FESPACO 2011 : Un top de départ riche en sons et en couleurs
Ainsi donc, la succession de l’Ethiopien Haïlé Gérima (étalon d’or 2009) est ouverte. Le 22e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a officiellement ouvert ses portes le samedi 26 février au stade du 04 août de Ouagadougou. Deux allocutions et un spectacle chorégraphique des grands jours ont marqué le démarrage de cette biennale du cinéma africain. C’est le premier ministre Tertius Zongo qui a donné le clap départ.
Professionnels du 7e art, artistes, autorités politiques et administratives, professionnels de médias de différentes nationalités ainsi qu’une foule immense de curieux ont fait le plein du stade du 04 août pour vivre en direct l’ouverture officielle de la fête du cinéma africain. Ils ne se sont pas trompés. Le spectacle vécu en valait la peine. Une chaine humaine de 300 personnes innondent la pelouse du stade pour souhaiter la bienvenue au public ; des musiciens tambourinaires appellent tout le stade à la célébration ; des danseurs, puis des cavaliers font leur entrée sur la scène avec des actions acrobatiques d’une rare beauté, sans oublier les arts martiaux.
Chaque action ayant une signification bien particulière. « Jeunesse en songe », le spectacle évènementiel servi par Salia Sanou et son équipe a émerveillé tout le monde. Des feux d’artifices ont marqué l’apothéose de la cérémonie.
Avant ce spectacle, le délégué général du FESPACO, Michel Ouédraogo a souhaité la bienvenue aux festivaliers. « Le FESPACO ne se raconte pas, il se vit », a-t-il souligné. Quand à Filippe Savadogo, ministre de la culture, du tourisme et de la francophonie, il s’est réjoui de la tenue régulière du festival depuis plus de 40 ans. Il a souhaité par ailleurs que les préoccupations des professionnels trouvent une esquisse de solutions à travers les rencontres et autres forums-débats qui se tiendront en marge du FESPACO.
Le FESPACO 2011, c’est 195 films qui seront projetés dans 12 salles de cinéma à travers la ville de Ouagadougou dont 111 films en compétition officielle. Le FESPACO, c’est aussi le MICA (marché international du cinéma et de la télévision africain), les nuits musicales, des rencontres informels, sans oublier les « poulets bicyclettes » de la capitale burkinabè. Ce qui rendra sans doute agréable le séjour des festivaliers.
Moussa Diallo
Lefaso.net