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Inhumation de Djata Ilebou : Des fleurs et des pleurs pour une étoile disparue

Publié le lundi 25 octobre 2010 à 03h19min

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L’artiste -musicienne Djata Ilebou, décédée le jeudi 21 octobre dernier, a été inhumée au cimetière de Taabtenga, le vendredi 22 octobre 2010, en présence de proches et de nombreux fans.

La mère des orphelins, Djata Ilebou, repose désormais au cimetière de Taabtenga, une bourgade située à l’Est de Ouagadougou. L’inhumation a été d’intenses moments d’émotions. Très tôt le matin, la morgue de l’hôpital Yalgado -Ouédraogo a été prise d’assaut par les acteurs du monde culturel burkinabè, des autorités administratives et politiques sans oublier de nombreux fans de l’artiste.

Le cortège funèbre a même eu du mal à se frayer un chemin. Tout le long du parcours, les Ouagalais sont sortis pour saluer la mémoire de la meilleure voix féminine de la musique burkinabè ces dernières années. Au cimetière de Taabtenga, une haie d’honneur a été formée pour accueillir la dépouille mortelle. Puis des applaudissements fusèrent de partout et on entendait dans la foule « continuez d’applaudir Djata, elle n’est pas morte ».Ceux qui n’arrivaient pas à le faire, pleuraient ou prenaient des photos à l’aide de téléphones portables. La sécurité a dû bander les muscles pour que le cercueil arrive jusqu’à la tombe où certains se sont mis à chanter.

Dans une bousculade monstre, les proches de la « Vieille-mère » arrivent néanmoins à asperger le cercueil d’eau bénite. Selon le président de l’association des jeunes musiciens du Burkina, Bertrand Bazié alias Baz Bill ,Djata avait des qualités extraordinaires. « Celle que nous pleurons avait ce don de partage du temps et des choses avec tout le monde ».

Quant au secrétaire général du ministère de la Culture, du Tourisme et de la Communication (MCTC), Souleymane Ouédraogo, elle était une grande artiste qui vivra à jamais à travers ses mélodies. « Djata a illuminé le monde des humains de sa voix suave et imposante, son aisance sur scène. Elle a aussi partagé sa joie de vivre à des millions de Burkinabè. Djata repose en paix », a-t-il conclu. L’artiste laisse derrière elle trois « betaro » (trois orphelins) et de nombreux proches et fans inconsolables.

Une veillée pour Djata Ilebou

Avant de la conduire à sa dernière demeure, les artistes burkinabè, toutes disciplines confondues, ont organisé une veillée à la mémoire de la défunte. Prestations musicales, témoignages étaient au menu de cette soirée « spéciale Djata ». La Maison du peuple a refusé du monde lors de cet hommage à la « mère des orphelins ». L’émotion était aussi à son comble. Dans les coulisses, debout, assis sur des bancs ou même le sol, les artistes étaient silencieux et perdus dans leurs pensées. Amety Meria n’avait plus de voix, Sami Rama tremblait comme une feuille à cause du choc.

Il a fallu la raccompagner chez elle. Floby, lui, a fondu en larmes après son tour de chant. Vincent Koala, Me Fréderic Titinga Passeré, le secrétaire général du ministère de la Culture, du Tourisme et de la Communication, Souleymane Ouédraogo ont tous reconnu la grandeur humaine et artistique de Djata Ilebou. Pour terminer cet hommage sur des notes un peu gaies, des Dj conduits par Patapata ont improvisé une chanson pour Djata, histoire de dire qu’elle n’est pas morte parce que les artistes ne meurent jamais. Et comme le dit son prénom Badjata, on parlera d’elle demain…

Alassane KERE, Antoine AKOANDAMBOU et Safia ZANGO (stagiare)


Des proches de l’artiste s’expriment

Bamos Théo, artiste-musicien : Les mots me manquent pour qualifier la disparition de Djata. Elle était un ensemble de positivité, elle était immensément talentueuse, spéciale. Quand on voit, tout cela prouve qu’on a perdu un talent inestimable. C’est une perte nationale, internationale car elle pouvait jouer sur n’importe quelle scène. J’ai une anecdote sur Djata, il y a moins d’un mois de cela. Elle était chez moi à Yako, ma mère a demandé à la voir. C’est ainsi qu’elle a appelé ma mère et lui a fait parvenir 5 000 F CFA. C’est un geste qui m’a beaucoup touché. On entretenait de bons rapports. L’acte qu’elle a posé à Yako est celui des grands esprits parce que ma mère est sa mère et vice versa. Un artiste, c’est l’amour, le partage dans son milieu. Que son âme repose en paix !

Servace Dabou, commissaire du Festival des masques de Dédougou : J’avais un problème avec elle parce que je lui devais une bière. Djata est une artiste dont le disque ne sera jamais rayé. Elle restera gravée dans la mémoire des gens. La mobilisation a été totale, les artistes, le Ministère de la Culture, du Tourisme et de la Communication (MCTC) et de la population en général, ont rendu un hommage à la combattante, militante de la paix et de la cause des orphelins. Djata est rentrée dans son propre chant puisqu’elle se battait pour les orphelins parce qu’elle laisse derrière elle trois orphelins. Je crois que Dieu va s’occuper d’eux. Que Dieu fasse qu’elle repose en paix et que sa mémoire soit perpétuelle.

Etienne Minougou, directeur des Récréatrales : Djata est une dame franche, directe. Elle n’avait pas de double visage. Elle a toujours été mature et forte. On perd à travers Djata une des plus grandes voix du pays. Elle était singulière, sa mort est une perte pour nous. Après la ferveur, le monde des artistes doit s’occuper de ses enfants y compris tous les artistes qui nous ont quittés. Dans d’autres pays, il existe un instrument de soutien aux artistes et à leurs familles. Il ne faut pas attendre qu’un artiste décède et qu’on l’oublie après l’enterrement.

Bill Aka Kora, artiste-musicien : A mes débuts, elle m’a beaucoup soutenu. Elle aimait me taquiner. Pour moi, c’est un mauvais rêve la mort de Djata. Elle quitte ce monde en laissant trois orphelins. Vu son amour, son combat en faveur des orphelins, je crois que ses enfants auront le soutien des uns et des autres.

Joseph Mascotte Tapsoba, animateur à la TNB : C’est la meilleure voix féminine et on se demande pourquoi, pourquoi... ? Finalement, on dit que c’est la volonté de Dieu. Il est dit que les grandes personnes ne durent jamais, quand on voit cette foule, cela démontre ce qu’elle était. Je retiens d’elle une personne sympa, joviale, sociable. C’est une artiste qui a un grand cœur. La dernière fois que je l’ai vue, c’était au cours d’une cérémonie réservée aux orphelins organisée par la CARFO. Elle a donné de l’argent pour ces enfants. En plus d’être une artiste très talentueuse, elle était très sociable. Issouf Compaoré m’a dit de ne pas pleurer parce que le monde qui est là témoigne de la grandeur de Djata. Je souhaite que son âme repose en paix et que nous pensions à ses enfants.

Fatou Diendéré, députée : A l’instant T où nous sommes en train de quitter le cimetière, il me serait très difficile de dire tout ce que je sais de l’artiste. Elle a toujours été au service des autres, c’est une dame de cœur et elle a toujours été présente là où on avait besoin d’elle. L’élue que je suis, je retiens de Djata, une artiste disponible mais aussi une artiste qui sait créer la musique qu’il faut au moment qu’il faut. A plusieurs occasions, je l’ai rencontrée, elle a presté pour la population du Passoré. Elle est venue à des rendez-vous au Passoré sur mobylette, parce que tout simplement, elle n’a pas réussi à avoir les transports en commun. Elle n’est pas l’artiste qui vous bouscule pour son cachet, elle était prête à servir, quitte à régler les comptes avec vous plus tard parce qu’elle était appelée à d’autres missions.

Je retiens de Djata une autodidacte avec une musique limpide, douce et captivante. Djata s’en va au moment où on a encore plus besoin d’elle pour les sentiers à bâtir au Burkina Faso. Je suis une croyante et je dis que tout ce que Dieu fait est bon. Le moment qu’il a choisi est bon. On ne sait comment on est venu sur terre. On ne saura pas non plus quand nous allons quitter la terre. Je reconnais seulement que les artistes du Burkina se sont mobilisés pour elle depuis son accident jusqu’à son départ.

Moussoyouma Kouyaté, responsable de la troupe Wamdé : J’ai connu Djata depuis sa naissance parce qu’à Koulouba, nous étions des voisins. Djata a intégré la troupe Wamdé que je dirigeais en son temps et déjà à l’âge de 8 ans, elle a fait son 1er voyage avec moi en Suisse.

La chanson de clôture de la veillée à la Maison du peuple, c’est elle qui me l’a composée à 8 ans, en gourounsi (Kaséna). Quand je voulais la faire chanter, je lui donnais le bâton de balafon qu’elle se servait comme micro afin de se déplacer aisément. Quand un enfant sort de la troupe Wamdé, il peut être tailleur, peintre, teinturier, danseur, chorégraphe et comédien. Et Djata jouait même du djembé (la 1re fille à en jouer). Je souhaite que la terre propice du Burkina Faso lui soit légère. Je me disais que quand mes forces m’abandonneraient, elles vont prendre la relève. Mais je sais que Djata est parmi nous. Je crois qu’elle va se réincarner dans quelqu’un, donc dans quelques années, nous aurons une autre Djata.

Dez Altino, artiste-musicien : Comme tous les autres artistes, j’ai connu Djata Ilébou à travers sa musique. Elle aimait plaisanter avec tous les artistes. C’est surtout ce qui me plaisait en elle. La musique burkinabè a perdu un grand talent. C’est Dieu qui fait les choses et il peut nous redonner 100 Djata. Djata étant un don de Dieu, il peut en mémoire d’elle, donner une autre.

Adji, artiste-musicienne : Nous avons perdu une sœur, une mère. Djata était ma mère. Elle avait de l’influence sur moi. Elle pouvait me crier dessus et je restais calme pour écouter. Tout le monde me connaît, je suis d’un tempérament dur, sauf Djata pouvait me faire tout ce qu’elle voulait. Nous venons de la perdre. Djata restera unique. Elle a représenté valablement notre pays lors des grandes tournées.

Ismaël Zongo alias commandant Papus, producteur, manager : Quand on voit la mobilisation, on peut simplement dire qu’elle avait une forte personnalité parce que dans sa discographie, elle n’avait qu’un seul album et beaucoup de singles. On attendait son deuxième album qui n’est jamais venu. En terme de discographie, la quantité n’y était pas mais la qualité oui.

Je retiens d’elle, une femme rebelle qui avait envie de vivre, qui dit les choses de façon pensée et qui avait de l’énergie à revendre. Je sais que chacun à une anecdote sur Djata parce que c’est une femme, vous l’aimez ou pas, elle va vous marquer quelque part. Le Burkina Faso perd une grande dame. C’est dommage que c’est maintenant que les radios inondent leurs ondes de la musique de Djata. Elle fait la une des journaux. Je suis content mais à la fois triste car elle le méritait de son vivant. Le groupe Yeleen ledit si bien : « n’attends pas ma mort avant de m’aider ».

Au-delà de la musique, il faut aller chercher Djata sur les scènes de théâtre, au cinéma, dans la comédie musicale, la danse contemporaine. Elle est une artiste pluridisciplinaire. Son deuxième album est bouclé. Il ne reste que la signature des documents. Pour le bonheur des mélomanes, pour le bonheur de ceux qui ont aimé Djata, il faut éditer et mettre sur le marché ce produit pour que les gens se ruent là-dessus, non pas parce qu’elle est morte mais à cause de la qualité.

Koto Brawa, artiste-musicien burkinabè vivant en France : Je voudrais rendre hommage à Djata pour son combat qu’elle a mené durant sa courte vie. Malheureusement, elle est partie trop tôt. Je garderai d’elle une fille dynamique, battante et serviable. Quand je faisais mon album « MEET-IK » en 2007 au studio, je lui ai demandé de venir faire le chœur, elle a répondu spontanément. Et chaque fois quand on se rencontrait, elle s’empressait de prendre des nouvelles de mon album. Car j’ai mis cinq ans avant de le sortir. Elle me disait : « Tu as vu mon faux chéri-là. Ce n’est pas facile. Les gens pensent que c’est facile de faire un album. Toi-même tu vois ». Merci d’avoir partagé avec nous ton art. Repose en paix ma chérie.

A.K.

A.A.

S.Z.


Sanglots et larmes pour Djata

Djata !

Au milieu des hurlements de la tristesse

De la nuit

Noire nuit de tous les cauchemars

Le trouble a envahi le sommeil

Les tumultueuses larmes diluviennes du désespoir

Ont inondé et anéanti le délicieux réveil des rêves

Surpris dans leur évasion

Puis soudain s’estompent toutes les clameurs

Je me rappelle

Il y a une année de cela

Nous nous rendions à Manga

Une vingtaine d’artistes-musiciens

A bord du car

Panne en pleine brousse

Midi, treize heures, presque quatorze heures

Les artistes ont soif et faim

Mais ils sont silencieux

J’ai peur

Peur d’essuyer leur foudre

J’ai surtout peur de toi

Je te sais très exigeante

Envers toi-même et envers autrui

Les autres t’observaient

Car tu inspires considération et impose respect

Tu avais compris

Tu n’as pas dit un seul mot

Tu nous as aidés à supporter

A tenir bon

Et puis je me souviens du vin

Du fameux vin que je ne t’ai pas donné

Vieille-Mère

Une à une se sont consumées les nocturnes étoiles

Et les sublimes pensées

De la famille éplorée et effondrée

De la foule des mélomanes inconsolables,

Des artistes interloqués qui s’interrogent

Sur leur être, leur art et leur devenir

Des producteurs meurtris,

Des managers contrits,

Des arrangeurs abasourdis

Et la presse consternée

Il y a un mois

Nous étions à Kombissiri

Tu ne m’avais réclamé ton cachet

Cachet ! Quel abus de langage

Tu n’avais pris ton cachet

Que des heures après ta prestation

Au moment de repartir

D’apprendre à écrire

Tu m’avais promis

D’apprendre à écrire

A bien écrire

N’est-ce pas ?

Et puis tu as promis d’aider Athéna Productions

N’est-ce pas ?

On avait reparlé de ta prestation au Cenasa

Au cours de la soirée d’hommage au Vieux-Père Sotigui Kouyaté

Compliments ! Tu avais été fabuleuse

Car tu avais djafoule.

Nous avons également parlé de ta nouvelle coiffure

Qui te rendait encore plus belle

Je garde jalousement le CD des exclusivités

Que tu m’as offert

Et puis j’ai été stupéfait d’admiration

Quand tu as consacré l’essentiel de ce modique cachet

A mes amis qui devaient te raccompagner

Seulement, tu ne m’as pas prévenu

Que tu t’en irais bientôt

Djata

Badjata

Mélissa

Ilébou

Jusqu’au bout

Tu as affronté la vie

Tu as défié la mort

Quatre jours durant

Quatre nuits durant

Le chiffre revêt toute l’importance de sa symbolique

Tu es une femme

Une vraie

Tu as affronté ta mort

Jusqu’au bout.

Une à une

Sous les marais les larmes et les sanglots ont englouti

Les derniers instants de miel

Djata, pardonne-moi si j’ai pleuré

Pardonne-nous si nous avons pleuré

C’était intenable

Demain quand la lune très haut dans le ciel pâle

Brillera et blanchira les cris des grillons stridents

J’irai sur ta tombe m’asseoir

Pour pleurer comme un déluge

J’irai m’asseoir

Au milieu des condoléances encore brûlantes

Versées par les amis de toujours

Dans l’immense toile de l’élan de leurs cœurs meurtris

J’irai sur ta tombe m’asseoir

L’orphelin que tu laisses ira s’asseoir

Sur la tombe de la Vieille-Mère

Pour fredonner les airs que tu as laissés

Tu as plaidé pour les orphelins

« Car ils n’ont pas choisi leur destin

Toi Djata Ilébou

Tu n’as rien pour eux

Mais tu chantes l’amour pour eux ! »

Vieille-Mère

Je sais que tu n’es pas partie

Boubacar DAO

athena_productions@yahoo.fr

78 00 19 33

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 25 octobre 2010 à 04:19 En réponse à : Inhumation de Djata Ilebou : Des fleurs et des pleurs pour une étoile disparue

    Encore une fois, toutes mes condoleances a la famille eploree. RIP, Djata. Je ne suis plus fache contre la mort qui fauche lachement. Le peuple burkinabe a renverse la mort. En refusant que tu partes. Pour de bon. Tu vivras dans nos coeurs car ta blancheur de coeur n’etait pas feinte. Tu es toi- meme. A prendre ou a laisser. Et les burkinabe t’ ont prise. Comme tu es. je ne m’ y connais pas trop en musique mais quand je t’ ;ai ecoutee pour la premiere fois dans les annees 2000, j’ai dit a ma femme que cette artiste n’avait besoin que d’ un petit coup de pouce pour percer. tu ne m’as pas dementi. Personne n’a force tout ce beau monde a sortir pour t’accompagner dans ta derniere demeure. Tu le merites, ma chere Djata. Je ne faisais pas partie de mes freres et soeurs en larmes parce que je suis loin du pays. J’ai verse moi aussi des larmes quand j’ai lu que Floby, apres avoir dit sa chanson, n’a pas pu reternir ses larmes. Sinon j’avais toujours lutte et reussi a ne pas te pleurer, pour ne pas me convaincre que tu es reellement partie, du moins dans ton enveloppe terrestre. Ce n’est pas facile. O mort, ou est ta victoire ? Je propose que le Faso net ouvre une souscription ou les uns et les autres pourraient donner de l’argent pour soutenir les trois bedaro que tu as laisses derriere toi. En attendant que l’ Etat fasse quelque chose. la bureaucratie, ca prend du temps. Si vous pouvez le faire, ne laissez pas trainer car les gens oublient vite. Heureusement d’ailleurs. Sinon la vie allait etre trop insoutenable. Djata n’a pas besoin des gens tristes. elle a apporte sa contribution a la culture et au peuple du Burkina comme elle a pu. A chacun de faire aussi ce qu’ il peut.

    Un de tes fans au Canada.

    • Le 28 octobre 2010 à 12:13, par sadiacompaor En réponse à : Inhumation de Djata Ilebou : Des fleurs et des pleurs pour une étoile disparue

      je trouve que ce monsieur a raison les gens oublient vite meme si je pense que djata est inoubliable et restera a jamais graver dans nos memoires,il faut vite faire quelque chose pour ses orphelins,pendant qu’il est encor temps.
      c’est la meilleur chose que nous pouvons encors faire pour lui temoigner notre reconnaissance.QUE LA TERRE TE SOIT LEGER DJATA ILLEBOU !

      • Le 12 novembre 2010 à 14:24 En réponse à : Inhumation de Djata Ilebou : Des fleurs et des pleurs pour une étoile disparue

        c’est vraiment decevant d’entendre toutes ces choses sur DJATA. Pourquoi tous ces compliments apres son depart ; ca c’est le fort des burkinabè. Entre nous est ce que un pays peut avancer avec de telle mentalité. De grace recompenser les gens pendant qu’il est temps. Car d’une part j’ai vue des larmes qui pouvaient etre ressembler aux larmes de crocodiles. Si nous revenons sur l’emission HOMMAGE A DJATA sur la RTB, je crois que SAMI voulait nous faire comprendre quelque chose. Comme quoi ? elle dit que DJATA est partie en nous donnant ou lessant une leçons et termine (SAMI) en disant a la fin que c’est a chaqu’un de refflechir sur la maniere dont elle est morte. SAMI s’il vous plait et a cause de l’amour que tu as pour DJATA nous te prions de nous expliquer ce que tu voulais nous faire comprendre.
        QUE TON AME REPOSE EN PAIX DJATA ET QUE LE BON DIEU ETAND SA MAIN SUR TES ENFANTS. Dommage que la presse, les artices, les autorités et tous ceux qui pouvaient faire quelque chose pour toi (n’est ce pas ? Mm la depute Fatou)ne t’ont pas recomponsés, ni prouvés leur amour en vers toi pendant que tu etais sur terre.
        QUE BENISSE TES ENFANTS.

  • Le 25 octobre 2010 à 06:46, par P USA En réponse à : Inhumation de Djata Ilebou : Des fleurs et des pleurs pour une étoile disparue

    Dieu sait ce kil fait..Repose en paix !!!!!!!!

  • Le 25 octobre 2010 à 08:52, par Texas En réponse à : Inhumation de Djata Ilebou : Des fleurs et des pleurs pour une étoile disparue

    La vielle mere je pleure tjrs ta disparution tragique...J`ai mal, si mal... Comme koi la mort ne previent pas, vivons chaque jour com si c`etait le dernier, disait Corneille. Puisse Dieu dans sa bonte te recoit ds son royaume celeste. We will always miss you

  • Le 25 octobre 2010 à 10:17 En réponse à : Inhumation de Djata Ilebou : Des fleurs et des pleurs pour une étoile disparue

    j ai du mal a y croir que la terre de tes encietres te soit beni

  • Le 25 octobre 2010 à 13:02, par Madjer En réponse à : Inhumation de Djata Ilebou : Des fleurs et des pleurs pour une étoile disparue

    Repose en paix Djata.Que la terre te soit legère. Moi personnellement je suis devenu muet devant cette disparition brutale et tragique de Djata. Je ne sais plus quoi dire. Que Dieu rend au centuple tous ceux qui ont contribué à ce que les obsèques de Djata soit sans précédent. Vous savez, hier encore j’ai pleuré quand j’ai suivi l’émission sur sur TNB intitulée HOMMAGE A DJATA. A la fin fin de l’émission quand tout le monde s’est mit débout avec des bougies à la mains, et quand j’ai vu BIG BEN verser les larmes je vous jure que ma femme et moi n’avons pas pu retenir nos larmes. Je remercie Papus Zongo, Bigben, Magui leslie Oka, Evariste COMBARY, smockie et tous ceux dont les noms n’ont pu être cité. Que Dieu vous Bénisse : Nous avons perdu la meilleur voix et la meilleur vedette de la chanson du Burkina ; Maintenant il nous reste encore 3 meilleurs voix et 3 meilleurs vedette de la chason ici au Burkina qui suivaient celle de Djata. faisons tout pour les pousser plus haut, pour qu’ils puissent réprésenter dignement ce pays. L’autre n’est pas Burkinabé d’origine, mais les deux(02) autres le sont : je ne vais pas les citer pour ne pas frustrer les autres mais celui qui n’est Burkinabé et qui fait partie des trois(03) meilleurs voix c’est Mandowé de yeleen. Je parle des vedette qui savent chanter. ils ne sont pas nombreux ici Djata était la meilleur artiste de ce pays sur toute la ligne. Djata avait une double voix ; et ça ce n’était perceptible pour tout le monde ; Djata était une genie. Repose en paix.

  • Le 25 octobre 2010 à 14:06, par Le Cid En réponse à : Inhumation de Djata Ilebou : Des fleurs et des pleurs pour une étoile disparue

    Djata a eu la paix, le problème c’est nous qui sommes restés derrière lui.

  • Le 25 octobre 2010 à 14:08, par Martio En réponse à : Inhumation de Djata Ilebou : Des fleurs et des pleurs pour une étoile disparue

    Djata que la terre te soit legere. Sache que le Dieu tt puissant te reservera un coin pour toi au paradis. A dieu Djata

  • Le 25 octobre 2010 à 14:25 En réponse à : Inhumation de Djata Ilebou : Des fleurs et des pleurs pour une étoile disparue

    Paix à ton ame Djata. Tu es l’une des meilleures chanteuses du Burkina sinon la meilleure chanteuse à la voix d’or. Que la terre te soit légère !

  • Le 25 octobre 2010 à 18:27, par Djib En réponse à : Inhumation de Djata Ilebou : Des fleurs et des pleurs pour une étoile disparue

    "La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie" dit-on. Aimons nous les uns les autres. Venons au sécours de ceux qui sont dans le besoin. Ne fermons pas la porte à ceux qui nous demandent refuge. Délions le cordon de la bourse pour ceux qui nous demandent. Djana ne demandait plus que ça. C’était le sens de son combat, et toutes ses chansons tournaient autour de cette cela : L’Amour et la Charité. Pour avoir goûté à l’amère source de la vie, Djata a compris que seul l’Amour peut rendre heureux.
    Quand je vois cette forte mobilisation, cette prompte réaction de la population(toute couche confudue), je me demande pourquoi rien n’a été fait pour bouster la carrière de Djata au delà de ce que nous voyons aujourd’hui ? Pourtant, tout le monde est unanime que Djata est la plus belle voix fréminine du moment. Tout le monde reconnait qu’elle la meilleure sur scène et qu’elle peut s’adapter à n’importe quelle scène. Tout le monde reconnait qu’elle est d’un INESTIMABLE !!!Djata aurait pu et voulu être plus heureuse de voir cette grande mobilisation autour de sa musique, elle qui a tant souffert de l’injustice sociale mais qui a toujours marché dans la combativité et l’espoir un jour son rêve réalisé : sortir enfin son deuxième album. mais " le problème n’était pas artistique mais ECONOMIQUE". Malgré son inestimable talent, Djata s’en est allé sans exploiter même la moitié parceque personne n’a voulu la sortir de se seul obstacle ECONOMIQUE.
    Pourquoi attendre ma mort pour me jeter des fleurs ?
    Moi, je préfère recevoir mes fleurs quand je suis toujours vie !

  • Le 25 octobre 2010 à 20:25, par Kouakou Kouamé sévérin En réponse à : Inhumation de Djata Ilebou : Des fleurs et des pleurs pour une étoile disparue

    Je suis très attristé par la disparition tragique de DJATA,
    mais la manière dont Maguy s’est comportée durant l’émission hommage à DJATA sur la RTB n’était pas digne de la vieille mère. Elle croise ses jambes comme si elle se croyait dans son salon. Tchrrr. Megd, animer c’est pas forcer si tu connais pas c’est pas forcé, bigo même a été coupé par moment et cela à dénaturé la beauté de la chose. J’espère qu’elle ne va pas animer les "Kundé" du grand Dja prèss.

  • Le 25 octobre 2010 à 20:40, par John En réponse à : Inhumation de Djata Ilebou : Des fleurs et des pleurs pour une étoile disparue

    Djata, tu n’as pas vécu longtemps, mais tu as brillée comme une étoile et cette lumière nous marqué à jamais. Depuis le Canada, je suis resté accroché à toutes les nouvelles te concernant comme s’il y avait une lueur d’espoir d’entendre un démenti sur ton décès. Non, tu ne devais pas partir de cette manière ! C’est une grande perte. La mobilisation qu’il y a eu après son décès témoigne de ta popularité. Ton talent faisait l’unanimité même si certains le découvre tardivement. Tu étais très sociable, très ouverte et tu collaborais avec tout le monde. Tu resteras à jamais gravée dans nos cœurs.

    Tout le monde te connaît aujourd’hui au Burkina Faso par ton talent musicale, mais tu incarnais la culture burkinabè que tu valorisais tant. Tu es également une autodidacte parfaite et je te respecte. Pour beaucoup d’entre nous, que serions-nous devenus si nous n’étions pas allés à l’école ? Mais toi tu as pu relever le défi au point d’être une référence et une source d’inspirations même pour les intellectuels. Au-delà de tes chansons très instructives, je m’en vais te citer :

    1) « Si ta mère te met au monde, il faut renaitre toi-même » ;

    2) « Je ne suis pas allé à l’école mais j’ai fait une autre école, celle de la vie »

    Ce sont des citations qui valent leur pesant d’or pour être citées. Elles peuvent être sources d’inspirations, de réflexion et de médiation dans les domaines de la philosophie, la morale, la culture, la sociologie, l’éducation, la littérature orale africaine, etc.

    J’invite celui que Djata avait approché pour écrire une autobiographie a continuer son œuvre. Il a dejà un titre pour son livre « Demain on parlera de toi » ou encore « Si ta mère te met au monde, il faut renaitre toi-même ».

    Repose en paix Djata

  • Le 27 octobre 2010 à 15:01, par RAMA En réponse à : Inhumation de Djata Ilebou : Des fleurs et des pleurs pour une étoile disparue

    j’ai du mal à crois que tu n’es plus de ce monde. Toi Djata se demandait :" pourquoi toi la mort tu emporte fa femme ? Que vont devenir ses enfants ?" voila que tu es partie sans avoir une réponse.C’est triste.Que le Bon Dieu donne à tes enfants le bonheur que tu n’as eu.Que la terre du Faso te soit légère.

  • Le 7 novembre 2010 à 17:12, par oceane richesse En réponse à : Inhumation de Djata Ilebou : Des fleurs et des pleurs pour une étoile disparue

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