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Guillaume Soro sur l’usage légitime de la force : « Nous sommes solidaires avec la CEDEAO »

Publié le jeudi 20 janvier 2011 à 22h55min

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Le Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, reconnu par la Communauté internationale a été reçu en audience par le Président du Faso, Blaise Compaoré à Kosyam le 20 janvier 2011. Cette visite qui est la première d’une tournée dans la sous-région est destinée à faire le point de la situation de son pays et de préparer la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA qui se tiendra le 22 janvier à Bamako.

« Comme vous le constater, au nom du Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, j’ai rendu visite à son homologue burkinabè », c’est en ces termes que le Premier ministre Guillaume Soro, reconnu par la Communauté internationale, a introduit ses échanges avec les journalistes à sa sortie d’audience avec à ses côtés son ministre du Plan, Albert Toikeuse Mabri.

Le premier point de sa visite a porté selon lui sur le 15e somment de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) qui se tiendra le 22 janvier 2011 à Bamako. A ce sujet il a indiqué la priorité de son gouvernement qui est de maîtriser les finances publiques de la Côte d’Ivoire en conformité avec la décision des ministres de l’UEMOA en Guinée-Bisseau. En effet, celle-ci reconnaît uniquement la signature d’Alassane Dramane Ouattara.

« Nous allons nous assurer de l’effectivité de cette mesure », a dit le Premier ministre. Le second point de sa visite a concerné le point de la crise dans son pays. Il a relevé que la CEDEAO a pris une série de mesures et multiplié les négociations pour obtenir le départ de « l’ancien président Laurent Gbagbo » ; mais ce dernier refuse d’entendre raison.

C’est ce qui fait que l’option militaire est maintenant sur la table. « Pour l’usage légitime de la force nous sommes solidaires avec la CEDEAO, l’enjeu étant le respect de la démocratie et la souveraineté du peuple de Côte d’Ivoire ; il faut que la démocratie survive à cette crise et c’est pourquoi nous demandons la solidarité du monde entier », a-t-il conclu. Avant de se retrouver à Bamako samedi prochain, Guillaume Soro se rendra à Lomé, à Niamey et à Abuja.

Abdou Karim Sawadogo

L’Observateur Paalga

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