LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

On murmure : Un expert légiste français au Burkina pour plus de lumière sur les événements de Koudougou

Publié le mercredi 18 mai 2011 à 02h21min

PARTAGER :                          

De sources bien introduites, deux cabinets d’instruction se seraient attaché les services de trois médecins légistes dont un Français et deux Burkinabè afin de mieux comprendre les événements de Koudougou qui ont provoqué mort d’hommes. Selon les sources de Kantigui, le médecin légiste français serait arrivé à Ouagadougou, le vendredi 13 mai dernier. Les trois légistes, les juges d’instruction et les avocats se seraient rendus sur les lieux et auraient fait exhumer les corps. L’autopsie aurait été pratiquée et la justice serait dans l’attente des résultats.

Kantigui ne peut qu’encourager les plus hautes autorités du pays qui ont promis de faire toute la lumière sur les événements de Koudougou, sur cette voie


Un Traoré peut en cacher un autre

On sait que l’homonymie parfaite peut parfois causer des désagréments. Et comment ! Pour preuve, cette scène qui a été rapportée à Kantigui par une source généralement bien informée. Au sortir d’une messe, Daouda Traoré, le directeur général du Laboratoire national de santé publique aurait eu du mal à convaincre un interlocuteur qu’il n’était pas le candidat (du même nom que lui), présélectionné pour le recrutement du prochain directeur général de l’OST (Office de santé des travailleurs). « Daouda laboratoire » ou « Daouda communiqué de guerre », comme le surnomme un de nos confrères, a dû, selon le témoin de Kantigui, insister pour faire comprendre à son vis-à-vis qu’il ne le menait pas en bateau, qu’il n’est pas celui qui a postulé au niveau de l’OST. Kantigui a, par ailleurs, appris, avec la publication du communiqué de Bonoudaba Dabiré, que l’heureux élu à la direction générale du Laboratoire national de santé publique, en remplacement de Daouda Traoré, répond au nom de Maxime Drabo


Grogne dans les commissariats de police de Banh et Titao

Kantigui a appris que dans la journée du mercredi 11 mai 2011, des manifestations d’humeurs ont eu lieu aux commissariats de Banh et de Titao dans la province du Lorum. A Banh, poste frontalier situé à 65 km à l’ouest de Titao, les agents de police auraient pris en otage le commissaire, l’aurait gardé, puis relaxé pendant quelques instants et lui aurait sommé de quitter la localité. Selon des informations dignes de foi, le directeur provincial de la police nationale du Lorum aurait également quitté son poste pour les mêmes motifs. Les agents reprochent à leur supérieur immédiat une mauvaise gestion des ressources humaines, matérielles et financières, la rétention de leurs indemnités de patrouilles, des frais de services payés et de supervision des journées nationales de vaccination et une gestion peu transparente des affaires du service. Il est revenu à Kantigui que les activités de ce service de sécurisation des personnes et des biens avaient pris un coup et les murmures se faisaient de plus en plus sentir. Les rencontres de routine se faisaient souvent attendre et les missions de patrouilles, irrégulières.

La situation nationale n’a été qu’une occasion pour les agents de rompre le silence et de poser leurs doléances à une hiérarchie restée muette face à leurs préoccupations


Le vieux Soumaïla Kabré a enfin obtenu sa pension

Kantigui a ouï dire que le vieux Soumaïla Kabré, ancien combattant de l’armée française est entré enfin, en possession de sa pension, après plus d’une décennie de réclamations faites de plusieurs aller-retour entre son village Baporo (province des Balé) et la capitale Ouagadougou. L’octogénaire vient en effet, de recevoir un rappel de sa pension allant du 1er janvier 2001 au 30 janvier 2011. Satisfait en dépit de tant d’années de lutte, le vieux Kabré a exprimé sa gratitude aux autorités qui l’ont aidé à entrer en possession de ses droits. Kantigui se réjouit aussi avec le titulaire du matricule 88259 qui pourra jouir désormais semestriellement, des fruits de sa bravoure comme tous ses camarades ayant combattu aux côtés de la France


Meeting pour la paix à Manga

Il est tombé dans l’oreille de Kantigui qu’il se tiendra ce mercredi 18 mai à 10 heures, un grand meeting à Manga où le maître-mot sera la recherche de la paix au Burkina. Une initiative de Yacouba Kinda, président directeur général de l’entreprise Soleil Levant et Fils de la localité. Kantigui a appris que ce meeting sera également une opportunité pour rasséréner toute la région du Centre-sud qui a aussi été en proie à un soulèvement des élèves et surtout exiger la paix, car aucun développement ne peut se faire au Burkina dans l’instabilité. A ce meeting, il sera demandé aussi aux uns et aux autres, de laisser le Président Blaise Compaoré qui a été élu en novembre dernier avec plus de 80% des suffrages, finir son mandat. L’initiateur aurait réussi à fédérer autour de son projet, le gouverneur du Centre-sud, Raymond Edouard Ouédraogo, le maire de Manga, Jean Claude Bouda, ainsi que les fils et filles du Zounwéogo. Kantigui espère que ce meeting se passera dans de bonnes conditions et que le message de paix prôné par l’initiateur sera bien reçu.

Kantigui a par ailleurs, entendu dire qu’après Manga, Yacouba Kinda organisera d’autres meetings à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso avec toujours la même philosophie qui restera la recherche de la paix pour un développement durable au Faso


Il faut un suivi des prix des produits

Si Kantigui salue les récentes mesures prises par le gouvernement pour soulager les consommateurs en baissant les prix de certains produits de grande consommation, il souhaite vivement qu’un suivi rigoureux soit fait sur le marché.

Les échos qui parviennent à Kantigui font état de la non prise en compte de certains nouveaux prix, notamment celui du riz 25% brisures par certains commerçants


Des habitants de Bogodogo sommés de libérer les lieux

Kantigui a été saisi par la question de parcelles des secteurs n° 29 et 30 de Ouagadougou où certains habitants auraient été sommés de libérer les parcelles par de nouveaux propriétaires qui souhaitent construire des maisons. Le hic est que ceux qui sont invités à libérer ces parcelles ne savent pas quelle destination prendre, parce qu’ils n’auraient pas obtenu de parcelles au moment du lotissement. Promesse de parcelles leur aurait été faite mais depuis lors, ils attendent et attendent encore d’en disposer. Aujourd’hui, ils tournent le regard vers les autorités municipales et gouvernementales, afin de rentrer en possession d’un lopin de terre dans cette ville de Ouagadougou.

Certains auraient réussi à saisir les autorités de l’arrondissement de Bogodogo pour exposer la situation et l’attente se poursuit. Kantigui espère que cette affaire trouvera enfin, une solution acceptée par tous.

KANTIGUI

Sidwaya

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Développement : SOS pour la route Pouytenga-Bogandé