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POT-POURRI : Ministère de la Santé : ces tricycles ambulances qui n’arrivent pas

Publié le vendredi 10 juin 2011 à 04h11min

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La CAMEG, à la demande du ministère de la Santé, a lancé début 2010, un marché pour une centaine d’ambulances tricycles en vue d’équiper les postes de santé en milieu rural. C’est un marché qui, selon certaines sources, a été repris à cause de certains vices de forme. L’attributaire n’a pas changé puisque son offre a été une fois de plus retenue et ce malgré la présence d’expériences douteuses présentées comme étant acquises au Bénin et au Tchad. La commission d’attribution des marchés a ignoré ainsi un des éléments essentiels à toute analyse d’offres et qui est la vérification approfondie de l’exactitude et de l’authenticité des documents fournis. Pourtant, elle en avait les moyens, apprend-on.

Ce sont justement ces fausses expériences présentées qui ont permis à ce dernier d’obtenir la fourniture de ces tricycles ambulances. Le problème avec ce marché aujourd’hui, c’est qu’il n’est pas encore exécuté. A ce jour, il est à son 2e mois de retard. L’adjudicataire s’affaire pour tenir ses engagements, mais la partie risque d’être serrée si l’on commence à regarder les textes de près. Ce retard, selon toute vraisemblance, est lié au manque de capacités de l’attributaire du marché et à son manque d’expérience en matière de fourniture de tricycles ambulances. Il encourt actuellement des pénalités de retard qui, si elles dépassaient la limite autorisée, entraîneraient d’office, selon les textes, la résiliation du marché.

Le ministère de la Santé devrait prendre ses responsabilités si la livraison ne se fait pas en cours de ce mois et envisager une enquête auprès du fournisseur retenu et vérifier minutieusement, documents à l’appui, l’état réel de cette commande et ne pas être laxiste sur l’importance de ces ambulances afin que les délais soient scrupuleusement respectés. C’est seulement après cette enquête que des décisions pourraient intervenir. Le problème que pose ce marché, c’est sa conséquence au niveau des activités sanitaires. Ce marché traîne depuis presque 18 mois et tout retard supplémentaire prive les populations rurales d’un moyen d’évacuation pour sauver des vies humaines. Les commissions d’attribution des marchés devraient être plus regardantes sur les pièces fournies par les soumissionnaires, notamment sur les expériences à l’étranger afin d’éviter d’être complices d’attributions de complaisance.


Pabré : des récriminations autour des lotissements

Une lettre parvenue à notre Rédaction fait état de la frustration d’une partie de la population de la commune rurale de Pabré au sujet des lotissements. La lettre, écrite sur un ton très fort et que nous ne pouvons publier telle quelle, pour des raisons d’éthique, est adressée au ministre de l’Administration territoriale à qui elle demande de jeter un coup d’œil sur cette affaire de parcelles. Les lotissements risquent, si on n’y prend garde, d’ébranler la cohésion sociale. De ce point de vue, il est heureux que le gouvernement y ait mis un moratoire. Pour le cas de Pabré, il serait sans doute bon de s’y intéresser le plus tôt possible et de très près afin de vérifier le bien-fondé de toutes ces récriminations qui ne sont peut-être pas les premières du genre. Les lotissements, principale source de revenus de nos communes, sont devenus un véritable cancer.


Répression d’une mutinerie à Bobo : la fédération des marchés et yaars manifeste son soutien au gouvernement

Afin de témoigner son soutien au gouvernement burkinabè dans son entreprise de restauration de l’autorité de l’Etat, la Fédération des marchés et yaars organise ce vendredi 10 juin à la place de la Nation, une manifestation. Elle estime qu’une telle initiative du gouvernement est propice à une reprise sereine des activités dans le pays.


Tentative de vol d’un bébé à Houndé : 3 mois fermes pour l’auteur

Dans notre édition du 11 mai 2011 ("Le Pays" n°4862), nous faisions cas d’une tentative de vol d’un bébé de 4 jours à Houndé dans la province du Tuy, dans la nuit du 6 au 7 mai 2011. L’auteur présumé, Mlle Anick Sanou Alias Ami, et un cousin complice avaient été arrêtés et transférés à Boromo. Du chef-lieu de la province des Balé, ils se sont retrouvés à Dédougou, dans le Mouhoun, où ils ont été jugés, il y a de cela 2 semaines. Et le verdict de leur procès est tombé le 8 juin 2011 soit un peu plus d’un mois après la tentative de la commission des faits. La demoiselle a été reconnue coupable des faits à elle reprochés et a été condamnée à 3 mois de prison ferme. Son cousin a été aussi reconnu complice de la tentative de vol d’un nourrisson et a écopé de 3 mois avec sursis. Lors du jugement, le procureur du Faso avait requis 12 mois de prison ferme contre la présumée voleuse de bébé.


OSEP/CEB Boussé I : l’école de Ritéga Kodogo, victorieuse

Les rideaux son tombés sur la saison sportive 2010-2011 de la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Boussé I le samedi 21 mai 2011. La finale de football qui a mis aux prises l’école de Ritég-Kodogo à celle de Boussé C a vu le sacre de la première école par 3 buts à 1. L’école championne, Ritég-Kodogo s’adjuge le trophée et rafle de nombreux lots en nature et en numéraire. Dans la matinée du 21 mai 2011, s’étaient disputées les finales en athlétisme. Toutes ces compétitions se sont déroulées en présence du président de l’OSEP de Boussé I ; Aimé K. Ouédraogo et du parrain, Sa Majesté le naaba Kaongo de Sao.


Les compliments d’un lecteur

Ce lecteur salue une de nos analyses sur l’armée et apprécie l’indépendance de la ligne du journal.

"Bonjour à toutes et tous les journalistes des éditions "Le Pays". Je m’appelle Yaméogo Abdoulaye, vraiment, je vous félicite pour votre vision sur le malaise de notre armée, les causes et les conséquences ; si toutefois les autres quotidiens critiquaient de la même manière, osaient dire ce qui ne va pas comme vous le faites, je pense qu’il y aurait beaucoup d’amélioration dans la gestion de notre pays. Mais malheureusement, il y a des journaux fantoches dans ce pays qui ne pensent qu’à leur intérêt égoïste alors que s’il n’y a pas de paix, ils n’auront pas l’appétit pour leur digestif. Vous êtes le seul journal quotidien que j’admire car vous n’avez pas de parti pris puisque vous critiquez pour l’intérêt du monde en général et du Burkina en particulier. Beaucoup de courage"


Lotissements : pour plus de justice sociale

Ceci est une lettre adressée au Premier ministre à propos de la suspension des lotissements.

"Depuis l’indépendance de la Haute volta jusqu’à l’avènement de la révolution de Thomas Sankara, les populations n’ont jamais souffert comme sous la quatrième république pour se loger. La décentralisation est une aubaine pour les maires et conseillers dont les trois quarts qui sont du CDP jouissent de l’impunité totale. Ils se servent au lieu de servir le peuple ; c’est pourquoi le peuple lambda salue votre décision de suspendre les lotissements et distributions des parcelles. Ce dossier est plus compliqué, vu que les problèmes se situent au niveau des anciens lotissements d’il y a plus de dix ans et que les attributions font toujours des mécontents. Les résidents déguerpissent au profit des demandeurs de parcelles (vendues), même des familles qui ont résidé depuis vingt ans sont chassées. Les réserves et zones commerciales sont vendues par les maires.

A chaque sortie de Ouaga, on voit des kilomètres carrés de terrains clôturés sans investissements à l’intérieur, qui appartiennent à des grands opérateurs économiques. Tant qu’il n’y a pas d’investissement, on doit les retirer pour les parceller et les attribuer aux nécessiteux. Par exemple à Bendogo, il y a des hectares de terrains inoccupés (clôturés) depuis des années au milieu des quartiers. Si les propriétaires n’investissent pas, on doit procéder au retrait. Je vous souhaite beaucoup de santé et de courage pour que vous puissiez amener la plus petite parcelle de justice égalitaire dans ce pays."


MESS : des agents mécontents

Des agents relevant de deux services du ministère des Enseignants secondaire et supérieur se plaignent dans la lettre ouverte ci-dessous de leurs supérieurs hiérarchiques

"Bonjour M. le Directeur général, nous sommes des travailleurs et travailleuses de la Fonction publique qui sommes victimes de l’abus d’autorité de supérieurs hiérarchiques. Nous avons choisi de nous adresser à vous dans l’espoir que notre préoccupation sera traitée avec diligence. Nous relevons de deux services du ministère des Enseignements secondaire et supérieur. A la tête de ces deux services, deux responsables, respectivement une dame de fer et un homme dur qui refusent tous les deux d’aller à la retraite. La dame par exemple devrait partir à la retraite en décembre 2008. Elle s’est fait réquisitionner deux ans pour ne pas partir. En fin 2010, elle devrait en principe partir, mais elle demande encore à rester pour "terminer ses chantiers" comme Mamadou Tandja au Niger.

On est où à la fin ? Le directeur lui aussi en a fait autant pour rester. Ce qui est même malheureux dans tout ça, c’est que la dame se venge sur les travailleurs de son service qui refusent de lui `lécher les sandales (elle note mal ces agents). Elle a déjà fait ainsi trois victimes. Une de ses secrétaires ne pouvant même plus la supporter a préféré démissionner. La question que les gens se posent est la suivante : est-il normal que des retraités continuent de noter des travailleurs ? Il faudrait que le dynamique ministre de la Fonction publique et le ministre des Enseignements secondaire et supérieur trouvent une solution à ce problème. Sinon, dans les prochains jours, nous allons nous faire entendre car trop c’est trop."


Assises criminelles de la Cour d’appel de Bobo : les audiences correctionnelles débuteront le 13 juin

Le procureur général de la cour d’appel de Bobo-Dioulasso, Médard Voho, a convié la presse le jeudi 9 juin dernier dans la salle d’audience dudit tribunal, pour donner des informations sur les assises criminelles qui se tiendront du 13 au 18 juin 2011. Neuf dossiers dont 33 accusés sont attendus durant ces assises. Les inculpations sont nombreuses dans ces dossiers, et datent de 2001 à 2010. Crimes de sang, détournement de deniers publics, vols aggravés, détention de drogues, faux et usage de faux en écriture publique, escroquerie, fabrication illégale et usages frauduleux de sceaux, recel et vente illicite de produits pharmaceutiques, enrichissement illicite... sont, entre autres, les infractions commises et dont les présumés auteurs seront à la barre dès ce lundi jusqu’au 18 juin pour répondre aux interrogations du ministère public, composé de magistrats chevronnés. Pourquoi cette lenteur dans le traitement des dossiers ? Les animateurs du point de presse composés du procureur général, du procureur du Faso Modeste Konombo, et du substitut général Didier Hien, ont affirmé que les raisons sont multiples parmi lesquelles on retiendra : la surcharge des cabinets d’instruction, le problème d’expertise d’une façon générale, et la disponibilité d’informations suffisantes par les OPJ (Officiers de police judiciaire).


BLOC-NOTES
Finale de la 8e édition de la Coupe Béogo le 11 juin 2011 à partir de 8 h sur le terrain communal de Poa (province du Boulkiemdé)

Le Pays

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