Inconnue de la plupart des Brésiliens il y a encore quelques mois, la nouvelle présidente du la 9ème puissance mondiale doit désormais faire ses preuves et démontrer qu’elle n’est pas seulement une « marionnette » dans les mains de Lula, comme s’en gaussent ses adversaires.Dans son premier discours après la publication des résultats, Dilma Rousseff s’est engagée à éradiquer la misère du pays d’ici à la fin de son mandat de quatre ans. Elle a également promis de ne pas toucher au budget consacré aux programmes sociaux et aux projets d’infrastructures. « J’ai reçu de la part de millions de Brésiliens ce qui peut être la plus importante mission de ma vie », a-t-elle déclaré, les larmes aux yeux, dans une salle comble.

Qui est Dilma Rousseff ?

Dilma Rousseff a intégré le mouvement de résistance à la dictature brésilienne des années 60. Arrêtée en 1970, torturée pendant 22 jours, condamnée par un tribunal militaire, elle a été détenue durant 3 ans. A l’époque de sa détention, elle a été surnommée la Jeanne d’Arc de la guérilla, en raison de son importance idéologique dans le mouvement. En 1977, elle a obtenu un diplôme de l’École de sciences économiques de l’Université fédérale du Rio Grande do Sul. Dans le même temps, elle participait à la restructuration du Parti démocratique travailliste (PDT).

Durant le gouvernement d’Alceu Collares en Rio Grande do Sul, entre 1991 et 1995, elle fut nommée secrétaire d’État à l’Énergie. Elle rejoint le Parti des travailleurs (PT) en 2002. En janvier 2003, le président Luiz Inácio Lula da Silva la nomma ministre de l’Energie, poste qu’elle occupa jusqu’en juin 2005, date à laquelle elle devient chef de cabinet, après la démission de son prédécesseur à ce poste, José Dirceu, accusé de corruption. Des scandales de même nature ayant touché plusieurs dirigeants du PT, elle devient alors la dauphine de Lula.

Elza Sandrine Sawadogo (Stagiaire)

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