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Sawadogo Boureima, un passionné de culture : « Le Burkina-Faso ne doit pas sombrer au moment où la Côte d’Ivoire se relève avec son aide. »

Publié le mardi 24 mai 2011 à 02h13min

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Né le 02 décembre 1957 à Boussouma dans la province de Sanmatenga, Sawadogo Boureima est établi en Côte d’Ivoire en 1976. Depuis 1992, l’homme s’est investi dans de nombreuses associations mais ce qui lui tient le plus à cœur, c’est la culture burkinabè qu’il se dépense à faire rayonner en Côte d’Ivoire.

A 54 ans, Sawadogo Boureima, culturellement parlant, fait partie des quelques rares personnes ressources burkinabé en Côte d’Ivoire. Secrétaire général de l’Union des Ressortissants de la Province de Sanmatenga en Côte d’ivoire, porte-parole de la communauté burkinabé de Koumassi à Abidjan, sa commune de résidence, Boureima est surtout membre actif de l’Association des promoteurs de la culture Burkinabé en Côte d’ivoire ;structure au sein de laquelle, il occupe le poste de Secrétaire général adjoint.

Responsable de la troupe Woum-Wado de Sanmatenga en CI, l’expérience culturelle de l’enfant de Boussouma a pourtant débuté dans les années 90. « La culture c’est ma passion. De 92 à 98 j’ai été régulièrement membre du comité d’organisation de la biennale Semaine Nationale de la Culturelle (SNC) en Côte d’Ivoire », explique t-il. Pour s’être fait remarquer pour son dynamisme, Sawadogo Boureima présidera en 2000 en Côte d’Ivoire le comité d’organisation de la SNC. « Nous avons conduit plusieurs troupes de danse et des orchestres à Bobo-Dioulasso et nous avons remporté des prix honorifiques à ces participations », se souvient-il. En 2008, Boureima exporte son expertise en dehors du cadre de la SNC, en présidant au Burkina, le jury du festival de Wedbindé de Kaya.

Aucun évènement culturel d’envergure, en ce qui concerne la communauté burkinabé à Abidjan, ne s’organise sans sa touche. C’est qu’au plan de l’animation culturelle Sawadogo Boureima est incontournable. Si bien qu’il a joué un rôle remarquable lors du déplacement des supporters de la diaspora à Ouagadougou lors du « match aller » ayant opposé les Etalons aux Eléphants dans le cadre de la dernière coupe d’Afrique des Nations.

Amoureux du travail bien fait, il supporte difficilement le désordre. On comprend pourquoi, il a dû s’inviter, malgré la cinquantaine révolue, dans l’espace jeune de sa commune en se faisant élire en 2007 président de la fédération de la jeunesse citoyenne burkinabé de Koumassi (FJCBK). « Le sens de ma présence à la tête de la fédération de la jeunesse burkinabè de Koumassi vise à faire prendre conscience à cette jeunesse qu’elle est le fer de lance du Burkina-Faso et qu’elle doit être mieux organisée pour jouer ce rôle », explique t-il. Avant de s’empresser d’annoncer son départ à la fin de son mandat de la tête de la fédération.

Dans la communauté, tous s’accordent sur sa disponibilité et lui reconnaissent un sens élevé du patriotisme. Ce crédit a certainement joué en sa ferveur lors de l’élection des délégués au Conseil Supérieur des Burkinabè de l’Etranger. Car le 22 décembre 2007, Boureima s’adjugeait le titre de délégué CSBE dans une élection à laquelle s’opposaient douze candidats pour sept postes au niveau de la juridiction consulaire d’Abidjan. « J’ai pensé que je pouvais être davantage utile à la communauté en intégrant le CSBE qui est un cadre plus formel d’actions », explique t-il. Mais après un premier mandat, il se ravise : « Nous avons passé trois ans sans pouvoir travailler parce que nous n’avions aucun titre officiel nous permettant d’agir en qualité de délégué », déplore t-il.

Mais ce constat n’enlève en rien l’ardeur de Boureima à servir la communauté. Comme tous les leaders de la communauté, son souhait serait qu’un jour la diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire puisse être mieux organisée. « C’est une grande communauté qui ignore malheureusement son importance. Nous y songeons au niveau du CSBE à mieux l’organiser », rassure t-il.

La situation socio-politique au Burkina-Faso ne réjouit pas cet amoureux de la culture qui pense que « Le Burkina a gagné en maturité ces dernières années pour offrir au monde un tel spectacle. J’exhorte le peuple burkinabé à faire preuve de retenue et de sagesse. Le Burkina-Faso ne doit pas sombrer au moment où la Côte d’Ivoire se relève avec son aide. »

Défendant sa passion, Boureima Sawadogo souhaite que le Ministère de la culture burkinabè crée un cadre de concertation avec la diaspora, en vue d’appuyer les actions visant au rayonnement de la culture burkinabè à l’extérieur. Boureima qui a déjà fait l’inventaire du patrimoine culturel de la diaspora en Côte d’Ivoire entend en être le meilleur défenseur.

Gérant de l’agence G-Prest, une structure spécialisée dans le négoce, le courtage et le commerce général, Boureima Sawadogo est marié et père de onze enfants.

Alexandre Ilboudo à Abidjan,
Correspondant Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 24 mai 2011 à 01:17, par kabopa En réponse à : COMMENT AIDER MON PRESIDENT BC

    tre burkinabe c’est etre integre.revenons l’education
    a l’ecole il n y a plus d’education il n y a plus de sivismes
    il n y a plus de proffessionnalismes il n y a plus de volonter de reusite dans nos ecoles et etablissement.on doit aprendre a
    nos enfants que le bien d’otruit est sacre.preservé le bien de tous est un devoire de tous burkinabe et le souci majeur de tous burkinabe.les infrat structure qui sont fruit de nos dures labeure (impot ;les taxes la douane......)ne sont pas pour le president main pour tout les burkinabe ce sons nos
    edifices et notre fierté GARDER VOUS DE LES DETRUIRENT.
    le gouvernement doit revoir systeme de l eduction que la bonne conduite reprenne sa premiere place dans nos etablissement nous devont faire tous dans la dicipline je suis en cote d’ivoire presisement a soubre.SOYEZ TOLERANT SOUCIER DE NOS INTERES COLECTIF

  • Le 10 juillet 2021 à 12:57, par Sawadogo abdoul Fatah En réponse à : Sawadogo Boureima, un passionné de culture : « Le Burkina-Faso ne doit pas sombrer au moment où la Côte d’Ivoire se relève avec son aide. »

    Bonjour je suis sawadogo abdoul fatah je suis le fils de monsieur sawadogo isiff je croie que mon père es un homme bon

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