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6e Forum mondial de l’eau : Les représentants africains n’y iront pas les mains vides

Publié le jeudi 10 mars 2011 à 00h38min

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Ouagadougou abrite depuis hier, 9 mars 2011, une importante rencontre régionale sur la problématique de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, cela dans le cadre des efforts en vue de l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Ils sont environ 150 participants à y prendre part.

Ils viennent d’une dizaine de pays d’Afrique sub-saharienne, à savoir Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Nigéria, République démocratique du Congo, Sénégal, Togo, Burkina Faso. A ces représentants des Etats, il faut ajouter ceux de la Fondation 2IE (enseignants, doctorats, étudiants et apprenants).

Durant 3 jours, du 9 au 11 mars 2011, ils vont faire la capitalisation du projet « Renforcement des capacités des collectivités, de la société civile, des secteurs privé et public dans les pays d’Afrique sub-saharienne pour un partenariat public-privé dans la gestion de l’eau et de l’assainissement ».

La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par Theo Hoorntje, Chef de coopération européenne au Burkina, qui dans son intervention, a félicité la Fondation 2IE et le CREPA pour l’initiative et les résultats atteints. En effet, à ce jour, le projet a permis la formation de plus de 450 professionnels à travers le volet gestion décentralisée des services d’eau et d’assainissement dans les pays cibles. Au niveau de la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), environ 300 professionnels ont été formés.

Une formation de Master spécialisé en GIRE a été mise en œuvre aussi bien en formation sur le site de Ouagadougou qu’en formation ouverte et à distance (FOAD). Une formation suivie par près de 80 étudiants en présentiel. En outre le projet, financé en grande par l’UE pour la période juin 2007 – fin mars 2011, a permis de soutenir le développement des formations diplômantes avec un accent particulier sur le renforcement de l’adéquation entre la formation et l’emploi dans les domaines de l’eau et de l’assainissement. Le coût global du projet est estimé à 2,65 millions d’euros.

Au cours de la présente rencontre, les résultats du projet feront l’objet d’échanges entre participants, de consolidation, de partage, d’enrichissement mutuel. Autant dire qu’avec tous ces acquis, les futurs représentants africains au 6e Forum mondial de l’eau prévu en mars 2012 à Marseille, en France, n’y iront pas les mains vides. Ils auront suffisamment, à la lumière des conclusions de l’atelier de Ouaga, de quoi alimenter les débats.

En tous les cas, le conseiller technique du ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, Sabné Koanda, a exprimé la disponibilité du gouvernement burkinabè à apporter sa contribution aux acteurs de l’eau et de l’assainissement en vue notamment de l’atteinte des Objectivement du millénaire pour le développement.

Même disposition d’esprit chez le directeur général adjoint de la Fondation 2IE, Pr Amadou H. Maïga, qui a dit toute la disponibilité de sa structure à toujours jouer sa partition sur la question. Il s’agit de faire en sorte que la majorité des populations au Sud du Sahara aient durablement accès à l’eau potable et à l’assainissement dans de meilleures conditions.

Grégoire B. BAZIE

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