Lutte pour l’alternance au Burkina : L’opposition repense sa stratégie
- Batio Nestor Bassière, président du Groupe ADJ
L’opposition burkinabè, notamment celle à laquelle se reconnaissent les membres du groupe parlementaire ADJ « Alternance- Démocratie et Justice », ne veut rien céder sur la question des réformes politiques (en particulier la modification de l’article 37 de la Constitution) qui était au centre des dernières journées parlementaires de l’année 2010 du groupe Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).
Pour ce faire, le groupe parlementaire ADJ entend au cours de ses deuxièmes journées parlementaires qui ont débuté hier, 27 septembre à Ouagadougou, trouver une stratégie à même de contrer la « dérive monarchique et absolutiste du pouvoir ». En tout cas, le président du groupe, Batio Nestor Bassière, s’est montré très offensif à l’ouverture de la rencontre, appelant à une unité d’action de l’opposition en vue de la réalisation de l’alternance dans le pays.
« Quelle stratégie de lutte pour le renforcement du processus démocratique au Burkina ? ». C’est sous ce thème que les députés membres du groupe parlementaire « Alternance, Démocratie et Justice » (ADJ) ont entamé hier, 27 septembre 2010 à Ouagadougou, leurs deuxièmes journées de l’année. Dans son intervention à l’ouverture de la rencontre dont la fin est prévue pour aujourd’hui, le président du groupe ADJ, Batio Nestor Bassière, a invité les participants à considérer les présentes journées parlementaires, non pas comme un rituel parlementaire, « mais plutôt comme une opportunité unique de réfléchir et de faire des propositions en vue d’optimiser la lutte de l’opposition pour la réalisation de l’alternance ».
Et d’ajouter qu’en tant que seule entité de l’opposition à l’Assemblée nationale, le groupe ADJ se veut représentatif des partis politiques de l’opposition dans leur ensemble. Aussi le vice-président de l’UNIR/PS a-t-il souhaité que les conclusions des journées en question puissent être partagées, enrichies et appropriées par toutes les formations politiques de l’opposition « dont l’unité d’action est une nécessité impérieuse ».
Pour décortiquer le thème des deuxièmes journées parlementaires de l’année 2010 du groupe parlementaire ADJ, les organisateurs ont misé sur 3 connaisseurs du landerneau politique national, certains étant toujours des acteurs de premier plan.
Il s’agit du Pr Luc Marius Ibriga de l’Université de Ouagadougou ; de Philippe Ouédraogo ayant à son actif une trentaine années d’expérience et de Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS et Chef de file de l’opposition.
Conscient des difficultés intestines au sein de l’opposition, le député Bassière a exhorté ses membres à taire à leurs divergences et à privilégier leur point commun. « Ce qui nous rassemble, c’est notre volonté et notre engagement commun à œuvrer pour l’avènement d’une véritable démocratie dans notre pays et de le protéger contre la monarchisation en marche au pas de charge du pouvoir. », a-t-il martelé.
Par ailleurs, le président du groupe ADJ n’a pas ménagé la Commission nationale indépendante (CENI) et l’Office national d’identification (ONI), qui ne parvient toujours pas, selon lui, à fournir la carte nationale d’identité à tous ceux qui se sont inscrits.
Par Grégoire B. BAZIE
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 28 septembre 2010 à 09:55, par sebgo En réponse à : Lutte pour l’alternance au Burkina : L’opposition repense sa stratégie
Pauvre Faso pendant que le peuple souffre du manque de gaz,de vie chere de manque de logement un peuple qui a des difficultés pour se soigné, nos chers politiques toutes tendances confondues se battent, non pour proposer une meilleure solution à nos problemes, convoitent un fauteuil.Des dirigeants essouflés, des opposants qui ne proposent pas mieux (refondation,alternance,tekré,démocratie conssensuelle à la con )et le peuple affamé dans tous ça ? vous proposés quoi pour lui ? .Ne nous faites pas regretter l’ETAT d’exception.
2. Le 28 septembre 2010 à 12:18, par CDR En réponse à : Lutte pour l’alternance au Burkina : L’opposition repense sa stratégie
Pendant qu’on y est, l’ADJ a 2 candidats déclarés à la présidentielle. Il y a là 1 de trop. Pourquoi ne pas appeler l’un à se désister en faveur de l’autre ? Si ADJ veut être crédible, elle devra en arriver là. Je suis convaincu Arba et Benewende peuvent s’entendre sur cette question en s’asseyant ensemble pour parler. Des va-t-en guerre existe dans les 2 camps, mais en tant leader, ils sauront les calmer pour tenir compte de l’intérêt général.
3. Le 28 septembre 2010 à 13:09, par claver En réponse à : Lutte pour l’alternance au Burkina : L’opposition repense sa stratégie
la proposition de refondation est une possibilité à ne pas écarter. je pense en tout cas que l’opposition devrait repenser sa stratégie en l’incluant et en prenant en otage l’élection du 21. C’est la seule stratégie payante. A bon entendeur..
Le 28 septembre 2010 à 22:59, par Vercla En réponse à : Lutte pour l’alternance au Burkina : L’opposition repense sa stratégie
Cher Claver, ça veut dire quoi, prendre les élections en otages. Tu sais bien que Blaise sait comment liberer des otages. Ton idée est donc bidon.
4. Le 28 septembre 2010 à 13:33, par la citoyenne En réponse à : Lutte pour l’alternance au Burkina : L’opposition repense sa stratégie
Bien dit mon frère ou ma soeur ; une opposition incapable de depasser des interêts partisans et égoîtes pour s’ unir et faire changer la donne.Au lieu de trouver un concensus autour de Arba Diallo pour faire bonne figure il sont entrain d’ hésiter.ah...Ils ont à la recherche de leur poste au lieu de défendre le coût de vie élévé pour les Burkinabè.
5. Le 28 septembre 2010 à 14:20, par gobnangou En réponse à : Lutte pour l’alternance au Burkina : L’opposition repense sa stratégie
Sebgo tu es de mauvaise et bien sur du cdp
sinon tu sais que tous les problèmes que tu évoques sont inérants à la mal gouvernance du pouvoir par conséquent le peuple ne s’en sortira qu’en boutant ce système hors du pays
6. Le 29 septembre 2010 à 13:54, par victor En réponse à : Lutte pour l’alternance au Burkina : L’opposition repense sa stratégie
citoyenne, tu as dit "un consensus autour d’arba". Mais tu rêves ! Même s’il y avait consensus, blaise doit remporter plus de 80 % pour faire passer sa réforme sur l’article 37. Donc, ce ne seront que quelques pourcentages qu’arba aura. Jamais assez pour renverser la vapeur, il le sait, il est d’accord. arrêtons la comédie. Stop à des élections honteuses chez nous. par amour du peuple !
Le 1er octobre 2010 à 13:13, par générationconsciente En réponse à : Lutte pour l’alternance au Burkina : L’opposition repense sa stratégie
Est-ce que notre opposition veut vraiment l’alternance ? Pourquoi est_il si facile pour ces députés de s’asseoir et de nous faire des beaux discours et quand vient le temps de s’unir chacun part de son côté avec ses maigres voix. C’est dommage que 2005 ne nous ait pas servi de lecon.
Le Pr Bado l’avait si bien dit "un narcissisme politique alors que chaqun n’a qu’une poitrine de tourterelle".
vou srepenser votre stratégie alors qu’il y a deux candidats dans votre sein.
Nous on est bel et bien fatigué de ce regime qui n’a plus rien a proposer sinon quefaire danser le peuple à la ronde.
De grâce apprenez à vous unir d’abord et l’alternance vous surprendra. Tant quevous n’êtes pas unis il est inutile et futile de rêver d’alternance.
Soyons unis comme en 2000 lorque nous avons marché sur tout le Burkina pour dire non au meutre de Zongo(PSL).
vienne le temps de l’union sacrée de l’opposition pour dire oui à l’alternance heureuse et necessaire des regimes au Burkina.
7. Le 30 septembre 2010 à 22:17, par Hamane En réponse à : Lutte pour l’alternance au Burkina : L’opposition repense sa stratégie
Arba, c’est un vari peul, on ne connait jamais ses intentions réelles. pourquoi Me Sankara va désister en sa faveur ? ^parce qu’il est vieux et ne pourra plus se présenter en 2015 à 76 ans ? Qui lui a dit de naitre tôt ou de chercher el pouvoir en retard ? Avant qu’il en se présente, savait-il très bien Me Sankara s’était présentez non ? Me pourra se retirer pour uen autre raison mais pas pour Arba. s’il est aussi riche que certains le prétendent, en bon peul il ne doit même pas pouvoir compter le nombre de bœufs qu’il a. et s’il ne connait pas le nombre de boeufs qu’il a il ne doit pas gerer le pays car il ne va pas connaitre le nombre d’habitants ou de village, etc. Que son parti ou ceux qui le soutiennent nous trouve un autre candidat qui puisse nous amuser mieux que lui.