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Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

Publié le vendredi 11 mars 2011 à 13h56min

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Le Conseil de paix et de sécurité de l`Union africaine (UA), en sa 265ème réunion,tenue le 10 mars 2011, au niveau des chefs d’Etat et de Gouvernement, a adopté la décision qui suit sur la situation en Côte d’Ivoire :

Le Conseil,

1. Prend note du rapport du Groupe de haut niveau pour le règlement de la crise en Côte d’Ivoire, créé aux termes du paragraphe 6 du communiqué PSC/AHG/COMM(CCLIX) adopté lors de sa 259ème réunion tenue le 28 janvier 2011 [Document PSC/AHG/2(CCLXV)].

Le Conseil prend également note des déclarations faites par le Président Alassane Dramane Ouattara, ainsi que par le représentant de S.E. Laurent Gbagbo ;

2. Réaffirme l’ensemble de ses décisions antérieures sur la crise postélectorale que connaît la Côte d’Ivoire depuis le 2ème tour de l’élection présidentielle, le 28 novembre 2010, reconnaissant l’élection de M. Alassane Dramane Ouattara en qualité de Président de la République de Côte d’Ivoire ;

3. Félicite le Groupe de haut niveau pour son engagement et les efforts soutenus qu’il a déployés dans la recherche d’un règlement pacifique à la crise actuelle en Côte d’Ivoire. A cet égard, le Conseil rend hommage aux Présidents Mohamed Ould Abdel Aziz de Mauritanie, Jacob Zuma d’Afrique du Sud, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Jakaya Kikwete de Tanzanie et Idriss Déby Itno du Tchad, ainsi qu’aux Présidents des Commissions de l’UA et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Dr. Jean Ping et M. James Victor Gbeho, pour leur contribution à la recherche d’une solution à la crise actuelle en Côte d’Ivoire. Le Conseil félicite également tous ceux qui ont apporté leur coopération au Groupe de haut niveau dans l’accomplissement de son mandat. Le Conseil exprime son appréciation au Secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki ?moon, pour l’appui apporté au Groupe, à travers son Représentant spécial en Afrique de l’Ouest, Said Djinnit ;

4. Exprime sa grave préoccupation face à la détérioration rapide de la situation sécuritaire et humanitaire, depuis la proclamation des résultats du second tour de l’élection présidentielle. Le Conseil note que, faute d’une solution rapide à la crise actuelle, la Côte d’Ivoire risque de sombrer dans une violence généralisée aux conséquences incalculables pour ce pays, ainsi que pour la région et l’ensemble du continent ;

5. Réitère sa ferme condamnation de toutes les exactions et autres violations des droits de l’homme, menaces et actes d’intimidation, ainsi que des actes d’obstruction de l’action de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), et déplore profondément les pertes en vies humaines et actes de destruction de biens intervenus dans certaines parties de la Côte d’Ivoire ; PSC/AHG/COMM.1(CCLXV) ;

6. Réaffirme sa conviction que la crise postélectorale en Côte d’Ivoire requiert une solution politique d’ensemble qui permette de préserver la démocratie et la paix, et favorise une réconciliation durable entre tous les Ivoiriens ;

7. Fait siennes les recommandations du Groupe de haut niveau telles que contenues dans le rapport du Groupe de haut niveau et entérine les propositions faites en vue d’une solution politique d’ensemble à la crise en Côte d’Ivoire, qui offrent une base viable pour une sortie de crise permettant de concilier le respect de la démocratie et la quête de la paix.

A cet égard, le Conseil rappelle les dispositions du paragraphe 6 (c) du communiqué de sa 259 ème réunion affirmant que les conclusions du Groupe, telles qu’elles seront entérinées par le Conseil, seront contraignantes pour toutes les parties ivoiriennes ;

8. Demande au Président de la Commission de nommer un Haut Représentant chargé de la mise en œuvre de la solution politique d’ensemble, telle qu’entérinée par le Conseil, et de mener à bien le processus de sortie de crise selon les modalités ci ?après :

(i) tenue, sous l’égide de l’UA et de la CEDEAO, dans un délai de deux semaines maximum, de négociations entre les parties ivoiriennes afin d’élaborer un schéma de mise en œuvre despropositions du Groupe de haut niveau telles qu’entérinées par le Conseil, avec l’octroi de toutes les garanties nécessaires pour tous les acteurs concernés, en particulier le Président sortant, S.E. Laurent Gbagbo,

(ii) mobilisation de l’appui des partenaires de l’UA en vue de la conclusion rapide de l’Accord de sortie de crise, et

(iii) soumission, à une réunion du Conseil, d’un rapport exhaustif sur les résultats de ses efforts ;

9. Demande aux parties ivoiriennes d’apporter leur entière coopération à la mise en œuvre effective, dans les délais impartis, des propositions du Groupe, ainsi que de s’abstenir de toute action de nature à compliquer la situation et le processus de sortie de crise ;

10. Souligne sa détermination à prendre, à la lumière des résultats des négociations visées au paragraphe 8 (i) du présent communiqué, et sur la base des instruments pertinents de l’UA, toutes les mesures que la situation appellerait ;

11. Demande au Président de la Commission de transmettre la présente décision au Conseil de sécurité des Nations unies, à la CEDEAO et aux autres partenaires de l’UA ;

12. Décide de rester activement saisi de la question.


Le Patriote dans les secrets du huis clos

On peut être, souvent, d’accord avec la presse du FPI. « Aujourd’hui, la vérité » titrait à sa Une, l’un des quotidiens de l’ancien Chef de l’Etat. Hier, le siège de l’Union Africaine à Addis-Abeba a plus que percé le mystère que ce quotidien réclame. Le Panel des chefs d’Etat de l’UA s’est donné du temps pour entendre, comprendre et décider. Les conclusions sont donc tombées. Il est vrai, pour une bonne partie de la communauté africaine, la résolution de la crise ivoirienne passe par un face-à-face Gbagbo – Ouattara. Hier, on a eu droit à un face-à-face entre deux autres protagonistes. D’un côté, face à Affi N’Guessan, président du FPI et de l’autre, le diplomate Ramtane Lamamra, chef du Groupe des Experts de l’UA. Au sortir de ce face-à-face, il : ya eu un vainqueur et un vaincu totalement groggy.

La délégation d’Affi N’Guessan, représentant Laurent Gbagbo, a tenté selon des sources proches de la réunion, de travestir les faits, d’induire le Panel en erreur. Dans un long pamphlet, le président du FPI, croyant avoir affaire à cette race de « jeunes patriotes » manipulés, a lu un texte qui a fait dormir même ses supposés partisans que sont Robert Mugabe et Obiang Nguema. Affi N’Guessan a osé dire que Laurent Gbagbo n’a pas fait le déplacement à Addis-Abeba, contre son gré. Et qu’il est resté à Abidjan « en raison de la dégradation de la situation ». Le président du FPI a indiqué aux chefs d’Etat totalement médusés, que les militants LMP sont « pourchassés et tués à Abidjan ». Certains, dit-il, sont réfugiés au Mali et au Liberia pour éviter d’être massacrés et brûlés, « du fait de la barbarie du RHDP ».

Il poursuit que ceux qui veulent brûler la Côte d’Ivoire ont commencé à détruire les domiciles des cadres LMP.
Sur tout un autre chapitre, Affi N’Guessan a indiqué que les conclusions du Panel des chefs d’Etat de l’UA ont été prises plutôt pour perpétrer « le coup d’Etat électoral » d’Alassane Ouattara. « Il n’est pas sûr que le retrait de Laurent Gbagbo peut ramener la paix ». « Gbagbo, poursuit-il, a gagné les élections partout en Côte d’Ivoire. Aussi bien au Nord, au Centre qu’à l’Ouest ». Affi a parlé.

Les Chefs d’Etat, bien que ulcérés par ce ton très peu courtois et civilisé de s’adresser à eux, lui ont laissé tout le temps. Mais le soin est revenu au Commissaire de l’Union chargé de la paix et de la sécurité, l’Algérien Ramtane Lamamra de sonner la charge. Prenant point par point les récriminations de l’envoyé de Laurent Gbagbo, il a indiqué, d’entrée, que la cause de la crise postélectorale est le Conseil constitutionnel qui a non seulement, « outrepassé » son pouvoir mais aussi violé le Code électoral « en annulant partiellement le scrutin au lieu de procéder à une annulation totale » et en ordonner l’organisation d’un nouveau. « Il est troublant, a indiqué le diplomate, que le Conseil Constitutionnel ait « annulé plus de 600 mille voix, juste pour inverser un résultat », tout en soutenant que « les incidents intervenus n’étaient pas de nature à affecter le scrutin.

Pour le diplomate, Yao N’Dré et son Conseil ont fait fausse route. En ce qui concerne le délai de trois jours qu’aurait violé la Commission Electorale Indépendante, le Groupe d’Experts du Panel a démonté cet argument spécieux. Pour eux, les représentants de LMP ont poussé expressément la CEI à ce qu’ils croient comme une « faute. Les faux arguments de LMP ont été tous, l’un après l’autre, détruits par le patron du groupe des Experts. L’Algérien a expressément choisi de parler l’anglais pour se faire comprendre, de certains membres du Panel, dont Jacob Zuma, notamment qui, a un moment donné, semblait avoir une lecture étriquée sur la crise ivoirienne.

Sur les prétendues fraudes au scrutin, le rapporteur du Panel a ramené Affi N’Guessan à ses copies en lui disant que la quasi-totalité des PV ont été signés à la base par tous les représentants des candidats. Si Yao Paul N’Dré, président du Constitutionnel n’a pas répondu à l’invitation du Panel, Lamamra pourrait avoir une explication. C’est une fuite en avant comme le voleur qui fuit le Tribunal convaincu de son forfait. Avec quatre régions indexées par les requêtes de Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara était toujours vainqueur. Il fallait donc annuler systématiquement d’autres régions. Ce qui fut fait.

Le débat est clos

L’Union Africaine, ont indiqué les membres du Panel, ne pouvait donc cautionner pareille forfaiture. C’est pour cela, que définitivement elle a clos le débat sur l’élection d’Alassane Ouattara. Reste maintenant de savoir les décisions qui ont été prises. Le Communiqué final sanctionnant la 265e réunion du Conseil de Paix et de Sécurité tardait à être publié. Toutefois, le draft que nous avons pu consulter reconnait en son point 2, « l’élection de M. Alassane Dramane Ouattara en qualité de Président de la République de Côte d’Ivoire ».

Le Conseil de paix et de sécurité sur cette base, tout en « réaffirmant sa conviction que la crise postélectorale en Côte d’Ivoire requiert une solution politique d’ensemble », a décidé de faire des propositions détaillées en cinq points dans un document tenu encore secret. Il s’agit entre autre d’un gouvernement d’union nationale, des mesures à prendre pour le cadre institutionnel, des mesures d’apaisement et d’accompagnement. L’Union Africaine se donne encore un délai de « deux semaines maximum » afin que les négociations s’engagent entre les membres du CPC que sont Ouattara, Gbagbo, Bédié et Soro pour discuter notamment sur la formation du gouvernement.

L’Union Africaine, en outre, va désigner incessamment un Haut représentant qui sera chargé de la mise en œuvre du processus de sortie de crise, en liaison avec un Comité de suivi au sein duquel siégeront la CEDEAO et les Nations Unies. Alassane Ouattara attend donc avec impatience que Laurent Gbagbo soit visité par la raison. Pour l’Union Africaine, l’investiture du Chef de l’Etat devrait intervenir dans le délai de deux semaines par le Conseil Constitutionnel.

Déjà, dans ses habits nouveaux, le Président de la République reçoit ce matin à 9h30 le Groupe des pays du G20 à Addis-Abeba. Un peu plus tard dans la matinée, il rendra visite au Premier ministre Ethiopien Meles Zenawi avant de prendre son avion pour Abuja où il doit échanger rencontrer le Président en exercice de la CEDEAO, Goodluck Jonathan. Alassane Ouattara ira dire merci à ce grand ami de la Côte d’Ivoire qui n’a ménagé aucun effort pour que la crise postélectorale soit résolue. En deuxième lieu, le Chef de l’Etat qui a déjà plaidé auprès de l’Union Africaine pour la levée des sanctions qui frappent son pays, en ferra de même pour la CEDEAO. ADO entend participer pleinement au sommet de l’Organisation sous-régionale qui se tiendra à Abuja du 23 au 24 mars prochain. Le chef de l’Etat regagne Abidjan dans quelques jours, probablement en début de semaine.

Charles Sanga (Envoyé spécial)


Le film de la journée

Douze heures chrono. Il a fallu beaucoup de fortifiants aux chefs d’Etat pour tenir la cadence. Hier, pour la conclusion de ses travaux, le Panel de haut niveau mis en place par la conférence des chefs d’Etat de l’Union africaine, avait rendez-vous au siège de l’UA. Une journée marquée par différents étapes. Voici le film :
l 8 heures : les Experts techniques et les délégués du panel des chefs d’Etat chargés d’appuyer le Groupe des cinq, se retrouvent au siège de l’UA pour peaufiner les dernières touches en vue des décisions. La réunion, débutée la veille n’a pu être conclue du fait de quelques divergences de vue entre les Panélistes. Si tous sont d’accord pour reconnaitre à Alassane Ouattara son élection, certains membres du Panel veulent lui fournir au perdant plus de garanties qu’il n’en a droit ou ne mérite.

9 h. Affi N’Guessan, conduisant la délégation qui représente Gbagbo prend place dans l’un des salons attenant à la salle de la Réunion. Il est rejoint plus tard par Alcide Djédjé, avec une pile de documents sous les bras. Affi lit ses notes et surligne beaucoup de passages au marqueur jaune.

10h50 : Le Président Ould Abdel Aziz de la Mauritanie arrive avec ses collaborateurs. C’est lui l’orateur principal du jour en tant que président du Panel des cinq chefs d’Etat.

11h04 : C’est la Tanzanien Jakaya Kikwete qui s’annonce très discrètement.

11h 10 : Compaoré arrive. On reconnait parmi ses proches, les ministres Bouraima Badini, son ancien Représentant spécial en Côte d’Ivoire dans le cadre de la Facilitation dans la crise ivoirienne. Cinq minutes plus tard, il est suivi par le Président Tchadien, Idriss Deby Itno.

11h22. Jean Ping, président de la Commission de l’UA échange longtemps avec l’Algérien, Ramtane Lamamra, Commissaire en charge de la paix et de la sécurité. Il perd patience, car les Experts semblent traîner les pas, alors que le délai donné est largement dépassé. Il devra patienter du reste car Jacob Zuma est absent.

11h23 : A peine les deux personnalités de l’UA se quittent qu’un des véhicules blindés de type Mercedes transportant les chefs d’Etat, battant pavillon sud-africain, stationne. Le chef de la nation arc-en-ciel en descend. Il passe en revue les délégations et ignore royalement Affi et Djédjé. Il se dirige vers Kikwete avec qui il échange de larges sourires et va s’installer.

11h30 : Toutes les délégations sont là. Jean Ping sent que les blocs se forment et les envoyés de Gbagbo, isolés, se plongent dans une lecture qui ne finit pas. Le diplomate approche les deux hommes et les prie d’aller saluer les chefs d’Etat. Ouf ! Affi peut avoir le sourire. Le complexe était trop grand. Alors, tour à tour, conduits par Ping, mué en chef du protocole, les envoyés de Gbagbo se rendent dans les salons mauritanien, sud-africain et tchadien. Il a fallu que Ping insiste pour une visite à la délégation du Burkina Faso. Entre voisins, les retrouvailles devraient être chaleureuses. C’est pourtant le contraire. Les poignées de mains sont froides. Aucun sourire de part et d’autre. Un caméraman burkinabè s’indigne. « Comment peut-on être ingrat jusqu’à ce point, vu tout ce que Compaoré a fait pour la Côte d’Ivoire ? Nous burkinabè, ça nous fait mal que notre Président soit trainé dans la boue ».

11h 34 : Ping s’informe auprès du protocole de l’Etat de Côte d’Ivoire si « Monsieur Ouattara est en route ». Réponse négative.

11H 57 : Tout le monde en salle. Seuls les chefs d’Etat membres du Panel, le Président de la Commission de la CEDEAO, James Victor Gbeho, l’ambassadeur du Nigéria et le Représentant spécial du Président de la Commission de l’UA en Côte d’Ivoire, Ambroise Niyonsaba, y ont accès. C’est l’heure de faire le point pour la Panel.

12h 20 : Branle bas des reporters photographes, cameramen et journalistes. Un véhicule du type de celui qui conduit les chefs d’Etat, vient de garer, précédé de l’escorte présidentielle. Du coté droit, sort Alassane Ouattara. Le chef de l’Etat ivoirien est bombardé de flashes. « Dis donc, vous êtes bien nombreux ! », dit-il à l’endroit de ce comité d’accueil bien bruyant qui a voulu lui arracher un mot. « Qu’attendez-vous de cette rencontre », lance un journaliste qui n’aura pas de « mot ». L’ambassadeur ivoirien à l’ONU et le ministre des Affaires étrangères se dirigent vers les membres du FPI pour détendre, d’entrée, l’atmosphère.
ADO, lui, se dirige droit vers les membres des délégations assis de part et d’autre. Tour à tour, il visite Tchadiens, Tanzaniens, Mauritaniens, Sud-africains et Burkinabè. Le protocole lui souffle à l’oreille que ses frères ivoiriens représentants de Gbagbo sont là. Le chef de l’Etat ne trouve aucune gêne à se diriger vers ses jeunes frères à qui il tend de chaleureuses poignées de mains. Trouvant des mots amicaux pour chacun d’eux. Comme au Président du FPI à qui il affirme qu’il a perdu du poids.
Le chef de l’Etat, après ses salutations prend place au QG de la délégation sud-africaine. S’engagent alors de longues conversations en Anglais, entre les conseillers de Zuma et l’ancien Directeur général adjoint du FMI. Comme de vieux amis, ADO et les Sud-africains échangent dans la bonne humeur.

12h 52 : La porte s’ouvre sur le Panel. C’est la fin des travaux de restitution. Les cinq chefs d’Etat sortent et chacun, comme dans une mise en scène, fait les accolades à ADO. Sans mot dire. Par tour de rôle, Zuma, Kikwete, Deby, Compaoré et Ould Abdel Aziz. Affi et ses camarades du FPI, jalousent cette complicité et plongent encore plus leurs yeux dans la paperasse éparpillée sur leur table.

13h : Pas de temps à perdre. Les chefs d’Etat se retrouvent au deuxième niveau du siège de l’UA. Cette fois, la réunion est élargie à un plus grand nombre de personnalités, dont les Experts. Objectif : harmoniser les points de vue sur ce qu’il faut dire aux deux délégations ivoiriennes.

13 h 45 : Ouattara est appelé à la salle 209. Il est accompagné de ses principaux collaborateurs, membres de la délégation. Gon Coulibaly, Mabri Toikeusse, Kacou Gervais, Bamba Joseph et Koné Mamadou. Un coup d’œil furtif dans la salle indique qu’il prend place au siège un. Sur sa table, le drapeau de la Côte d’Ivoire et face à lui, on peut lire : SEM. Alassane D. Ouattara.

14h 40 : Ouattara et sa délégation ont fini les échanges. Ils sortent de la salle. Les journalistes sont encore là. Le chef de l’Etat leur donne rendez-vous pour « 17 heures », à la réunion du Conseil de paix et de sécurité. Après une séance de débriefing d’une demi-heure environ, la délégation présidentielle s’ébranle vers la résidence officielle. Il est fait appel à Affi N’Guessan et Alcide Djédjé, soutenus par L’ex-ambassadeur ivoirien en Ethiopie, l’ambassadeur Lobognon Pierre et Amalaman Gilbert.

15h 25 : Affi et ses amis sortent de la salle. L’expression de leur visage présage d’un coup de massue reçu. La question des journalistes est inévitable. Affi est au micro.

Q : Qu’avez-vous dit au Panel ?
R : Nous avons entendu le Panel et tenu à en savoir davantage. Le Panel a reporté sa réponse pour plus tard. Donc, nous attendons pour le moment que le Panel nous donne plus amples informations sur ses propositions.

Q : Quelles informations vous ont-elles été données ?
R : Oh, mais …Disons, tout ce qui fonde la proposition faite que je ne voudrais pas vous divulguer puisque ce n’est pas de mon ressort. Au moins, nous voulons savoir quelles sont les bases, les arguments qui fondent la proposition et pour le moment, nous n’avons pas encore de réponse, nous attendons d’être fixés.

15h 47 : C’est la fin de la Réunion. Les chefs d’Etat sortent de la salle et se dirigent vers le restaurant du siège de l’UA.

16h : Après des minutes d’échanges téléphoniques, avec Abidjan certainement, Affi convie les journalistes à un point de presse. Coup de théâtre. Sans attendre les « arguments » qu’il avait demandés quelques minutes plus tôt, il charge : « Nous avons estimé que c`est une proposition inacceptable. Malheureusement, nous avons constaté que le panel de haut niveau s`est contenté de reprendre ce que nous savons déjà. Le panel est dans l`incapacité de nous donner les arguments qui fondent cette décision ». Bien évidemment, il faut battre le fer quand il est chaud. Télé et radio LMP sont à l’enregistrement pour balancer les sons à Abidjan afin de chauffer à blanc les inconditionnels.
16h 4O : Après leur déjeuner, les chefs d’Etat se retrouvent par délégation. Les commentaires, à en croire les oreilles indiscrètes, sont focalisés sur la réaction des envoyés de Gbagbo. Certains parlent de « réaction stupide » quand d’autres Anglophones, parlent de « nonsense ». Les sautes d’humeur des envoyés LMP ne sauraient faire reculer l’UA.

17h10 : ADO et ses collaborateurs sont de retour. Vu les derniers développements, on lui demande de patienter un peu en attendant les conclusions.

17h19 : Les chefs d’Etat se retrouvent dans la salle des plénières du siège de l’UA. Ils ont été rejoints, comme nous l’annoncions hier, par Toumani Touré du Mali et le numéro trois du régime libyen. A la Côte d’Ivoire, cette 265e réunion du CPS qui s’ouvre, devra ajouter le dossier brûlant de la crise libyenne. La réunion du CPS s’ouvre sans la presse et sans cérémonie officielle. Y a-t-il anguille sous roche ?

17h25 : Il avait annoncé son arrivée en fin de compte, par un communiqué, pour ce vendredi 11 mars. Mais Obiang Nguema, Président de l’UA est annoncé. Il déroute le protocole et passe par l’entrée secondaire. Il a été précédé cinq minutes avant par le despote zimbabwéen, Robert Mugabe.

19h10 : Affi N’Guessan et sa délégation sont appelés à rejoindre les chefs d’Etat. Bien avant eux, La délégation du chef de l’Etat était autorisée à entrer dans la salle. Le président du FPI se lance dans une diatribe acerbe contre le chef de l’Etat. Il est vite corrigé par Lamamra. Le verdict tombe : le Président de la Côte d’Ivoire, élu par les Ivoiriens est Alassane Ouattara. Affi, l’air défait, sort de la salle. La cause est entendue. La page est tournée. La Côte d’Ivoire en ouvre une autre. Celle de la prise du pouvoir effective du chef de l’Etat.

Réalisé par Charles Sanga à Addis-Abeba
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Vos commentaires

  • Le 11 mars 2011 à 14:23, par pipi En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

    C’est vraiment bien beau tout cela. Maisqui est gagnant au finish si non Bagbo qui savoure un nouveau mendat ? Ainsi va l’Afrique des fieres guerriers.
    Bon vent Monsieur Bagbo. Vous avez lu clair dans le mal du continent et avez juste exploite la situation.
    A quand l’Afrique a laquelle aspires ses peuples vaillants ?

  • Le 11 mars 2011 à 15:24, par Ingrid En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

    Que l’Union Africaine se prépare à trouver de nouvelles solutions car celles ci sont deja vouées à l’échec, en tout cas elles ne donneront pas plus de résultat que les multiples décisions qui ont déjà été prise et qui n’ont rien changer la situation

  • Le 11 mars 2011 à 16:07 En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

    on peut voler les biens d´un peuple mais on ne peut pas voler la voix d´un peuple éveillé.
    la voix du peuple est la voix de DIEU.
    je comprends maintenant que certains présidents africains ,à l´exception de certains pays sont nommés par la communauté internationale ( la france capitaliste),mais pour la côte d´ivoire faites très attention car la main de Dieu y est.

    • Le 11 mars 2011 à 17:14, par Boulanger En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

      Mon frère de quoi est-ce que vous parlez là ? Il y a eu des élections les 31 octobre et 28 novembre 2010 en Côte d’Ivoire.
      Est-ce les Blancs (Français) qui ont voté ?

      Tous ces pasteurs qui disent au nom de leur ventre des âneries à Gbagbo continuent de l’enfoncer. Ils lui font croire qu’il serait investi d’une mission messianique.

      Nous avons en mémoire la sortie d’un ces escrocs (Zahiri) qui a dit lors d’une conférence de presse que :
      1. Les élections n’auraient pas lieu le 31 octobre
      2. La liste électorale n’était pas la définitive car Dieu lui avait révélé qu’il y aurait une autre !
      3. Gbagbo ferait encore 15 ans au pouvoir.

      Avec de telles personnes, et avec le déplacement du Saint-Sacrément de la cathédrale du Plateau à la Résidence Présidentielle, allez comprendre quelque chose.

    • Le 11 mars 2011 à 23:16, par bahmann En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

      Mon frère dieu est pour nous tous et comme la voix du peuple est cellke de dieu alors il faut comprendr.
      Dans ucune democratie on annule des votes pour faire gagner quelqu’un.
      Remonter a l’annonce de la reclamation du fpi. Il concernait que 4 departement pour ensuite arrivée à 7 afin d’atteindre le resultats que le conseil constitutionnel qui fait honte au pays a donner.
      Ce qui signifie que meme s’il faut annuler le vote de 18 regions pour donner le resultat que l’on connait cela aurait été.
      Sa fait honte quand on sais qu’au Niger tout près de nous une femme presidente du Conseil constitutionnelle a tenu tète au président Tanja en ne respectant que le droit.

    • Le 11 mars 2011 à 23:17, par bahmann En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

      Mon frère dieu est pour nous tous et comme la voix du peuple est cellke de dieu alors il faut comprendr.
      Dans ucune democratie on annule des votes pour faire gagner quelqu’un.
      Remonter a l’annonce de la reclamation du fpi. Il concernait que 4 departement pour ensuite arrivée à 7 afin d’atteindre le resultats que le conseil constitutionnel qui fait honte au pays a donner.
      Ce qui signifie que meme s’il faut annuler le vote de 18 regions pour donner le resultat que l’on connait cela aurait été.
      Sa fait honte quand on sais qu’au Niger tout près de nous une femme presidente du Conseil constitutionnelle a tenu tète au président Tanja en ne respectant que le droit.

    • Le 12 mars 2011 à 22:18, par Joseph Kacou En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

      OK si la main de Dieu est en Cote d’Ivoire c’est kel est partout.

  • Le 11 mars 2011 à 16:25 En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

    on peut voler les biens d´un peuple mais on ne peut pas voler la voix d´un peuple éveillé.
    la voix du peuple est la voix de DIEU.
    je comprends maintenant que certains présidents africains ,à l´exception de certains pays sont nommés par la communauté internationale ( la france capitaliste),mais pour la côte d´ivoire faites très attention car la main de Dieu y est.
    Il y´a des signes qui nous préviennent.
    N´oublions pas que Ouezzin coulibaly était burkinabé et posez vous la question à savoir de quoi est-il mort et pourquoi ?

  • Le 11 mars 2011 à 19:11 En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

    Je suis ivoirien, et ce que je voudrais dire au peuple burkinabé, c’est que mon Pays (par ses responsables d’anatan) auraient activement collaboré à la mort de Thomas Sankara.
    Sankara était il bon ? était il mauvais pour le peuple burkinabé ? Il ne m’appartient pas de le dire, mais que des gens se liguent contre lui de l’intérieur et de l’extérieur de son pays pour lui arracher je suis totalement contre.

    Pour cette collaboration de la CI dans l’assassinat de cet homme, je présente mes sincères excuses au peuple burkinabé.

    Pour ce qui concerne la CI, sachez que dans les combats qui ont cours à Abobo, ce n’est pas des civils qui sont en ligne de front. il y a des officiers de l’armée Burkinabés, des militaires sénégalais et autres mercenaires noirs de la légion étrangère française.

    Pour ces faits et pour le fait que Blaise Compaoré soit le tuteur actif de la rébellion dans mon pays, je n’en voudrait pas apour autant au peuple Burkinabé.

    Je parle de ce dont je sais.Pour ce qui est de la CI mon pays, je vous demande de faire silence et d’observer, quelque chose va se passer !

    • Le 11 mars 2011 à 21:34, par toitet.com En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

      Blaise Compaoré est loin d’etre le tuteur des faiseurs de terreurs en côte ivoire. Ce qui se passe en côte d’ivoire, traduit l’immaturité politique de certains acteurs politiques de votre pays. Je ne suis pas un avocat de BC qui du reste n’est pas inculpé et ne le sera pas dans cette tragédie ivoirienne. Les hautes qualités humaines de cet homme sont indéniables. Meme si vous ne l’aimez pas, ne l’accuser pas d’avoir volé le soleil !

    • Le 11 mars 2011 à 21:47, par Boulanger En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

      Salut le frère, là tu reprends en coeur la chanson de LMP TV. C’est des conneries ces histoires de soldats grands forts venant du Sénégal, Burkina, Nigeria, et que sais-je encore.

      A Abobo, ce sont des Ivoiriens qui combattent. A la seule différence que dans le Commando Invisible, ce sont des compatriotes, qui en avaient marre des tueries des miliciens et mercenaires de Gbagbo. Ils ont eu en renfort certainement des FN et des FDS. Mais comme notre armée n’existe que de nom depuis la réfondation, alors elle va d’échec en échec. Comment comprendre que dans une structure aussi hiérarchisée que l’armée, l faut venir sous la réfondation pour voir des subalternes donner des ordres aux officiers supérieurs.

      D’ailleurs le CEMA Mangou est à chaque mis devant le fait accompli devant les aggissements des gens comme Dogbo Blé.

      Arrêtons à chaque fois d’aller chercher la cause de nos échecs chez les autres.

    • Le 12 mars 2011 à 03:52 En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

      Hey, ne mélangez pas les choses. On n’a pas attendu ça pour faire notre deuil de l’illustre président Sankara. N’évoquez pas sa mémoire, ne le salissez pas en voulant justifier par là l’usurpation du pouvoir par Gbagbo. Gbagbo n’a jamais été panafricain et n’a jamais été un anti-impérialiste. Il n’a jamais remis en cause un seul intérêt français...

      Nous en voulons peut-être à Blaise de ce qui est arrivé mais nous restons lucide dans cette situation ivoirienne. Dommage que vous soyiez si ingrat à son égard. Célébré en héros par vous même il n’y a pas si longtemps que cela, intronisé roi, reçu même à Mama comme le sauveur, le voilà traité en diable, simplement parce que pour une fois il refuse la compromission.

      Vos médias mille collines disaient que l’UA dirait la vérité à la CEDEAO et à la communauté internationale. La vérité est tombée, sèche. Elle n’est pas la vôtre mais acceptez-la et le pays connaîtra tout simplement la paix. Dans 5 ans, Gbagbo peut revenir comme Alassane a dû attendre son heure arriver.

      Une fois de plus, laissez Sankara reposer en paix.

      • Le 14 mars 2011 à 13:39, par jste une réaction En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

        mème si vous réfusez de croire que le Pr burkinabé est impliqué dans notre tragédie, la vérité reste idem. C’estr vrai qu’à une période récente nous lavons adulé, tout comme Soro, aujordhui ayant retrouver son titre.
        Nous disons une chose : pourquoi tous réfuse catégoriquement de nous démontrer par les documents mis à leurs dispositions que le PR Gbagbo a tort ?
        Pourquoi Blaise et la France se sentent’ils si préoccupés par le départ de Gbagbo au besoin de tuer meme les partisans RHDP pour le faire partir ?
        Vous, frères burkinabés qui suivez avec autant d’attention que nous l’issu de cette histoire, je vous pris de bien vouloir la suivre avec moins de passion car ce n’est pas la votre

    • Le 12 mars 2011 à 10:41, par MKS En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

      Es-tu sure de ce que tu dis ? Sais-tu ce que c’est qu’un officier Burkinbé ? Prie Dieu que meme un soldat burkinabé ne rentre à Abidjan avant que Gbagbo ne parte, si non ce jour sera le spécial de toute ton existence.

    • Le 12 mars 2011 à 22:32, par Joseph Kacou En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

      je suis aussi ivoirien comme toi et je pense que tu parle de ceque tu ne sais pas. Ou, Quand et comment des preuves ont ete collectee faisant etat de l’implication du Burkina dans notre pays. Notre problem c’est nous meme. et il faut arreter de parler comme ca.

    • Le 13 mars 2011 à 11:22, par oumy En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

      ne soyez pas ingrats cher frere, blaise a tant fait pour votre pays

    • Le 13 mars 2011 à 13:37, par babadi En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

      Je suis moi aussi ivoirien,mais je dis que vous êtes ingrats,vous du LMP,pourquoi traitez-vous Compaoré de la sorte ?
      Que gagnerait-il a faire tout ce que vos petits cerveaux vous font dire.Le tueur en Cote d’ivoire ,c’est Gbagbo et restera Gbagbo.J’ai pitié pour vous,jeunes de Cote d’ivoire qui suiviez bêtement cet homme.Au nom de quoi,vous pensez être les seuls à aimer ce pays ou bien.Merci au peuple Burkinabé à travers son président pour tout ce qu’il a fait pour nous.Frère Compaoré,n’écoutez pas ces lâches,Dieu seul saura vous dire merci.Je suis ivoirien et je vis avec des Burkinabé depuis mon enfance,je les considère comme des frères,personne ne touchera à un Burkinabé si Gbagbo quittait le pouvoir,alors cessez,vous LMP,de nous faire chanter avec votre sottise de guerre civile. Et puis s’il y a guerre civile,vous pensez que ce sont nous autres qui allions mourir.Vous du Lmp par miracle survivrez.Pitié pour vous.

    • Le 13 mars 2011 à 14:24, par lintègre En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

      toi tu es ivoirien et après ???????? en plus, tu es doté de quel mandat pour présenter tes excuses au Burkina ??? tu raisonnes exactement comme ton mentor gbagbo, vous faites des déclarations péremptoires, sans preuves aucunes ! tan que des gens continueront de raisonner ainsi en CI, ce pays n’aura jamais la paix ! est ce les Français, Sénégalais ou Burkinabés qui ont votés Ouattara ????

  • Le 11 mars 2011 à 19:14, par Zas En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

    C’est cette nouvelle page que nous voulons parcourir depuis que cette crise dure. Il n’y a jamais eu de doute sur la victoire d’Alassane Dramane Ouattara. Il faut que l’UA prenne ses responsabilités et installe ADO à la place qui lui convienne, même s’il faudra utiliser la force. Les bains de sang qu’on veut éviter sont déjà d’actualité en Côte d’Ivoire.
    Gbagbo n’est pas quelqu’un de raisonnable et ça tout le monde en est conscient. Alors comment voulez ramenez un homme pareil à la raison ? Faire partir Gbagbo du pouvoir actuellement ne serait pas un service à ADO, mais au peuple Ivoirien. Il faut que l’UA accepte qu’elle n’est pas pour des individus mais pour les peuples d’Afrique. Nous attendons de voir la suite. Les résolutions sont belles, mais encore faut-il les mettre en application

  • Le 11 mars 2011 à 19:34 En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

    On a tout simplement fait perdre du temps à la RCI. On aurait pu faire l’économie de plusieurs centaines de mort en passant vite à la solution ECOMOG. Tout le monde, même le plus idiot, sait que Gbagbo a perdu. Il faut juste quelques illuminés pour croire autre chose. Même chez lui à Gagnoa il n’a jamais été capable de gagner. Enlevez les quelques milliers de jeunes patriotes chômeurs criminels excités et il ne lui reste rien.

    Heureusement qu’on a pris conscience de la nécessité de faire la politique de la carotte et du bâton. Pendant que les négociations se poursuivent les FRCI avancent et mettent en déroute les miliciens.

    Que l’on aille vite pour mettre un terme à cette situation afin que jamais aucun autre chef d’Etat sortant ne pense à voler le peuple.

  • Le 12 mars 2011 à 03:33, par se-k En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

    je crois que l’heure n"est plus au discussion, tt le monde sait que c’est ADO qui a remporte les elections. meme si tu as une reflexion aussi plate qu’elle ne soit ne te fais pas aussi duper, lorsqu’une cour constitutionnell ne respecte pas la loi en annulant tt simplemt des voies afin de proclamer l’autre vainqueur ya problème ! lorsqu son president refuse de partiper à une tell reunion qui concerne son pays qu’il dit aimer tant ya anguille sous roche, quand tu es honnete envers toi et les autres tu nas rien a te reprocher et tu es pret a defendr ta cause ; honnetement soignons un peu serieux sur cette affair et qu’on ne soit pas bete a ce point ; bref qu’on ne rejette pas la faute aux autres car l’erreur vient de là et assumez la. que ADO soit investit d’ici la semaine proch si possible par le CPS et qu’on AVANCE !!!

  • Le 12 mars 2011 à 18:03, par le fils de l’homme En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

    L’UA aurait été plus sage en demandant aux deux présidents "problématiques" qui font la division du peuple ivoirien de s’écarter du pouvoir et proposer alors une personne "neutre" pour conduire le pays vers la paix sociale, l’unité y la réconciliation.
    Face à tant de victimes et aux vies humaines en jeu, il aurait été plus sage de ne pas discuter sur les résultats des élections sinon poser les bases pour une sortie de crise.
    L’heure est à voir objectivement les dégats humains et matériels posés par la partialité des uns et des autres.
    Que Dieu bénisse la CI et tous ses habitants ! À la nuit succédera le jour même s’il faudra des sacrifices de part et d’autre : en cela consiste le véritable dialogue entre des persones douées de raison.

  • Le 12 mars 2011 à 23:03, par Hamane En réponse à : Union africaine : Les décisions de la 265è Réunion du Conseil de paix et de sécurité sur la crise ivoirienne

    Cher Peuple de la Cote d’ivoire, je veux vous attester qu’à la date d’aujourd’hui, aucun soldat burkinabè, digne de cette appellation n’est encore en Cote D’ivoire pour déloger le rebelle Gabgbo. Lorsqu’au moins un d’entre eux y sera, ça sera la fin de l’ère Gabgbo en moins de 24h. Dois-je vous rappeler que l’armée de ma chère patrie le Burkina Faso est entrainée pour combattre sur toutes les surfaces (Sol et sous-sol, cieux, air, eau de mer, de fleuve, de marigot, caniveaux, etc. (Pour preuve, rechercher le film de la grande parade des forces armées du Burkina Faso à l’occasion du 11 décembre à Bobo-Dioulasso, regarder seulement le passage du régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) devant la tribune officielle et écouter les commentaires y affleurant. Ce n’est pas du bluff. Pour une telle armée, la RCI, "c’est maïs et elle gagne ou elle gagne. J’utilise vos expressions pour vous permettre de mieux me comprendre. Cessez de nous accuser sans preuve.

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