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Barrage de Samendéni : « Le rêve d’une nation prend corps »

Publié le mercredi 19 janvier 2011 à 23h46min

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Les 18 et 19 janvier 2011, les bailleurs de fonds et des personnes chargées de l’exécution du projet du barrage de Samendéni se sont retrouvés autour des questions liées à l’évolution des travaux. Depuis la pose de la première pierre en 2008.

Depuis le lancement des travaux de réalisation du barrage de Samendéni le 25 janvier 2008 par le président du Faso, beaucoup de choses ont été dites sur le projet. Deux ans après ce lancement, soit le 22 janvier 2010, Laurent Sédégo, ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, a procédé à la pose de la première pierre de la cité des cadres. Fin août de la même année, Tertius Zongo, Premier ministre, est allé à son tour visiter le chantier. Cinq mois après cette visite de Tertius Zongo, soit une année après la pose de la première pierre, Laurent Sédégo est retourné sur le chantier pour voir l’état des lieux. Il faut dire qu’avant de se rendre sur le chantier de la cité des cadres, la délégation a d’abord visité le site d’accueil du campement peulh dit « Yirwal ».

Sur ce site pilote de réinstallation des populations délogées par les travaux du barrage, la procédure envisagée par la coordination du barrage a été présentée au ministre et à sa suite. Des questions posées aux acteurs de la réinsertion ont constitué l’essentiel de cette escale de Yirwal qui se trouve à 14km du site du barrage. Après cet espace d’accueil, c’est le plan de la base vie, soit la cité des ouvriers qui a été présentée à la délégation. Estimés à 300 ouvriers, les futurs locataires de l’espace se retrouveront sur une aire de 25 hectares. Selon l’ingénieur conseil Jebali Abdelaziz qui a commenté tous les plans, la cité des ouvriers est à une exécution de 35%. La construction du barrage et de la centrale hydroélectrique a également été présentée aux visiteurs du jour. Avec un volume total de 1 050 000 000 m3, ce barrage permettra la réalisation d’une centrale hydroélectrique d’une capacité de 16,8 G.O/s. Selon le guide du jour, la fin de la première phase des travaux est prévue dans 42 mois.

Juste après la présentation du plan, cap a été mis sur la place de la digue du futur barrage. Cet espace déblayé a permis au ministre de mieux comprendre ce à quoi le barrage va ressembler. Et c’est avec satisfaction qu’il s’est confié à la presse après avoir visité la cité des cadres réalisée à 75%. « Je retiens que ça avance et que progressivement les choses se mettent en route. Toutes les concertations qui ont eu lieu avant et qui se tiennent présentement, commencent à porter fruit », a reconnu le ministre Laurent Sédégo.

Concernant les rencontres, notons que les bailleurs de fonds et la coordination de la réalisation du barrage sont retrouvés le 18 janvier 2011 dans la salle de conférences du Centre Muraz de Bobo-Dioulasso pour échanger sur l’évolution des travaux. C’est le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Pascal Témaï Benon qui a représenté le ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques. L’objectif de cette rencontre était de permettre aux différents intervenants de faire l’examen des rapports d’exécution des travaux. C’est donc à l’issue d’une journée de concertation que les différentes parties se sont retrouvées sur le site du barrage. L’avancement rapide des travaux a permis au ministre Sédégo de noter dans le cahier d’or du Programme de développement intégré du barrage de Samendéni (PDIS) que « le barrage de Samendéni, rêve de toute une nation est en train de prendre corps ». Avant de prendre congé des populations locales sorties à cette occasion, le ministre leur a prodigué des conseils pour une bonne suite des travaux au bonheur du peuple burkinabè. Il leur a également transmis les salutations du président du Faso ainsi que du chef du gouvernement.

Souro DAO

L’Express du Faso

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