mieux constitué que le commun des mortels.Alléluia
Le 20 juin 2011 à 17:13, par Nayala En réponse à : CENI : Une loi pour débarquer Moussa Michel Tapsoba
J’ aime bien te lire mais là je ne suis pas d’ accord avec ta façon de voir les choses. Sa démission ne changera peut être rien dans mon quotidien mais permettra au moins d’ apporter un plus à la CENI. Ce Mr l’ a pourri donc il doit s’ en aller. C’ est toujours en Afrique où nous faisons des débats stériles sur certaines choses. Sinon chez les blancs, ce débats ne se serait mm pas poser. il aurait démissionner dans la dignité. Merci
Le 20 juin 2011 à 21:48, par stevenzs1 En réponse à : CENI : Une loi pour débarquer Moussa Michel Tapsoba
Ce mr devrait ètre debarqué depuis longtemps je sais pas tout ce temps et ce tapage
4. Le 20 juin 2011 à 14:36 En réponse à : CENI : Une loi pour débarquer Moussa Michel Tapsoba
Au moins il est plus beau que Wade.
Le 20 juin 2011 à 17:33, par / En réponse à : CENI : Une loi pour débarquer Moussa Michel Tapsoba
Moussa Michel,
tiens bon ! Tiens bon !
5. Le 20 juin 2011 à 15:00, par nongyele En réponse à : CENI : Une loi pour débarquer Moussa Michel Tapsoba
IL FAUT ENVOYER CET INCOMPÉTENT HORS D’ÉTAT DE NUIRE. MÊME SI SON MANDAT S’ACHÈVE EN SEPTEMBRE IL FAUT LE FAIRE PARTIR SUR LA SEULE RAISON DE SON INCOMPÉTENCE ET NON DE LA FIN DE SON HONTEUX MANDAT. BON DÉBARRAS ! TU NE NOUS MANQUERA PAS
Le 20 juin 2011 à 17:35, par Kaya En réponse à : CENI : Une loi pour débarquer Moussa Michel Tapsoba
Je suis tout à fais dacord avec toi. La situation du pays devait amener les dirigents à plus de sagesse. Donc bravo au gouvernement pour la clairevoyance. Kaya
6. Le 20 juin 2011 à 15:31, par Mady En réponse à : CENI : Une loi pour débarquer Moussa Michel Tapsoba
Dire qu’il va falloir aller jusqu’au vote d’une Loi dans une session spéciale du Parlement pour venir à bout de MMT !!!
7. Le 20 juin 2011 à 17:14, par Larba En réponse à : CENI : Une loi pour débarquer Moussa Michel Tapsoba
Bonjour. je me réjouis du fait que le départ de M. TAPSOBA augure une nouvelle ère pour les élections dans notre pays. Je voudrais cependant qu’on tire objectivement les leçons des scrutins passés et évoquées par le président sortant. Il s’agit de la précipitation qui fait que l’on ne prenne pas le temps d’examiner la disponibilté des pièces de votation,le très court délai d’établissement des pièces manquantes et le très très court délai d’inscription sur les listes électorales. Bon vent à notre processus démocratique !
8. Le 20 juin 2011 à 17:14, par unouagalais En réponse à : CENI : Une loi pour débarquer Moussa Michel Tapsoba
que l gourvernement veuille coute que coute la tête à mmt montre qu’en leur sein, il y a un malaise qu’ils n prennent même plu la peine de taire, il est bien loin le temps ou la ceni vivai une ydille parfaite avec le gouvernement-cdp !!! bref mmt apprendra, un peu tard, qu’on ne fai pa des affaires avec le diable. ce q j trouve incompréhensible est que l’opposition à travers son chef de file s’engoufre dans la brêche sans vraiment savoir quels sont les tenants et les aboutissants d’une telle histoire !
9. Le 20 juin 2011 à 17:26, par Balla En réponse à : CENI : Une loi pour débarquer Moussa Michel Tapsoba
Héooo !!! stop, il me semble qu’on est inutilement trop sévère en MMT. Un peu d’indulgence vis-à-vis de ce vieil homme. Il n’est pas seul coupable de cette situation. N’oublions pas le contexte de sa dernière réelection a la tête de la CENI. Le pouvoir l’a voulu et l’a maintenu là contre vent et marrées parce qu’il faisait son affaire. Aujourd’hui, après l’avoir sucé copieusement, on le jette comme une peau d’orange. Il l’apprend certainement à ses depens. avis à tous ceux qui pensent qu’être du pouvoir c’est la fin du monde...
10. Le 20 juin 2011 à 17:39, par Goomzanga En réponse à : CENI : Une loi pour débarquer Moussa Michel Tapsoba
Topnton Mouss,
Je te l’avais dit l’autre jour de démissionner. Je me demande si tu as reçu ma missive ? peut-être que lefaso.net l’a bloquée. En substance, je te demandais de partir avant que la honte ne t’atteigne. Mais hélas, à trop vouloir t’accrocher à un poste où personne ne te voulait, te voilà dans la rue sans valise et point de chute. La démission aurait été élégante. Je te disais qu’il fallait le faire pour éviter que les enfants qui n’ont pas connu la période où étais Ministre de l’eau ne t’entraînent dans la boue. Te voilà en drap et trop tard.
11. Le 20 juin 2011 à 20:01, par Le Sage En réponse à : CENI : Une loi pour débarquer Moussa Michel Tapsoba
Qu’on fasse appelle au Pasteur Flavien Tapsoba
12. Le 21 juin 2011 à 12:29, par soulby En réponse à : CENI : Une loi pour débarquer Moussa Michel Tapsoba
Moussa, il faut partir !! 10 ans c’est trop. Tu as eu le temps d’essayer, d’échouer, de recommencer et de finir.
Désormais il faut éviter de croire qu’il ya des gens indispensables alors qu’au cimétière ils sont pleins pendant que la vie continue.
Il faut que nous les Burkinabés nous sachions ce que nous voulons. Les choses sont irréversiblement en train de changer. Sommes nous d’accord ou pas ? Voulons nous continuer dans l’immobolisme millénaire total et écoeurant ? Nul n’est indispensable, à commencer par Blaise Compaoré. Les DG ont été débarqués mais la vie continue. Il faut éviter le culte de la personne et voir en certaines personnes des messies ou autres investies de pouvoirs éternels ou divins.
Que chacun ait 5 ans (pas plus) pour prouver ce qu’il peut apporter au pays et on avance. C’est comme ça que nous irons de l’avant. Nous piétinerons tant que ce sont les mêmes (d’ailleurs dépassés) qui sont aux commandes. Saluons tous ces changements acquis et qui sonnent comme l’annonce de l’heure du décollage pour l’émergence (non décrétée).
D’ailleurs, il nous faut lancer bientôt le mouvement "Touche pas à ma Constituion" pour barrer le chémin aux imposteurs !!!