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VOEUX DES MILITANTS DE L’UNDD A LEUR PRESIDENT : Blaise Compaoré doit continuer sa mission de facilitateur en Côte d’Ivoire

Publié le mardi 18 janvier 2011 à 00h12min

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L’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) a réuni ses militants le 16 janvier 2011 à Ouagadougou, autour de son président et des membres du Bureau exécutif national, en vue de se souhaiter les bons voeux pour la nouvelle année déjà entamée, non sans avoir fait le bilan de celle écoulée. La cérémonie a été certes sobre, mais l’occasion a été saisie pour transmettre non seulement les voeux de 2011, mais aussi le message du parti sur la politique nationale ainsi que sur l’actualité dans le pays voisin qu’est la Côte d’Ivoire.

Les militants de l’union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) sont sortis nombreux le 16 janvier 2011 au tour de leur président, Me Hermann Yaméogo, afin de lui présenter leurs voeux du nouvel an. "Une année s’en est allée et une nouvelle ouvre ses portes. Que la nouvelle année 2011 soit pour vous et pour votre famille, une année de pleine santé, de succès et de bonheur." Ce sont les voeux formulés par les militants du parti à Me Hermann Yaméogo. Les représentants des anciens, des départements, des femmes, des jeunes, ainsi que le secrétaire général du parti, Salif Ouédraogo, ont, tour à tour, présenté les voeux les meilleurs à leur président.

Sur le plan politique, ils ont voulu que l’année charnière 2011 permette au parti de mieux préparer les futures consultations électorales de 2012. Pour Salif Ouédraogo, le parti a toujours été à l’avant-garde du débat sur la scène politique au pays des "Hommes intègres". Au sein du parti, la réflexion a toujours été basée sur ce qui peut faire évoluer le Burkina Faso, à travers les prises de décisions, a-t-il ajouté. Le président Hermann Yaméogo ne s’est jamais départi de sa ligne de conviction dans ses prises de position et à travers ses interventions. Le secrétaire général a également relevé que le président est un guide éclairé, un homme d’idées qui impacte sa société.

La vision du parti pour 2011

En outre, il s’est appesanti sur la vision du parti en 2011. Selon Salif Ouédraogo, il ne faut pas perdre le temps en 2011, car le peuple burkinabè souffre et ne peut plus attendre. L’organisation du parti, la responsabilisation des militants, ce sont les aspects qui vont faire du parti, un parti de démocratie et de solidarité. Les militants ont été invités à plus de mobilisation au cours de 2011 pour remporter des victoires. Prenant la parole, Me Hermann Yaméogo s’est adressé aux militants en deux points ; le tout dans un langage aussi captivant que son intervention a été ponctuée de "hourras et d’applaudissements". Après leur avoir formulé ses voeux, le président Hermann Yaméogo a fait deux requêtes, l’une aux hommes politiques du Faso et l’autre sur la crise post- électorale en Côte d’Ivoire. Aux hommes politiques, Me Hermann Yaméogo rappelle que le pouvoir n’est pas indéfini.

Il ajoute que les méthodes de gouvernance doivent changer ; c’est en cela que les réformes sont les bienvenues, afin d’assurer une meilleure gouvernance politique au Burkina. Sur les réformes dont il est question, le président souhaite qu’elles soient celles qui permettent au pays d’avancer sur la voie d’une démocratie véritable et d’une gouvernance qui permettent une répartition équitable des richesses. Il a, par ailleurs, prévenu que si cela n’est pas le cas, les dirigeants devront s’attendre à ce que la population le leur dise, faisant allusion à l’actualité au Maghreb. Attachez les ceintures et les pagnes, a-t-il terminé, en s’adressant aux militants.

Blaise doit repartir en Côte d’Ivoire

Quant à la Côte d’Ivoire et sa situation post-électorale préoccupante, Me Hermann rappelle qu’il n’est nullement nécessaire de faire la guerre à ce pays. Une guerre déclenchée dans ce pays sera une faille qui mettra à mort des millions de populations dont des Burkinabè. Les nombreux compatriotes, qui y sont, sont donc menacés. Le Burkina Faso devra tirer une fierté de voir la paix revenir dans ce pays par ses offices. La mission de facilitation que le Burkina a menée doit se poursuivre. Le président de l’UNDD invite, par ailleurs, le président du Faso à retourner en Côte d’Ivoire afin d’inviter les protagonistes à s’asseoir sur la même table du dialogue.

Les voeux de Me Hermann Yaméogo

"Nous avons constaté que les problèmes au Burkina sont les mêmes que ceux qui ont créé les troubles dans des pays de la sous-région. Il faut donc s’engager dans des réformes qui nous éviteront ces situations regrettables. Notre voeu est qu’il y ait la paix au Burkina et en Côte d’Ivoire. Notre voeu le plus cher est que si un jour il y a la paix dans ce pays, l’on puisse dire que c’est par l’entremise du Burkina Faso. Pour que vive l’amitié éternelle entre les deux peuples".

Aimé NABALOUM (Stagiaire)

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 18 janvier 2011 à 15:36 En réponse à : VOEUX DES MILITANTS DE L’UNDD A LEUR PRESIDENT : Blaise Compaoré doit continuer sa mission de facilitateur en Côte d’Ivoire

    "Quant à la Côte d’Ivoire et sa situation post-électorale préoccupante, Me Hermann rappelle qu’il n’est nullement nécessaire de faire la guerre à ce pays. Une guerre déclenchée dans ce pays sera une faille qui mettra à mort des millions de populations dont des Burkinabè. Les nombreux compatriotes, qui y sont, sont donc menacés. Le Burkina Faso devra tirer une fierté de voir la paix revenir dans ce pays par ses offices. La mission de facilitation que le Burkina a menée doit se poursuivre. Le président de l’UNDD invite, par ailleurs, le président du Faso à retourner en Côte d’Ivoire afin d’inviter les protagonistes à s’asseoir sur la même table du dialogue".

    Il est riducul le président de l’UNDD par rapport à la crise ivoirienne. C’est bien lui et autres José Edouardo DOS Santos, etc., qui se sont empressés de ficiliter et de conforter la position de Laurent Gbagbo juste après invalidation des résulats de la Cei par le conseil constitutionnel, suivi de la proclamation de Gbagbo président. De quelle négociation parle-il ? Franchement, de quoi peut-on négocier à la situation actuelle, un gouvernement à la kenyanne ou zimbabweenne qui ont montré leur limite ? A quoi servirait un tel gouvernement avec un Monsieur comme Gbagbo ? D’ailleurs n’étions pas déjà à cette phase depuis les accords de Marcoussis, Acrra et Ouagadougou ? Combien de temps, les ivoiriens devront-ils patienter encore. Comment négocier avec une personne qui refuse de voir la réalité en face ? S’il y a négociation, il est donc bien placé (car il est certainement l’une des personne qui peut comprendre le comportement de Gbagbo)actuellement d’aller voir son ami Gbagbo.

    Les ressortissants burkinabè n’ont en fait jamais retrouvé leur sécurité physique depuis l’arrivée de ce camp de xénophobe en Côte-d’ivoire. Faut-il alors encore tergiversser et laisser la situation perdurer au mépris des victimes de chaque jour que font le camp Gbagbo, sous une prétendue négociation qui n’apportera rien ?

    Hermane veut-il qu’on maintienne Gbagbo au pouvoir comme le préconise son ami angolais ?

    • Le 20 janvier 2011 à 17:55 En réponse à : VOEUX DES MILITANTS DE L’UNDD A LEUR PRESIDENT : Blaise Compaoré doit continuer sa mission de facilitateur en Côte d’Ivoire

      Je suis ne en CI en 1959, donc avant les independances. J’ y ai fait mon ecole jusqu’en 3 eme. Donc normalement je devais etre aussi ivoirien de nationalite. mais nopn. On me demande de formuler la demande. Pour faire quoi ? Parce que etre ivoirien, c’est etre superhomme ?
      J’ai toujours de la famille en CI mais je demande a Blaise, a Jonathan, a Wade et a tous les presidents epris de paix d’ aller chasser Gbagbo parce que ce cosaque exagere maintenant. Nous faisons confiance a nos officiers de l’ etat major de la CEDEAO. S’ ils tarde a passer a l’ acte, ils savent bien ce qu’ ils font. Ils ontcertainement pense a la possibilite que Gbagbo l’ epileptique s’ en prenne aux "etrangers". Mais il va etre surpris au premier coup de canon. Gbagbo est en guerre contre son propre peuple et la situation sur le terrain a beaucopup evolue. Nous ne sommes plus en 2002 ou il y avait le camp presidentiel d’ uncote, et les rebelles et etrangers de l’ autre. Aujourd’ hui on a le groupuscule des profiteurs avec Gbagbo en tete et la grande majorite des democrates. Quand la CEDEAO est devant le reste c’est Maiis, Mr. le Tyranneau de Mama.

      LOP

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