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Signature convention BOAD-SONABEL : 25 milliards pour booster la production de l’énergie électrique

Publié le mardi 19 octobre 2010 à 03h04min

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La Société nationale d’électricité du Burkina Faso (SONABEL) et la Banque ouest africaine de Développement (BOAD) ont procédé le 15 octobre 2010 à Lomé au Togo, à la signature d’une convention de financement d’un montant total de 25 milliards de francs CFA pour le renforcement des capacités de production des centrales de Komsilga et de Bobo II. La Convention a été paraphée au siège de la BOAD par le président de cette institution, Abdoulaye Bio-Tchane et le président du Conseil d’administration de la SONABEL, Bassirou Ouédraogo en présence du ministre burkinabé des Mines, des Carrières et de l’Energie, Abdoulaye AbdoulKader Cissé, du directeur général de la SONABEL, Salif Kaboré et du directeur financier et comptable de la SONABEL, Jean Baptiste Kaboré.

« Je salue les efforts entrepris par le Burkina Faso qui a engagé un important programme d’investissements d’environ 352 000 milliards de francs CFA à l’horizon 2025, pour sécuriser définitivement l’alimentation en énergie électrique des centres de consommation du pays grâce à des équipements modernes et novateurs ».

Le président de la Banque ouest africaine de développement (BOAD), Abdoulaye Bio-Tchane n’a pas feint son enthousiasme en déliant la bourse pour accompagner la SONABEL dans sa politique de sécurisation énergétique du Burkina Faso. Et de rappeler que la signature en ce 15 octobre 2010 de deux contrats de financement, constitue la sixième du genre entre la BOAD et la SONABEL.

Aux termes des dispositions des deux accords, la BOAD consent à la SONABEL, un prêt d’un montant de 10 milliards de francs CFA pour le projet de renforcement de la capacité de production de la centrale de Komsilga et un second prêt d’un montant de 15 milliards de francs CFA pour le renforcement de la capacité de production de la centrale de Bobo II.

« La réalisation des deux projets va permettre, tout en privilégiant la recherche de sources d’énergie moins onéreuses à travers notamment les interconnexions, d’assurer une certaine sécurité énergétique du Burkina Faso par le maintien d’une proportion de la production thermique » explique Bassirou Ouédraogo, le président du conseil d’administration de la SONABEL.

Il s’agit concrètement pour la centrale de Komsilga, de renforcer les capacités de production du réseau national unifié par l’installation d’une capacité additionnelle de 36 à 40 MW. Quant à la centrale de Bobo II, il s’agira de renforcer la capacité de production du Centre régional de consommation de Bobo-Dioulasso (CRCB) par l’acquisition, l’installation et la mise en œuvre de groupes diesel de 20 MW fonctionnant au fuel lourd. Ce qui va permettre de sécuriser l’alimentation en énergie électrique dans la zone industrielle de Bobo-Dioulasso. Et tout cela à l’horizon 2012. Les deux projets qui ont bénéficié du financement de la BOAD, s’inscrivent dans la stratégie globale d’accroissement de l’offre d’énergie électrique entreprise par la SONABEL avec le concours des partenaires techniques et financiers.

« Les études de faisabilité attestent de la viabilité économique des deux projets avec notamment un taux de rentabilité économique de l’ordre de 19,93% et une rentabilité financière de 15,93% pour la centrale de Bobo II. En ce qui concerne la centrale de Komsilga, le taux de rentabilité économique est de 25% et le taux de rentabilité financière est de 22% » assure le président du Conseil d’administration de la SONABEL.

Avec la convention de financement de 25 milliards de francs CFA signée le 15 octobre dernier avec la SONABEL, les investissements de la BOAD au Burkina Faso s’élèvent à 194 133 milliards de francs CFA dont 37 768 milliards de francs CFA dans le secteur de l’énergie. La crise énergétique qui frappe la sous-région depuis ces dernières années avec les délestages, a incontestablement porté des préjudices aux populations et aux économies nationales. Avec seulement un taux d’électrification de 17%, les pays de l’espace UEMOA se doivent donc de mettre les bouchées doubles pour accélérer l’accès des populations à l’électricité.

C’est ainsi que les chefs d’Etat de l’Union ont décidé en décembre 2008 de la mise sur pied d’une initiative dénommée « Initiative régionale pour l’énergie durable (IRED) » avec pour objectif affiché de porter le taux d’électrification à 80% en 2020 et à un accès universel soit 100% en 2030. La signature des deux accords de financement entre la BOAD et la SONABEL participe donc à la réalisation de cette ambition de l’UEMOA.

Hamado Nana : Envoyé spécial à Lomé

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 19 octobre 2010 à 08:17, par propidro En réponse à : Signature convention BOAD-SONABEL : 25 milliards pour booster la production de l’énergie électrique

    352 000 milliards CFA, Mr le journaliste cela fait 547 Milliards €. Si grande soit la SONABEL, c’est du surréalisme ca. veuillez corriger ca svp et tacher de vous appliquer dans votre écriture.

  • Le 19 octobre 2010 à 09:59 En réponse à : Signature convention BOAD-SONABEL : 25 milliards pour booster la production de l’énergie électrique

    Et voilà... Comme l’an dernier, tous les journalistes sautent sur la nouvelle et oublient leur rôle de sentinelle... Quand la SONABEL a annoncé l’arrivée du courant de la Côte d’Ivoire, ils ont tous applaudi à se rompre les bras, oubliant qu’ils devaient maintenir l’attention de la SONABEL. Et on connait la suite. Je suis certains qu’il y aura encore des problèmes bientôt, malgré ces milliards ! Car pensez-vous que c’est un hasard si tout cet argent arrive avant la campagne électorale ????

    Et toutes ces zones de Ouaga qui n’ont toujours pas de courant ? Cela ne regarde personne a priori !

    De grâce les journalistes, soyez plus professionnels pour faire avancer le pays. SI à chaque fois qu’il y a un petit milliard quelque part vous sautez dessus comme si on allait sortir de la misère, qu’est-ce-que vous apportez au Burkina ? Ou bien laissez le journalisme pour devenir des griots simplement

    • Le 20 octobre 2010 à 15:54, par qu’ ; il enevrve les gens. Bu En réponse à : Signature convention BOAD-SONABEL : 25 milliards pour booster la production de l’énergie électrique

      Bien dit. Pourquoi l’ afrique ne cesse de recevoir des milliards qu’ on deverse comme si l’ argent n’etait que du papier et pourquoi ne cessons- nous pas de souffrir la misere malgre les statistiques de l’ Optimiste Premier Zongo qui a tous les indicateurs economiques au vert ? Messieurs les journalistes, ne faites pas semblant d’ ignorerles problemes lies a l’ assistance internationale. Vous savez bien que le tiers de cette assistance a la sonabel n’ ; ira meme pas a l’ electrification. Trop de je retiens. C’est pourquoi les individus avancent mais l’ etat, lui il s’ enfonce, le public se meurt berne par un Te Deum chante par les "chanceux " du systeme.
      Le Jeune Badaud Loran

  • Le 19 octobre 2010 à 12:30, par Sam En réponse à : Signature convention BOAD-SONABEL : 25 milliards pour booster la production de l’énergie électrique

    Le Burkina est un pays où le taux d’électrification est alarmant.
    La stratégie pour desservir les zones rurale est n’est pas la bonne.
    Les Coopératives auxquelles ont a laissé la production et la distribution de l’électricité sont des amateurs et ne s’en sortent pas.
    Pourquoi la SONABEL pour les grandes villes et les coopératives pour les petites localités ?
    SONABEL devrait accompagner ces coopératives afin qu’elles puissent vivre.
    Aussi, pourquoi ne pas augmenter les capacités des centrales des provinces voisines,et distribuer le courant au lieu de multiplier les petites centrales ???
    Pourquoi le BURKINA PAYS SAHÉLIEN NE CHERCHE PAS D’AUTRES SOURCES PLUS DURABLES ET ÉCONOMIQUES (SOLAIRES).

  • Le 20 octobre 2010 à 12:43, par yeral dicko En réponse à : Signature convention BOAD-SONABEL : 25 milliards pour booster la production de l’énergie électrique

    Mais la centrale de komsilga va finalement coûter combien de milliards bonnes gens ?Et puis ce qui est incompréhensible c’est que le Ministre de l’énergie a déclarer voilà environ deux semaines devant l’assemblée nationale que la centrale se trouve actuellement à Abidjan et que l’état de nos routes ne permettent pas son transport.Alors comment peut-on s’endetter pour accroit la production d’une centrale qui n’est même pas installer ?

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