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22e FESPACO : L’Afrique du Nord fortement représentée en dépit des secousses politiques

Publié le vendredi 25 février 2011 à 01h11min

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Souheil Ben Barka

Malgré le vent des révoltes populaires qui souffle depuis le début de l’année en Afrique du Nord, ils sont nombreux les hommes du 7e art de cette partie du continent qui vont prendre part à la 22e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) à travers des œuvres dans diverses catégories de la manifestation.

Les cinéastes de l’Afrique du Nord sont des habitués du FESPACO. D’ailleurs, à ce jour ils sont au nombre de trois à avoir déjà remporté l’Etalon de Yennenga de la biennale africaine du cinéma. A savoir Souheil Ben Barka et Nabil Ayouch du Maroc ; et Brahim Tsaki de l’Algerie.

Brahim Tsaki

Pour la présente édition du FESPACO, la participation des Marocains, Algériens ou autres Egyptiens est impressionnante. Pas même les révolutions populaires n’ont eu un effet sur cette présence on ne peut plus massive des hommes du 7e art du nord du continent.
En catégorie long métrage, les 3 pays (Maroc, Algérie, Egypte) à seuls placent 7 films dans la compétition. Le même nombre de films que toute l’Afrique de l’Ouest. Sur les 7 longs métrages, 3 sont la propriété de cinéastes du royaume chérifien : « Ad-dar lakbira » (la grande villa) de Latif Lahlou ; « La mosquée » de Daoud Aoulad-Syad et « Pégase » de Mohamed Mouftakir. Du côté de l’Algérie, l’on est représenté dans la catégorie par « Essaha (la place) » de Dahmane Ouzid et « Voyage à Alger » de Abdelkrim Bahloul.

Les longs égyptiens sélectionnés ont pour noms « Raconte seherazade…raconte » et « The wedding » qui sont respectivement de Yousry Nasrallah et de Abdel Aziz Sameh.
L’Afrique australe est représentée par l’Afrique du Sud à travers 2 œuvres et le Mozambique (1long métrage).

Nabil Ayouch

L’Afrique centrale présente un film : « Un homme qui crie » du Tchadien Haroun Mahamat Saleh. Rien à signaler du côté de l’Est, où l’on semble se contenter l’Etalon de Yennenga de l’Ethiopien Hailé Gerima conquis à la dernière édition du FESPACO en 2009.

Au niveau des courts métrages dans les autres catégories, l’Afrique du Nord reste plus ou moins fortement représentée. C’est ainsi que la Tunisie ou la Libye (encore en proie à des violences politiques) sont bien présentes aux côtés des grandes nations de cinéma africains comme le Maroc, le Mali (3 Etalons de Yennenga)le Burkina (2 Etalons de Yennenga), la Côte d’Ivoire (2 Etalons de Yennenga), l’Algérie, la Mauritanie (2 Etalons de Yennenga), l’Afrique du Sud …le Cameroun.

Grégoire B. BAZIE

Lefaso.net

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