Construit et entièrement équipé sur Budget national, le Collège d’enseignement technique fait partie de la série des six CET que le gouvernement dans la politique de formation professionnelle et technique met à la disposition des populations. C’est pourquoi, celles de Banfora et des Cascades n’ont pas manqué l’occasion d’exprimer leur remerciements et leur satisfaction au gouvernement qui a tout fait pour que ce CET voit le jour.

Pour la petite histoire, le projet du CET de Banfoara est assez vieux. C’est en effet Mélégué Traoré, alors qu’il était ministre des Enseignement secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique qui avait œuvré et posé sa première pierre. Malheureusement, pour diverses raisons, non liées à la volonté des initiateurs et du gouvernement, ce CET n’a pas pu voir le jour au moment où il était attendu. " Dieu merci, tout cela n’est que de l’histoire ", a indiqué Maxime Somé, ministre délégué à l’Enseignement technique et à la formation professionnelle. Avant de remercier tous ceux qui, dont la gouverneure de la région des Cascades Vokouma/Boussari Jocelyne, ont déployé des efforts pour la réalisation de ce CET. Permettant ainsi de "réparer l’injustice longtemps faite à la région depuis la pose de la première pierre". Devant les populations, le ministre Somé a confirmé que " tous les équipements sont là.

D’ici avril, un proviseur et un conducteur des travaux seront nommés pour le réceptionner et débuter son installation ". Puis il rassuré qu’en septembre-octobre prochains, le CET des Cascades va ouvrir ses portes. Dans un premier temps avec trois filières que sont la maçonnerie, la menuiserie et l’électricité. Le choix de ces filières n’est pas fait au hasard puisqu’il répond aux besoins de la région. " Il ne sert à rien de former des jeunes qui n’auront pas d’emplois à leur sortie ". Il a également indiqué que dans les toutes prochaines années, ce CET sera transformé en Lycée car la philosophie du gouvernement, c’est de doter chaque région d’un Lycée technique et professionnel et chaque province d’un CET. " Mais pour l’instant et en attendant, il faut bien débuter par quelque chose au lieu d’attendre ". C’est ce qui justifie l’ouverture dans un premier temps des six CET dans des régions.

Abordant le nom de baptême Bégnon Koné, premier président de l’Assemblée nationale de la Haute-Volta, il a souhaité "que ce nom soit le symbole d’une réconciliation avec notre passé pour nous permettre d’avancer ". Aussi, a-t-il demandé aux populations de la région des Cascades d’en faire " un facteur de réconciliation véritable ". Car le gouvernement a de grandes ambitions pour cet établissement. Aux parents d’élèves de la région des Cascades qui étaient représentés, il a rappelé que l’éducation n’est pas seulement l’affaire des enseignants et du gouvernement, mais aussi leur affaire.

Séri Aymard BOGNINI

L’Express du Faso