Oui ! Depuis l’année de grâce 1958, ce compte dit 049 constituait un sujet tabou aux yeux de la hérarchie de l’administration policière. N’eût été... demain ne serait pas la veille ! Puisse le Tout-Puissant guider le tout nouveau DG à se départir d’une certaine dialectique à forte odeur d’égoïsme qui ne dit pas son nom à l’endroit de la troupe :
 une gestion inappropriée des personnels ;
 privation du port de la vareuse aux assistants ;
 caporalisation systématique des dividendes générés par certaines missions ;
 refus de porter la prime alimentaire sur les bulletins, etc. en sont une illustration. Chapeau bas à M. le ministre de l’époque qui, de par son humanisme, a usé de son pouvoir discrétionnaire pour régulariser ce dernier point. Le chemin étant balisé, en avant pour une nouvelle marche de l’une des doyennes des institutions républicaines dans un environnement en pleine mutation ! La police étant dans le peuple et le peuple dans la police, il ne saurait en être autrement. Nous vous suivons M. le Directeur général."

Solenzo sous couvre- feu

Suite aux affrontements violents et meurtriers entre populations de Solenzo le 17 mai 2011, un couvre-feu a été instauré dans ladite ville depuis le 18 mai de 19 heures à 5 heures du matin. Cette décision a été hautement appréciée par bon nombre de Banwalais qui redoutent le pire. La sécurité a également été renforcée par un nombre impressionnant de gendarmes et d’éléments de la CRS. Selon des sources non officielles, une des victimes qui avaient été évacuées à Bobo-Dioulasso a succombé à ses blessures dans la nuit du 18 au 19 mai 2011. Si le calme semble être revenu, la tension reste toujours vive dans chaque camp et ce malgré l’appel au calme et à la retenue des autorités régionales. Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité s’y est rendu hier pour sans doute livrer le message de compassion du gouvernement et apaiser les cœurs.

Investiture de ADO sur écran géant à Ouaga

A l’occasion de l’investiture du président Alassane Ouattara, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP- Burkina Faso) organise une rétransmission en direct de l’événement, sur écran géant, ce samedi 21 mai 2011 à partir de 9 h à l’espace récréatif "Ying Yang" sis à Wemtinga. Cette cérémonie qui se veut festive verra la participation de nombreux artistes et sera l’occasion pour tous les Ivoiriens de communier autour de cet événement historique.

Les détaillants de Bogodogo en conflit avec Bingo Market

Dans une lettre d’information dont voici une copie, des commerçants de l’arrondissement de Bogodogo, par le truchement de l’ONACOMB, annoncent au ministre du Commerce qu’ils ont décidé de régler eux-mêmes le contentieux qui les oppose à Bingo Market. "Nous venons, par la présente, vous donner des informations sur la situation qui prévaut entre les revendeurs en détail des produits alimentaires et Monsieur Michel Skaff qui est notre grossiste. La grande majorité des revendeurs de l’arrondissement de Bogodogo se ravitaille dans les magasins de Michel Skaff. Dans l’intention de nuire à nos activités, Michel Skaff a ouvert une boutique dénommée Bingo Market où la vente en détail est pratiquée et cela dans la même zone que nous. Pratique qui constitue à nos yeux une concurrence déloyale que nous avons déplorée. Dans le souci de régler le problème de façon apaisée, nous avons approché nos structures syndicales ONACOM.B et AGRAPA. Celles-ci ont pris attache avec Monsieur Michel SKAFF pour le convaincre de surseoir à cette pratique. Le propriétaire de Bingo Market est resté sourd aux différentes sollicitations.

Courant 2010, dans les mois d’avril, mai, juillet et en mars 2011, l’ONACOM.B et l’AGRAPA ont rencontré respectivement l’Inspection générale des affaires économiques, le ministère du Commerce, la Chambre de commerce, afin de trouver une solution à ce problème. Nous sommes restés patients durant tout ce temps par respect pour nos autorités et nos responsables ; mais jusqu’à présent, nous n’avons pas obtenu gain de cause. Monsieur le ministre, nous vous informons par la présente que nous, détaillants de l’arrondissement de Bogodogo, avons décidé de régler le problème nous-mêmes si rien n’est fait d’ici à deux semaines. Veuillez agréer Monsieur le Ministre, l’expression de nos salutations distinguées."

ADO au Burkina : les remerciements du CSADO

Le Comité de soutien à Alassane Dramane Ouattara (CSADO) adresse ici ses remerciements à tous ceux qui se sont mobilisés pour réserver un accueil chaleureux au président ivoirien, lors de sa visite au Burkina

"Le comité de soutien à Alassane Dramane Ouattara (CSADO) félicite et remercie les peuples burkinabè et ivoirien pour la mobilisation sans faille qui a été réservée à Son Excellence, le Docteur Alassane Dramane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, lors de sa visite d’amitié et de travail le 16 mai 2011 au Burkina Faso. Le CSADO se félicite de l’esprit de solidarité et de confiance qui a existé lors des préparatifs d’organisation avec le bureau de l’Union des ressortissants de la Côte d’Ivoire (URCI). A cet effet, le comité de soutien remercie très sincèrement Son Excellence Abdou Touré, Ambassadeur de la République de Côte d’Ivoire au Burkina Faso pour son engagement dans la dynamique d’intégration des deux peuples frères ivoirien et burkinabè. Le CSADO remercie François Touré, Président de l’URCI et le Député El Hadji Mahammady Lamine Kouanda, Président d’honneur du Comité de soutien pour leur engagement à la réussite de la mobilisation. Le Comité se dit très honoré pour avoir rencontré Son Excellence, Alassane Dramane Ouattara et lui avoir transmis ses préoccupations à savoir, réussir le pari de l’intégration ivoiro-burkinabè, sous-régionale et africaine."

Troupes françaises au Burkina : le Premier ministre interpellé aujourd’hui à l’Assemblée nationale

Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne, des troupes françaises stationnent au Burkina d’où elles partent pour des opérations dans le désert. C’est par la voix de médias étrangers que bon nombre de Burkinabè ont appris cette information. Une information qui n’a jamais été ni démentie ni confirmée officiellement par les autorités nationales. C’est pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette présence de troupes que l’Assemblée nationale a interpellé le Premier ministre à travers une question orale avec débat. Sauf changement de dernière minute, le Premier ministre ou son remplaçant ira répondre aujourd’hui 20 mai 2011, à partir de 16h, à cette question du député Malick Yamba Sawadogo. L’élu de l’UNIR/PS (parti sankariste) veut, d’une part, que le gouvernement situe l’Assemblée nationale sur ce sujet qui suscite des interrogations chez les citoyens et, d’autre part, connaître les fondements juridiques d’une telle présence.

Du cyanure dans la nature

Dans la lettre ouverte ci-dessous adressée au ministre de l’Environnement et du développement durable, ce citoyen s’inquiète de la présence massive de cyanure entre des mains indélicates. "Monsieur le Ministre de l’Environnement et du développement durable, c’est la peur au ventre et l’esprit effrayé par les images insoutenables des corps pourrissants à Abidjan, Misrata, Damas et autres villes martyres que je vous écris la présente. En effet, depuis le mois d’avril dernier, il est de notoriété publique que des tonnes de cyanure ont disparu de quelques sites miniers qui ont été vandalisés à la faveur de la situation nationale instable. A l’époque, la police était dans l’immobilisme total à cause de cette situation nationale. Les vandales des mines sont sûrement en train de pratiquer, dans des endroits du territoire national, avec la complicité naïve ou achetée des populations ignorantes, cette cyanuration illégale et hors normes sur le minerai qu’ils ont volé du même coup. Comme on le sait, cette façon de faire est interdite, vu les risques inévitables et incalculables en pertes possibles de vies humaines et de cheptel animalier. Avec les premières pluies, le cyanure sera drainé dans les marigots et autres retenues d’eau et gare aux animaux domestiques comme sauvages ; et gare aux innocents enfants heureux de se baigner dans les eaux de ruissellement et à certaines populations qui boivent l’eau des mares. Monsieur le Ministre, En cette année 2011 au cours de laquelle le peuple burkinabè a déjà payé un lourd tribut en vies humaines à diverses occasions, il serait de bon ton que l’on stoppe ce qui peut encore l’être pour éviter les regrets inutiles et les explications ennuyeuses, longues, difficiles et non convaincantes lors des points de presse.

J’ai d’abord pensé à m’adresser au ministre des Mines et des carrières qui dispose peut-être d’une police des mines ou à celui de la Sécurité. Puis, après réflexion, j’ai préféré voir la réaction d’un scientifique qui sait qu’il y a des tonnes de cyanure dans l’environnement dont il est responsable. Après tout, le gouvernement étant une équipe, il saura à qui confier cette tâche urgente. Heureux d’avoir soulagé ma conscience et troublé la vôtre, je vous laisse sur ces notes tout en vous souhaitant du succès sur cet épineux problème."

Dialogue démocratique autour de la crise sociopolitique à Ouagadougou

Une rencontre de concertation sur la situation nationale est prévue ce vendredi 20 mai 2011 à Ouagadougou. Ce dialogue démocratique, initié par la représentation nationale de Diakonia, se déroulera autour de l’enjeu "La société civile, force de propositions et acteur majeur du dialogue social dans le contexte de la crise sociopolitique nationale". Trois communications sont au programme du panel et portent sur les recommandations du Collège de sages, les recommandations du MAEP et les modes d’expression citoyenne. Ainsi, va se poursuivre l’analyse des passerelles d’actions conjointes suivant les lignes directrices de Diakonia, à savoir ; l’information, la conscientisation, le renforcement des capacités, la mobilisation, le réseautage, les synergies, l’action collective, l’influence politique et le plaidoyer pour le changement.

Concertations entre fils du Tuy à Ouagadougou

Le siège de l’Association des municipalités du Burkina (AMBF) va servir de cadre de retrouvailles, ce samedi 21 mai 2011, des fils de la province de Tuy dont le chef-lieu est Houndé. Une rencontre qui se situe dans le cadre de la présentation des activités engagées par la commune de Houndé avec les partenaires au développement du Burkina en général et de la province du Tuy en particulier. Il s’agit à travers cette initiative de mobiliser et sensibiliser les filles et fils ressortissants de la province du Tuy pour une plus grande implication aux activités de développement de ladite commune.

Agréments et autorisations : des opérateurs économiques s’inquiètent

Cet écrit émane d’un opérateur économique résidant à Bobo. Il s’inquiète de la non- délivrance de certains documents administratifs "C’est avec beaucoup d’espoir que je viens vers vous, la voix des sans voix, pour la deuxième, fois soumettre ma préoccupation qui est restée sans suite depuis l’envoi de mon premier mail. En effet, nous, opérateurs économiques, sommes de nos jours bloqués dans nos projets d’investissement car le ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat, depuis maintenant plus d’un semestre, ne délivre plus ni d’agrément au code des investissements, ni d’autorisation d’implantation industrielle, pourtant très nécessaires et indispensables pour le démarrage d’activités industrielles. Cette position du ministère est incompréhensible, d’autant plus qu’il a la charge de promouvoir les activités commerciales. Nous avons cru qu’avec l’arrivée du nouveau ministre, il y a de cela cinq mois environ, les choses allaient changer ; grande sera notre surprise car les dossiers sont bloqués on ne sait où exactement. Nous lançons un vibrant appel au nouveau ministre afin qu’il redouble d’efforts pour ne plus faire de ce ministère un cimetière de dossiers. Madame/Monsieur, nous espérons que notre message sera publié ou transmis à qui de droit afin que les documents nécessaires aux investissements nous soient livrés dans les meilleurs délais. Merci du travail de qualité que vous abattez quotidiennement."

Danse : résidence de création au CDC

Le Centre de développement chorégraphique La Termitière (CDC) accueille depuis le 3 mai 2011, le chorégraphe burkinabè Serge Aimé Coulibaly, directeur artistique de Faso Danse Théâtre, pour la résidence de création de Kokhuma 7 Sud. Ce spectacle est un questionnement sur le combat intérieur que l’on met en oeuvre pour changer fondamentalement sa vie et le monde qui nous entoure. Réunissant quatre danseurs, un musicien et une chanteuse, la résidence se poursuivra en Belgique, puis en France. En marge de sa résidence, Serge Aimé Coulibaly anime des ateliers de danse au profit des stagiaires du programme Je Danse Donc Je Suis lancé par le CDC La Termitière en janvier 2010. Il travaille sur un vocabulaire chorégraphique qui s’inspire des thématiques abordées dans sa nouvelle création Kokhuma 7 Sud : nos révoltes, nos luttes intérieures, nos violences étouffées, etc. Le 26 mai 2011 à partir de 19h 30 au CDC La Termitière, Serge Aimé Coulibaly présentera la première étape de sa création ainsi qu’une restitution du travail mené dans le cadre du programme Je Danse Donc Je Suis.

BLOC-NOTES L’Union des démocrates pour le progrès social (UDPS) tient son 1er Conseil politique national (CPN) de l’année 2011 le samedi 21 mai à 15h à la salle de conférences de l’OCADES sise au secteur 25 de Bobo-Dioulasso, province du Houet.

Le Pays