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Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

Publié le mardi 12 octobre 2010 à 09h11min

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Il avait déjà laissé plané le doute le 25 septembre dernier dans son fief du Zoundwéogo (cf. l’Observateur paalga n°7723 du lundi 27 septembre 2010), à la faveur de l’installation de la correspondante régionale de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) ; il répondait ainsi à la question de notre envoyé spécial sur sa participation à la présidentielle du 21 novembre : “La décision revient au BPN. Ce n’est pas moi qui la prends. L’UPC est un parti démocratique...”. Aujourd’hui, les choses sont on ne peut plus claires ; l’UPC de Zéphirin Diabré, comme on le sait déjà, ne sera pas candidat au scrutin présidentiel à venir, et s’en explique à travers la déclaration qui suit. “Malgré ses débuts prometteurs, avoue-t-il, l’UPC ne dispose pas encore du minimum d’infrastructure politique qu’il faut pour affronter de manière crédible une élection présidentielle”.

“L’élection présidentielle prévue dans notre pays le 21 novembre 2010 vient d’entrer dans sa dernière ligne droite. Selon les informations relatées par notre presse nationale, 8 candidats auraient déposé leurs dossiers pour solliciter le suffrage de nos compatriotes dans leur quête de la charge suprême. Le processus habituel de validation par la Cour constitutionnelle en aurait finalement retenu sept (7).

A la lecture de la liste des candidats parue dans la presse, de nombreux compatriotes ici et à l’étranger, et beaucoup de ceux qui observent le parcours de notre parti avec sympathie, se sont posé des questions quant à la participation de l’UPC au scrutin du 21 novembre 2010.

Notre parti est sensible à cette grande marque d’intérêt, toute chose qui témoigne de ce que, à peine créée, l’UPC est déjà un Parti qui compte. C’est pourquoi notre parti annonce ici à ses militants et sympathisants, à tous les observateurs de la vie politique de notre pays, que l’Union pour le progrès et le changement a décidé de ne pas présenter de candidat à l’élection présidentielle de 2010.

Il s’agit là d’une décision des instances de notre parti, et ce après prise en compte des opinions émises par les membres du Bureau politique national, et l’examen des avis éclairés des militants et sympathisants du parti. Cette décision est en fait l’aboutissement de l’analyse que fait notre Parti du contexte et des enjeux actuels de cette élection, et de l’état de notre propre préparation.

Parce qu’il s’agit d’une décision d’importance majeure pour notre Parti et ses militants, et pour l’ensemble des Burkinabè, le Bureau politique national a jugé opportun d’en faire ici l’explication au bénéfice de l’opinion nationale et internationale, et de situer les militants du Parti sur la conduite à tenir.

1 – Le contexte de l’élection présidentielle de 2010

De par les pouvoirs que lui confère notre Constitution, le président de la République est le principal acteur de notre vie politique. De ce fait, son élection constitue un événement majeur qui rythme l’évolution de notre démocratie. Comme l’élection présidentielle constitue un instant unique pour un grand débat national, il convient donc d’en saisir les enjeux. Pour l’UPC, l’élection présidentielle de 2010 se déroule dans ce contexte national marqué, entre autres, par une grande soif d’alternance.

En effet, l’usure de plus de deux décennies de pouvoir, l’arrogance de certains gouvernants, les fraudes électorales, la pauvreté galopante, la crise de la santé et de l’éducation, le chômage des jeunes, la montée de la corruption et des inégalités sociales, l’impunité entretenue par les tenants du pouvoir, les attributions tronquées de marchés publics, le sentiment largement répandu que « ce sont toujours les mêmes », les changements démocratiques fréquents dans d’autres pays de la sous région et l’arrivée de ces nouvelles générations, émancipées des carcans sociaux traditionnels, sont autant d’éléments qui nourrissent et confortent l’aspiration au changement des larges couches de notre population. Ce sentiment s’est sans doute récemment renforcé avec la volonté affichée du pouvoir de la IVe République, de procéder à la modification de l’article 37, afin de supprimer la clause limitative du mandat présidentiel.

N’eut été le caractère spécifique de notre démocratie, ces différents facteurs sont de nature, dans des circonstances normales, à donner une grande chance de succès électoral aux forces de l’alternance. Malheureusement, et l’objectivité recommande de le reconnaître, l’opposition n’aborde pas cette élection au mieux de sa forme.

D’abord, de manière structurelle, et à cause des saignées que lui a fait subir le pouvoir, l’opposition est une minorité écrasée au sein de notre Parlement. Lorsqu’on sait que sur cent onze (111) députés, le plus grand parti d’opposition n’en compte que cinq (5), et que la somme de tous les députés se réclamant de l’opposition ne vaut même pas quinze (15), on mesure le chemin qui reste à parcourir.

Ensuite, et c’est bien connu, le manque de moyens et le refus obstiné de se mettre ensemble, fait que l’opposition a du mal à s’implanter et à se structurer sur l’ensemble du territoire. A cela s’ajoute le spectacle désolant des comportements parfois erratiques, et l’impression malheureusement entretenue au sein de l’opinion, que l’opposition burkinabè ne présente aucune alternative au régime en place.

Il faut voir là, et non ailleurs, une des raisons de la désaffection des citoyens vis-à-vis du jeu démocratique que l’on observe dans notre pays, scrutin après scrutin. Mécontents du régime en place, mais ne sachant pas à qui se confier, beaucoup de nos compatriotes se réfugient dans la démission citoyenne, et deviennent de simples spectateurs de notre vie publique.

Pire, ils ne croient plus en notre système démocratique et en viennent à se demander si le bulletin de vote peut véritablement amener à un changement comme on le voit sous d’autres cieux. C’est un problème grave. Cette désaffection des citoyens a même atteint un niveau qui n’honore pas du tout le Burkina, lorsqu’on le compare aux pays de la sous-région.

Par exemple, dans un pays comme le Niger, sur une population de 15 millions d’habitants, ils sont 6 749 800 électeurs (soit 44% de la population) à s’être inscrits pour la prochaine élection présidentielle. Au Togo où notre pays contribue à rétablir la paix, ils étaient 3 295 646 électeurs inscrits sur une population de 6 millions d’habitants lors du dernier scrutin présidentiel de 2010 (soit 54% de la population).

Au Mali, en 2007 alors que le pays comptait 13 millions d’habitants, 6,8 millions (soit 52% de la population) s’étaient inscrits pour l’élection présidentielle qui a eu lieu la même année. Lors de la dernière élection présidentielle au Bénin en 2006, ils étaient 4 286 045 inscrits sur une population d’alors de 8 439 000 habitants (soit 50% de la population).

Enfin, au moment où le Ghana élisait son Président en 2008, ils étaient 13 millions à s’être inscrits sur une population de 23,4 millions d’habitants (soit 55% de la population). Comparé à ces pays frères et voisins, le Burkina de 2010, qui compte 16 millions d’habitants, ne parvient à inscrire que 3,2 millions d’inscrits soit seulement 20% de la population. Pourtant nous appartenons à la même zone géographique avec des populations ayant des comportements sociodémographiques similaires.

Sur cette base comparative, l’estimation la plus raisonnable du nombre de personnes qui auraient dû s’inscrire sur les listes électorales au Burkina devait être comprise entre 6 et 7 millions. Pire, les conditions de participation édictées par nos autorités, notamment l’obligation d’utiliser la nouvelle carte d’identité, la lenteur avec laquelle nos services compétents délivrent « ce précieux sésame », l’incontournable manipulation du fichier électoral dont fait toujours usage le pouvoir, achèvent de jeter de sérieux doutes sur la fiabilité du scrutin.

A cela s’ajoutera que, la participation réelle étant toujours inférieure aux inscriptions, le président qui sera élu le 21 novembre (ou plus tard en cas de deuxième tour) le sera par une infime minorité de Burkinabè. Dans ces conditions, quel que soit l’angle sous lequel on le prend, il ne sera pas hors de propos que de poser l’épineuse question de sa légitimité réelle. Notre Parti déplore cette situation.

Il comprend que c’est le mécontentement général, le ras-le-bol de nos concitoyens et leur désillusion face à une démocratie qui reconduit toujours les mêmes, qui poussent beaucoup d’entre eux à refuser de s’inscrire. Il observe que depuis l’élection présidentielle de 2005, au lieu de s’améliorer, cette tendance ne fait qu’empirer. Mais, notre Parti pense que s’abstenir de s’inscrire sur les listes électorales est une grande erreur politique.

Cette erreur est d’autant plus grave qu’au moment où le camp des mécontents, donc le réservoir naturel de l’alternance, refuse de participer au scrutin, les partis au pouvoir ameutent leurs troupes. C’est d’ailleurs partant de cette analyse que certains, qui créditent le CDP du gros lot des inscriptions à ce scrutin, n’hésitent pas à proclamer que les jeux sont faits d’avance.

Des voix se sont même élevées au sein de notre opposition, pour préconiser le boycott, en rappelant ce théorème malheureusement vérifié dans le contexte politique burkinabè qui veut que les élections se gagnent lors des inscriptions. L’opposition a donc sur ce plan un grand rôle à jouer à l’avenir. L’UPC, pour sa part, fait, d’ores et déjà, de l’inscription sur les listes électorales une priorité absolue de son action politique.

Il le fait avec d’autant plus d’empressement que, à y voir de près, si on doit légitimement déplorer la faiblesse des inscriptions, on peut aussi y voir un signe encourageant pour l’avenir, car la clé de l’alternance se trouve peut-être à ce niveau. En effet, le jour où l’opposition réussira à convaincre les 3 à 4 millions de Burkinabè qui manquent actuellement à l’appel, de venir s’inscrire et prendre leur carte d’électeur, la donne politique changera radicalement dans notre pays.

Tout en prenant en compte les éléments ici exposés, notre parti a continué sa réflexion sur notre éventuelle participation à ce scrutin, en établissant un diagnostic serein de ses forces et de ses faiblesses à l’heure actuelle.

2 – L’Etat de préparation de l’UPC pour le scrutin du 21 novembre 2010

Depuis sa naissance le 1er mars dernier, notre Parti bénéficie d’un formidable élan de sympathie, qui se manifeste quotidiennement à travers les adhésions multiples, et qui se vérifie sur le terrain autour de nos leaders provinciaux. Incontestablement, en 6 mois d’existence, l’UPC est devenue une réalité politique incontournable. Mais nos militants ont bien compris que malgré ces efforts louables, la machine UPC est toujours en construction.

De nombreuses structures de base restent à installer. De plus, n’ayant pas encore participé à la moindre élection, notre Parti ne dispose à l’heure actuelle d’aucun conseiller municipal, d’aucun maire, ni d’aucun député. En clair, notre Parti, malgré ses débuts prometteurs, ne dispose pas encore du minimum d’infrastructure politique dont il faut, à notre avis, disposer pour affronter de manière crédible une élection présidentielle.

Une telle infrastructure aurait été un gage d’efficacité électorale, en ce sens qu’elle aurait permis d’assurer le parrainage autonome de notre candidat, de mobiliser l’électorat, de faire passer nos messages, d’inciter nos sympathisants à s’inscrire, de surveiller les bureaux de vote, et de s’assurer que notre campagne est gérée par des mains sûres. De plus, elle aurait offert à notre candidat une certaine crédibilité auprès de l’opinion, pour qui la présence à une élection présidentielle se mérite au regard de la base politique que l’on peut exhiber.

Tout cela est en construction, et nos efforts commencent déjà à être couronnés de succès. Il n’y a donc pour nous aucun complexe à reconnaître que notre Parti n’est pas prêt sur le plan organisationnel et politique, à affronter l’épreuve d’une campagne présidentielle.

Cette question de la préparation du Parti a été au centre de nombreuses discussions au sein et en dehors du Parti. Le Bureau politique national a bien compris le message des militants et sympathisants selon lesquels, aller à la présidentielle de 2010, dans le contexte décrit plus haut, pour un Parti naissant, non encore structuré et organisé, et sans représentativité politique prouvée, c’est courir le risque de jouer le rôle de simples accompagnateurs, ce qui est très loin de la raison d’être et des ambitions politiques de l’UPC.

Il se félicite de l’évolution notable de la compréhension de certains militants qui, aux premières heures de la naissance de l’UPC, ont tout de suite pensé avoir enfin trouvé le parti avec lequel ils s’engageront à l’élection présidentielle de novembre 2010. Il les remercie de leur marque continue de confiance et leur demande de s’armer de courage et de patience pour préparer l’avenir de manière sereine et organisée.

Mais si notre parti n’est pas encore prêt, d’autres forces de l’opposition, nées bien longtemps avant lui, actives sur le terrain, parfois depuis des décennies, ont décidé de franchir le pas et de participer à cette élection présidentielle. L’attitude à adopter à leur égard a aussi nourri la réflexion de notre parti.

3 – Soutien aux candidats de l’alternance

Comme à chaque élection présidentielle, le peuple du changement, ces Burkinabè que le pouvoir de la quatrième république a comme exilés dans leur propre pays, nourrit l’espoir que l’heure de l’alternance a enfin sonné. Dès sa naissance, notre parti s’est intéressé aux discussions en cours au sein de l’opposition, et qui étaient censées déboucher sur une démarche commune, voire sur une candidature unique de l’opposition pour cette présidentielle. C’est avec regret que nous avons constaté qu’il n’a pas été possible d’aboutir à un tel consensus.

Il ne nous appartient pas ici de chercher à situer des responsabilités quant à cette situation. Lorsqu’il nous est apparu clairement que notre opposition présentait plusieurs candidats, notre Parti a examiné avec minutie la question de l’attitude à adopter.

Les formations de l’opposition qui participent à cette élection sont des acteurs anciens de notre scène politique. Elles participent donc à cette élection en connaissance de cause. De plus, jusqu’à preuve de contraire, elles disent se situer dans le camp de ceux qui souhaitent une alternance véritable dans notre pays.

Les personnalités de l’opposition qui concourent pour ce suffrage sont toutes des acteurs émérites de notre scène politique, qui ont participé, chacun à sa façon, aux différents combats qui ont rythmé la quête de notre peuple pour plus de démocratie et de bien-être. En tant que parti prônant l’alternance, et membre de notre opposition, l’UPC est solidaire de leur combat.

Notre Parti n’a jamais eu la prétention de pouvoir réaliser tout seul l’alternance. Il souhaite donc que ceux qui engagent le combat de l’alternance à l’occasion de l’élection présidentielle de 2010 réussissent car leur victoire sera indiscutablement celle de tous les Burkinabè qui souhaitent le changement.

Au demeurant, notre Parti entretient avec la plupart de ces formations des relations empreintes de cordialité. Il n’a rien contre tel ou tel candidat de notre opposition. Sur le plan des idées, notre parti partage beaucoup de valeurs défendues par les militants du sankarisme, du socialisme ou de la social-démocratie. Mais notre parti, qui a été sollicité, a préféré ne pas soutenir un candidat précis de l’opposition pour les raisons suivantes :

- d’abord pour nous, quelle que soit l’estime que l’on peut avoir pour telle ou telle personnalité, le soutien d’une candidature présidentielle doit être l’aboutissement d’un processus politique marqué par une entente autour d’un programme arrêté en commun, d’une plate-forme de gouvernement définie ensemble. Nous n’avons pas eu une telle occasion ;
- ensuite, puisqu’il s’agit d’une décision de parti à parti, il est préférable que ce soutien s’appuie sur une coopération politique déjà existante, dont on a pu établir les bases et vérifié la solidité dans le cadre d’élections locales, législatives, voire d’une gestion commune sur le terrain.

A peine née l’UPC peut difficilement se targuer d’une telle expérience ;
- enfin, notre parti ne souhaite pas ajouter au spectacle regrettable du déchirement de notre opposition sur la question des soutiens, en s’alignant derrière tel candidat contre tel autre candidat, alors qu’il les juge tous capables de relever le défi.

C’est en considération de tout cela que notre Parti a décidé d’exprimer son soutien à tous les candidats de notre opposition qui se lancent dans cette bataille présidentielle. Il leur souhaite courage et les assure de sa solidarité militante. Il ne doute pas un seul instant que grâce à leur combativité éprouvée, ils seront à même de mettre à mal le candidat du CDP. Que le meilleur des candidats de l’opposition gagne !

Notre parti, comme d’ailleurs aucun autre parti, ne peut prétendre être propriétaire des voix de ses militants et sympathisants. C’est à chaque candidat de l’opposition qu’il appartient de démontrer par la qualité de son programme alternatif, et par sa stature personnelle, qu’il mérite les suffrages des militants et sympathisants de notre parti.
Conclusion

Les militants du Zoundwéego, ont affectueusement affublé notre parti, du surnom sympathique et évocateur de Naam Ya Puiré. Cette expression qui signifie que gouverner c’est faire un développement partagé au sens où le proclame notre Manifeste, montre bien combien que nous sommes aux antipodes du Touk guili, synonyme d’accaparement de tout au profit d’un seul clan.

Ce surnom est aussi un rappel de la mission de notre Parti, à savoir contribuer à réaliser l’alternance. En cette période d’élection présidentielle, nos militants et nos sympathisants doivent garder cela à l’esprit, travailler sans relâche, conformément aux Directives du parti, et adopter les comportements politiques qui peuvent favoriser cette alternance.

C’est pour cela que le Bureau politique national exhorte tous les militants et sympathisants de notre Parti, à faire du moment de la campagne électorale un instant d’accélération du recrutement des adhérents, de l’effort d’implantation du parti, de sensibilisation des électeurs à la nécessité d’être inscrits, et de discussions sur l’alternance.

Il les invite surtout à regarder dès maintenant au-delà de l’élection présidentielle, et d’avoir à l’esprit les batailles électorales à venir et qui serviront de premiers tests de mobilisation pour notre Parti : le combat contre la révision de l’article 37 ; la bataille des municipales et celles des législatives.

Comme l’expliquent à chaque occasion les dirigeants du Parti, c’est en arrachant ici et là des postes de conseillers, de maires, de députés que notre parti s’inscrira durablement dans le paysage politique du Burkina Faso, et gagnera très naturellement ses galons de Parti présidentiable.

Pour le Bureau politique national

Le Président : Zéphirin Diabré

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 12 octobre 2010 à 04:25 En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    Voici un parti qui a de l’avenir au Burkina ! Je n’si jamais la politique mais ce parti me seduis. Bob Vent a vous.

  • Le 12 octobre 2010 à 04:50, par Patriote En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    la seul raison est que l’UPC est menacant et le CDP ne veut pas etre surpris. Anyway tot ou tard, le CDP va disparaitre

  • Le 12 octobre 2010 à 09:16, par :Le futur homme fort de la région de l’EST. En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    C’est du propre le grand Zeph.

    Même si j’émets des doutes sur la bonne foi de ce mogo puissant d’une autre époque je reconnais dans cette déclaration une cohérence et une intelligence remarquable.
    Que l’on me dise comment faire pour être membre actif de ce parti.Puisque c’est un pari, rien à perdre alors.

    Big-up à toi Zeph.

  • Le 12 octobre 2010 à 09:44, par Hamane En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    Pourquoi ce parti se refère beaucoup au Zoundwéego ?
    "Les militants du Zoundwéego, ont affectueusement affublé notre parti, du surnom sympathique et évocateur de Naam Ya Puiré." j’ai toujours exprimé ma peur que ce parti en soit un parti ne soit un parti région, ville, village ou ethnique. Peut être que pour être résident au Burkina Faso le nom de ta localité ou ta localité de référence devrait commencer par "Z". NST Koffi’s n’avait-il pas chanté Z à Z pour dire que chez eux en RCI tout se chante en Z. qu’attendent nous nos artistes pour dire que chez nous au FaZo tout se gouverne par Z. Vive Ziniaré, Vive Zorgho, Vive Zoundwéego. Vive Zbobo, vive Zouagadougou. c’est c’est simple mettons Z devant le nom de toutes nous localités.

  • Le 12 octobre 2010 à 10:01, par Paris Rawa En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    « C’est en considération de tout cela que notre Parti a décidé d’exprimer son soutien à tous les candidats de notre opposition qui se lancent dans cette bataille présidentielle. Il leur souhaite courage et les assure de sa solidarité militante. Il ne doute pas un seul instant que grâce à leur combativité éprouvée, ils seront à même de mettre à mal le candidat du CDP. Que le meilleur des candidats de l’opposition gagne ! »

    Voilà un paragraphe qui montre que ce parti n’est pas dans le sectarisme, comme certains autres de l’opposition qui, parce qu’ils renoncent à présenter leur candidat, oublient de soutenir le reste de l’opposition. Pire, ils se mettent à prêcher le boycott comme si les autres candidats de l’opposition étaient indignes. On imagine que ces partis-là concédèrent qui sont les seuls dignes et capables d’être une alternative au pouvoir actuel. On est en droit alors de penser qu’ils ne sont pas différents de ceux qui se croient parce qu’ils s’imaginent être les seuls capables de diriger ce pays.

  • Le 12 octobre 2010 à 10:28 En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    La décision de ne pas présenter de candidat aux élections présidentielles est sage. Par ailleurs, je trouve l’analyse du contexte politique burkinabè pertinente !

  • Le 12 octobre 2010 à 10:38, par caritas1 En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    quel égoïsme ! au lieu de soutenir le candidat qui leur paraît le mieux placé, ils disent non. C’est vraiment moche de la part d’un parti qui se dit de l’opposition

    • Le 14 octobre 2010 à 21:49, par AROSS En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

      Mon cher, ce n’est nullement moche de la part de l’UPC de ne pas soutenir un candidat précis et déterminé de l’opposition. Bien au contraire ! Et d’ailleurs, il me semble que vous avez lu de travers la déclaration sinon, vous y auriez retrouvez les raisons du non ralliement à un candidat déterminé.
      Et c’est plutôt vous qui manquez d’esprit de clairvoyance, d’analyse. On ne soutient pas parce qu’il faut juste soutenir, on soutient parce que des bases de ce soutien ont été discutés et déterminés. O en l’espèce, ce n’est pas le cas. De plus, lequel des candidats a approché l’UPC pour dmander un tel soutien et en discuter les conditions et les modalités ? Enfin, ce n’est pas parce que formellement ce sont les mêmes idéaux qui sont déendus qu’il faut systématiquement une unité d’actions sans conditions préalables ! Pour s’unir,il faut en avoir discuté et s’être entendus ! Vive l’UPC ! Le changement ’est pour bientôt ! Qui vivra verra ! Car je sais que avant que cette alternance arrive, beaucoup auront rendu le souffle dernier sous le joug de ce régime actuel qui sèmen et entretient en nous misère, détresse, désespoir, musellement, esclavage.....

      Demain se lèvera un soleil nouveau, celui del’UPC et de toutes les forces du changement, celui de l’intégrité, celui du progrès pour tous et du bonheur pour chacun ! Car plus que jamais, nous avons besoin d’un développement, pas d’un développement à ses unique ou clanique, mais plutôt d’un Développement partagé et mieux partagé ! C’est cela l’UPC et c’est cela sa raison d’être !
      AZlors en avant pour une victoire éclatante et fracassante aux législatives et municipales couplées de 2012 en attendant l’assaut final en novembre 2015 pour la présidentiel !

  • Le 12 octobre 2010 à 10:49, par rihana En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    ce monsieur est peut-être rusé mais pas courageux

    • Le 12 octobre 2010 à 11:49, par boudwarba En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

      Ici là je ne suis pas d’accord avec vous. Sans le dire vous apportez du grain au désordre. Un parti ne peut pas se libérer et donner quitus à ses militants de choisir parmis les candidats de l’alternance. C’est offrir aux militants l’occasion de créer des affinités et peut être d’être organisés par les autres. J’ai peur que votre parti ne montre ici sa frilosité. Il appelle presque à l’abtinence et à l’acceptation de fait de la victoire du Canditat président. Je pense que certains qui tombent les armes à la mains savaient parfois par avance qu’ils étaient plus faibles mais ont choisi de se batre pour leurs idées, leurs causes sans les quelles la vie ou la survie est inutile. Si vous n’êtes pas à ce stade avec vos idées vous n’êtes pas encore mature pour créer un parti. Encore qu’ici vous risquez pas d’y rester !
      Aussi voudrais je vous exhorter à vous reprendre car vous avez, comme vous le dites, suscité beaucoup d’espoirs. Si vous même n’êtes pas prêt, choisissez un de l’opposition, qui vous semble le moins éloigné de vos idées et appelez vos gens à le voter ; comme le RDA fait avec Blaise sans se saborder au CDP. Ce candidat et son parti vous seront redevable. Le bon berger ne peut abandonner ses brebis pendant quelques instants de turbulence car les pauvres bêtes seraient désormais affiliées à la troupe dans laquelle elle se sont refusgiées.
      "n’attendez pas d’avoir une belle voix avant de chanter de peur de mourir sans jamais chanter ; Dansez sans vous préoccupez pas des critiques des spectateurs".
      warb ka ner pakaa a guetba

      • Le 13 octobre 2010 à 01:43 En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

        Je ne suis pas d’accord avec toi. Aller a une bataille ou on est d’office perdant s’apparente a un suicide qui est une lachete.

      • Le 13 octobre 2010 à 22:14, par budwarbsonda En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

        Budwarba, je ne suis pas d’accord avec vous. L’UPC n’est pas propriétaire des voix de ses militants. A partir du moment où l’UPC ne va pas à l’élection présidentielle, il n’est pas formellement interdit de donner une consigne globale de vote. Et c’est ce qu’a fait son Président, Zeph. Budwarbsonda.

    • Le 12 octobre 2010 à 11:52 En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

      Bonjour !
      je suis un sympatisan de ce monsieur et je suis un peu déçu ! mais il faut reconnaître aussi qu’il faut baliser le terrain avant de se présenter à une élection. Je suis prêt à voter pour ce parti mais je suis pas forcement prêt à travailler pour la mise en place des structures. C’est bien de critiquer mais il faut bien que quelqu’un face le travail avant qu’on ne puisse participer à une élection surtout que ya pas l’argent comme au CDP. Du courage aux militants de base qui sont en train de travailler pour la mise en place des structures !

    • Le 13 octobre 2010 à 10:57, par franco En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

      Je pense comme toi en effet,il faut se battre pour améliorer les conditions que Mr Zéphirin dénonnce, se retirer du combat ne serait pas faire cadeau à Compaoré sur un plateau d’or pour 5ans encore.Mr Zéph est trop modéré pour opérer le changement dans notre pays.

  • Le 12 octobre 2010 à 10:58, par bernardin En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    Je suis d’accord qu’il faille s’inscrire pour la prochaine fois sur les listes, pour les élections législatives et municipales car il y aura un nouveau recensement Mais dire aux gens qu’ils auraient dû s’inscrire pour 2010, là Mr Diabré, je ne vous suis pas : vous-même, vous dites que le fichier n’est pas fiable. Donc, vous auriez voulu que blaise remporte une dernière fois haut la main ? Ce n’est pas bien, ça

  • Le 12 octobre 2010 à 11:15, par PASTEUR En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    Quand zéphirin dit qu’il juge tous les candidats capables de relever le défi, on sait bien qu’il ne le pense pas. Pourquoi alors le dire ? On en a assez de la politique mensonge.

  • Le 12 octobre 2010 à 11:25, par simon En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    IL EST AU FOND UN ACCOMPAGNATEUR, MEME S’IL NE SE PRESENTE PAS, CAR IL ACCREDITE CE SCRUTIN INIQUE. HONTE A LUI COMME AUX AUTRES TOCARDS

  • Le 12 octobre 2010 à 11:30, par Pacco En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    Une sage décision après une très bonne analyse. Maintenant que l’UPC se positionne pour les futures batailles, c’est maintenant qu’il faut tracer la feuille de route.

    Sans "infrastructures politiques", quelles actions l’UPC pourrait mener pour contrer une relecture biaisée de la constitution ?

    Quelles sont les ambitions chiffrées de l’UPC pour les prochaines municipales et législatives...

    Ces questions et bien d’autres doivent être posées et répondues maintenant. Demain, ce n’est pas la veille. Demain c’est aujourd’hui. Nous ne voulons pas forcement être des militants de l’UPC. Nous voulons voter pour l’UPC tant qu’elle nous propose un avenir...

    En attendant, Zeph, ta démarche laisse penser que l’on peut compter sur toi. Il faut aller vite mais pas se précipiter. Il faut partager et non accaparer (Merci pour le "naam ya pouiré") ; il faut convaincre et non acheter ; il faut mobiliser et non tricher ; il faut s’allier mais non se vendre...

  • Le 12 octobre 2010 à 11:31, par romuald En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    Si les candidats sont à même de mettre à mal blaise compaoré, comme il le dit, pourquoi alors ne pas soutenir celui qui semble en meilleure posture pour aider à renverser la vapeur ? Parce qu’il sait très bien que c’est faux. Dommage qu’il pratique la langue de bois ; il avait pourtant promis d’être différent des politicards du faso. Je n’irai pas voter le 21 pour permettre à blaise de remporter à 85 % l’élection.

  • Le 12 octobre 2010 à 11:32, par basile En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    les choses sont évidentes : si Zéph avait soutenu un candidat, quel qu’il soit, ce candidat allait faire un score minable et l’UPC ne voulait pas avoir cette tâche, cette honte sur la face. alors, je lui dis : aies le courage de dire que ces candidats ne sont que des accompagnateurs qui ne feront rien de bon. Merci .

  • Le 12 octobre 2010 à 11:34 En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    On a tous rêvé que ce monsieur se présente dès cette année. Mais après avoir lu les raisons je me rend compte qu’il a un peu raison. Avec le peu d’expérience politique que j’ai, je sais qu’il faut un minimum de structures pour faire une campagne électorale. On ne peut que prendre notre mal en patience et attendre les prochaines consultations électorales car ce monsieur incarne l’espoir de l’alternance au Burkina. vivement les élections législatives et municipales en 2012 !

  • Le 12 octobre 2010 à 11:53, par marius En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    si ce monsieur était un vrai opposant digne de ce nom, il recommanderait aux gens de ne pas sortir le 21 pour voter car ce sera légitimer blaise qui en est à son 4ème mandat alors que la constitution ne lui autorise que 2 et ce sera permettre le déverrouillage de l’article 37, avec facilité. Il a d’ailleurs dit que le fichier n’est pas fiable : comment après cela souhaiter bonne chance aux candidats si ce n’est se moquer d’eux ? Je n’aime pas la langue de bois

  • Le 12 octobre 2010 à 12:02, par abdou En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    le type-là, il attend que ça lui tombe tout cuit dans les mains en 2015 en chiant sur les autres. Non mais il rêve

  • Le 12 octobre 2010 à 12:33, par KI En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    L’argumentaire de l’UPC me convaic par rapport à sa non participation à l’élection présidentielle de novembre 2010. On ne part pas à une élection pour faire de la figuration (ou accompagner les autres candidats) mais remporter. Il faut être sûr de ses forces avant de s’engager à une quelconque bataille électorale. Je pense que c’aurait été trop prétentieux, en tout cas pour un parti qui n’a aucune assise sur le terrain puisqu’il n’a que 7 mois de vie, de se présenter à une élection présidentielle et pouvoir faire quelque chose. Je suis entièrement d’accord avec cette démarche qui veut d’abord qu’on installe les structures du parti sur le terrain et qu’on s’organise au mieux pour les échéances électorales à venir. L’UPC est un parti qui n’ira pas aux élections pour se contenter des strapontins mais pour vraiment conquérir l’electorat à même de lui garantir un résultat à la hauteur de ses ambitions (un grand nombre de député à l’AN, avoir plusieurs conseillers municipaux et aussi remporter les élections présidentielles).
    Je ne suis d’accord pour ceux qui pense que Zeph n’est pas courageux parce qu’il ne s’est pas présenté à la présidentielle du 21 novembre 2010 ; c’est faire preuve d’humilité et de réalisme que de ne pas se présenter à cette élection tout en sachant qu’il n’est pas bien affûté pour livrer bataille.

  • Le 12 octobre 2010 à 12:56, par serge En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    Tu aurais dû soutenir celui qui te semblait le mieux placé ; si toi demain tu es candidat, ces candidats ne voudront pas te soutenir et ce sera normal

  • Le 12 octobre 2010 à 12:56, par AL KAFUNA En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    On retiendra seulement que l’UPC est de l’Opposition et invite ses militants et sympathisants à voter un candidat de l’opposition de leur choix ;l’essentiel est qu’il soit un candidat de l’opposition.
    Voilà qui rassure les sceptiques que Jeff est bel et bien pour le changeement.

  • Le 12 octobre 2010 à 13:18, par bernard En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    ce parti aurait dû dire aux candidats de l’opposition, en fonction de ce fichier qu’il trouve non fiable, de ne pas aller à ce vote au lieu de leur « souhaiter bonne chance nous tous ». je ne comprends pas ; sa position est équilibriste !

  • Le 12 octobre 2010 à 13:23, par boireau En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    il y a deux camps : ceux qui vont à cette élection et ceux qui refusent de jouer le jeu. L’UPC n’a pas une position claire : elle ne dit pas de s’abstenir malgré le fichier qu’elle juge nul mais elle se refuse à soutenir quelqu’un de l’opposition. Tout cela, au final, aidera blaise à avoir encore plus de voix ! A méditer fortement ! Les opposants en tout cas ne devraient pas l’oublier demain.

  • Le 12 octobre 2010 à 14:20, par BIKIARA En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    DIABRE n’a pas fait l’école la nuit pour être là ou il est. C’est pas parce qu’il a crée un parti qu’il faille aller tout de suite aux élections messieurs. Qui va loin prépare bien sa monture. Il ne veut pas jouer ni les figurants ni les avaliseurs d’élections. A bon entendeur salut.

  • Le 12 octobre 2010 à 14:49, par le voyant En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    le bureau nationa politique a fait une bonne analyse .rien ne sert de se precher pour rien et comme vous lavez mentioner la premiere des chose s’est l enrachinement du parti dns toute les 45 provinces du burkina et de ne pas oublier nous burkinabes de l exterieur.

  • Le 12 octobre 2010 à 15:22, par angelino En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    s’il respectait les candidats de l’opposition, il aurait dû leur dire de retirer leur candidature car le vote du 21 permettra à blaise de tous nous avoir. surtout que l’UPC a dit que le fichier n’est pas du tout fiable. Pourquoi pousser alors des gens à aller se faire massacrer ? Pour pouvoir après ce scrutin se moquer d’eux puisqu’ils auront la honte, et lui il viendra pour essayer de recoller les morceaux. Non, ça ne marche pas ! s’il était un vrai opposant qui combat blaise comme il le faut, il fallait refuser ce scrutin et exiger son report.

  • Le 12 octobre 2010 à 15:46, par Razoo En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    Je pense que cette position est sage et est digne de quelqu’un qui veut aller loin. Briguer la presidentielle de facon credible et efficace suppose qu’on est bien structure, present sur la majorite du territoire national, et bien sur qu’on a un nombre raisonable d’elus locaux. Cela est vital. Bon vent a vous...

  • Le 12 octobre 2010 à 16:49, par decourageux En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    Très déçu Mr Zeph.Le soutien de Arba au moins.

  • Le 12 octobre 2010 à 18:35, par Sanfote En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    C’est ceux qui laissent facilement emberlificoter par les vendeurs d’illusions qui peuvent se laisser prendre par Diabré. Un beau parleur seulement.

    En fait, Diabré, est à la politique ce que Kaizer est à la moto, une mauvaise copie. Il n’y a qu’à regarder son logo !

  • Le 12 octobre 2010 à 18:42, par mandjou En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    A tous mes lecteurs retenez une chose "entre parler et agir il y’a toujours un fossé".Nous avons déjà entendu et beaucoup vu chers frères burkin bi. on dira tous de ZEPH et lui aussi dira assez. cependant ; la seule chose qui compte ce sont les actes. s’il est le meilleur on le saura.patience même si ça urge. contrairement à ce que nombre de personnes pensent, c’est vrai qu’en politique il faut parler mais estimez vous que la parole prime pour celui qui prétend à une bonne fin ? Allez y demander à ceux qui sont aux affaires.A KORO Zeph que c’est maintenant que commence la politique ( être au devant des choses) ; du courage koro le pays a besoin de ses enfants capables !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 12 octobre 2010 à 19:36, par ralph En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    tout à fait d’accord ; un beau parleur et pas seulement : son parti a piqué le logo d’un parti d’opposition, de valère somé je crois, a piqué un député de l’opposition. Vraiment, si c’est comme ça qu’il compte agir, il va se casser les dents. Il faut savoir s’il est intègre ou pas. maintenant, il se moque des opposants : pourquoi leur dire d’aller à ce scrutin qu’il juge mauvais et qui va porter blaise au pouvoir ? Il fallait leur dire ne vous présentez pas. Mais il a peur de blaise et du cDP

  • Le 12 octobre 2010 à 20:39, par futurIngénieurTélécoms En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    Je m’adresse particulièrement à sans faute : Il n’est pas permis à n’importe qui d’être un beau parleur. C’est trop facile de dire qu’il est un beau parleur sans donner la raison pour laquelle il ne serait qu’un beau parleur. Lis bien cette partie de l’article :"regarder dès maintenant au-delà de l’élection présidentielle", comment peut-tu interpréter une telle proposition ? Il s’agit là d’une stratégie qui émane d’une réflexion intelligente et pourvue de vision claire et d’objectifs bien définis pour l’avenir de tous les Burkinabé. Comment un individu (ou si vous voulez, un président) Lamda comme BLAISE COMPAORE peut se lever du jour au lendemain pour parler d’un Burkina Faso émergent sans avoir un plan clair bien établi il y a des années auparavant ? La pauvreté émergente ouiii !!!
    Alors, pardonnez-nous cher internautes, prenez la peine de réfléchir avant d’intervenir ; il ne s’agit pas d’un débat d’acolytes mais un article soumis à l’analyse intelligente et réfléchie des élites.
    Quant à l’UPC, bon vent et beaucoup de courage car il vous en faudra énormément.

  • Le 13 octobre 2010 à 01:46, par le man En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    Ah moi j etais naif en croyant en ce monsieur zeph mais je me rends compte qu apres Hermann Yameogo, le Burkina a deja un autre cameleon equilibriste. En lisant cette declaration, chacun a pour son compte..............pauvre faso.

  • Le 13 octobre 2010 à 02:41 En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    Bravo à l’UPC. Bonne vision vous avez eue. Ne dit-on pas que "si rapidement on obtient des résultats" avec "plus de patience on obtient mieux". Et puis, quel enjeux pour cette élection ? Nous pensons que pour l’UPC, les choses faites par étapes auront plus de succès. Une fois de plus, bravo pour votre sens aiguisé d’analyses

  • Le 13 octobre 2010 à 11:47, par Mossi Aimé En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    Bonjour, à tous !
    Je trouve que la démarche de Zeph est, on ne peut, plus lisible.Un parti politique digne de ce nom, c’est d’abord un ancrage national !Et cela demande de la préparation, ce à quoi s’engage ce parti !Je ne pense pas que ce parti soit regionaliste ou ethnique dans la mésure ou des burkinabè du Sud Ouest est accepté perdre leur mandat en rejoignant ce parti, le temps certainement de le recupérer plus tard,sans doute, le temps de contribuer en l’enracinement du parti dans toutes les régions du pays !Et la satisfaction des militants de ce parti là, c’est cette joie de batir progressivement leur assise politique !C’est là aussi où ils gagneraient à rester vigilants, car nombreux sont ceux qui vont accourir quand va sonner l’heure des positionnements sur les listes !Mais l’avantage dans ce parti, c’est la lucidité des responsables et des militants et leur engagement pour un Burkina Nouveau dont ils en ont une claire conscience des différentes étapes !Le lion a rugit !Il ne lui reste qu’à bondir sur sa proie !Courage à tous !

  • Le 13 octobre 2010 à 13:00, par amadou En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    pour moi, c’aurait été plus intelligent de ne pas se prononcer sur les candidats et dire seulement "cette élection ne nous concerne pas".

  • Le 13 octobre 2010 à 14:47, par ZAB En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    Grand Zeph,
    on ne peut aller à la chasse sans préparer sa monture.
    On ne part jamais à la chasse avec la tête baissée.
    Pour ceux qui les idées regionaliste épargné nous de tous ces conneries.
    Une annalyse des listes electorales a été faite pour conscientiser le peuple burkinabé à se reveiller et d’aller s’inscrire dans les listes electorales.
    Je defis quiconque qu’après les elections on va se retrouver avec environ 10% à 15% des 16 millions de suffrage exprimé avec autour de 10% pour le CDP. Ce qui fait que le CDP nous berne avec leur propos de Toug guily.
    Vous mes frères prenez votre destins dans vos mains et ne laisser pas 10% de la population décider de votre sort.

    J’ai vraiment mal de voir les gens qui s’éfforcent de ne pas ouvrir les yeux.

    • Le 18 octobre 2010 à 18:10 En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

      Question à un sou : quel est le point commun entre le football, l’éducation et la politique ?
      Dans tous les trois domaines, même le plus idiot a quelque chose à dire. Ainsi quelqu’un qui n’a joué au "foot" qu’avec son ballon en chiffon, se targuera de défier Saboteur car lui aussi peut être entraîner national. Un autre parce qu’il a eu un enfant avec une pute vous fera une leçon sur l’enseignement et sur l’éducation. Et maintenant quid de la politique ? Parce qu’il a vu une caravene politique traverser son village et qu’il a ramassé une casquette jetée négligemment aux porteus de T-shirt, le voila "grand politicien". Dommage que même les bras cassés pensent qu’ils peuvent devenir des analystes politiques. Zeph n’écoute pas les cons même si un jour tu auras besoin de leurs bulletins !
      ya foye

  • Le 2 décembre 2012 à 20:18, par Sidyamkonta En réponse à : Zéphirin Diabré : “Pourquoi je ne suis pas candidat”

    Voici enfin un parti politique qui, bien que jeune porte déjà la graine du changement réel du Burkina. Félicitation pour la vision et le travail continu sur le terrain. Vous êtes un parti avec lequel et au sein duquel j’aimerais bien travailler et militer. Mais dès que possible. Aussi, je pense en ce qui me concerne que l’UPC est l’un des 4 partis politiques, seuls crédibles du Burkina. J’espère que vous saurez retrouver les 3 autres afin de conjuguer ensemble pour tisser le fil du changement dont nous avons toujours rêvé au Burkina. Je reste convaincu que si je ne me suis pas trompé de propos, tout naturellement, les choses se passeront comme prévu. Congrats and full swing to UPC ! May God bless and empower UPC !

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