Situation nationale : ANEB, la logique du pire !
L’auteur de cet écrit déplore ce qu’il appelle « la logique du pire » que l’ANEB est en train d’installer dans les lycées et collèges et sur le campus. Il estime que cette association a planifié l’échec global de l’année académique 2011. Le sieur Toé Abdoulaye soutient que l’ANEB est dans une logique aux antipodes des principes d’équité et de justice qu’elle prône, et l’on devra se poser la question sur la véritable nature de cette organisation, ultra gauchiste à l’image des brigades rouges. Toutefois, conclue-t-il, il est temps d’arrêter de jouer avec le feu !
La crise au Burkina Faso continue son bonhomme de chemin ; pour certains, on voit le bout du tunnel, pour d’autres, on s’y enfonce davantage. Dans ce manichéisme psychologique, le régime, et ce n’est pas de la méthode COUE, travaille à créer les conditions d’apaisement. Mais pendant ce temps, diverses forces créent vraisemblablement les conditions pour rendre impossible cet apaisement.
Personne n’est innocent
Si le Gouvernement se doit d’assumer ses responsabilités de paix, d’ordre et de stabilité, de sécurité alimentaire et de justice sociale, si le pouvoir politique se doit d’assumer des manquements à ce niveau, les autres acteurs aussi ont les leurs.
La logique du pire que l’ANEB - filleule du PCRV - est entrain d’installer sur les campus et dans les lycées et collèges relève de sa responsabilité. En effet, tout porte à croire que l’ANEB a planifié l’échec global de l’année académique en créant les conditions pour rendre impossible les cours, boycotter les examens du CEPE au BAC, perturber totalement l’année universitaire. L’objectif recherché est d’atteindre le pire et d’en faire porter la responsabilité au Gouvernement, créer les conditions de son renversement. Ceci n’est pas du syndicalisme, mais une lutte politique illégitime, déloyale, dont les conséquences seront payées cash par les parents d’élèves en partie et toute notre économie de manière globale.
La terreur que l’ANEB sème en milieu scolaire et universitaire au nom d’une vertu justicière n’est qu’une lutte politique déguisée : l’ANEB s’est-elle transformée en une organisation terroriste ? Est-elle prête à tout, à sacrifier tout notre système académique pour atteindre les objectifs de ses commanditaires ? Qu’elle le dise et que les parents d’élèves qui vont payer le prix réel sachent à quoi s’en tenir.
Sinon comment comprendre, qu’au nom de Justin ZONGO, élève dont le décès est une très malheureuse affaire déjà instruite en justice, l’ANEB, association d’étudiants, au quotidien :
– durcit ses méthodes de lutte, investit les lycées, collèges et écoles primaires pour rendre impossible la tenue des cours ;
– appelle au changement violent de régime dans le sillage du Parti communiste révolutionnaire voltaïque (PCRV), l’UNIR/PS, l’UNDD, qui instrumentalisent des couches de la population,
– crée les conditions d’exacerbation de la crise, en étant à la base pour faire sortir les élèves et organiser les casseurs.
La déchéance sociale en perspective
La logique d’exacerbation de la crise tendant à empêcher le gouvernement de trouver les voies de l’apaisement entrainera à moyen terme des situations dramatiques :
– une crise scolaire et universitaire majeure : est-elle juste au regard des conséquences lourdes pour les simples citoyens ? C’est une logique aux antipodes des principes d’équité et de justice qu’elle prône et il faut se poser la question de la véritable nature de cette organisation, ultra gauchiste à l’image des brigades rouges.
– la déchirure sociale, entre voisins, entre groupes ethniques, entre groupes religieux, etc.
– le chaos, signifiant l’instabilité, l’insécurité, la destruction, la désolation, la perte de la violence légitime de l’Etat, la justification de la barbarie, la guerre civile.
Cette logique du pire est le dessein de l’ANEB en milieux scolaire et universitaire et il faut que les citoyens le sachent et qu’ils sachent qu’en cas de chaos, rien ne leur sera épargné.
Déjà, pendant que la police se trouve sur le front des manifestations des élèves, les braquages à domicile des simples citoyens, cambriolages, pillages et autres, sans oublier la recrudescence du grand banditisme, ont redoublé d’intensité.
Il est temps donc d’arrêter de jouer avec le feu !
Abdoulaye TOE