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SOSUCO : « Le salaire du DG ne regarde aucun travailleur »

Publié le lundi 21 février 2011 à 00h04min

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Montrer sa bonne foi aux Burkinabè à faire de la SN-SOSUCO un véritable levier de développement national ; revenir sur les différents points du protocole d’accord intervenu le 09 février entre les travailleurs et la direction générale suite à la crise sociale qui aurait occasionné la perte de 3000 tonnes de canne à sucre, c’est l’objectif d’un point de presse initié le 15 février 2011 par le directeur général de la SN-SOSUCO, M. Didier Vandenbon, dans l’enceinte de l’entreprise.

En compagnie de son adjoint, M. Moctar Koné, le directeur général a donné sa lecture de la crise et décliné sa feuille de route qui est la restructuration financière et opérationnelle de la SN-SOSUCO.

Durant près de 40 mn d’horloge, M. Didier Vandenbon s’est évertué à expliquer les causes et les démarches infructueuses et qui ont abouti à la crise du 26 janvier 2011, date à laquelle les travailleurs ont décidé du blocage de l’usine. 9 mois d’intenses concertations sur le retrait du statut du personnel 2008-2009 sous l’égide du directeur régional du travail, constat d’échec, la question était désormais transférée au Conseil d’administration pour décision.

En Avril 2010, le PCA, El Hadji Barro Djanguinaba, recevait un courrier des délégués du personnel, acceptant le retrait du statut moyennant des mesures d’accompagnement. L’essentiel de ces mesures, dira le DG, a connu une réponse positive après examen du Conseil d’administration.

Pour la direction de la SN-SOSUCO, le dialogue a prévalu jusqu’au rapport de force. Ce qui a suscité une première venue de deux ministres en septembre dernier et la mise en place d’une commission ad hoc. Ces concertations ont abouti à la signature d’un protocole individuel par près de 90% des travailleurs, selon Vandenbon.

En janvier 2011, est apparu un « débrayage illégale », dira-t-il, parlant de la grève du 26 janvier. La SOSUCO, à travers un acte de justice du tribunal de travail de Bobo, obtiendra la condamnation de 9 personnes lui permettant du même coup l’évacuation des manifestants par les forces de l’ordre. Est apparu également au même moment, une plate forme revendicative de cinq points qui n’a jamais été envoyée à la direction, a poursuivi le conférencier.

Il s’agit du départ du DG et de 5 de ses lieutenants, l’arrêt des sous-traitances, le retrait des protocoles individuels signés, l’arrêt des départs négociés et le remplacement de l’ensemble des cars et des camions. Parmi les 5 points, seul le dernier est jugé fondé et légitime par la direction de la SOSUCO, le solutionnement des autres n’étant pas de leur ressort. Sur ce dernier point, des démarches étaient en cours, dit-il, et le 15 février, 5 nouveaux camions et 2 cars étaient mis à la disposition des travailleurs.

M. Vandenbon, parlant de sa feuille de route, précise que le Conseil d’administration, à sa nomination en novembre 2009, lui a donné mandat pour la restructuration financière et opérationnelle de la SN-SOSUCO. A son arrivée, « la SN–SOSUCO était une entreprise qui était morte, elle aurait dû être liquidée », soutient ce dernier.

Des mesures ont permis de maintenir l’usine par l’augmentation de son capital avec bien d’autres mesures, ce qui démontre du souci du groupe IPS à maintenir la société. La réduction des effectifs est une option de la direction, mais les départs naturels à la retraite est de mise, avec l’objectif de 700 à 750 personnes, la SOSUCO comptant plus de 1000 travailleurs.

Face aux multiples débrayages, ce qui n’a pas été sans conséquence sur l’usine avec la détérioration de 3000 tonnes de canne à sucre dans les champs, la direction avait décidé de la fin de la campagne. Les motifs, « vous êtes actionnaire d’une entreprise comme le groupe IPS qui a injecté 10 milliards depuis 12 ans, qui est en train de faire des efforts considérables pour relancer l’activité par la restructuration financière et opérationnelle qui coûte beaucoup d’argent et que des gens sont là pour tout casser sans revendications réelles, vous préférez mettre la clé sous le paillasson et aller ailleurs », a justifié le DG qui a salué les efforts de médiation du gouvernement et des leaders coutumiers et religieuses pour la reprise des activités le 9 février grâce à un protocole d’accord sur 5 points.

L’activité a repris difficilement après près de 3000 tonnes de sucre restées dans les champs, ce qui a engendré une baisse de la qualité de la matière, a indiqué le conférencier.

Sur les questions des journalistes, le patron de la SOSUCO est resté intransigeant sur certains points. Les départs négociés, c’est quelque chose de légal au Burkina et que 80% des départs négociés l’ont été à l’initiative des travailleurs, dit-il. « Je n’ai jamais forcé qui que ce soit dans mon bureau à signer quoi que soit », affirme-t-il, devant l’insistance des journalistes sur ces départs suspects de l’entreprise.

N’est-ce pas là une compression des effectifs alors que le groupe IPS avait promis le maintien de l’ensemble des travailleurs ? « Est-ce que les actionnaires ont repris la totalité du personnel ?

La réponse est OUI », réplique du DG. Est-ce que les départs à la retraite constituent une bonne gestion ? s’est interrogé Vandenbon qui ajoute : « On verra à la fin de la médiation (NDLR avec le patronat burkinabè) s’il faut un plan social en bonne et due forme ou si on va rester sur les départs à la retraite », convaincu qu’il est, que si l’on veut avoir une entreprise qui produise du sucre au Burkina, elle se doit d’être compétitive.

Le départ de quelques cadres ne constitue pas une compression pour Didier Vandenbon qui soutient qu’ils ne partent pas parce qu’il y a sureffectif, mais qu’ils partent parce qu’ils ne font pas le travail pour lequel ils sont rémunérés. « Parce qu’ils ne font pas leur boulot, ils préfèrent partir avec un peu d’argent au lieu de se faire virer avec rien du tout », a-t-il ajouté et de se montrer on ne peut plus clair : « Au niveau des cadres, il n’y aura pas de pardon. Vous ne pouvez pas prendre 500 000 F CFA, 700 000 F CFA, 800 000 F CFA, certains plus d’un million par mois et ne rien donner à la fin du mois. Vous trouvez ça normal ? ».

Selon la rumeur, le DG toucherait plus de 12 millions de F CFA, un véritable poids financier pour la SOSUCO, selon certains. « Quel que soit le salaire du directeur général, ça ne regarde aucun travailleur. A mon arrivé, est-ce qu’on a diminué leur salaire pour pouvoir payer le mien ? La réponse est non. Si les actionnaires ont accepté de payer ce qu’ils payent, c’est bien parce qu’ils considéraient que c’était normal par rapport à un certain nombre de critères qui étaient les leurs », réplique du DG, sans autre précision.

Sur l’affaire de sucre escroqué d’une valeur de 52 millions de francs, Didier Vandenbon indique qu’il a porté plainte à la gendarmerie et celle-ci est en train d’enquêter sur des complicités internes. M. Sagodogo n’a pas été licencié par rapport à cette affaire, foi du DG.

Jusqu’où la direction est-elle prête à faire des concessions afin que le climat redevienne plus serein ? Si le retrait du statut est non négociable, tranche le conférencier, plusieurs mesures sont déjà en application entre janvier et février 2011 en faveur des travailleurs dans le cadre des mesures d’accompagnement, tant sur le plan salarial que sanitaire. Les consommateurs verront-ils un jour le coût du kilogramme du sucre baissé ? Le marché mondial reste un facteur très déterminant, a expliqué le conférencier.

Le DG est–il satisfait de l’application de sa feuille de route ? Tout changement amène généralement des résistances et « évidemment, j’aurais préféré que ça se passe sans débrayage illégal, sans occupation illégale », dit-il. Sur sa sécurité, reconnaissant qu’il n’est pas à l’abri d’actes isolés, il dira qu’un certain nombre de dispositions ont été prises. Enfin, quelles retombées pour le Burkina avec cette réforme qui divise ?

La conservation de la SOSUCO, et plus de 3,5 milliards de masse salariale brute versée aux travailleurs en 2010, sans compter le coût de la sous-traitante, s’est défendu Didier Vandenbon.

Luc Ouattara

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 21 février 2011 à 00:59 En réponse à : SOSUCO comme hotel Silmande

    C est faux le salaire faramineux du DG joue sur la masse salariale. C’est dommage que nos vieux operateurs economiques (Djanguinaba) croient toujours au mythe du blanc intellectuellement superieur au Noir. Nous avons des jeunes ayant fait de meilleurs etudes superieures que ces faux blancs qu’on nous amene pour nous diriger. Il parait que l’hotel Silmande a aussi engager un blanc par un albinos togoalais comme nouveau DG. Quelqu’un doit aller expliquer a nos grand-parents (Djanguinaba et hotel Silmande) que le mythe du blanc superieur c’est dans les annees 60. Qu’ils se reveillent et donnent la chance aux jeunes burkinabe pour faire leur preuve au lieu de donner un salaire double d’un cadre burkinabe a des blancs qui viennent se sucrer en Afrique.

    • Le 19 mars 2012 à 23:43 En réponse à : SOSUCO comme hotel Silmande

      Pour un blanc qui lit ce message ça touche un peu ,ça va au racisme mon petit continue tes études et connais tu des blanc dirigeant qui on escroquer en Afrique plus que les tiens vous une fois au pouvoir la bouche est mouillé , alors avant de pratiquer des discours n’ayant aucun sens retourne plusieurs fois la langue dans ta bouche et viens a l’heure a ton premier rendez vous pour un emploi et arrête de traiter ta femme et tes enfant comme des chiens et après ça viens te mesurer aux hommes blancs soit digne d’avoir un passeport un visa pour venir en Europe affronter le monde du travail au lieu de bleuffer ton monde ici et de salir tes frères qui n’ont pas le cerveau remplit de merde comme toi !!

  • Le 21 février 2011 à 03:25 En réponse à : SOSUCO : « Le salaire du DG ne regarde aucun travailleur »

    "SOSUCO : « Le salaire du DG ne regarde aucun travailleur »
    Ce n’est pas vrai. Le salaire du DG peut terrasser la boite. Le DG, lui va se cser ailleurs ailleurs mais les travailleurs n’ ont que leur boite comme outil de travail. En plus si on connait le salaiore du DG, on peut etre pret a certaines compromis si on estime qua la boite traverse une periode difficle et qu’ on se rend compte que les difficultes de la bopite sont partagees. mais si on nous dit qu’ il y a pas les sous alors que le DG a une indemnite de 5 millions et un salaire qui couvre 40% des salaires des employes, il n’ y aura pas d’ entente. Les travailleurs ont bel et bien le droit de savoir combien touche leur boss. Apres tout ce’st eux les producteurs de richesse. Attention aux faux raisonnements.

    • Le 10 mars 2011 à 10:10 En réponse à : SOSUCO : « Le salaire du DG ne regarde aucun travailleur »

      comment vous pouvez comprendre que le pauvre paysan ne peut même pas avoir 1 000 000 million de recette dans sa production alors que certain touches presque 12 millions moi je trouve cela horible ne dis ton pas que le developpement d’une ville passe par ses habitants alors dirigéants de mon pays laisser votre populations reussir au lieu de faire partir construire d’autre pays avec nos propres ressources je vous remercie

  • Le 21 février 2011 à 07:55, par kondire En réponse à : SOSUCO : « Le salaire du DG ne regarde aucun travailleur »

    á croire qu´aucun burkinabe n´est capable de gere une societe au faso.pourquoi toujours des blancs á la tete de nos societes ?je ne suis pas raciste mais le constat est lá et je me demande comment nous pourrons evoluer dans ces conditions.je reve d´unAfricain á la tete de l´usine peugeot, renault,mercedes,.............sommes nous des incapables ???

    • Le 21 février 2011 à 18:11, par Omar Konaté En réponse à : SOSUCO : « Le salaire du DG ne regarde aucun travailleur »

      Mon cher Kondire,

      Si vous sortez de chez vous, vous verrez plein de burkinabé diriger avec fierté et beaucoup de travail leurs sociétés.

      Des africains à la tête de sociétés multinationales ou occupant des fonctions clefs dans des groupes internationaux, il en existe énormément.

      Nous ne sommes pas des incapables, loin de là, et votre rêve est déjà réalité.

      God bless !

  • Le 21 février 2011 à 09:07 En réponse à : SOSUCO : « Le salaire du DG ne regarde aucun travailleur »

    Mensonge, mensonge et mensonge !

    Pouvez vous nous dire quels sont vos 5 lieutenants dont les travailleurs ne veulent pas car nous avons eu l’occasion lire la plate forme des travailleurs et le seul dont ils ont revendiqué le départ c’est vous. De plus ayez l’honnêteté de dire que c’est grâce à l’intervention des notables (chefs coutumiers et chefs religieux)et non une descente des forces de l’ordre qui a mis fin au sitting des 26 et 27 janvier.

    Vos protocoles d’accord, j’en ai été moi-même victime. Quand votre employeur vous fais savoir que si vous ne signer pas son protocole, vous prenez le risque de vous faire virer pour faute lourde (sans droits) et que même si vous gagnerai votre procès ce sera après un longue procédure et que de toutes les façons vous n’obtiendrai que , dans le meilleur des cas, 18 mois de dommages et intérêts, alors vous finissez par signer sous la contrainte.

    La seule vérité dans votre point de presse concerne votre salaire pharaonique (que vous n’avez pas nié) et le tout nouveau renouvellement de certains véhicules de transport du personnel. Même si, j’estime que pour une entreprise de la taille de la sn-sosuco, des camions de 2ème main cela ne fait pas très sérieux.

  • Le 21 février 2011 à 09:17 En réponse à : SOSUCO : « Le salaire du DG ne regarde aucun travailleur »

    Cela est triste de constater que M. Vandenbon est vraiment convaincu de ce qu’il dit ! I l apparait clairement que la notion de justice et d’équité lui semble étrangère à ce monsieur. Que fait il de si exceptionnel pour mériter tout cet argent pendant que ces ces collaborateurs directs, pour certains (qui abattent l’essentiel du travail)n’ont même pas 1/20ème. Le tort à ceux ci est ’être nés nègres !

  • Le 21 février 2011 à 09:47 En réponse à : SOSUCO : « Le salaire du DG ne regarde aucun travailleur »

    Eh oui, ce que faisait Ben ALI ne devait regarder aucun Tunisien.

  • Le 21 février 2011 à 10:19, par Alexio En réponse à : SOSUCO : « Le salaire du DG ne regarde aucun travailleur »

    En effet le salaire du directeur general ne doit pas etre la pemiere preocupation des travailleurs mais leur condition de fravail et payement de salaire du au rendement de celui-ci.Le conseil d administraction fixe le salaire du DG.Comment une entreprise comme ls SN-SUSUCO se voit escroquer une telle quantite enorme de sucre.Manque de controll ?ou bien l inconscience des travailleurs consernes.C est dommage que d autres veulent tuer la poule aux øeufs d or et mettrent les interets collectif en jeu.

    • Le 21 février 2011 à 11:27 En réponse à : SOSUCO : « Le salaire du DG ne regarde aucun travailleur »

      il est vrai que de prime abord, le salaire d’un DG ne regarde pas les travailleurs. Mais quand ce dernier se fait escroquer 52 millions aussi facilement, on se demande ce qu’il fait pour mériter ce salaire.

      On vend pour près de 52 millions à quelqu’un qu’on sait même identifier et pire on n’est pas en mesure de vérifier la validité d’une traite bancaire. On ne peut pas toucher autant d’argent et se faire escroquer comme un vulgaire boutiquier.

      s’agit t-il réellement de l’œuvre d’un escroc venu du mali ou d’un acte émanant du DG et certain de ses lieutenants

      • Le 21 février 2011 à 16:07, par DAOUDY En réponse à : liberer nos terres

        c’est vrai que le salaire du DG est fixé par le conseil mais c’est une faute lourde qu’une telle quantité de sucre se volatilise. sincèrement je pense que de nos jours la SN SOSUCO n’apporte plus rien pour la région dans la mesure ou les fils de la région n’arrive plus à avoir un job et toutes les familles se cherchent alors que c’est sur leur terres que se trouvent ces hectares de champs.les jeunes n’ont aucune formation prof.je suis d’autant sur que les conventions priorisent les riverains alors que c’est plus le ça.
        nous ne voulons plus qu’on fasse de tel affaire sur nos terres qu’on nous laisse et nous pourrons cré plus de la valeur pour le pays plus que cette SOSUCO là.nous cherchons à remplir le ventre d’abord avant de faire les affaire comme le dit ce putain de DG.

  • Le 21 février 2011 à 12:29, par mackiavel En réponse à : SOSUCO : « Le salaire du DG ne regarde aucun travailleur »

    Franchement, je crois qu’il y a une mentalité anti progressiste chez certaines personnes. Les revendications des droits des travailleurs doit avoir pour principe directeur l’amélioration de leur condition de vie et de travail. Mais de là à lorgner ce que l’entreprise paye au DG qui s’est bien défendu sur ce point laisse plus d’un syndicat sans argument. Le salaire s’obtient, à l’embauche dans une négociation individuelle et s’accroît ou s’augmente dans les négociations collectives. Maintenant, si quelqu’un a réussi à niquer l’entreprise en lui présentant dans moyens de payement vides de contenu, cela relève d’une autre affaire et il appartient à la hiérarchie de voir « qui a fait la faute » et en fonction du montant, les sanctions doivent tomber. Je reste convaincu qu’il y a complicité au sein de l’entreprise ou au sein du conseil d’administration, aucune piste n’est à exclure dans une enquête criminelle et ça, ça en est une. Je dis et je répète une fois de plus que l’interpole devra retrouver le destinataire de la transaction faite par western union au Mali. Franchement, évitons les amalgames et sérions les points de traitement d‘un dossier.

  • Le 21 février 2011 à 18:03, par Alternative En réponse à : SOSUCO : « Le salaire du DG ne regarde aucun travailleur »

    Bonjour,

    Je rejoins Machiavel sur son argumentaire. Je trouve vraiment dommage que le problème de la SOSUCO soit résumé au salaire de son DG, ceci n’aura comme objectif que d’alimenter les passions et produire de la frustration.

    Les intérêts en jeux dans cette société dépassent de loin le simple salaire d’un DG, et tous ces évènements ne sont que des actions de distractions afin de s’éloigner du vrai problème.

    Un sage expert dans l’art de la guerre disait qu’il fallait savoir détourner l’attention de l’ennemi pour l’attaquer ou il ne s’y attend pas.

    Ne vous laisser par manipuler par ces "faux dossiers", on joue avec vos sentiments.

    La vrai question c’est comment sauver l’avenir de la SOSUCO... qui fait vivre toute une région...

  • Le 21 février 2011 à 23:02 En réponse à : SOSUCO : « Le salaire du DG ne regarde aucun travailleur »

    Pour répondre à tous ceux qui pense que la préoccupation des travailleurs c’est le salaire du DG c’est faire preuve de myopie intellectuelle. Renseigner vous, vous verrez que dans la plate forme des travailleurs il n’a jamais été fais mention du salaire du DG même si cela donne des tournis. Tenez vous bien ce monsieur s’en tire avec près de 12 millions de salaire mensuel sans compter les autres avantages et que ce dernier au lieu de travailler à rendre l’entreprise plus performante, ce qui l’intéresse c’est de sen prendre à la masse salariale des autres travailleurs. Au lendemain de la privatisation, le personnel de l’entreprise était de 2000 travailleurs et aujourd’hui, il est de moins de 1000. Malgré toute cette réduction du personnel, la production n’a jamais été plus basse que celle connue avant la privatisation. Le vraie problème de cette entreprise c’est la gestion mafieuse du genre se faire escroquer 52 million de sucre. Cela rappelle cette histoire des 5 milliards de créance douteuse qui n’est en fait qu’une vaste escroquerie organisée par les dirigeants de l’époque. Eh oui on vous attrape avec 5 kg de sucre vous êtes virés, mais qu’en vous participez à une escroquerie de centaines de millions voire des milliards, vous êtes protégés et on parle de performance. Laissez faire le blanc et il passe l’éponge sur vos bévues c’est ça la triste réalité de la SN-SOSUCO.

  • Le 22 février 2011 à 18:54, par l’éveillé En réponse à : SOSUCO : « Le salaire du DG ne regarde aucun travailleur »

    Comme quoi,l’affaire Yves Roland BILLECART ancien patron de la compagnie Air afrique,qui avait été présenté comme le magicien devant sauver la compagnie,nous savons tous ce qu’il est advenu de AIR AFRIQUE,cela n’a pas servi de leçon,et partout vous voyez cette arrogance,toute française,BICIA-B,SGBB,TOTAL BURKINA

  • Le 22 février 2011 à 23:49, par Le Fouuuuuu En réponse à : SOSUCO : « Le salaire du DG ne regarde aucun travailleur »

    J’ai une solution pour la SOSUCO.

    Recrutez une équipe de chinois pour gérer la SOSUCO et cultiver les champs de canne.

    JE RIGOLE HEIN, FO PAS FACHER NOUS SAMISé...

    Allez, à bon entendeur, salut.

  • Le 28 février 2011 à 12:24, par soum En réponse à : SOSUCO : « Le salaire du DG ne regarde aucun travailleur »

    je me demande comment pouvions-nous concevoir que le salaire d’une seule personne puisse payer 40% du personnel d’une société comme la SN-SOSUCO ?.Nos dirigeants doivent savoir que le Burkina regorge de personnes compétentes qui gérerons mieux cette boîte que M. Vandenbon et accepterons un salaire du 1/3 que celui de ce dernier. Compétences + salaire modéré, on ne gagne vraiment pas ?

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