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RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

Publié le lundi 7 mars 2011 à 00h47min

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Que deviennent les réformes promises au peuple burkinabè ? Quel devrait être leur contenu ? Qui doit les piloter et quelles garanties pour leur application ? De cela et de bien d’autres sujets, nous avons, pour en parler, rencontré monsieur René Emile Kaboré, ancien ministre et secrétaire général de la Convention nationale pour le progrès du Burkina (CNPB) parti né de la scission d’avec le CDP au pouvoir. Avec le parler vrai qui le caractérise, sans détours et sans faux-fuyants, il a accepté de nous livrer le point de vue de son parti. C’est assurément un autre son de cloche. Lisez plutôt.

"Le Pays" : L’actualité internationale est en effervescence depuis quelques temps. Précisément, c’est comme si l’année 2011 est venue pour remodeler le visage du monde. Partout, le vent de la contestation populaire souffle et se propage sans que l’on en sache les limites. Quel commentaire en faites-vous ?

René Emile Kaboré : Tout d’abord, merci pour l’opportunité que vous m’offrez de faire connaître notre position sur un certain nombre de sujets d’actualité et de les partager ainsi avec vos très nombreux lecteurs du Burkina comme de l’extérieur. Il n’est un secret pour personne que la ligne éditoriale de votre journal force l’admiration par la volonté d’indépendance qui la caractérise. Nous saluons cette indépendance et vous en remercions au nom de tous les hommes libres attachés à la recherche de la vérité.

Pour revenir à votre question, il est important de souligner que ce vent de contestation souffle dans le sens de l’histoire qui est de façonner un monde plus juste, un monde plus paisible, un monde où les droits élémentaires de tous les hommes sont respectés, bref, un monde plus conforme à l’image et au message de notre créateur, Dieu. Si nous faisons un bref survol du siècle passé, le XXe, nous y trouvons des exemples qui illustrent mes propos. En 1940, l’appel du général De Gaulle a mobilisé les Français et permis au monde de barrer la route à Hitler et à son nazisme. Pour mémoire, plus de 6 000 000 de juifs ont péri en déportation et dans les chambres à gaz. Cette guerre a coûté la vie à plus de 20 000 000 de Soviétiques, etc.

Dans les années 60, l’action de Martin Luther King a fait reculer les barrières du racisme pour donner plus d’espace de liberté aux Noirs. En 1989, sous l’impulsion du Pape Jean Paul II, le communisme a battu en retraite et le mur de Berlin est tombé. En 1993, l’appartheid est officiellement vaincu et Nelson Mandela devient président. En 2008, Barrack Obama est élu président des Etats-Unis d’Amérique. Il est porteur d’un nouveau projet pour les USA et pour le monde. Il est plébiscité par tous les peuples du monde. Tous aspirent à plus de liberté et de justice, confisquées par des dictateurs cleptocrates qui leur dénient presque tous leurs droits, même celui de vivre simplement comme des Hommes. Reportez-vous aux discours d’Obama au Caire et à Accra. Tout y est.

Il y a un fil d’ariane, et de ce point de vue, ce qui se passe aujourd’hui se révèle être la suite logique d’un processus engagé depuis longtemps.

Est-ce à dire que vous approuvez ce qui se passe en Tunisie, en Egypte et jusqu’en Libye ?

Parfaitement. Non seulement nous approuvons, mais bien plus nous soutenons et nous étudions les voies et moyens de le faire savoir aux peuples concernés.

Au Burkina, le président du Faso a lancé l’idée des réformes. Dans le dernier gouvernement, on y voit un ministère en charge des réformes politiques. Votre opinion ?

Je crois qu’il faut restituer les choses dans leur contexte. C’est en mai 2008 qu’un groupe de neuf partis politiques d’opposition a déposé auprès du président du Faso, un mémorandum pour une refondation dans notre pays. Ce mémorandum était le résultat final d’un long travail intellectuel et politique couronné par les points de vue de toutes les couches sociales du pays. Soit dit en passant, il convient de relever que l’opposition burkinabè n’est pas si “ nulle ” et si “ inactive ” que le prétendent ses détracteurs. Cela fait donc trois ans qu’un dossier solide a été monté et cela fait aussi trois ans qu’aucune suite ne lui a été donnée. La vérité est donc que nous avons perdu trois ans. Si le pouvoir avait fait preuve de plus d’humilité et d’une vision prospective plus profonde, nous aurions pu devancer sans pression et de façon pacifique les appréhensions qui nous assaillent aujourd’hui et qui font que tous les Burkinabè se posent maintenant des questions.

Etes-vous signataire de ce mémorandum et pourquoi pensez-vous qu’il n’a pas reçu de suite ?

Notre parti, la CNPB, n’est pas signataire de ce mémorandum pour la bonne et simple raison que nous n’étions pas encore un parti. A l’époque, nous venions d’entrer dans un bras de fer avec la direction du CDP que nous avions contribué à créer et dans lequel nous dénoncions la dérive autoritaire et bien d’autres maux comme justement l’absence d’une réflexion prospective, le clientélisme, l’absence d’une politique des cadres, la non- prise en compte des mérites, la politique du deux poids deux mesures, etc. Ce combat, commencé le 23 avril 2008, a connu son paroxysme le 23 avril 2009 avec notre démission de toutes les instances du CDP.

La création de la CNPB est intervenue le 29 août 2009 et nous avons publiquement apporté notre soutien à l’initiative des refondateurs et ce, d’autant que notre combat à l’échelle du parti CDP poursuivait des objectifs similaires aux leurs : donner un nouveau souffle à notre démocratie et éviter les nuages que nous voyions s’amonceler à l’horizon. Pourquoi le mémorandum n’a pas reçu de suite ? J’y ai déjà répondu.

Alors, comment voyez-vous le projet de réformes proposé par le président ?

Pour tout vous dire, nous n’y voyons rien. Jusqu’à l’heure où nous parlons, nous n’avons reçu aucune indication. Tout au plus, nous savons que depuis la nomination d’un ministre chargé des réformes, le parti au pouvoir, le CDP, y travaille selon ses méthodes habituelles autour de son fameux centralisme démocratique. Aucune ligne indicative, aucune assiette n’a été définie à l’intention de tous les Burkinabè. Seul le CDP sait ce qu’il veut faire. La seule chose que tous les Burkinabè savent, c’est que par la voix de Roch Marc Christian Kaboré, Simon Compaoré, Achile Tapsoba, Mahama Sawadogo, Dim Salif Sawadogo, Yé Bongnessan, Mélégué Traoré, le CDP, arc-bouté sur sa "force", a juré de modifier l’article 37 de la Constitution, le jugeant anti-démocratique. Comme toujours et à leur manière, ces messieurs passés maîtres dans l’art de la manœuvre veulent, le moment venu, servir leurs plats réchauffés au peuple burkinabè. C’est donc logiquement sur ce seul point que nous pouvons, comme eux, nous préparer et les attendre.

Comment imaginez-vous ces réformes ?

Pour commencer, nous pensons que le terme le plus approprié est celui de "refondation plutôt que de réforme". Comme vous le savez, quand un habit est rapiécé "jusqu’à … on dit pas", on le change. Et comme le dit l’adage, on ne fait pas du neuf avec du vieux. Très sincèrement, il y a tant de choses à réformer que notre habit ne serait plus portable et je crois profondément que des réformes ne suffiraient plus au jour d’aujourd’hui à éteindre la soif de changement des Burkinabè. C’est cela la réalité et tout autre langage ne ferait que verser dans une démagogie sans lendemain. Ensuite, nous récusons le ministère en charge des réformes comme cadre des débats. Comme nous l’avons déclaré à notre conférence de presse du 10 juillet 2010, nous souhaitons un cadre de concertation neutre pour permettre une véritable liberté d’expression et donner à toutes les parties les mêmes chances de se faire entendre.

C’est pour cette raison que nous proposons que le Collège de sages soit reconduit. Il a géré avec dextérité et sagesse sa mission pour nous sortir de la crise consécutive à l’assassinat de Norbert Zongo. Le Collège de sages a de l’expérience. Il inspire confiance. Il assure et il rassure. Ses membres sont tous d’éminentes personnalités dont la probité morale n’est pas discutable et dont le sens élevé de l’Etat s’avère nécessaire et indispensable pour les débats à venir. En dehors du président Lamizana, arraché à l’affection de tous les Bukinabè, tous les autres sont là et toujours prêts à servir l’intérêt de tous. A la vérité, les Burkinabè ne font pas plus confiance à M. Bongnéssan qu’à toute la haute hiérarchie du CDP compromise dans des déclarations et des pratiques qui montrent que “ leur démocratie ” est bâtie sur des concepts qui en font une démocratie de façade à l’opposée de celle réelle qu’attendent désormais les Burkinabè. Nous proposons enfin, que le rapport du Collège de sages ainsi que le mémorandum des refondateurs servent de base de travail.

Tous ceux qui le désirent, y compris le CDP, pourraient y apporter librement leurs contributions. Car il faut bien qu’on le comprenne une bonne fois pour toutes, il s’agit d’une refondation pour tout le Burkina Faso et non pour le seul CDP qui, après tout, ne représente qu’une grande minorité (1 500 000) sur les 16 000 000 de Burkinabè que nous sommes. Bien évidemment, le peuple devra recevoir l’assurance que les recommandations issues des travaux seront mises effectivement en œuvre. Si une telle garantie ne peut pas être trouvée, engager des débats sur des réformes serait tomber dans l’illusion.

Pourquoi faites-vous appel au Collège de sages ?

S’ils ont pu nous sortir de la cris de 1998, ils peuvent bien nous aider à prévenir celle qui nous guette. Qui peut le plus peut le moins.

Ne craignez-vous pas qu’on juge vos exigences excessives ?

Qui "on" ? Bien sûr, le CDP les jugera excessives puisque par principe, tout ce qui ne les arrange pas est excessif. Mais nous sommes sûrs que le peuple burkinabè les trouvera parfaitement conformes à ses attentes. Notre choix n’est pas de servir le CDP, mais bel et bien le peuple burkinabè.

Et si votre proposition n’était pas acceptée ?

Nous allons nous investir pour expliquer notre position. Après tout, le président a demandé à tous les Burkinabè de réfléchir sur les réformes. Nous avons réfléchi et c’est là les conclusions de notre réflexion. Pourquoi n’en tiendrait-il pas compte ? Très honnêtement, comment peut-on aller à des négociations sans en définir le cadre, sans en définir les règles du jeu et sans se mettre d’accord sur la facilitation et sans la moindre idée de l’application des décisions qui en seraient issues ? Prenons l’exemple de la crise ivoirienne : à un moment donné, tous les acteurs se sont mis d’accord sur un cadre de concertation (le dialogue direct), sur un contenu (l’accord politique de Ouagadougou) et enfin sur un facilitateur (le président du Faso). Voilà comment on mène des négociations sérieuses.

On n’y va pas sans conditions et les yeux bandés. Si nous ne sommes pas entendus, nous aviserons. Après tout, si le CDP a pu proclamer haut et fort qu’il va modifier l’article 37 de la Constitution pour en sauter le verrou limitatif des mandats, c’est qu’il a la possibilité de faire ces réformes tout seul, comme il l’a fait à souhait pour le Code électoral. L’Assemblée nationale lui appartient, c’est lui le gouvernement, la Justice lui obéit à souhait et le Conseil constitutionnel n’est pas en reste. Mais de grâce, que l’on ne compte pas sur nous pour servir de simple aval.

Sur un autre sujet d’actualité, que pensez-vous du retour de Jérôme Bougouma dans le gouvernement ?

Ecoutez, comme vous le savez, seuls le président du Faso et le Premier ministre peuvent, au regard de notre Constitution, former le gouvernement. Ils en sont donc les dépositaires exclusifs. Toutefois, et ils le savent mieux que vous et moi, quand on nomme un ministre, on poursuit un objectif. Mais en même temps, on envoie un signal aux citoyens. Regardez ce qui se passe en France. Alain Juppé, le “ fils ” de Chirac, ennemi intime du président Sarkozy, prend les rênes de la diplomatie. L’objectif est clair. Le signal est fort et tout le monde au-delà de la France le perçoit. Dans le cas de Jérôme Bougouma, la question est donc de savoir quel est l’objectif poursuivi, quel est le signal qu’on a voulu envoyer et surtout, comment le peuple a perçu ce signal ? Pour ma part, c’est sans commentaires.

Plus près de nous, il y a eu ce que l’on peut appeler les évènements de Koudougou. Quel commentaire en faites-vous ?

Avant tout, nous nous inclinons devant la mémoire de toutes les victimes et associons à nos condoléances notre soutien ému à toutes les familles éplorées par tant de barbarie. Nous n’avons aucune intention de mettre de l’huile sur le feu mais comme tous les Burkinabè épris de justice, nous exigeons que toute la lumière soit faite, surtout que tous les responsables soient sanctionnés. En l’occurrence, les responsabilités administratives, pénales et politiques doivent pouvoir être établies clairement et sanctionnées. Il y a une chaîne de commandement et c’est toute la chaîne qui est concernée. Le plus scandaleux, et c’est ce qui a remis le feu aux poudres, c’est que l’on retrouve sur une même table pour servir un mensonge aussi honteux que grotesque, un ministre de la République, un gouverneur, un président de Conseil régional, et un maire autour d’un procureur du Faso.

Le gouvernement semble déterminé à y trouver des solutions rapides, et nous avons entendu Roch Marc Christian Kaboré inviter la Justice à traiter sans tarder les dossiers dont elle est saisie dans ce cadre. N’est-ce pas une bonne chose ?

Certainement. Mais ça le serait encore plus si la même diligence était employée pour régler tous les problèmes du genre. Rappelez-vous les deux élèves tués par la police à Garango ; rappelez-vous le cas de l’élève Flavien de Boussé ; rappelez-vous le cas du jeune de Gaoua, où en est-on avec tous ces dossiers ? Et pourquoi, malgré tout, des éléments de notre police continuent d’assassiner nos enfants ? Comment se font les recrutements, comment les forme-t-on ? Comment les ordres leur arrivent et qui les donne ? Ce sont tous ces problèmes qu’il faut résoudre. D’autre part, s’il y a diligence, c’est que les temps semblent changer inexorablement et que la pression de la rue commence à se faire prendre au sérieux.

Quel est votre mot de la fin ?

A mon avis, notre monde se trouve rendu à un des grands tournants de son histoire. La bourrasque démocratique qui s’est levée en Tunisie balaiera toute la planète. Sa force est proportionnelle à la soif de liberté qui habite tous les peuples du monde et la seule alternative qui restera à tous les dirigeants sera de se conformer à la volonté réelle de leurs peuples.

Propos recueillis par "Le Pays"

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Vos commentaires

  • Le 7 mars 2011 à 02:14 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

    Vous avez oublié de citer le problème Norbert ZONGO ; si ce dossier avait été bien traité en son temps, nous sortirons définitivement du cycle d’impunité. Ce sont pratiquement les mêmes acteurs qui occupent à peu près les mêmes fonctions et qui nous assurent comme en 1998 que justice sera rendue. Quelle léçon on peut en tirer ? Quand au mensonge dont vous faites cas rappelez vous en 1998 sur les chaines de la TNB notre célèbre journaliste Benjamine DOUAMBA avait dit au journal de 20H que Norbert avait trouvé le mort de suite d’accident. Comme vous le voyez le mensonge n’a pas commencé aujourd’hui et c’est le fondement même de ce regime. rappelez vous aussi les propos après la mort de Thomas SANKARA ; le pays même fonctionne sur du faux depuis plus de 20 ans et à y voir de près, vous également aviez contionné le faux à un moment donné puisque vous avez servi ce regime. Donc c’est compliqué la solution, laisser le peuple regler ses comptes avec ce regime ; tous les hommes politiques autant qu’ils sont , sont disqualifiés aujourd’hui pour donner des léçons à qui que ce soit ici. Le seul espoir de nos jours c’est les élèves et les étudiants, s’ils laissent retomber la tension c’est tant pis pour nous tous.

    • Le 8 mars 2011 à 12:57 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

      Bonne analyse mais votre conclusion est lamentable. Les élèves et les étudiants sont bien l’avenir de ce pays. Cependant la quête d’une société plus juste concerne aussi bien jeune et vieux. Ceux dont assassine les enfants ne devraient-ils pas aussi faire entendre leurs voie ? Vous avez de toute urgence intérêt à vous défaire de cette maladie qui vous fais attendre votre salut des autres.

      • Le 10 mars 2011 à 19:22 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

        Oui mon type, "Les élèves et les étudiants sont bien l’avenir de ce pays" qu’ils aillent en classe et dans les amphi et qu’ils arrêtent d’emmerder le monde. Nous avons tous été élève et étudiant et la justice va mener l’enquête jusqu’à son aboutissement. Tout n’est plus comme avant. Ce n’est quand même pas les élèves et étudiants qui vont se substituer à la justice non. C’est un bon sens élémentaire. A moins d’être téléguidés par des politiciens... ça c’est une autre paire de manche. Moi je veux mon Burkina paisible.

    • Le 12 mars 2011 à 21:35 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

      La tension va nécessairement retomber mon gaillard dans l’intérêt général. Les bavures policières existent dans tous les pays du monde. Ce n’est pas pour autant que les pays brûlent leurs commissariat et leurs édifices publics. Si les élèves et étudiants comprennent cette raison élémentaire, la tension devrait retomber très vite même si vous voulez que votre pays brûle. Mais y a des satans comme ça qui n’aiment pas quand c’est calme. Donc ils en profitent pour jeter l’huile sur le feu. Dieu aime notre pays.

      • Le 16 mars 2011 à 18:11 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

        Chaque pays n’a qu’a reglrer ou accepter les bavures qui se deroulenet chez eux comme ils l’ entendent. C’est degueulasse de faire cette comparaison minable. Je ne le souhaite pas , mais si Justin Zongo etait tion petit frere meme pere meme mere, tu allais faire cette comparaison indifferente ? Les gens ne doivent pas casser mais en fait, est-ce que les possibilites ne feraient pas mieux d’ avoir une meilleure attitude avec les citoyens ? Il faut raisonner en amont, pas en aval. Auusi graves que les casses soient pour un pays pauvre comme le notre, il ne faut pas perdre de vue le fait que la cause, ce n’esty pas les casses. Les casses viennent apres quelque chose. Soyons objectifs.

  • Le 7 mars 2011 à 08:46, par Nombamba En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

    Merci au SG de la CNPB pour cette interview plein d’intérêt. Il y a certains de nos ainés que nous garderons toujours dans le coeur quoique, à un momement donné de leur parcous, ils ont servi le diable. Mr Kaboré, du courage, le peuple saura évaluer la profondeur de votre mue.

    • Le 12 mars 2011 à 21:31 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

      qui est le diable ? Notre Président ? vraiment il y a certains burkinabè qui n’ont pas peur des mots. ça va vous chauffer encore plus car c’est pas comme ça qu’il faut faire. Il faut tourner 7 fois tes méninges avant d’écrire de telles absurdités s’il vous plaît.

      • Le 21 mars 2011 à 05:21, par KougrBiiga En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

        Je viens de lire avec bcp d’intérêt le débat que vous avez mené et j’aimerais rappeler qu’aux Etats Unis il s’est trouvé des citoyens qui ont taxé Obama de "diable" après son élection simplement à cause de sa couleur de peau mais ils n’ont pas été jetés en prison. C’est ca la démocratie et la liberté de parole. Alors s’offusquer que l’on traite le Blaiso de "diable" et promettre (rien que pour cela) des temps plus durs aux burkinabè me fait réfléchir. Pourquoi les burkinabè devraient-ils avoir peur des mots ? Ne sont-ils pas libres de s’exprimer ? N’aiment-ils pas véritablement leur Président ? Si tel est le cas, je crois que lui même devrait le savoir et commencer à préparer sa retraite politique. Son (ou ses) régime(s) a (ont) créé une nomenklatura qui croit que le Burkina leur appartient à eux seuls. Cela est dommage et se ressent dans toutes les sphères de la société. Le clientélisme, les détournements, l’abus de pouvoir et l’intimidation sont autant de méthode de gestion pratiqués par les hommes et femmes autour du Président. Ceux qui osent en parler sont traités de "jaloux" parce qu’ils ne sont pas appelés à la soupe mais à l’heure des comptes qui n’est plus très loin, le Président devra répondre de ses propres actes (comme engager le Burkina dans des actions illégales et illégitimes à l’étranger, comme aussi les nombreux décès pour défaut de soins dans les hôpitaux, le manque de médicaments et les multiples décès de femmes à l’accouchement dans les formations sanitaires du pays, l’origine de l’argent qui a servi à construire sa gigantesque résidence à Accra au Ghana, ses investissements à l’étranger notamment en Guinée conakry, etc. N’oublions pas les gels des avoirs de dictateurs comme Ben Ali, Moubarak ou Khadaffi par les occidentaux qui font main basse sur les biens européens de nos dirigeants une fois qu’ils ne sont plus au pouvoir) mais aussi de toutes les malversations économiques, sociales, politiques, judiciaires et diplomatiques qu’ils a laissé faire par son entourage au détriment de la nation. Toute chose a une fin ! Qu’en sera t’il de son règne ? Y pense t’il ? Il est temps pour le Président d’avoir un discours de vérité avec le Peuple :
        1-Reconnaître ses propres erreurs et demander personnellement PARDON au Peuple. (le burkinabè pardonne très vite, il se sait bien) ;
        2-Veiller à ce que chaque burkinabè mange à sa faim. (grâce aux ressources des mines d’or, de la vente de l’onatel, etc.) ;
        3-Laisser la justice évacuer les dossiers pendants et poursuivre tous les indélicats de la République, fussent-ils ses frères. (car tôt ou tard la justice devra être rendue. Autant le faire pendant que l’on t’écoute encore).
        4-Quitter le pouvoir en 2015.(sans pour autant laisser son frère François se présenter ou soutenir un quelconque candidat).

        Avec seulement ses 4 points ci-dessus cités et le gros travail qu’il a déjà abbattu pour le developpement du Burkina Faso, je reste convaincu qu’il pourra se représenter en 2020 et être réélu haut la main ici au Burkina. (comme l’a fait SEM Matthieu KEREKOU au Benin ou Sassou au Congo).

        Vive le Burkina Faso !!!

      • Le 23 mars 2011 à 22:13, par Blaise COMPAORE En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

        Vraiment il ya des burkinabè qui ne connaissent pas leur place ! Qui es tu pour dire que ca va nous chauffer encore plus ? Un quidam qui ne sait pas de quoi il parle ni sur quel terrain il s’aventure.Blaise n’a pas besoin de gens comme toi pour le défendre. Il est le Président de tous les burkinabè et à ce titre il doit écouter tous les burkinabè même ceux qui l’insultent ! (ou qui disent la vérité c’est selon). Si tu es aussi conscient que tu le prétends du fait que ca chauffe sur les burkinabè, travaille à apaiser la situation, à te sortir toi même de la misère (sans passer par la courte échelle en faisant semblant de défendre le Prési et nuitamment le dénigrer dans ton petit cercle d’amis). On se connait dans ce pays là ! Trop d’hypocrites ! Veille sur toi même, Blaise sait se défendre lui même

  • Le 7 mars 2011 à 09:18, par Le neveu de Passek Taalé En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

    C’est très clair et limpide.
    Malheureusement, comme on le dit souvent : « il n’y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir, et on ne peut pas réveiller une personne qui ne dort pas. » Les peuples sont comme des ânes qu’on monte. Quand ils vont vous terrasser, vous n’avez pas le temps d’attraper leurs oreilles. Au Burkina, il est encore temps d’attraper les oreilles de l’âne, mais à voir ce qui se passe ailleurs, il est à craindre que ce temps ne soit pas illimité. Le neveu de Passek Taalé

  • Le 7 mars 2011 à 09:49, par AN En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

    de qui ce messieur se fout.la deuxième femme de Blaise a divorcé alors qu’il aimait com un fou Blaise et disait à qui l’entendre.maintenant que son sac de riz est terminé, il recuse le CDP avec une telle violence.Cher monsieur, c’est ce que nous peuple du Faso detestons.les cloches des révolutions resonnent,tu sera oci balayé sans management com tous ces gens qui ont contribuer à oprimer le peuple un jour.à bon entendeur salut !

  • Le 7 mars 2011 à 10:22 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

    J’avais complètement oublié ce grand FAN de notre Blaiso.
    Salut là bas !!
    Tu es toujours de ce monde ?
    Quand est t il devenu de ton ancien parti le PACT ?
    Après le divorce, il semble que tu as épousé le CNPB ?
    Le monde est vraiment bizarre.
    Quand on n’a plus sa part de gâteau , il faut qu’on chance sa façon de voir les choses.
    Ce qui était blanc comme neige et aujourd’hui noir comme charbon.
    En tout cas courage à toi pour ta lutte.
    Elle est légitime.....

    • Le 7 mars 2011 à 22:02 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

      Est-ce un crime que d’être un fan du Président Blaise COMPAORE. Il a quand même fait des choses pour notre pays. Et si tous ceux qui ont travaillé avec Monsieur Blaise COMPAORE devaient se renier, il n’existerait plus personne pour gouverner le pays. Moi personnellement je soutiens le Président Blaise COMPAORE pour l’ensemble de son oeuvre politique. Et alors ? Chacun est libre d’apprécier qui il veut. On ne peut pas gérer le pouvoir sans casse ! En d’autres termes, on ne peut pas faire des omelettes sans casser des oeufs. Barka

      • Le 8 mars 2011 à 18:09 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

        Tu es un immoral qui tente d’ entrer en politique. Je te conseille de lire un peu Kant. Ne jamais traiter autrui comme objet, quelque soit la fin que tu vises. Quand Hitler utilisait les juifs dans les laboratoires pour la recherche, il pouvait se targuer de l’ utilite de cette recherche inacceptable pour l’ humanite. Mais qui va cautionner ca ? Il faut traiter l’ homme comme une fin en soi et on peut gerer la cite sans casse, monsieur l’ analphabete politique. On ne pourra jamais repudier la morale en politique. On ne peut pas pretendre s’ occuper du plus grand nombre sans inclure la dimension morale. Je te conseille tout d’abord de lire la Republique de Platon au liue de te contenter de reproduire moutonnierement Machiavel que tu n’as meme pas lu.

        • Le 9 mars 2011 à 08:30 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

          Tout de suite les grands mots et l’exposé pédantesque de ces grandes lectures que vous prétendez, de manière hasardeuse et douteuse, avoir faites. Comment peut-on inclure cette comparaison macabre du comportement nazi d’hitler sur les juifs dans ce débat ? ça s’appelle aussi du négationnisme, idéologie ignoble de Monsieur Le Pen en France. On voit en vous à travers votre "post" sur le fasonet, tout de suite, l’extrémiste intolérant partisan de la pensée unique que vous êtes : l’autre n’a pas droit à son son de cloche et "patati" et "patata...". Nullement, je ne m’engagerai en politique, de peur ne plus être libre de mes idées.Mais si tous vos balbutiements devaient sortir le pays de la misère, où êtes-vous ? illustre inconnu ou simplement honorable égoïste ? Pourquoi laissez-vous cette grande partie du peuple dans la misère. Quant à moi, je suis réaliste en disant que je suis un fan de Blaise COMPAORE même s’il ne m’a jamais donné 100 francs CFA. Et je m’en réjouis. Pour revenir à vos élucubrations, je vous le redis : je suis fan de notre Président à tous. Et alors ? C’est ça la "real politik" de Bismarck qui n’a pas démérité dans l’Empire prussienne. Je vous conseille de lire Henry KISSINGER "in DIPLOMATIES" et après nous poursuivrons le débat d’idées dans lequel je suis sûr de ma victoire vu vos errements incandescents.

          En conclusion : Où sont toutes ces "grandes gueules" ces grands "théoriciens" de votre acabit pour que le Président Blaise COMPAORE ait aujourd’hui plus de vingt ans de présidence au Burkina ? Répondez s’il vous plaît.

          • Le 9 mars 2011 à 17:46 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

            Le pauvre avocat du diable, a l’ ego boursoufle et en manque de realisations de ses ambitions politiques bien tubedigestives est re-la. Qu’ il nous aura manque, ce megalomane detraque qui se croit sorti tout droit de la cuisse de Nefertiti. Je te tiens par le bon bout et je vais te traquer jusque dans tes derniers retranchements. Pourquoi es- tu devenu ce neo- anonyme larmoyant ? ca se voit que ton espace de libert(e)-inage a ete fortement erode et grace a moi. J’ en suis fier. J’ai debarrasse lefaso.net d’ un Passionne de plus.
            Ce que Hitler a fait aux juifs, aucune conscience ne devait se laisser aller a l’ oubli historique. Ce sonmt les petits feux qui conduisent aux grands incendies, monsieur l’ inculte qui s’ ignore. Tu m’ invites a lire un livre, le seul livre hors de ton domaine dont tu as lu l’ introduction. Tu ferais un pietre enseignant qui croit que la connaissance se trouve exactment dans un bouquin particulier et pas ailleurs. Je n’ai pas besoin de lire le livre de Kissinger sous ta miserable direction. Je l’ai deja lu et je passe a d’ autres presentement. Je te rappelle que la thematique est quelque peu defraichie.
            Libre a toi d’ "aimer Blaise, moi non plus", mais sache que Blaise Compaore, au bout de ses 23 ans de regne, n’a plus rien a offrir au peuple burkinabe. Si apres 23 ans, les burkinabe meurent toujours sans soins, mangent a peine un repas, c’est bien certain qu’ il n’ est pas l’ homme de la situation. On ne change pas une equipe qui gagne mais on ne gagne pas non plus avec une equipe qui ne change pas.
            Je sais que tu es un inculte politique mais sache que tu es deja engage en politique a travers tes jeremiades d’ affame. C’est ca deja la politique. Ou bien tu attends ta nomination incertaine a un strapontin ministeriel honteux pour realiser que tu gnac dans la politique ? Moi je fais la politique. J’avoue. Je suis du cote du changement, de l’ alternance, sans laquelle on n’ est pas en democratie, mais en auto- titillement pour ne meme pas rire, tellement c’est grotesque.

            Ton ami et Grand Educateur LOP toujours pret a porter l’ estocade aux opportunistes insensibles a la douleur du peuple.

            • Le 10 mars 2011 à 18:56 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

              mais vous-même , quel que soit le niveau où vous vous situez, qu’est-ce que vous faites pour changer toute cette situation apocalyptique et cahotique que vous décrivez si diaboliquement et si "savamment", Monsieur je sais tout, j’ai tout lu, j’ai tout vu et cher compatriote, ouf ? Dites-nous seulement un mot là-dessus et je pense que tout le peuple va vous suivre "moutonièrement". Il est où ce remède à la souffrance du peuple ? S’il vous plaît, LOP, on va désormais se concentrer sur cette thérapie qui nous semble au-dessus des ambitions personnelles de chacun de nous.C’est pas pour défendre votre ami, c’est juste une question sérieuse qui vous est posée !

              • Le 11 mars 2011 à 19:24 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

                Pour faire changer les choses, je suis ce taon qui pique les Moutons de Panurge oppor... come toi. Je rappele aux uns et aux autres que le salut est collectif et que personne ne s’ en sortira ec croyant s’ enrichir de la faconb la plu deshorable possible.
                Je suis ce Cassandre au masculin qui rappele comme les prophetes, qu’ il ne faut pas tuer le messager. Il n’est que proteur d’ un message que vous jugez desagreable parce que ca vous empecher de niquer le peuple en rond.

                • Le 12 mars 2011 à 07:56 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

                  il ne faut pas se contenter d’être "cassandre" au masculin, au féminin ou au pluriel. Il faut avoir la volonté de changer les choses et d’apporter sa contribution quel qu’en soit la substance sans avoir la haine viscérale de l’autre car ça ne sert à rien. même sans avoir le "hobleth" dont tu parles, je suis d’accord qu’il faut le partager dans nos gueules à tous et surtout avec le peuple. Donc travaillons d’abord à faire augmenter ce "hobleth"-là. Qu’en pensez-vous ?

                  • Le 14 mars 2011 à 22:20 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

                    Il n’ y a pas qu’ une maniere d apporter sa contribution a l’ edification d’ un Faso prospere. Le debat des idees aussi fait partie. A moins qu’ englue dans ta recherche materielle, tu en viennes a nier l’ importance des idees. Combien d’ anonymes n’ ont- ils pas fait changer des comportements au plus point de l’ etat ? Ce que les"anonymes" de Lefaso.net ont accompli dans ce pays, aucun parti politique ne l’a encore fait. Pour des raisons qui leur sont personnelles comme celle qui t’a pousse a contracter ce virus du mutisme plus honorable d’ ailleurs que tes gesticulations d’ ecribouilleur enfantin par le passe, ces anonymes constituent un veritable contre- pouvoir. tu ne t’ y connais pas en communication. Tu n’as pas de lecons a donner a qui que ce soit. Tu lancers mille cris d’ orfraie a gauche, dix mille cris de macaque a droite, Pare et Vokouma avancent en contribuant de leur facon a l’ enracinement de la democratie. Tes petits pets arriere- gardistes n’ y feront rien.

            • Le 11 mars 2011 à 09:53 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

              qui est l’avocat et qui est le diable ? la réponse simple à cette question permettra de savoir si vous avez les couilles, même molles. si vous êtes courageux, écrivez un article comme Emile KABORE au lieu de vous autoproclamer éducateur des autres. C’est ça aussi le problème du peuple burkinabé. Il y a ceux qui travaillent pour faire avancer le débat d’idées et ceux qui sont dans leur cachette et qui écrivent des bêtises et des sottises. Mais c’est ça aussi la démocratie !

              • Le 14 mars 2011 à 21:55 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

                Toujours la meme mouche du coche qui croit qu’ elle fait partie de ceux qui font avancer le coche alors qu’ il a fini de se devaluer ici aux yeux des hommes serieux. Tu as montre que tu es un veritable pingouin. Des gens comme toi, si ta maman avait pete meme, c’etait mieux que de dire qu’ elle a mis un enfant au monde. Ton caractere atrabilaire fait que tu ne peux meme pas t’ entendre avec les membres de ta propre famille d’ abord. Prouve moi le contraire, Mr. qui ne peut plus nous devoiler ses titrailles dans le style du neo- arrive. N’essaie meme pas d’ avoir un destin national. Quelle que soit la strategie qu’ on a decidee d’ adopter, on contribue au developpement de son pays pour peu qu’ on met les interets de la majorite devant. Que ce soit dans l’ anonymat ou dans l’ exuberance loufoque dont tu es coutumier. Combien de fois as- tu deja defendu l’ immense majorite ? Toujours la a defendre les gouvernants qui ont d’ ailleurs les moyens et les meilleuyrs avocats pour se defendre. Je fais des efforts mais je n’ai aucun respect pour toi.Je ne t’ honore pas. Parce que simplement, tu n’es pas honorable.

  • Le 7 mars 2011 à 10:22, par Mme Compaoré En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

    En verité c’est ce Monsieur qu’il aurait fallu nommer Ministre chargé des reformes politiques. Il a pris ses responsabilités au bon moment en defiant le CDP. C’est un visionaire. Malheureusement au Burkina il n’est pas le genre d’homme dont on a besoin. On prefere surtout les faire-valoir, les mange-mil. Peut etre dans un siecle, l’histoire donnera raison aux VRAIS refondateurs ; qu’ils soient à l’interieur ou à l’exterieur (suivez-mon regard !).
    Salut

    • Le 7 mars 2011 à 21:26 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

      Un visionnaire passionne de Blaise ne voit plus rien, n’ entend plus rien, il a tout trouve dans son Beau Blaise qui reste toujours beau. Pourquoi cette infidelite que vous faites a l’ homme sdont vous etes passionne ? Vraiment le peuple n’a pas ton temps. Tous les faux types seront sanctionnes a la hauteur de leur fort-forfaits. Wakatt non pa taye. A lon le man se.
      Koro Yamyele, pourriez- vous m’ aider a traduire cette petite phrase dans les multiples langues du burkina que vous parlez ?

    • Le 7 mars 2011 à 22:08 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

      Mme COMPAORE, laissez-moi vous donner ma position : le pouvoir du Président COMPAORE va sombrer comme les régimes arabes parce que ceux qui sont à l’intérieur du système ne veulent pas faire bouger les lignes. On perd du temps inutilement jusqu’au jour ou patatras !!! Et il sera trop tard. C’est pourquoi les conseillers du Président doivent lui dire la vérité au lieu de chercher à préserver leur place. Toutes ces compétences burkinabé doivent être explorées afin qu’elles contribuent toutes à l’émergence du Burkina Faso. Suivez mon regard.

  • Le 7 mars 2011 à 13:12, par Cool ! En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

    Hypocrisie !!!!!!!!!!!!!!!!

    • Le 7 mars 2011 à 22:11 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

      Non, je ne crois pas que ce Monsieur soit hypocrite. Son interview est intéressante à plusieurs titres :
      1°) Les réformes ne doivent pas être le monopole d’un congloméra d’élites basé à Kossyam mais de l’ensemble des composantes de notre peuple.
      2°) La lumière doit être faite désormais sur les crimes de sang.
      3°) Il faudrait une large ouverture du pouvoir.

      Sinon, n’Gaw !!! la pagaille peut venir de partout.

  • Le 7 mars 2011 à 16:24, par rod En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

    Les Emile la aussi !!!! Le fanatique de Blaise qui devient subitement son adversaire. On sait que tu n’as pas eu le temps de finir ton duplex sur kouame N’kruma et ke tu as souvent des problemes avec la sonabel pour factures impayees donc on comprends ton aigreur. Mais sache ke tu fais partie de ceux ki ont opprime le peuple et ke le jour venu, tu payera au centime pret ceux ke tu vilipende payeront.

    • Le 7 mars 2011 à 22:04 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

      Si vous voyez dans cette interview un adversité à Blaise COMPAORE, alors là, vous n’y comprendrez jamais rien à la démocratie. La démocratie n’est pas la "montoncratie". Vous aussi, faites pardon seulement ! B.B.

    • Le 7 mars 2011 à 22:59 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

      Personnellement, je ne connais pas Monsieur Emile KABORE. Mais venir écrire publiquement qu’il n’a pas fini de construire sa maison sur l’avenue Kwamé N’Kruma ou qu’il peine à régler ses factures d’électricité, c’est plus bas que terre. Il faudrait peut-être que la SONABEL s’efforce de donner du courant régulièrement à ce citoyen. C’est un comportement général de burkinabé qu’il faut fustiger. Personne ne peut émettre un avis sans être attaqué personnellement ? En quoi ces éléments de maison inachevée ou de factures impayées de la Sonabel peuvent-ils faire avancer le débat. Merdouille va. J’ai personnellement apprécié cette interview.

    • Le 8 mars 2011 à 21:46 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

      Les gens qui ont mal compris rod parlent d’ attaques de personnes. mais non. rod veut simplement dire que ces messieurs- la n’ ont pas d’ honneur. Ils poursuivent la richesse et donneraient meme leurs c... pour arriver. Ils sont nombreux au Burkina, en Afrique, en France, aux ameri
      ques. Ils sont de toutes les professions. Ils sont sans vergogne. Kaaaayye. Karissa. C’est toi hier solment tu etais passionne de quelqu’ un, aujourd’ hui tu as la nausee quand tu vois la meme personne. Un homme, c’est sa parole.

      • Le 9 mars 2011 à 08:52 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

        Et toi ta parole c’est quoi ? S’occuper de l’honneur des autres en te déshonorant publiquement. Arrête dans ça ! tu n’es pas Dieu quand même non ?

        • Le 9 mars 2011 à 17:48 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

          Il s’est senti morveux, il s’ est mouche. Alleluia !!!Les gens qui ont mal compris rod parlent d’ attaques de personnes. mais non. rod veut simplement dire que ces messieurs- la n’ ont pas d’ honneur. Ils poursuivent la richesse et donneraient meme leurs c... pour arriver. Ils sont nombreux au Burkina, en Afrique, en France, aux ameri
          ques. Ils sont de toutes les professions. Ils sont sans vergogne. Kaaaayye. Karissa. C’est toi hier solment tu etais passionne de quelqu’ un, aujourd’ hui tu as la nausee quand tu vois la meme personne. Un homme, c’est sa parole.

        • Le 11 mars 2011 à 17:52 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

          On ne deshonore que celui qui est deja sans honneur, que celui quis’est aliene les sympathies par son comportement ubuesque...au mepris meme de son rang social. C’est comme ca. Meme si vous donner des perles a un cochon, il va les trainer dans sa fange dont il se delecte.

  • Le 7 mars 2011 à 18:47 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

    Les hommes changent et évoluent seul les imbeciles et anes ne changent pas.
    Bravo REK pour cette analyse claire de la situation actuelle.

    • Le 7 mars 2011 à 22:12 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

      Je ne pense pas qu’il s’agit d’un changement. Mais d’une position claire et précise de ce burkinabé à part entière.

    • Le 11 mars 2011 à 17:50 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

      Les hommes changent et evoluent (devant ou derriere, positivement comme negativement.
      Et bles girouettes ? Elles font quoi ? Elles changent aussi au gre du vent. REK est une girouette et sa parole n’est pas credible. Quand tu dis quelque chose et puis on te crois, ce n’est pas tellement ce que tu dis qu’ on croit mais c’est ta credibilite qu’ on croit.
      Si un menteur dit qu’ il a menti cette fois, a- t- il menti ou a- t- il dit la verite, Monsieur le Pasionne du Passione de Blaise ? Vraiment, c’est dur d’etre un passionne au second degre, hein ? Pendant qu’ on y est, avocat du diablotin,pourquoi ne pas chercher a etre un passionne au premier degre ? C’est pli mieu.

  • Le 7 mars 2011 à 19:32 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

    Qui peut croire ce monsieur qui disait qu’il n’avait pas de conscience,sa conscience s’appelait Blaise Compaore comme Goering à propos d’Hitler

    • Le 7 mars 2011 à 21:58 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

      Comparer ce Monsieur d’une intelligence pure à goering d’hitler est une hérésie comportementale qu’il faut fustiger. Ce n’est pas parce qu’il a fait parti du CDP qu’il est mal venu à faire des proposition. J’ai apprécié vraiment son interview qui quoi qu’on dise n’est pas contre le régime de Blaise COMPAORE mais au contraire une solution pour éviter une nouvelle révolution au Faso. Ainsi naissent les révolutions et le Président Blaise COMPAORE est bien placé pour savoir pour avoir été révolutionnaire le 4 août 1983. Bark Bio

      • Le 8 mars 2011 à 18:04 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

        Donc si l’ analyse etait contre Blaise, meme si elle etait fondee, Salobiiga avait y voir probleme ? Et dire que des gens se prennent pour des intellos alors qu’ ils ont leur cerveau ossifie cheville a un systeme pour lequel ils font des pieds et des mains pour integrer. Mais apparemment l’ attente est bien longue. Que ce Monsieur n’ a- t- il pas fait comme appel du pied pour rejoindre la soupiere ? Mais qu’a- t- il fait a nos dieux pour qu’ ils soient si sourds a ses cris d’ affame ?

        • Le 13 mars 2011 à 21:05 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

          vous en avez des informations que vous avez bien inventées. vous êtes un simple jaloux pour rien.

          • Le 14 mars 2011 à 22:12 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

            Quand les illicitement riches, les saprophytes et les oppor.. de tout acabit sont accules, ils ont le maitre- mot : "Vous etes jaloux", "vous etes aigris". Il se peut. Mais examinez les arguments qu’ on vous oppose. Que je sois jaloux ou que je sois meme aigri n’ enleve pas la veracite ou la faussete de mes allegations. Tu as beau user de ces formules d’esprit simple, tu devras finir par demonter mes arguments devant les lecteurs qui sont au moins aussi intelligents que toi. Ton probleme, c’est que tu t’es cru a un certain moment etre le plus intelligent des burkinabe. Ma croisade ne contribuait qu’ a te remettre a ta place. Et j’ ai reussi. Tu ne signes plus par tes superlatifs. Tu as rejoint l’ anonymat devastateur pour un MEGALOMANE comme toi. Pourquoi me reproches- tu de me cacher alors que toi aussi tu ne signes plus tes ecrits ? Ce faisant, tu ne te caches pas ? Ne polemiquons meme pas sur le fait que je sois jaloux de toi(comme tu crois que tu as quelque chose qui va faire que moi, je vais etre jaloux de toi). Mais demontre aux lecteurs que tu n’es pas un leche- bottes, un opportuniste qui n’est pas pour le progres social mais pour le progres des copains et des coquins.

      • Le 8 mars 2011 à 18:15 En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

        L’ homme des atalakous est de retour. Sous un autre nom. Mais les miasmes pestilentiels de l’ avocat du diable ne restent inodores qu’ a sa sensibilite qu’ il a volontairement tue a cause du Hobleh.

  • Le 7 mars 2011 à 21:22, par Tapsoba En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

    Burkina:le debat sur les reformes s annonce serré

    À lire dans

    www.koaci.com/index.php?K=main&koaci=actualite_info&numero_article=67481

  • Le 8 mars 2011 à 01:28, par baba En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

    En 1940, l’appel du général De Gaulle a mobilisé les Français et permis au monde de barrer la route à Hitler et à son nazisme
    Ouh lala, cher monsieur, fo voir plus loin que votre nez ou ouvrir un livre d histoire, ce qui a stoppe Hitler , c est l Hiver de Stalingrad.
    Arretez de tout resumer a la France, ce n est pas le centre du monde.

  • Le 8 mars 2011 à 11:32, par FLAO En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

    C’est dommage qu’il faille travailler avec lui et aimer (le blaiso) pour se rendre compte du mal qu’on a fait et on veut faire à ce pays. Peut etre qu’on repensera à lui et on le depoussierera pour lui confier quelque chose de machiavelique à executer. l’actualité de Koudougou vacrèer du travail pour tout ce monde qu’on oublie ou humilie quand c’est calme. Genre Bogneissan au’on traine dans la boue et qu’on ressort quand il y un sale boulot à faire. Mais lui au moins est vieux dans la sitution et s’y plait (ca se voit physiquement) Monsieur REK il y aura du boulot pour vous et mieux chez vous à Koudougou. Patience il dort d’abord

  • Le 8 mars 2011 à 18:57, par djo En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

    De la passion à la haine il n’y a souvent qu’un petit pas à franchir. Souvenez vous de quelques aventures amoureuses que vous ou un de vos proches a vécu.

    Mais ce monsieur qui a été capable de dire haut et fort sa passion pour Blaise (passionné d’un homme ???!!!) ne m’inspire pas confiance.

    De toutes façons s’il est vraiment sincère on le saura avec le temps.

    En attendant, toutes les injustices et les crimes de ce régime préparent d’eux mêmes la révolution ....refondation ou reforme, ca ne va pas endormir le peuple !!!

  • Le 27 novembre 2012 à 15:18, par papou En réponse à : RENE EMILE KABORE, SG DE LA CNPB : "Nous récusons le ministère en charge des réformes"

    je vote cnpb car je ne veux plus souffrire encors pour 5ans mes freres ,soeures mes papas et mamans votez pour cnpb. car on nest fatigue toujours les memes repetitions que on veu pas travaille que nous somme les buvert de the alor que on nous a jamais donner du travaille

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