Un Communicateur chevronné au chevet du Burkina Faso…
Monsieur Beyon Luc Adolphe Tiao, né le quatre juin 1954 à Tenkodogo, marié et père de cinq enfants, homme discret et efficace, conseiller en science et technique de l’information et de la communication, ambassadeur du Burkina Faso en France, ancien directeur général des Editions Sidwaya, vient d’être nommé Premier ministre en lieu et place de M. Tertius Zongo, dont le travail effectué à la tête du gouvernement et les sacrifices qu’il a enduré au service exclusif des citoyens méritent d’être salués…
Un communicateur passionné remplace un brillant technocrate de l’économie et de la politique nationale. Tout deux sont issus de la région du Centre-Ouest du Burkina Faso, chacun d’eux attache une importance primordiale aux valeurs humaines et religieuses. Ils ont, par ailleurs, servi comme ambassadeurs dans des représentations diplomatiques stratégiques de la République...
Le message du Chef de l’Etat nous semble clair : il s’agit de donner plus de visibilité et de responsabilités à la génération montante pour qu’elle rassemble tous les Burkinabè au pied de la tâche nationale. On peut donc s’attendre, à priori, comme le souhaite le Président du Faso, à un gouvernement à prédominance jeune, réellement fidèle et combatif.
Beyon Luc Adolphe Tiao, est-il le Premier ministre de la « résolution de la crise », celle qui secoue le pays depuis quelques semaines ? Considérant notre commune volonté de vaincre, disons plutôt qu’il est l’inédit Premier ministre d’une opportunité capitale. Il vient à point nommé pour rassembler, renforcer et donner la plus grande ouverture à la plus grande chance : celle du chantier national du développement. Comme évoqué plus haut, M. Tiao a derrière lui plusieurs premiers ministres technocrates, à l’image de son prédécesseur immédiat. Il investit le Premier ministère au moment où les différentes tendances qui se partagent le pays, nous installent tous dans une dynamique de communication et de recherche d’autrui.
Car c’est, entre autres, un déficit au niveau de ces valeurs humanistes de premier ordre, la communication et l’ouverture, qui a précipité le pays des « Hommes intègres » dans ces tumultueux remous qu’il peine actuellement à traverser. Gageons que Beyon Luc Adolphe Tiao, en communicateur émérite, arrive à point nommé pour nous rappeler, à tous, les vertus d’un dialogue sain et constructif. Celui là même qui, savamment utilisé, sera la clef fermant définitivement la porte au crépitement des armes, aux injures, aux pillages, à toutes ces dérives qui s’érigent en sources de négation des libertés.
Le nouveau Premier ministre a t-il été nommé pour aider tous les burkinabè à approfondir, au delà des schémas de développement classiques, leur propre vision de la fraternité et de la solidarité ?
Il mérite, en tous les cas, d’être soutenu par toutes les forces, toutes les intelligences, tous les espoirs pour un Burkina Faso prospère et toujours conquérant ; car il n’ y a pas de monstre invincible devant une nation consciente d’elle-même et confiante en ses responsabilités …
M. Ibrahiman SAKANDE
Journaliste-Politiste
Directeur Général des Editions Sidwaya
Vos commentaires
1. Le 19 avril 2011 à 03:12, par Nasser En réponse à : Un Communicateur chevronné au chevet du Burkina Faso…
Au fait c’etait donc un problème de communication ? Je sais pas si le medecin a trouver ce quoi la source du mal hein. mais on verra. Bonne chance
2. Le 19 avril 2011 à 15:37 En réponse à : Un Communicateur chevronné au chevet du Burkina Faso…
Aucune confiance a ce gars. on verra bien. il ne faut pas juste changer les hommes. c’est le systeme. Tertus avec sa bonne volonte n’a pas pu changer les choses. le systeme est lourd a bouger. le CDP doit voler en eclat et Blaise annoncer sa non candidature. ainsi tout le monde sera dans "l’opposition ?
3. Le 19 avril 2011 à 16:35, par drissa En réponse à : Un Communicateur chevronné au chevet du Burkina Faso…
Félicitations à l’ambassadeur Tiao. C’est un bon début ! En ne faisant plus appel à un faucun, Blaise Compaoré semble faire preuve de sagesse. Il lui reste d’une part à laisser Tiao choisir librement ses ministres et d’autres part il lui reste également à procéder à un réaménagement interne au niveau même de ses collaborateurs immédiats ! Exit donc ces conseillers qui sont là depuis une vingtaine d’années ou ces collaborateurs retraités qui sont toujours maintenus à leurs postes et se goinfrent avec zèles au vu de tous. Vous avez besoin d’hommes neufs Monsieur le président autrement vous aurez de la difficulté à terminer votre mandat si vous ne faites les choses qu’à moitié !
4. Le 19 avril 2011 à 20:35, par ZEBA En réponse à : Un Communicateur chevronné au chevet du Burkina Faso…
je suis impatient de voir le contenu de ce nouveau gouvernement surtout aux ministères clés tels que la défense, l’économie, la jeunesse ,la sécurité,l’éducation... qu’en sera t il des reformes ? y aura t-il une plus grande ouverture sur les partis d’opposition, la société civile ? affaire à suivre !
pourvue que la crise se résolve !
5. Le 19 avril 2011 à 20:48, par PRESTO En réponse à : Un Communicateur chevronné au chevet du Burkina Faso…
Encore une bourde du DG de Sidwaya...! Quand tu parles de rajeunissement au sujet de la nomination de Luc a la place de Tertius que veux-tu dire ? Luc est ne en 1954 et Tertius est ne en 1957 ! Et comme l’a releve deja un bloggueur le probleme qui se pose au Faso est-il un probleme de communication ? Si probleme de communication il y avait ce serait donc que Blaise Compaore ne saisit pas le message que lui l’adresse le peuple burkinabe. Ce message est pourtant simple a comprendre : ON NE VEUT PLUS DE CETTE OLIGARCHIE D’ARRIVISTES QUI INSULTE LA DIGNITE DU PEUPLE BURKINABE. QUE CETTE RACE D’EXPLOITEURS EHONTES QUI TOURNE AU SOMMET DE L’ETAT DISPARAISSE. ON N’EN VEUT PLUS. Que BLAISE LUI-MEME S’APPRETE A PARTIR A LA FIN DE SON MANDAT EN 2015. CETTE RACAILLE DU CDP EN A FAIT TROP, CA SUFFIT ! ON A BESOIN D’AUTRES PERSONNES PLUS SOUCIEUSES DE L’INTERET GENERAL.
6. Le 20 avril 2011 à 00:34, par wagalé En réponse à : Un Communicateur chevronné au chevet du Burkina Faso…
Nouveau communicateur, nouvel homme, nouveau gouvernement. Tout cela est OK mais quelles seront les sanctions prises pour tous les actes de vandalisme, de pillages, d’agressions et de viols ?
Combien de familles detruites ? combien de commercants ruinés ? Doit on oublier cela ? sous quel prétexte. Aucun
aucune impunité pour les barbares qui ont commis de tels actes, c’est impensable, c’est deja a cela que l on pourra juger les nouveaux hommes.
7. Le 20 avril 2011 à 00:44 En réponse à : Un Communicateur chevronné au chevet du Burkina Faso…
Beaucoup de personnes se disent que c’est d’un communicateur dont le Burkina a besoin pour résoudre la crise. Je me demande si la communication en Journalisme est une thérapie. Qu’on me définisse ce qu’est un communicateur comme l’est M. Tiao. Ce n’est pas un psychologue à ce que je sache. J’aurais personnellement préféré un économiste. Je sais au moins que « ventre affame n’a point d’oreilles ». Bref ! De toutes les façons, tous ceux que Blaise nomme dans ce pays ont tout juste pour rôle de « Faire-valoir ». La peur de l’homme les hante à longueur de journée et ils perdent leur véritable liberté.
Monsieur Compaore joue toujours avec la mentalité des Burkinabé. Faire croire aux gens qu’étant donné les différents changements, tout ira pour le mieux. Ca s’appelle un traitement au "placebo" Ca n’a aucun effet de résolution de crises. Regardez avec moi, le peuple va s’endormir face à ce "traitement", mais comme la misère n’a véritablement pas été évitée, le mal resurgira très bientôt.
Beaucoup l’ont vu, et j’en suis fier car cela montre qu’il ya des gens au Burkina qui ne se laissent guère duper.
Tertus Zongo prenait il des décisions sans l’aval de Monsieur Compaore ? Non. En quoi est ce que ces dernières crises lui incombent ils ? De grâce, mais monsieur Tiao non plus ne sera libre de ses mouvements et décisions. Il suffira qu’un jour, les enfants d’une école maternelle crient au scandale pour manque de colle-à-papier, pour que lui aussi se voit remanier. Blaise sera la à se foutre des Burkinabé qui auront toujours cru, facilement cru au "placebo" quand bien même leurs estomacs continueront de crier famine. Blaise connait la solution à la crise. Le monde entier vous regarde, y compris moi, comme un peuple dont « l’élu » de jadis s’est fait empereur, véritable dictateur inamovible, qui ne conjugue sa démocratie qu’aux fréquents changements de ses premiers ministres capables et incapable, sans distinctions et sans véritables motifs. Apres tout, le Burkina est un pays démocratique comme les USA. Tout comme les USA, chaque 3 ou 4 ans nous changeons de premier ministre. Souvent, mais rarement comme la France, à peu prêt tous les 7 ans. Vive la démocratie. N’en déplaise !