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Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

Publié le vendredi 8 octobre 2010 à 02h08min

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Le quarteron initiateur de la pétition contre la révision de l’article 37 de la Constitution était, le 20 septembre 2010, face à la presse à Ouagadougou aux fins de faire le bilan des actions entreprises en vue de faire aboutir son projet. Si la démarche des pétitionnaires est inscrite dans ce qu’offre la démocratie comme moyen d’expression de sa différence de vue sur un sujet intéressant la nation entière, n’est-ce pas aussi surprenant que ceux-ci veuillent occulter le fait que la Constitution elle-même met ceux qu’ils appellent « tripatouilleurs » dans leur droit ?

Ce qu’il faut retenir des échanges des pétitionnaires avec les hommes de médias, c’est que les actions se poursuivent avec pour objectif final, le dépôt sur le bureau de l’Assemblée nationale de leur pétition pour examen.
A l’étape actuelle, la CENI saisie pour l’authentification des 30 000 signatures accompagnant le document aurait, pour cause d’élaboration du fichier électoral, dit ne pas pouvoir procéder à l’opération avant le mois de septembre passé. Ce qui a eu pour conséquence, a dit le porte-parole du groupe, Me Hervé KAM, d’empêcher le dépôt des signatures à l’examen de l’A.N pour la session parlementaire qui a débuté, le 27 septembre dernier. Mais qu’à cela ne tienne, le groupe poursuit la sensibilisation pour recueillir d’autres signatures, la liste étant toujours ouverte.

La position du groupe est connue. Il ne veut en aucun cas voir l’article 37 de notre Constitution modifié surtout dans le sens de sauter le verrou qui limite actuellement la durée du mandat présidentiel à 5 ans renouvelable une fois. Comme principal argument, le groupe avance le fait qu’une modification dans ce sens vise à permettre à l’actuel président, Blaise COMPAORE, qui est en fin de premier quinquennat et candidat à sa propre succession pour la présidentielle du 21 novembre prochain, de se représenter après un second quinquennat qu’on lui voit déjà acquis. Pour le groupe, l’actuel président doit passer la main parce qu’il aurait trop duré au pouvoir sans pour autant que le pays « décolle » véritablement aux plans politique et économique. Il pense qu’il faut réaliser l’alternance au sommet de l’Etat pour que la démocratie soit pleine comme dans certains pays cités en exemple pour leur démocratie dite « avancée » (Ghana, Bénin, France, Etats-Unis).

Le Burkina Faso, un pays non moins démocratique !

Il faut dire que le débat sur l’éventualité de la révision de l’article 37 de la Constitution s’est installé depuis pratiquement le début de cette année 2010. Diverses sensibilités politiques, sociales, religieuses se sont prononcées et on ne peut pas dire que l’unanimité se soit faite dans un sens comme dans l’autre. Si à un certain moment, les échanges entre partisans et adversaires de la modification de cet article 37 étaient parfois dépourvus de civilités, il faut dire que la température est descendue d’un cran et il est heureux que certains acteurs aient pris la résolution d’emprunter des chemins républicains pour faire valoir leur position sur cette question épineuse de la durée du mandat présidentiel. C’est en cela que la pétition du Pr. LOADA et ses camarades est à l’honneur de leurs initiateurs. N’est-ce pas aussi la preuve que le Burkina vit une ère démocratique ?

Le hic dans ce débat est le fait que certains, et les initiateurs de la pétition en sont, veuillent faire croire que les dispositions de cet article 37 querellées ne sont pas susceptibles d’être modifiées et ils en appellent à leur « sanctuarisation », voire leur « sacralisation ». C’est bien beau, mais comme tout le monde n’est pas de cet avis, et que la Constitution elle-même montre en clair que l’article 37 n’est pas une disposition supra-constitutionnelle et peut donc à ce titre être révisé comme tout autre article de la loi fondamentale, qu’est-ce qu’il faut en déduire sinon que ceux que les pétitionnaires appellent « tripatouilleurs » sont dans leur droit ?
Pour information ou rappel, le Titre XV de notre Constitution traite de sa révision et son article 165 délimite le champ des dispositions « sacrées ». Il dispose en ces termes : « Aucun projet ou proposition de révision de la Constitution n’est recevable lorsqu’il remet en cause : la nature et la forme républicaine de l’Etat ; le système multipartiste ; l’intégrité du territoire national.

Aucune procédure de révision ne peut être engagée ni poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire ». Par exemple, un groupe de personnes, à l’image des pétitionnaires, une autorité politique tel le président du Faso, le Parlement à travers ses membres à la majorité ne peuvent demander une révision de la Constitution avec pour objectifs cachés ou dévoilés d’instaurer un pouvoir monarchique ou un parti unique et toute révision est interdite en période de guerre ou de troubles graves. Il est donc clair que les opposants à la révision de l’article 37 sont à court d’arguments juridiques si bien que beaucoup évitent soigneusement de poser le débat en ces termes alors qu’il s’agit du principal. Et comme la non-interdiction par la loi ouvre des perspectives à la réalisation d’un fait, d’une opération, ce qui veut dire en substance que l’article 37 peut donc être modifié et la Constitution elle-même fixe les conditions de cet acte majeur.

Les considérations politiques

La gestion de la cité et des hommes est une question éminemment politique. En démocratie c’est le peuple qui choisit son représentant à travers les élections. Aussi, des groupes de personnes s’organisent pour désigner la personne à même de porter leurs aspirations lors de joutes électorales. Pour la présidentielle du 21 novembre 2010 à venir, le parti majoritaire le CDP, l’ADF/RDA, les partis regroupés ou sein de l’AMP (plus de 35 partis) et des associations telle la FEDAP/BC ont porté leur choix sur Blaise COMPAORE. C’est leur droit et ce ne sont pas les arguments qui leur manquent pour justifier le bien-fondé de ce choix. Dès lors, il leur appartient de développer toutes les stratégies pour que leur champion accède au pouvoir et y demeure aussi longtemps que le peuple verra en lui l’homme à même de porter ses aspirations.

C’est en cela que se justifie la volonté de ces structures de voir réviser l’article 37 de la Constitution qui est aussi perçu comme un frein à l’expression démocratique du peuple. Fort de la disposition de l’article 12 qui dit : « Tous les Burkinabè, sans distinction aucune, ont le droit de participer à la gestion des Affaires de l’Etat et de la société. A ce titre, ils sont électeurs et éligibles dans les conditions prévues par la loi », beaucoup ne comprennent pas le fait qu’on veuille écarter le président COMPAORE des affaires de l’Etat au motif qu’il aurait trop duré au pouvoir. Nul ne peut se prévaloir de ses opinions politiques pour denier aux structures qui veulent le maintien de Blaise COMPAORE au pouvoir leur droit. Ceux qui veulent le changement doivent susciter des candidatures à même de le battre à l’élection présidentielle. C’est aussi simple. Sans oublier que le changement peut également se produire si les structures qui se sont alignées derrière lui ne se reconnaissent plus à travers sa personne.

La question de l’article 37 est donc éminemment politique et vouloir y greffer autres considérations paraît simple subterfuge politicien pour noyer le poisson dans l’eau. Connaissant la nature de l’homme et les réalités du monde politique, il est certain que ceux qui s’égosillent contre la révision de l’article 37, s’ils étaient l’autre côté de la bannière c’est-à-dire au pouvoir ou que leurs amis y soient, ils ne tiendraient pas ce discours qu’ils ont aujourd’hui. Pour tout dire, chacun défend sa chapelle et il ne faut douter de la bonne foi de personne pour son engagement pour un Burkina Faso encore plus grand et prospère ; ce qui du reste n’empêche pas de se poser cette question : Pourquoi des hommes reconnus de la société civile en première ligne dans un combat plutôt politique ? C’est vrai, les pintadeaux reconnaissent pour mère la poule qui les a couvés mais grands, ils rejoignent leurs congénères. Mais enfin !

Ainsi les pétitionnaires, dans le contexte actuel de notre démocratie ne mènent-ils pas un combat par procuration ? En effet, ce sont les partis politiques de l’opposition qui devraient être en première ligne, surtout que le chef de l’Etat a appelé à des propositions de réformes politiques et institutionnelles. Malheureusement, hormis des déclarations sporadiques s’opposant à la modification de l’article 37 dans le sens de sauter le verrou limitatif des mandats, le débat semble bien bas. Peut-être l’indigence supposée ou avérée des partis politiques d’opposition sur tous les plans, notamment intellectuels et financiers, a-t-elle commandé le Pr. LOADA et ses camarades, qui ont affirmé disposer de financement et de soutiens pour mener à bien leur combat, à les suppléer dans une action, dont-ils seront, à n’en pas douter, les plus grands bénéficiaires !

On attend donc de voir ce qu’il adviendra de la pétition. Et comme en pareille occurrence le peuple a le dernier mot que ce soit directement par voie référendaire ou indirectement par le truchement de ses représentants à la représentation nationale, partisans ou adversaires de la révision de l’article 37 de la Constitution peuvent croiser les doigts et laisser venir. Le peuple burkinabè doit vivre sa démocratie comme il l’entend car quoiqu’ayant des principes universels, la démocratie n’est pas un corset standard taillé pour tous les peuples comme le voudraient certains. S’il est reconnu que les peuples sont divers à travers le monde, on ne peut vouloir formater une démocratie uniforme pour tous.

La révision par la voie parlementaire ou par le référendum ?
La révision de l’article 37 peut se faire aussi bien par la voie parlementaire que celle, référendaire. Majoritaire à l’Assemblée, le CDP et ses alliés peuvent faire passer cette révision comme une lettre à la poste.
Il convient de rappeler que les députés sont les représentants du peuple à l’Assemblée nationale.

Pour mieux et bien faire, on peut estimer qu’il faut consulter directement le peuple par référendum. Mais cela a un coût qui peut inciter à ne s’en tenir qu’à la voie parlementaire. L’’élection présidentielle à venir peut servir de baromètre de la volonté populaire. En effet, à la veille d’une élection majeure et lorsqu’un débat politique d’intérêt national s’invite avant ou pendant la campagne et divise, la réélection du candidat de la majorité n’est rien d’autre qu’un plesbicite qui donne l’occasion aux électeurs de manifester leur adhésion totale aux actions et propositions de cette majorité. Dans le cas contraire, les électeurs peuvent user du vote sanction.

Pour ceux qui disent que le fichier électoral est maigre et que le vote issu d’un tel fichier ne reflète pas les aspirations de tous les Burkinabè, nous disons que les règles de la démocratie sont claires. Si un million de Burkinabè se prononcent lors d’un scrutin donné, eh bien c’est la volonté de la majorité de ces électeurs qui s’impose à tous les près de 14 millions d’âmes du pays. L’inscription sur les listes électorales et le vote ne sont pas obligatoires dans notre pays. Celui qui s’est inscrit sur une liste électorale peut, le jour du scrutin venu, décider sans problème d’aller à la pêche aux poissons voire aux crapauds ; ce qui n’empêchera pas la volonté de la majorité exprimée à travers ce scrutin de s’appliquer à lui. Après donc la présidentielle, un référendum sur la question de la révision de l’article 37 nous paraît de trop. La voie parlementaire semble plus indiquée. On gagnerait en énergie mais surtout en économie.o

Angelin DABIRE

L’Opinion

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Vos commentaires

  • Le 8 octobre 2010 à 09:48, par Tapsoba En réponse à : Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

    Il est aussi étonnant voire déconcertant qu en voulant asséner des vérités à ceux qui s opposent au déverrouillage de l article 37 de la constitution,vous n alliez pas au bout de votre logique.Car vous n êtes pas sans savoir qu en droit,il y a l esprit et la lettre de la loi,mais curieusement ,vous mettez l accent sur la lettre ,celle qui vous donne raison(??) tout en occultant l esprit de cette même loi alors que vous reconnaissez que cette question de revision ou non est éminement politique.C est dire qu il vous faudrait aller plus loin dans cette considération en vous posant les questions suivantes:pourquoi la limitation a été levée en 1997 et retablie en 2000 ? Dans quel contexte le pouvoir a dû reculer ? Que se passerait il s il ne le faisait pas ? Partant de ces questions ,il vous serait honnête de reconnaitre que ceux qui s égosillent aujourd hui ne sont pas de bonne foi vis à vis du peuple au nom duquel ils veulent s éterniser au pouvoir .Ce qui veut dire que leur visées sont loin d être au service de ce peuple.En tous les cas,2015 s approche à la vitesse de croisière et l on vera qui aura raison.La lecon de Tandja oblige !

  • Le 8 octobre 2010 à 10:29, par Kladjou En réponse à : Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

    Mr Dabiré, votre sortie est bien bas et c’est le cas de le dire, la montagne à accouché d’une souris. En lisant le titre de votre article, je m’attendais à une analyse juridique et politique profonde de l’approche des initiateurs de la pétition mais hélas comme l’a si bien dit un ami, il ne faut rien attendre des animateurs de ce journal, spécialisés autant qu’ils sont dans le curage d’égouts bon à flatter l’égau des hommes aux affaires du moment.
    Votre article a raté sa cible. Il pourrait être bon s’il est remanié avec plus de sérieux pour une tribune d’un meeting du CDP devant les fidèles du clan présidentiel.
    Vous êtes ridicule à travers votre article qui est superficiel, vide de contenu et étale à l’envie la mauvaise foi du clan présidentiel qui après s’être sortie d’affaire en 1999, ruse maintenant pour rester aux affaires ad vitam aeternam.
    Ceux que vous taxez de récupérateurs ont au moins le courage de leur opinion et n’ont pas le même parcours que vous ! Les vrais récupérateurs c’est vous de l’opinion, créé pour défendre un clan au prix de votre intellect et de votre dignité, moyennant quelques subsides et services bien éphémères !

    Un conseil cousin : regarde les anciens CDR zélés d’alors, qui montaient au charbon en basse besogne au nom de la défense de la révolution et qui n’ont pas su muer à temps en front populaire, comment certains rasent de regret les murs. Beaucoup sont d’ailleurs morts d’aigreur parce qu’il devenait insoutenable de faire face à la réalité de l’histoire.
    Vous rendez-vous compte que vous vous enfoncez un peu plus chaque jour dans le ridicule en tentant de défendre l’évidence ? « La politique est l’art de la ruse et de l’hypocrisie » disait un écrivain bien connu. Tout de même, le Tout puissant a placé en chacun de nous un trésor : la conscience. Sacrifier ce trésor au nom de bas intérêts matériels est simplement synonyme de mort morale, intellectuelle et spirituelle ! Pense-y cousin !

  • Le 8 octobre 2010 à 10:32, par atique honte a vous En réponse à : Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

    du n’importe quoi quelqu’un qui fait 23 ans au pouvoir avec possibilité d’en ajouter 5 ans encore vous trouvez que c’est pas suffisant . pourquoi a t’on donc introduit la limitation du nombre de mandat si on savait que c’etait anti democratique ? honte vous, vous qui voulez tromper le peuple ,

  • Le 8 octobre 2010 à 10:33, par Samogo En réponse à : Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

    Bravo le griot du Blaise COMPAORE !
    Je pense que lorsqu’on part à une conférence de presse c’est pour publier l’avis de ceux que vous avez écouté quitte à ce que vous revenez sur leurs opinions. Je n’ai pas lu ce que les conférenciers ont donné comme idée !!!

    Vous penser que 21 ans au pouvoir ce n’est pas assez. Nous sommes plus démocratiques que les USA, la France, l’Allemagne, l’Italie...pour ne citer que ceux-ci.

    Penser que le pouvoir est aussi bien géré au Burkina ? Pensez-vous que nous avançons ?

    - Nous n’avons pas plus de courant !

    - Le gaz manque !

    - Le prix de l’essence est insupportable l’un des plus cher au monde (CF marchés tropicaux)

    - L’éducation est en faillite (on ne sait plus à quelle année universitaire nous sommes à l’université et insuffisances des infrastructures d’accueil : les étudiants se battent tous les jours devant les portes des salles pour problème de place) !

    - la santé : je vous demande PARDON, PARDON AU NOM DE DIEU de faire un tour à l’hôpital Yalgado pour voir de tes propres yeux ! Fais un tour au CMA du 30 (des femmes qui viennent d’accoucher couchées à même le sol sur leurs pagnes) ! en 23 ans de pouvoir !

    Mon sœur la liste est longue !
    Bref, pardon ne fini pas mes larmes. Les mêmes types de griots supportaient TANDJA. Mais aujourd’hui ils sont devenus aphones.

    Que Dieu donne longue vie à nous tous !Je suis certain que vos enfants vous demanderons des comptes un jour !!!

  • Le 8 octobre 2010 à 11:05 En réponse à : Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

    Encore l’opinion

  • Le 8 octobre 2010 à 11:09 En réponse à : Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

    Monsieur Angelin DABIRE, cher frère. Il n’y a pas pas plus sourd que celui que ne veut pas entendre. Vous avez choisi d’être sourd et aveugle. C’est votre problème. Ce qui est grave dans votre démarche, c’est que vous cherchez à abrutir tout le monde, à coup d’arguments spécieux. On peut écrire des lois à dessein. Ce qui est notre cas. On taille donc des lois parfaitement injustes, et on donne ainsi un habillage parfaitement légal à une malversation programmée. Juridique ne veut pas toujours dire juste. Légal ne veut pas forcément dire légitime. Quand on refuse de recevoir une pétition qui vous gêne, on prend soir de donner ue coloration légale à ce refus. Dans le même temps, on trouve le temps d’aller partout fêter son candidat. On trouve le temps pour toutes sortes de manifestations. Je parie que si demain matin des gens sortaient une pétition pour soutenir Blaise Compaoré, vos amis de l’AN trouveront le temps de la recevoir toutes affaires cessantes, de l’examiner fissa, et de la valider avec des trémolos dans la voix. En un mot comme en cent : arrêtez de nous prendre pour des billes !

  • Le 8 octobre 2010 à 12:18 En réponse à : Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

    Eviter de nous faire paraître ces genres d’écrits. Le Burkina Faso n’appartient pas à une personne encore moins à quelqu’un et ses amis. Quand vous me dites que si les pétitionnaires étaient au pouvoir ou que si leur ami étaientb au pouvoir ils n’allaient pas faire la pétition donc je conclue que vous êtes un égoiste plutôt que de penser à l’intérêt supérieur de la nation. Combien sont les burkinabés capables de comprendre le jeu politique pour qu’on leur demande de voter par référendum ? Encore une manière de tricher et de jouer avec la conscience des gens ? Et TANDJA, il avait defendu la même chose non. Si vous parler de démocratie le minimun c’est l’alternance sinon on parlera de monarchie comme au Maroc. C’est parce que les LOADA sont éclairés qu’ils ont pensé à une pétition. Combien sont les burkinabés qui connaissaient cette loi ? Je vous comprends juste avoir à manger dans la facilité et dans la tricherie. Vous aimez trop mentir à Blaise or il est de bonne foi pour aider le pays. Ayez le courage de lui dire la vérité là où ca va et là où ce ne va pas.Je jure que depuis que vous êtes arrivés dans la politique, vous n’avez jamais dit la vérité puisque vous êtes né politicien menteur. Qu’on change Blaise ou pas ca ne change rien sur la vie des pauvres paysans. Laissez les avec votre histoire de référendum c’est pour leurs distribuer encore des T-shirts, du sel, des petites enveloppes pour mieux les voler après. Dieu va vous payer le jour ou on va vous mettre seul en terre.

  • Le 8 octobre 2010 à 12:31 En réponse à : Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

    Je demande à quoi sert la révision de l’article 37 sinon pour servir les intêrets de l’actuel président qui a fait pplus de 23 ans au pouvoir sans pour autant faire avancer cpays. Dites nous dans quel domaine le Burkina est avancé ? Nous vivons une paix très précaire au Burkina parce qu’ on se dit pas la vérité. Je demande à chacun de faire un diagnostic objectif de la situation du Burkina afin de faire avancer ce pays qui a un avenir sans précedent. Parlant de l’article 37, Je pense que le président doit lui-même au moment venu refuser la revision particulière de cet article au risque de mettre en péril la paix au Burkina.Mais s’il ya des réformes nécessaires pour l’avancement de la nation, qui demandent qu’on revise la constitution, je ne vois pas pourquoi ne pas le faire. Mais le révision de l’article 37 mettra en péril le développement de ce pays. Je ne souhaite pas que ce qui est arrivé au Niger arrive chez nous. Ainsi, je demande au Président Blaise Compaoré après les élections du 21 Novembre 2010 de preparer l’alternance. Que Dieu donne longue vie au Président, en 2015 il aura fait 28 ans au pouvoir. Prenons l’exemple d’un enfant de 1987 qui aura aussi 28 ans en 2015, je pense que ce enfant a besoin d’un changement même s’il ne l’exprime pas clairement. En résumé, nos "Papa" sont entrain d’occuper notre place dans l’administration donc entrain de verroiller notre avenir. Les jeunes manquent d’espace pour s’exprimer, pour faire valoir leurs talents. Ainsi, si Blaise se presente au élection de 2015, il aura sacrifier au moins deux générations et on risque d’arriver à une guèrre civile au Burkina ce qui serait déplorable. Que Dieu guide notre président actuel et Qu’Il preserve la paix au Burkina.

    TRAVAILLONS TOUS POUR LE DEVELOPPEMENT DE NOTRE CHERE PATRIE
    MERCI

  • Le 8 octobre 2010 à 12:35, par Issa En réponse à : Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

    Deux choses :
    1. C’est tout de même contradictoire de dire que les initiateurs de la pétition veulent faire croire que l’article 37 n’est pas modifiable et en même temps qu’ils lancent une pétition pour que celui-ci ne soit pas modifié ! n’est-ce pas ? si c’était le cas la pétition serait sans objet.

    2. C’est manquer un peut de jugement que de dire que ceux qui ne veulent pas de la modification de l’article 37 sont ceux qui n’ont pas leurs amis au pouvoir. Le collège de sages qui avait demandé la limitation du nombre de mandat ainsi que la réduction de la durée du mandat était-il donc partisant à ce point ? Je suis convaincu que même au sein du CDP et de la mouvance présidentiel ainsi que parmi les amis véritables du président, il existe des personnes qui ne souhaitent pas la modification de cet article parce que soucieux de la prospérité de notre cher patrie

  • Le 8 octobre 2010 à 13:07, par zazako En réponse à : Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

    C’est pas la peine ! c’est ce sont les gars de l’opinion.

  • Le 8 octobre 2010 à 13:17, par Generation consciente En réponse à : Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

    Tout le courage et soutien aux initiateurs de cette petition qui a pour but de mettre fin aux ardeus illimités de ceux qui pensent qu’au Burkina nous sommes dans une monarchie.
    l’histoire retiendra de vous que des hommes ont osé dire non à la modification qui ne serait qu’un retour en arrière de la démocratie du Burkina.
    Tous ceux qui disent qu’ils sont pour cette revision de l’article 37 veulent seulement conserver leur poste et avantage.
    Tout en esperant que les burkinabé epris de justice et de democratie se mobiliseont autour d’eux pour que l’on dise non, ca suffit.
    Vienne l’alternance au Burkina.

  • Le 8 octobre 2010 à 13:37, par CITOYEN HONNETE En réponse à : Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

    Je demande à Blaise Compaoré d’être vigilant et ne pas se faire tromper par ceux qui veulent la modification de l’article 37. Ceux-là ne veulent pas ton bien, ils ne vvoient que leurs intérets égoistes. Tout ce que le président fait pour la paix dans la sous-région mérite d’être salués et recompensés par qoui ; par son non arrestation pour les crimes commis pendant son règne. Si vous persistez en croyant que le peuple vous aime et que vous revenez en 2015 par la modification de l’article 37 vos aurez tout gaté. De grâce préparez votre retraite après 2010. Préparez la paix pour le Faso comme vous le faites pour nos voisin car sans paix aucun developpement n’est possible

  • Le 8 octobre 2010 à 13:50 En réponse à : Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

    n’importe quoi !

  • Le 8 octobre 2010 à 15:11, par Inoussa verite En réponse à : Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

    Trop de bruit, que dis-je, trop de vacarme de L’opinion. NE TOUCHEZ PAS A L’ARTICLE 37

  • Le 8 octobre 2010 à 15:22 En réponse à : Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

    Angelin DABIRE , vous avez fait un développement correct et je vous admire pour votre haute compréhension du fonctionnement des lois et autres. Si je ne me trompe quelqu’un aussi avait fait une argumentation similaire sur la polémique qui règne autour de l’article 37.
    En faite je trouve que le problème ne se trouve pas à ce niveau (avis personnel), la question que je me pose est la suivante ? Combien sont ceux qui, parmi les 14 millions d’habitants liront cet article par exemple ? Combien sont ceux qui le liront et comprendront le contenu ?
    Combien sont ceux qui parmi les 2 ou 3 millions d’électeurs comprennent vraiment l’acte de voter ?
    Combien sont-ils, ceux qui parmi les intellectuels qui connaissent clairement ces choses chercheront à protéger leur intérêts même s’ils savent que cela n’arrange pas forcement le grand nombre.
    Le Cœur du problème c’est un problème d’analphabétisme et de pauvreté, d’ignorance et de misère ( et chacun cherche à en profiter),c’est ce qui ne nous garantie pas que s’il y a alternance y aura un véritable changement.
    Il faut quand même qu’il y ait parmi ceux qui comprennent, des volontaires patriotes ( s’ils le sont vraiment) qui soient les voix de la masse ignorante et analphabète ( ce n’est pas une injure) pour poser des actes au bénéfice du plus grand nombre.
    En attendant vive celui qui règne actuellement, vive celui qui règnera demain , vive la paix au Burkina Faso, que Dieu garde et protège le Burkina Faso

  • Le 8 octobre 2010 à 19:20 En réponse à : Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

    c’est nul comme article. comment un journaliste peut faire une analyse bidon comme ça. qelle honte !!!!!

  • Le 8 octobre 2010 à 19:25, par Intellectuel En réponse à : Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

    Tout ceci est un faux débat... Au lieu de se pencher sur l’article 37, l’assemblée devrait plutôt mettre en place une loi protégeant Blaise des crimes commis pendant son pouvoir. Cela permettra à ce dernier de laisser le pouvoir sans crainte de represailles et en même temps on essayera d’oublier toutes les erreurs du passé pour affronter l’avenir pour le bien de tous les burkinabés. Ce pardon profite plus aux burkinabés qu’à Blaise. Protégeons notre avenir et laissons Blaise vivre avec sa conscience. C’est ce que Thomas Sankara aurait fait : un pardon special pour le bien du peuple et de la jeunesse burkinabe. Parce que tant que le pardon ne sera pas véritable et institutionnel, Blaise ne partira jamais par crainte de represailles. Ce qui est tout à fait normal.

  • Le 9 octobre 2010 à 02:33 En réponse à : Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

    Chers internautes, devant de tels ecrits, constatez, hochez la tete et si possible, souriez. Ce genre d ecrits de journalistes acquis est le signe de la prise en otage de tout un Etat ou 2 fois 2 font 10. Si vous avez une kalash pointe sur vous, vous dites quoi. La peur existe. Le larbinisme aussi. Puissiez vous vous regardez en face. Amen. Allah akbar......

  • Le 9 octobre 2010 à 14:09, par LA PUISSANCE En réponse à : Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

    les gas pardonné un jour laissé l’article 37 a sa place ah...........................

  • Le 10 octobre 2010 à 17:59, par Bile En réponse à : Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

    23ans de pouvoir et bientôt 28 l’actuel président en a assez fait, nous voulons le changement...

  • Le 10 octobre 2010 à 23:11 En réponse à : Pétition contre la révision de l’article 37 : Ces vérités qu’on se refuse !

    Il est bien évident que cet article est l’œuvre d’un profane en Droit,car la loi,ce n’est pas seulement la lettre mais il y a aussi l’esprit.Ce n’est pas parce que l’article 165 de la constitution ne sacralise pas(permettez moi cette expression) la limitation des mandats qu’il faut profaner l’article 37.La profession de foi exprimée par le peuple Burkina à travers le préambule de la constitution du 11 juin 1991 est bien claire "Nous peuple souverain du Burkina Faso... ;Réaffirmant notre attachement à la lutte contre toute forme de domination ainsi qu’au caractère démocratique du pouvoir...".C’est là que se trouve l’esprit de notre constitution,c’est à dire l’édification comme le dit le préambule,d’un État de Droit,d’un État DÉMOCRATIQUE.Et en démocratie il ne doit pas y avoir de demi mesure.On est un État démocratique,ou on est l’est pas.La démocratie ne doit pas être à géométrie variable.

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