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POT-POURRI : Un surveillant général dealer

Publié le vendredi 6 mai 2011 à 00h47min

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La vie chère, voilà un vocable en vogue. Sous le prétexte de cette cherté de la vie, certains Burkinabè ne manquent pas d’imagination pour se remplir les poches. Ces Burkinabè ont bafoué leur dignité et sont prêts à vendre leur honneur lorsqu’il s’agit de faire main basse sur le moindre sou. Fait partie de ceux-là, le surveillant général d’un établissement secondaire privé bien connu de Ouahigouya. En général, ce surveillant surveille et très bien. Si d’aucuns le trouvent très généreux, compréhensif et humaniste, d’autres voient en lui un champion en deals.

L’homme ne ménage aucun effort pour aider ses élèves à passer en classe supérieure même s’ils n’ont pas la moyenne requise. Bien entendu, en retour, les intéressés payent entre 5 000 et 7 500 F CFA. Les absences non justifiées sont facilement "gérées par le général’’.

Mais ce n’est pas tout ; Certains élèves n’éteignent pas leurs portables même en classe. Selon le règlement intérieur de l’établissement en question, tout élève pris en flagrant délit voit son téléphone retiré, gardé à la surveillance pendant plusieurs semaines. L’élève qui veut entrer en possession de son téléphone portable avant le délai prescrit s’arrange pour glisser 1 000 F CFA au ’’général’’et le tour est joué.

Au niveau des frais de scolarité, le surveillant dealer s’en sort très bien. Pour beaucoup, son ancienneté dans cet établissement constitue un de ses atouts . Le fondateur qui ne réside pas à Ouahigouya peine à déceler nombre d’anomalies, d’où ce laisser-aller. A ce que l’on dit, pour un rien, l’homme demande de ’’parler bon français’’. Et s’il constate une certaine réticence de votre part, il vous lance : "Ce n’est la faute à personne, c’est la vie qui est chère’’.


Manga : l’élève blessée de retour chez elle

L’élève Mariam de Jésus Yerbanga, blessée par balle le 29 avril 2011 lors des affrontements entre scolaires et policiers, est rentrée à Manga le 4 mai après avoir été soignée à Ouagadougou. Son état de santé irait en s’améliorant. Concernant toujours Manga, ce chef-lieu de province et de région, n’a plus de policiers depuis les événements du 29 avril. Ils ont tout simplement quitté la ville sur instruction, dit-on, du procureur du Faso comme d’ailleurs leurs collègues de Guiba, une localité située à 12 km de la cité de l’épervier. Comme si des personnes attendaient cette situation pour agir, les carcasses des vélos, des motos et de la voiture particulière incendiés dans l’attaque du commissariat de police ont été emportées. Les tôles, les ouvertures et tout ce qui est en fer et transportable ont aussi disparu.


Le maire de Ouahigouya convalescent

Depuis belle lurette, le maire de Ouahigouya, Abdoulaye Sougouri, est rare, tant en public qu’en privé. Cet état de fait a laissé libre court à toutes les rumeurs à son égard. Si certains parlent de sa maladie de façon alarmante, d’autres vont jusqu’à évoquer son exil vers l’Hexagone pour des raisons de sécurité. Cette rumeur s’est amplifiée le mardi 3 mai dernier quand, lors d’une cérémonie à Ouahigouya, le maire s’est fait représenter. Vérification faite, il n’en est rien. Certes, il fut un temps où le bourgmestre était véritablement souffrant, mais ces dernières semaines, il recouvre progressivement la santé. Selon nos sources, le maire aurait été aperçu à son bureau le 3 mai dernier pour reprendre en main ses dossiers. "Ne vous inquiétez pas, il va mieux maintenant’’, a rassuré un de ses fils, au téléphone.


Ouahigouya : dur, dur de trouver une maison à louer

Ce n’est un secret pour personne, depuis un certain temps, trouver une maison à louer à Ouahigouya relève d’un parcours du combattant. Des maisons en construction sont guettées par des locataires. Certains bailleurs prennent des avances de 6 mois avant la finition de leur local. Pire, certains réclament 3 à 4 mois d’avance et une caution. Mais là où le bât blesse, c’est que nombre de propriétaires de maisons ne disent pas la vérité à leurs futurs locataires. En effet, ils promettent eau, électricité et même cuisine. Dans la plupart des cas, l’une des promesses n’est pas tenue. Toute chose qui frustre et qui crée parfois des mésententes entre bailleurs et locataires. A la question de savoir pourquoi une maison vaut de l’or dans la cité de Naaba Kango, les avis sont divers. Pour les uns, Ouahigouya, 4e ville du Burkina Faso, grandit de jour en jour. Il en est de même pour sa population qui s’accroît de façon rapide. D’autres citoyens sont d’avis qu’avec l’ENSP, l’ENEP et maintenant l’université, la ville ne peut qu’être restreinte. Quoi qu’il en soit, pour une maison chambre- salon avec douche interne, l’acquéreur doit débourser entre 15 000 et 20 000 F CFA. Cette somme ne comprend pas le service des soi-disant démarcheurs qui comptent parmi eux de véritables escrocs.


CHR de Tenkodogo : les travailleurs en sit-in de 48 heures

Les militants du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), section du Boulgou, observent depuis le 5 mai 2011, un sit-in de 48 heures au sein du Centre hospitalier régional (CHR) de Tenkodogo. Dans ce cadre, un premier sit-in a eu lieu le 5 mai de 7h à 10h. Le Secrétaire général du SYNTSHA/Boulgou, Appolinaire Stanislas Ouédraogo, joint au téléphone, explique le mouvement par une réaction au dysfonctionnement total au niveau du CHR. Lequel dysfonctionnement est causé par un manque criard de matériel de travail. A titre d’exemple, le laboratoire n’est plus fonctionnel faute de réactifs pour les examens. Idem pour le bloc opératoire qui, depuis un certain temps, réfère systématiquement les cas de césarienne à Ouagadougou. Selon le syndicaliste Ouédraogo, une rencontre a eu lieu hier matin avec la direction par rapport à cette situation de manque de matériel qui ne daterait pas d’aujourd’hui. Mais, elle n’a pas réagi par rapport à la doléance qui n’est qu’un des points saillants de la plate-forme revendicative du syndicat, selon le Secrétaire général. Le mouvement se poursuit, en principe, aujourd’hui avec le deuxième sit-in.


Retraités du Burkina : 2 nouvelles lignes téléphoniques

Le Président de l’Association nationale des retraités du Burkina Faso (ANRBF) porte à la connaissance de tous ses partenaires et collaborateurs que suite à une panne intervenue sur le réseau téléphonique, ses numéros téléphoniques habituels ne sont pas accessibles pour le moment. Ainsi, deux nouvelles lignes viennent d’être établies qui vous permettront de joindre la Maison du retraité Antoine NANGA jusqu’à nouvel ordre. Ces lignes sont les suivantes : Standard : 50 48 29 69 Hébergement : 73 76 86 36


Union européenne : une foire pour exposer les activités de l’Europe

La délégation de l’Union européenne organise demain 7 mai 2011, au lycée français Saint Exupéry de Ouagadougou, la "foire de l’Europe". Une foire pendant laquelle il est prévu une exposition des activités de l’Union européenne, de ses Etats membres et de leurs partenaires ; une vente de produits ; de boissons et de petites restaurations. Cette journée sera également marquée par des animations musicales de groupes talentueux tels que le groupe Burkina stat, les soeurs Doga, et des spectacles qui seront assurés par les Géants de Boromo et les conteuses du Carrefour international du théâtre de Ouagadougou (CITO). Les activités seront présidées par l’ambassadeur, chef de délégation de l’UE, Amos Tincani.


Coupe de la confédération : le match USFA – Sunshine stars à Bobo-Dioulasso

Les matchs retour des huitièmes de finale des Coupes africaines de clubs se jouent ce week-end sur différents stades du continent. L’USFA, qui reste le seul club burkinabè encore en course, reçoit le club nigerian de Sunshine stars qui l’avait emporté chez lui à l’aller par 2 buts à 0. Pour la manche retour, il faut souligner que la rencontre va se jouer le dimanche 8 mai 2011 à 15h30 au stade Sangoulé Lamizana à Bobo-Dioulasso au lieu de Ouagadougou où elle était prévue. Cette délocalisation s’explique par le fait que le stade du 4-Août est fermé pour raison de réfection et l’équipe militaire de l’USFA a exprimé le souhait de jouer sur du gazon naturel.

Le Pays

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