Et pour cause, les débats ont achoppé sur le mécanisme de suivi du Sommet au sujet duquel il y a eu un couac. En effet, si tous les ministres s’accordent à reconnaître que ce mécanisme est de bon aloi, c’est l’anatomie et dans une moindre mesure la physiologie de ce mécanisme sur le plan continental qui a créé des divergences.

Comme le fera remarquer Mame Balla Sy de la délégation sénégalaise de l’UA : "Sur le plan national, ce mécanisme ne pose pas de problème, sur le plan régional aussi la Coordination qui sera mise en place ne posera pas de difficultés ; c’est au niveau continental qu’il y a eu des lourdeurs qui ont été décelées...".

En fait, le mécanisme continental de suivi qui avait été proposé s’annonce lourd, trop administratif, bureaucratique et coûteux, ont reconnu certains. Or de l’avis d’un ministre "Il faut une structure de suivi fonctionnelle, et non sur papier".

Hier aux environs de 12 heures, cette pomme de discorde était en train d’être résolue, et les ministres se sont acheminés vers un consensus au sujet de l’avènement de cette structure. Dans tous les cas, c’est un document qui sera versé dans le dossier des chefs d’Etats qui se réunissent à partir de ce matin même.

Z. Dieudonné Zoungrana
L’Observateur