Le MAVO distingue une dizaine de personnes

Le Mouvement des associations de la ville de Ouagadougou (MAVO) est un regroupement d’environ trois cent dix sept (317) associations à multiples vocations de la ville de Ouagadougou. Créé en 2002, ce mouvement se fixe pour ambition de répondre aux soucis d’union sacrée autour des idéaux communs dont le développement de la ville de Ouagadougou et par ricochet du Burkina Faso. A l’issue d’une assemblée générale tenue le 18 février dernier à la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou, le MAVO a décidé de reconnaître les actions discrètes de bienfaisance de certaines personnalités morales et physiques du Burkina Faso. Ladite cérémonie de reconnaissance aura lieu le dimanche 1er mai 2011 à 9h30 mn à la Maison du peuple de Ouagadougou.

Manifestation des policiers : Bobo-Dioulasso dans la danse

Les éléments de la police nationale et de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) de Bobo se sont aussi mis dans la nuit du mercredi au jeudi 28 avril 2011, dans la danse des émeutes qui secouent la terre des hommes intègres. Ils ont tiré en l’air toute la nuit. Les tirs provenaient du camp CRS situé à Bolomakoté, près de la Maison d’arrêt et de correction de Bobo, où avait eu lieu la mutinerie des détenus. Jusqu’aux environs de 11 heures, des tirs sporadiques ont été entendus dans la ville, sans autant perturber les activités des populations. Ces flics rassuraient les uns et les autres par moments, que leur situation est une "cuisine interne" et que la population n’avait pas à s’en mêler.

Selon certaines sources, les revendications des policiers sont aussi d’ordre financier comme le réclament leurs confrères d’arme des autres localités. Dans la foulée, ils laissaient entendre qu’ils ne voulaient plus de leur hiérarchie dont le directeur régional, le commandant et un autre responsable financier. Pour ce qui est du différend qui les oppose à la hiérarchie, il s’agirait d’un problème de SP (entendez par là, service payé), qui est la somme allouée aux prestations des flics dans les banques et autres structures privées. Cette somme ne leur serait pas reversée intégralement. En plus de cela, les problèmes d’avancement, la conservation de leurs armes par les pandores, intervenue depuis les premières manifestations des scolaires et étudiants à la suite de la mort de l’élève Justin Zongo, le commandement, etc. sont à l’origine de cette sortie brusque et spontanée.

Les cotonculteurs mécontents ont manifesté

Suite à leur revendication relative à l’augmentation du prix d’achat du coton graine, les cotonculteurs sont descendus à Bobo-Dioulasso le mercredi 27 avril pour manifester leur ras-le-bol. Après un entretien avec l’UNPCB (Union nationnale des producteurs de Coton du Burkina) et la direction générale de la SOFITEX, la rencontre s’est terminée par une marche. La plate-forme revendicative est restée la même à savoir la fixation du prix du coton graine à 500 F le kilogramme, la baisse du prix d’engrais à 15 000 F par kilogramme, et des réformes à la direction générale de la SOFITEX. Pour ce qui est des réformes, ils sont allés de vive voix pour réclamer le départ du directeur général de la SOFITEX et de deux de ses proches collaborateurs. D’après les cotonculteurs, d’autres actions viendront soutenir leur revendication sans omettre le boycott de la culture du coton cette année, si rien n’est fait.

Dédougou : une mutinerie de la CRS aux conséquences bénignes

Le 27 avril 2011, aux environs de 24 heures, des coups de feu ont été entendus au centre ville de Dédougou jusqu’au petit matin. Les tirs, sans doute d’armes d’épaule et de poing, se sont intensifiés au camp CRS non loin de la mairie, vers la direction régionale de la police nationale de la Boucle du Mouhoun, la BIB, ECOBANK, la place de l’ancienne auto- gare et tout le long du tronçon de la route nationale 10 qui va du rond-point Nazi Boni jusqu’au nouveau camp CRS à la sortie de Dédougou vers Tougan. A l’origine, une mutinerie des éléments de la Compagnie républicaine de sécurité qui, à moto ou à pied criaient, klaxonnaient et tiraient en l’air.

La fusillade a certes perturbé sérieusement le sommeil de bon nombre de Dédoulais qui se sont terrés chez eux, mais les conséquences sont restées bénignes, car aucun incident, aucun cas de pillage ni de vandalisme n’avait été signalé jusqu’à la mi-journée d’hier 28 avril. Jusqu’au moment où nous tracions ces lignes, aucune explication n’est donnée ni du côté des mutins, ni du côté de la hiérarchie policière régionale. On susurre cependant dans certains milieux que ce mouvement d’humeur de cette unité d’élite de la police nationale, ressemble fort à une revendication d’ordre corporatif.

BLOC-NOTES

Dans le cadre de la 2e édition "Yam Tékre", une tournée de sensibilisation sur les méfaits des stupéfiants, particulièrement de la drogue, est prévue pour le jeudi 5 mai 2011 à 10 heures à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). Le lancement fera suite à une série de manifestations dans seize (16) maisons d’arrêts et de correction du Burkina Faso.

Le Pays