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PILLAGES DE COMMERCES A OUAGADOUGOU : Une équipe d’enregistrement des dégâts en marche

Publié le mardi 19 avril 2011 à 02h42min

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Des équipes du ministère du Commerce, de l’Industrie, de l’Artisanat et de l’Initiative privée ; du ministère des Finances ; de la mairie et de la gendarmerie, ont fait le tour de la ville de Ouagadougou, le 18 avril 2011. L’enregistrement des dégâts subis par les commerçants lors de la mutinerie des militaires dans la nuit du 14 au 15 avril 2011 était l’objectif principal de cette tournée.

"Les autorités par cette sortie de terrain pour constater les dommages que vous avez subis, vous témoignent de leur compassion et se montrent disposées à trouver des solutions à ces problèmes et à long terme, d’éviter que ce genre d’actes ne se reproduisent". C’est en substance le message de compassion de l’équipe tripartite, relayé aux commerçants vandalisés par le SG de l’Organisation des commerçants du Burkina (ONACOMB )section Bogodogo, Mahamadou Sanfo.

Ce sont des équipes composées d’agents du ministère du Commerce, de l’Industrie, de l’Artisanat et de l’Initiative privée, du ministère des Finances, de la mairie et de la gendarmerie qui ont fait le tour de la ville de Ouagadougou , le 18 avril 2011 pour apporter un message de compassion, de soutien et d’encouragement aux commerçants victimes d’actes de vandalisme opérés par les miliaires dans la nuit du 14 avril 2011. Plus d’une dizaine de commerces vandalisés ont été constatés et des papiers de constatation remis aux propriétaires. Le président de l’ONACOMB, section de Bogodogo, Issouf Bella et son SG, Mahamadou Sanfo, qui ont suivi cette équipe de constat sur l’Avenue Babanguida ont expliqué à leurs collègues infortunés le sens de la mission.

Ils étaient tous sous le choc et ne s’en revenaient pas. L’un deux, Abdoul Koanda dont presque toute la marchandise a été pillée, s’est dit dépassé par les événements. "Pour l’instant, nous ne pouvons rien dire car nous sommes toujours sous le choc. Nous avons beaucoup perdu. Les autorités ont dit qu’elles vont voir et nous souhaitons qu’elles le fassent avec promptitude", a-t-il indiqué. L’équipe que nous avons suivie sur l’Avenue Babanguida continuait sa randonnée quand nous la quittions.

Rasmané KONSEIMBO (Stagiaire)

Le Pays

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