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Phase 2 du Programme national plateforme multifonctionnelle : Les acteurs s’imprègnent des modalités pratiques de mise en œuvre

Publié le mardi 18 janvier 2011 à 00h13min

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Les ambitions de la deuxième phase du Programme national multifonctionnelle sont grandes. Il s’agit de couvrir, durant la période 2010- 2015, toutes les 13 régions du Burkina à travers l’implantation de 1700 nouvelles plates-formes dont 320 avec des réseaux d’eau et d’électricité ; de toucher près de 2,5 millions de Burkinabè, soit 23% de la population rurale du pays. Et c’est pour se donner les chances de réaliser ces objectifs ambitieux, que les acteurs étaient réunis hier, 17 janvier 2010, à Ouagadougou, dans le cadre du lancement technique du Programme, dont le but principal est de contribuer à la lutte contre pauvreté.

Comprendre la philosophie et la démarche globale du Programme ; échanger sur les modalités pratiques de mise en œuvre de ses activités ainsi que des mécanismes de conduite de celles-ci et prendre connaissance des outils de pilotage du Programme tels que le comité de pilotage et le comité de financement.

Ce sont, entre autres, les points abordés, ce 17 janvier 2010 à Ouagadougou, par les participants de l’atelier de lancement technique de la deuxième phase du Programme national plateforme multifonctionnelle pour la lutte contre la pauvreté.

Une grande priorité pour le programme présidentiel

Le SG du MEF, Daniel Bambara a relevé les acquis en matière de lutte contre la pauvreté

Prononçant au nom du ministre Lucien Marie Noël Bembamba l’allocution d’ouverture de la rencontre, Daniel Bambara, secrétaire du ministère de l’Economie et des Finances, a dit tout l’attachement des plus hautes autorités nationales au présent programme. « Le Président Blaise Compaoré, dans son programme quinquennal « Bâtir, ensemble, un Burkina émergent » en fait une grande priorité », a-t-il rappelé.
Abordant la première phase du Programme nationale plateforme multifonctionnelle, le SG Bambara a indiqué que les résultats enregistrés étaient significatifs.

Il s’agit de l’élargissement en milieu rural de l’accès aux services énergétiques modernes ; du gain de temps des femmes réinvesti dans les activités génératrices de revenus ; de l’amélioration du niveau d’accès aux services sociaux de base ; du renforcement de la dynamique économique des villages bénéficiaires et de la valorisation des produits locaux ; de la capitalisation intellectuelle et culturelle grâce à l’alphabétisation ; la promotion de la recherche-développement et de l’innovation. Et au président du Comité de pilotage qu’est par ailleurs Daniel Bambara, de rendre un vibrant hommage aux partenaires techniques et financiers qui ont accepté accompagner le gouvernement dans cette initiative heureuse, en l’occurrence le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), la Coopération luxembourgeoise, la Fondation Bill et Melinda Gates.

25,1 milliards de francs pour la phase 2

Les participants ont pris connaissance des mécanismes de conduite des activités du Programme national

Au total, la première phase du Programme national plateforme multifonctionnelle menée dans 9 régions a permis de réaliser 441 unités au lieu des 40O préalablement attendues, ce qui fait un taux d’exécution de plus de 100%. A travers une projection, les organisateurs de l’atelier ont montré aux participants les réalisations de la précédente phase.
Pour la présente phase du Programme, l’objectif c’est de consolider les acquis à travers entre autres l’inculcation aux acteurs de la culture de la gestion axée sur les résultats et l’installation de plateformes multifonctionnelles plus performantes. Le financement de la mise en œuvre de la phase 2 du Programme national plateforme multifonctionnelle couvrant la période 201O-2015 nécessite 25, 1 milliards de francs CFA. A ce jour, près des trois quarts du budget sont déjà couverts par les engagements de l’Etat et de ses partenaires.

Par Grégoire B. BAZIE

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