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Efforts du gouvernement pour un retour à la paix : Luc Adolphe Tiao exhorte les acteurs miniers au dialogue

Publié le vendredi 20 mai 2011 à 05h41min

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Dans la politique des autorités burkinabè pour un retour à la paix dans le pays, apparemment, aucun groupe socioéconomique ne devrait, à priori, se sentir exclu. Hier, 19 mai 2011, c’était le tour des acteurs du secteur minier de recevoir le Premier ministre, himself.

Profitant d’un atelier de réflexion sur les conditions de travail dans les mines organisé par le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Luc Adolphe Tiao est venu parler, à ses interlocuteurs du jour, de la paix, de la nécessité de s’ouvrir les uns aux autres, de se parler, de s’écouter dans un esprit d’ouverture, de dialoguer sur les préoccupations qui se posent afin de parvenir à des solutions consensuelles à même de contribuer au retour de la paix. Situation nationale oblige.

« Privilégions le dialogue en tout », leur a-t-il lancé en guise de conclusion, tout en affirmant la disponibilité de son gouvernement à les accompagner dans la recherche des solutions aux problèmes posés.

Face à l’anarchie qui règne dans certains sites avec la persistance de l’utilisation de produits interdits ou le non respect des dispositions législatives et réglementaires, le chef du gouvernement s’est voulu très ferme. « Nous allons prendre des mesures énergiques pour protéger le secteur et l’environnement », a-t-il martelé.
En revanche, si Luc Adolphe Tiao a dit comprendre les difficultés du secteur des mines, il s’est gardé d’annoncer des mesures visant à solutionner les problèmes évoqués ça et là, préférant inviter les acteurs à rechercher ensemble les remèdes dans le cadre du projet de convention collective.

Qui du reste a figuré en bonne place dans les échanges de l’atelier dont les principales conclusions et recommandations ont été rappelées en premier lieu au Premier ministre par Soungalo Ouattara, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale. Au nombre des recommandations, l’on peut noter, entre autres, l’instauration d’un cadre de concertation permanent entre les acteurs, la formation continue des miniers, leur engagement à œuvrer au retour de la paix.

Cela dit, les différents orateurs se sont félicités de la présente démarche du chef du gouvernement. « On a attendu ça depuis des années », a lancé un intervenant, qui, certainement, n’avait pas eu l’occasion de se retrouver devant l’ancien Premier ministre Tertius Zongo qui a rencontré au moins 2 fois les acteurs des mines du pays. Evidemment le contexte était différent de celui d’aujourd’hui.

Grégoire B. BAZIE
Ph. Bonaventure PARE

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