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CONFIDENCES DU WEEK-END : Il écope de 15 mois d’emprisonnement pour avoir détourné 5. 338. 165 F CFA

Publié le lundi 20 juin 2011 à 11h30min

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Lors des dernières audiences des assises criminelles de Ouagadougou, il a été inscrit au rôle, trois dossiers de crimes économiques. Deux dossiers ont été jugés et le troisième a été renvoyé. Le deuxième dossier concernait un détournement de biens publics à hauteur de 5. 338. 165 F CFA au détriment d’un CHR, à des fins personnelles. Ayant reconnu les faits qui lui sont reprochés, S.S. a expliqué les procédés par lesquels il arrivait à soutirer l’argent de la caisse dont il était le gérant principal. La cour ayant répondu oui à sa culpabilité, trouve une circonstance atténuante du fait qu’en 1999-2001, période des faits, l’administration n’était pas efficace dans le contrôle de l’EPE, surtout dans la comptabilité avec des contrôles irréguliers.

Par les témoignages concordants, S.S. a été reconnu coupable de détournement de deniers publics à des fins personnelles et a écopé d’une peine d’emprisonnement de 15 mois avec sursis et au payement de dommages et intérêts de 500 000 F CFA. L’Agence judiciaire du Trésor (AJT) qui assistait à l’audience, n’ayant pas pu établir les dommages qu’elle a subis, entend les calculer plus tard et exiger des payements.


Impôts : des agents entre patience et velléités de grève

Dans leurs mouvements de grève, les syndicalistes du ministère de l’Economie et des finances faisaient comprendre que les agents du trésor et des impôts bénéficiaient de meilleures conditions de rémunération sur le fonds commun de motivation comparativement aux personnels des finances. De sources concordantes, rapporte l’agence de presse Labor, les travailleurs des impôts ne s’estiment pas pour autant nantis et cogitent actuellement sur l’opportunité de déclencher une grève pour la satisfaction de leurs doléances. Car, suite au débrayage qu’ils avaient effectué en décembre 2010, les agents des impôts attendent toujours des solutions appropriées à leurs doléances pour de meilleures conditions de vie et de travail. Deux positions se dégagent. Celle des agents qui sont pour une grève immédiate dans le contexte actuel des revendications tous azimuts et la position de ceux qui préconisent la patience pour des solutions sereines à leurs revendications. C’est parce que la position modérée est prédominante que les agents des impôts s’abstiennent pour le moment d’aller en grève en espérant que les autorités trouveront une suite favorable à leurs préoccupations, précise l’agence de presse Labor.


Grève des Financiers : le dialogue renoué

De sources dignes de foi, nous apprenons qu’une rencontre a eu lieu le jeudi 16 juin 2011 au cabinet du ministre de l’Economie et des Finances entre le comité CGTB-Finances et le ministre Marie Noël Bembamba. Il nous revient que c’est au cours de ces échanges que le comité CGTB-Finances a soumis une liste de doléances. De cette liste on retiendra qu’en plus du problème des fonds communs il y figure des revendications liées à des questions d’indemnités et de sécurité. A ce qu’on apprend, les doléances ont donc été élargies. Face à cette nouvelle donne, le ministre Bembamba a jugé utile et nécessaire d’associer des collègues ministres concernés par ces revendications. C’est ainsi qu’une nouvelle rencontre a eu lieu le vendredi 17 juin 2011 au ministère de la Fonction publique entre une délégation gouvernementale composée du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité Sociale, du ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, du ministre de l’Economie et des Finances et des représentants du comité CGTB – Finances.

C’est à cette occasion que des propositions d’amélioration des fonds communs des agents des structures autres que les régies, ont été faites. Ces propositions consistent à réaménager l’affectation des sources d’alimentation des fonds d’équipement des régies pour renforcer la part reversée aux fonds communs des autres structures. Le comité CGTB-Finances a salué l’effort fourni mais, a estimé que les écarts restent élevés. C’est alors que la délégation gouvernementale a demandé à la CGTB-Finances de lui soumettre des contre-propositions. Une autre rencontre est prévue pour le mercredi 22 juin 2011. Ce processus de dialogue renoué, le gouvernement a demandé au Comité d’inviter ses militants à reprendre le travail dès ce 20 juin 2011. Avant toute réponse, ce dernier a promis de consulter sa base à cet effet.


CADRe : la section universitaire installée

Le Cadre de réflexion et d’action démocratique (CADRe) a procédé à la mise en place de sa section universitaire le dimanche 19 juin dernier à Ouagadougou. Composée de 4 membres, la structure qui est dirigée par Daniel Traoré, aura pour tâche de faire connaître le CADRe dans le milieu universitaire. Il faut souligner que le CADRe a organisé l’année dernière sur le campus de Ouaga, la première édition de la "Tribune du démocrate", qui a consisté en un concours de plaidoirie et à un débat sur l’alternance démocratique.


ONI : à quand la mort de la CIB ?

On l’avait annoncée inutilisable pour compter du 1er avril 2010, la CIB (Carte d’identité burkinabè), l’ancienne version de la CNIB, la carte nationale d’identité burkinabè. Mais, on n’y est pas encore, à voir les échanges et les transactions dans nos cités qui continuent avec la CIB. Pour preuve, la CIB a été utilisée par des candidats aux concours professionnels de la Fonction publique de 2011. Egalement dans les banques et autres transactions, la CIB est toujours brandie et acceptée bien que déclarée morte et enterrée. L’autre fait en rapport avec la CNIB, c’est l’utilisation des récépissés par certains citoyens dans certaines affaires au motif que la carte n’est pas encore délivrée.


Soutenance à l’OAPI : Deux Burkinabè font honneur à la Nation

Mme Dao née Sanon Solange, juriste et secrétaire général du Bureau burkinabè des droits d’auteur (BBDA) et M. Mahamadi Tassembédo, conseiller des affaires économiques ont soutenu leur mémoire de Master II en Droit de la propriété intellectuelle. C’était du 28 au 30 mai 2011 à Yaoundé au siège de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI). Mme Dao née Sanon Solange a porté sa réflexion sur le thème : "Quelle appropriation de la propriété intellectuelle par les PME du Burkina Faso". Le jury présidé par le Pr John Dahaco, coordonnateur du programme, lui a décerné la note de 17/20. Quant à M. Mahamadi Tassembédo, il a planché sur "Propriété intellectuelle et accès aux médicaments dans les Etats membres de l’OAPI". Ses efforts ont été couronnés d’une note de 17,5/20. Ce programme de Master II en droit de la propriété intellectuelle est conjointement organisé par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), l’OAPI et l’université de Yaoundé II Soa du Cameroun. Il vient de mettre à la disposition des administrations publiques et des entreprises, sa première promotion.


Une troisième bougie pour la radio Jam Ouaga

Le vendredi 24 juin 2011, la première radio urbaine d’Afrique, radio Jam Ouaga 92.4 va souffler sa troisième bougie. Après trois ans de parcours, la radio est parvenue à s’imposer comme un vecteur incontournable dans le paysage médiatique burkinabè. Pour ce troisième anniversaire, il est prévu une série d’activités dont une journée portes ouvertes et un grand concert 100% live avec le prophète Elysée de la Côte d’Ivoire à 20h à la Maison du peuple. Un livre d’or sera mis à la disposition des auditeurs pour souhaiter un joyeux anniversaire à la radio.


Conseil régional : La Boucle du Mouhoun pleure son président

La ville de Dédougou et les populations des 47 communes de la Boucle du Mouhoun pleurent le président du conseil régional. Tibiri Ouétien, puisqu’il s’agit de lui, est décédé le 17 juin 2011 au CHR de Dédougou des suites de maladie. Agé de 64 ans, et inspecteur du 1er degré à la retraite, il a été inhumé dans la soirée du 19 juin dernier à son domicile sis au secteur 3 de Dédougou. Parents, amis et différentes personnalités lui ont rendu un dernier hommage. Le fondateur, ainsi que le directeur des éditions le pays et l’ensemble du personnel présentent à la famille éplorée ses condoléances les plus attristées.


Crise à Solenzo : Le dialogue entre fils comme solution

La situation de crise que vit les populations de Solenzo ces derniers mois est peu enviable et constitue non seulement une menace grave pour la paix, mais aussi et surtout une véritable entrave au développement. Face à cette situation et s’appuyant sur la maxime selon laquelle le linge sale se lave en famille, des actions en faveur de la paix sociale se multiplient et sont menées par des fils de cette localité. Sont de ceux-là Yssouf Nouhoun Coulibaly, administrateur civil, qui a convié les différents protagonistes autour de la même table. Même si pour l’instant rien n’a filtré des différentes entrevues, l’on susurre que ça augure des lendemains meilleurs étant donné que tous ont souscrit à la concertation et au dialogue.

Le Pays

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