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ON EN PARLE : Marché public, le MAHRH met le holà...

Publié le mardi 24 mai 2011 à 02h08min

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Malgré tous les garde-fous mis en place pour que les procédures de passation des marchés publics soient les plus transparentes possibles, il s’en trouve toujours des fraudeurs qui tentent de passer à travers les mailles du filet. Une fois n’est pas coutume, l’attribution d’un marché public ayant atteint presque son stade final se trouve actuellement suspendue. A la demande du ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, le ministère de l’Economie et des Finances a suspendu l’attribution du marché N° : 2010-341/MAHRH/SG/DMP du 07/12/2010 (3 lots) relatif à la construction et à la réhabilitation de barrages et de périmètres irrigués dans l’est et dans le sud–est du pays.

Le ministère de l’Agriculture a fait cette demande parce qu’ayant constaté quelques anomalies dans les dossiers de certains attributaires. Cette procédure de suspension est assez rare pour ne pas être soulignée dans la mesure où selon nos informations, le bailleur de fonds a déjà donné son avis de non-objection sur la sélection des 3 attributaires. Les pouvoirs publics n’ont pas voulu cautionner ces faux deals à leur corps défendant. Les faits sont suffisamment graves :

- les offres des attributaires ont été bizarrement revues toutes les trois à la baisse suite à des corrections de prix ;
- des cartes grises ont été falsifiées dans certains cas ;
- fausse déclaration de chiffres d’affaires pour d’autres.
- production de fausses expériences. Si ces fortes présomptions qui ont conduit les deux ministères à suspendre la publication des résultats étaient avérées, les auteurs devraient en principe être exclus de cet appel d’offres, voire être suspendus de toute participation à un quelconque appel d’offre public et cela pour plusieurs années selon les textes en vigueur.

Cela servirait d’exemple aux autres. Il serait peut-être judicieux que le ministère attribue ces marchés à ceux qui le méritent. En effet, les rendre infructueux comme, c’est souvent le cas, s’apparenterait d’un côté à une prime pour ces attributaires fautifs qui pourraient recommencer sous d’autres cieux et, qui sait, peut-être sous d’autres noms et avec d’autres stratégies. Et d’un autre côté, on léserait ainsi des entreprises méritantes.


Agréments et autorisations : des opérateurs économiques s’inquiètent

Cet écrit émane d’un opérateur économique résidant à Bobo. Il s’inquiète de la non-délivrance de certains documents administratifs.

"C’est avec beaucoup d’espoir que je viens vers vous, la voix des sans voix, pour la deuxième fois, soumettre ma préoccupation qui est restée sans suite depuis l’envoi de mon premier mail. En effet, nous, opérateurs économiques, sommes de nos jours bloqués dans nos projets d’investissement car le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat, depuis maintenant plus d’un semestre, ne délivre plus ni agrément au code des investissements, ni autorisation d’implantation industrielle, pourtant très nécessaires et indispensables pour le démarrage d’activités industrielles. Cette position du ministère est incompréhensible, d’autant plus qu’il a la charge de promouvoir les activités commerciales. Nous avons cru qu’avec l’arrivée du nouveau ministre, il y a de cela cinq mois environ, les choses allaient changer ; grande sera notre surprise car les dossiers sont bloqués on ne sait où exactement. Nous lançons un vibrant appel au nouveau ministre afin qu’il redouble d’efforts pour ne plus faire de ce ministère un cimetière de dossiers. Madame/Monsieur, nous espérons que notre message sera publié ou transmis à qui de droit afin que les documents nécessaires aux investissements nous soient délivrés dans les meilleurs délais. Merci du travail de qualité que vous abattez quotidiennement".


Danse : résidence de création au CDC

Le Centre de développement chorégraphique - La Termitière (CDC) accueille depuis le 3 mai 2011, le chorégraphe burkinabè Serge Aimé Coulibaly, directeur artistique de Faso Danse Théâtre, pour la résidence de création de Kokhuma 7 Sud. Ce spectacle est un questionnement sur le combat intérieur que l’on mène pour changer fondamentalement sa vie et le monde qui nous entoure. Réunissant quatre danseurs, un musicien et une chanteuse, la résidence se poursuivra en Belgique, puis en France. En marge de sa résidence, Serge Aimé Coulibaly anime des ateliers de danse au profit des stagiaires du programme "Je Danse Donc Je Suis" lancé par le CDC-La Termitière en janvier 2010. Il travaille sur un vocabulaire chorégraphique qui s’inspire des thématiques abordées dans sa nouvelle création Kokhuma 7 Sud : nos révoltes, nos luttes intérieures, nos violences étouffées, etc. Le 26 mai 2011 à partir de 19h 30 au CDC-La Termitière, Serge Aimé Coulibaly présentera la première étape de sa création ainsi qu’une restitution du travail mené dans le cadre du programme "Je Danse Donc Je Suis".

Le Pays

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