MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Dans la déclaration ci-dessous, des militants CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès), du Kadiogo donnent leur point de vue sur la révision en général de la Constitution et la modification en particulier de l’article 37 sur la limitation du mandat présidentiel. Sur ce dernier article, ils justifient en 7 points pourquoi celui-ci doit être révisé.
Monsieur le Directeur de publication,
Du 6 au 7 août 2010, le CDP a organisé son troisième congrès extraordinaire au cours duquel d’importantes décisions de portée nationale ont été prises. Comme cela est devenu de coutume à chaque grand évènement du parti, nous, militants CDP du Kadiogo, voudrions par la présente, revenir sur les grands sujets qui ont été évoqués. Au nombre de ces sujets, nous voulons apporter notre contribution au débat démocratique en donnant notre avis sur la position du CDP par rapport à la révision de la constitution et, partant, de l’article 37. Nous commenterons également deux autres sujets connexes qui alimentent le débat national et les polémiques politiciennes. Il s’agit de (i) l’annonce de la candidature de Blaise Compaoré sur France 24 et (ii) la nomination du directeur de campagne. Nous commencerons d’ailleurs par ces sujets connexes.
1. L’annonce de la candidature de Blaise Compaoré sur France 24
L’annonce par Blaise Compaoré de sa candidature aux élections de 2010 au cours d’une interview accordée aux journalistes de la chaîne hexagonale, France 24, a été très commentée par certaines plumes de la presse nationale, des plumes qui en ont déduit une dégradation prononcée, à la limite, une putréfaction des relations entre le CDP et Blaise Compaoré, cette annonce n’ayant pas respecté un certain rituel politique. Que la primeur de cette annonce ait été réservée à CBS, à BBC, à Alzazira, à TV5, à I Télé, à Euronews ou à Radio Pougnéré de Pouytenga, qu’est-ce qui aurait changé à une candidature qui n’a surpris personne dans le paysage politique burkinabè ? A ce que nous sachions, la candidature de Blaise Compaoré pour les élections de novembre 2010 n’a pas été un miracle de notre Dame de Lourdes ou de notre Dame de Fatima.
Elle n’a pas non plus été révélée par Paul le poulpe dans son aquarium. Le CDP est en parfaite phase avec le président Blaise Compaoré qui demeure le premier de ses militants. Et comme l’a si bien écrit l’Observateur paalga « le CDP reste aux yeux de bien de gens, parmi lesquels des militants des premières heures, une création et une propriété exclusive de celui qui a toujours été son candidat naturel.. » Le jour où le CDP ne fera plus l’affaire, tout comme l’ODP-MT l’a été en 1996, son destin connaîtra un autre chemin, de nouveau, défini et tracé par Blaise Compaoré. Evidemment, nous ne souhaiterions pas que cette mutation ou ce changement se fasse comme en 1996 parce qu’elle a laissé de larges traces indélébiles et des souvenirs douloureux. Avec la notoriété actuelle de notre parti, les convictions largement affichées de certains de nos responsables, une telle opération nécessiterait un respect de l’engagement des uns et des autres et une procédure à la hauteur du respect mutuel entre camarades. En attendant, le CDP demeure la locomotive de la force politique de Blaise Compaoré.
Les grandes décisions sont prises en concertation avec les cadres commis à la gouvernance du parti. Au contraire de ce que semblent insinuer certaines intelligences, il n’y a pas d’un côté Blaise Compaoré et de l’autre le CDP avec une bande de valeureux soldats à la remorque d’un général directif qui décide tout seul. Non. Il y a une parfaite harmonie des idées et une vision commune des choses. Inch Allah ! La preuve de cette harmonie entre le CDP et son candidat naturel sera de nouveau faite aux élections de novembre 2010.
2. La nomination du directeur de campagne
C’est avec une grande satisfaction que nous avons appris la nomination de monsieur Assimi Kouanda à la direction de la campagne présidentielle. Tout comme celui qui l’a nommé à ce poste, nous pensons également qu’il est en mesure de conduire avec succès cette campagne. Les bruits de couloirs, de gargotes et de fanfares, les sirènes de nuit ne nous ébranlent guère. Le CDP est d’ailleurs une véritable machine électorale dont les résultats ne dépendent pas seulement du conducteur qui la pilote mais de la qualité des pièces de la machine elle-même. Les pièces de cette machine étant les militants, les structures du parti, les coordonnateurs régionaux de campagne. Le reste est une question de coordination, d’écoute, de disponibilité et de planification, compétences et qualités dont monsieur Kouanda dispose largement. Nous apportons donc notre soutien sans faille au tout nouveau directeur en qui nous plaçons notre entière confiance.
Nous osons croire cependant qu’il saura se mettre au-dessus de la mêlée et qu’il ne se laissera pas entraîner par les querelles de clochers, les guerres de paternité qui détournent parfois des vrais objectifs recherchés derrière chaque acte posé. Déjà la non- implication de certains responsables de nos structures spécifiques au bureau national de campagne contribue inutilement à jeter de l’huile sur le feu. Et puis la citation intempestive de la FEDAP-BC comme entité apportant son soutien à la candidature du président Compaoré pose problème. Le CDP, l’AMP et l’ADF-RDA, eux sont des partis politiques autorisées constitutionnellement à apporter leur soutien à n’importe quel candidat. Mais la FEDAP-BC est une association à but non lucratif, apolitique et non autorisée à afficher ses sentiments politiques sur la place publique. Qu’elle se transforme alors en parti politique et là les conditions seront constitutionnellement réunies. D’ailleurs, la grande majorité des membres de la FEDAP-BC sont des militants CDP. Nous pensons que les trois entités politiques CDP-AMP et ADF-RDA suffisaient largement. La FEDAP-BC, bien sûr, a un grand rôle à jouer, mais un rôle underground, comme diraient les Anglais.
Des thèses grotesques
A présent, Monsieur le Directeur, voici notre opinion par rapport à la position du CDP sur la révision de la constitution et, partant, de l’article 37.
A l’occasion de la commémoration du 49e anniversaire de l’indépendance de notre pays, le 11 décembre 2009 à Ouahigouya, le président du Faso, SEM Blaise Compaoré, s’est adressé à la Nation en ces termes : « Peuple du Burkina Faso, la célébration du 11 décembre constitue pour chacun de nous, un lieu de mémoire et l’expression de notre attachement aux valeurs fondatrices de la République… La construction de la démocratie et de l’Etat de droit est une œuvre de longue haleine qui exige de nous, un esprit d’ouverture et le respect de l’autre. A ce titre, j’invite l’ensemble des citoyens à approfondir les réflexions sur les réformes politiques indispensables à l’enracinement, dans notre société, des valeurs de démocratie et de citoyenneté responsable. Le perfectionnement continu de notre système politique est aujourd’hui un impératif qui requiert la modernisation des instruments de la gouvernance de l’Etat, en référence aux attentes légitimes des populations… »
Après une telle invite à la réflexion de toutes les composantes de la société burkinabè, le CDP a mobilisé toute l’intelligentsia du parti afin de proposer des réformes politiques qu’il croit indispensables pour revitaliser la jeune démocratie de notre pays. Le dernier congrès du CDP a livré la quintessence des réflexions qui ont été menées sur ces réformes souhaitées par le président du Faso. Les différentes propositions de réformes (nous disons bien propositions) ont été adoptées par acclamation lors du dernier congrès extraordinaire. Nous avons eu du mal à comprendre toutes les thèses pléthoriques qui se sont développées autour des propositions de réformes du CDP, des thèses qui frisent parfois le ridicule et qui sont dénuées de bon sens, tellement elles sont caricaturales et quelque peu grotesques. « Quand les hommes ne peuvent pas changer les choses, disait Jean Jaurès, ils changent les mots. » C’est pourquoi, monsieur le Directeur, nous entreprenons cette démarche pédagogique d’explication de texte sur la position de notre parti en sept points essentiels.
Où sont passés les grands idéologues du parti ?
Premièrement : depuis 1991, le Burkina vit une expérience démocratique multipartite. Cela fera bientôt 20 ans. La nécessité d’opérer un toilettage de notre loi fondamentale s’impose en vue d’améliorer nos pratiques démocratiques et institutionnelles. C’est essentiellement dans ce sens qu’il faut comprendre l’appel du président du Faso en faveur des réformes politiques et institutionnelles du 10 décembre 2009. Deuxièmement : à l’instar de l’UNDD, de l’ADF-RDA, de l’UNIR-PS et toute autre formation politique du Burkina Faso, le CDP a le droit et surtout le devoir de se prononcer librement sur toutes les questions relatives à la vie de la Nation. A moins que ceux qui pensent avoir le monopole de la vérité démocratique, que ceux qui veulent ériger leurs états d’âme en dogmes philosophico-idéologiques et les prophètes de la "bienpensance" ne veuillent retirer au CDP sa raison d’être ou ne veuillent lui signifier qu’il est exclu du débat politique.
Nous sommes d’ailleurs déçus du silence de certains grands cadres de notre parti qui semblent éviter le débat sur la révision de l’article 37. Quand il s’agit des ors et des pompes de la République, l’engouement et la motivation sont débordants mais lorsqu’il s’agit de défendre les positions du parti, les gens rasent bizarrement les mûrs. Où sont passés les grands idéologues du parti, les harangueurs de foule et autres propagandistes qui chantaient les louanges de Blaise Compaoré, pour qu’on ne voie et n’entende plus que les seules voies des pauvres Achille Tapsoba, Mahama Sawadogo, Simon Compaoré et Basile Guissou ? Nous félicitons au passage le président du parti, le camarade Roch Marc Christian Kaboré, pour ce courage et cette détermination qui font de lui un vrai responsable de parti résolument tourné vers la défense des positions de sa formation politique et branché sur les missions qui lui ont été assignées.
Troisièmement : toutes les propositions de réformes faites par le CDP demeurent à l’état initial de propositions. A l’étape actuelle de la volonté de réformes des institutions, il s’agit pour le président du Faso de recueillir les propositions de toutes les composantes de la société burkinabè. Il lui appartient désormais d’en faire bon usage et d’être convaincu ou non par telles ou telles propositions. Si ceux qui mettent autant d’efforts pour disséquer, analyser et saborder les propositions du CDP pouvaient utiliser le même enthousiasme pour faire des propositions de réformes, Blaise Compaoré serait bien aidé. Quatrièmement : le respect de la légalité si cher aux uns et aux autres implique un respect des valeurs démocratiques et des textes fondamentaux qui régissent notre Etat. Or, il n’y a de respect de la légalité que le respect de la loi fondamentale et de son rôle de gardien des institutions républicaines.
Cinquièmement : notre parti, s’inspirant des nombreuses productions des partis politiques et de la société civile, des études et des grands travaux d’organismes nationaux et internationaux, des contributions d’éminentes personnalités politiques et universitaires, des brillantes théories de constitutionnalistes chevronnés, a proposé au président du Faso les réformes politiques et institutionnelles suivantes :
1. Le principe de l’appartenance de la souveraineté nationale au peuple entraîne son inaliénabilité. Notre loi fondamentale doit l’affirmer dans son fond et dans sa forme car aucune fraction, fût-elle plus instruite que d’autres, aucun individu fût-il plus cultivé que les autres, ne peut s’en arroger le droit.
2. Le CDP propose la création d’un sénat, dotant ainsi notre pays d’une chambre bicamérale. Les membres du sénat proposé par le CDP devraient être élus au suffrage universel indirect ou désignés pour un mandat de six ans.
3. Le CDP propose le renforcement des attributs de notre Parlement par l’institution d’un mécanisme d’évaluation des prestations du Premier ministre, notamment lors de sa déclaration de politique générale et de la situation de la Nation.
4. Sur la base du postulat de l’inaliénabilité de la souveraineté nationale dévolue au peuple, le CDP propose (nous disons bien propose) que le renouvellement ou non de la confiance au président du Faso ne revienne qu’au peuple et que, par conséquent, l’article 37 de notre loi fondamentale soit révisé dans le sens de la non-limitation des mandats présidentiels. Quoique nous, militants CDP du Kadiogo, émettions des réserves sur les caractères charismatiques, exceptionnels et expérimentés de certains présidents africains dont a fait cas notre BEN pour renforcer les arguments du parti sur la proposition de non-limitation des mandats présidentiels au Burkina Faso.
A notre avis, la fonction présidentielle s’apprend, s’améliore et s’enrichit au fur et à mesure de l’exercice du pouvoir. Elle n’a rien à voir avec des destins messianiques ou des qualités prophétiques divines que détiendraient certains présidents africains. Intégrer des éléments de la culture africaine à la pratique de la démocratie, pourquoi pas ? Mais encourager le culte de l’indispensabilité, de l’incontournabilité, de l’inamovibilité et de la prophétie, cela peut s’avérer dangereux pour notre démocratie. Les arguments historiques, juridiques et constitutionnels nous conviennent mieux que toutes autres pérégrinations prophético-messianiques. Nous sommes pour une alternance crédible et apaisée, une alternance qui tienne compte, certes, des réalités du pays, mais une alternance tout de même. Nous pensons que la classe dirigeante a besoin d’être renouvelée de la même manière que nos textes fondamentaux ont besoin d’être toilettés.
Sixièmement : nous nous opposons à toute idée de forum pour susciter un consensus dans le cadre de la proposition de modification de l’article 37. Notre République dispose de cadres juridiques et constitutionnels appropriés pour débattre de la question. Nous risquons de nous mettre en marge des dispositions constitutionnelles qui régissent les pratiques démocratiques dans notre République en convoquant une instance non autorisée par notre loi fondamentale. Les fora, les conférences nationales ont des relents de juridictions d’exception qui n’ont plus cours dans les Républiques qui se veulent modernes et résolument tournées vers le renforcement de la démocratie et le mouvement des idées.
De quoi se mêle le Parti socialiste français ?
Septièmement enfin : le CDP n’envisage guère la proposition de modification de l’article 37 sous l’angle de l’institution d’un pouvoir à vie dans notre pays mais sous le signe des valeurs républicaines et du droit des citoyens à opérer librement leur choix. Visiblement, la proposition de révision de l’article 37 du CDP ne semble pas convenir aux autres acteurs de la scène politique. Au nom de la liberté de penser et de proposer, nous respectons les différents points de vue. Mais, le CDP a des valeurs à défendre, des idéaux à propager et une vision à imprimer, tout comme les autres formations politiques d’ailleurs. Notre parti dispose de la majorité des députés à l’Assemblée nationale et se veut constitutionnellement représentatif du peuple burkinabè. Apparemment, les autres formations politiques se prévalent d’une certaine légitimité populaire. Il y a même une pétition sur la question. En vérité, aucun consensus sur la question ne se dégage. Eh bien, nous proposons que le président du Faso ait recours aux deux voies légalement autorisées pour départager les protagonistes. Il s’agit du référendum ou d’un vote à l’Assemblée nationale.
Nous réfutons donc avec la dernière énergie toutes les manœuvres dilatoires, les volontés manifestement diaboliques et les numéros de cirque tendant à détourner les citoyens burkinabè du vrai débat, à l’image de cette rhétorique plate pleine de contradictions et de déclarations alambiquées du Dr Pargui Emile Paré publiées dans "Le Pays" n°4679 du 17/08/10. Une vedette ivoirienne de la chanson moderne chante ceci : « Si la pluie n’a pas pu éteindre le soleil, ce ne sont pas deux seaux d’eau et un gobelet percé sur le côté qui pourront le faire. » Le CDP n’a certes pas fini d’apprendre et de s’améliorer par l’expérience et la compétence des autres mais notre parti n’a pas de leçons à recevoir de faux idéologues impliqués dans de nébuleuses histoires de trahison des militants de leur parti. Les problèmes de notre démocratie ne trouveront guère de solutions idoines à travers la surenchère politicienne, des états d’âme et des commérages inutiles. Nous nous indignons également d’une pratique d’un temps largement révolu dont la preuve nous a été faite par le PS français sur la modification de l’article 37 de notre Constitution. Au moment où nous nous apprêtons à fêter les 50 années d’indépendance, cette vision quelque peu néocolonialiste et impérialiste vient nous rappeler que notre indépendance est à renforcer et le droit inaliénable des peuples africains à disposer de leur destin est à recouvrer intégralement. Dans une déclaration publiée dans la presse nationale (Le Pays, L’Observateur paalga et L’Indépendant), le parti de Martine Aubry a donné sa position sur notre proposition de modification de l’article 37. En bonne démocratie, les positions s’expriment dans des cadres bien définis et par de bonnes manières qui sont enseignées dans les grandes écoles de démocratie. Nous proposons au BEN de répondre (dans les règles de l’art et avec les formules consacrées) à cette indélicate et malséante ingérence dans des affaires "burkinabo-burkinabè".
Par contre, nous avons apprécié à sa juste valeur la démarche intellectuelle modérée de la Coalition 37 sur la proposition de modification de l’article 37 du CDP, même si dans le fond et la forme nous reviendrons sur la théorie de la respiration démocratique développée dans L’Observateur paalga n°7711 du 8 septembre 2010. La démocratie, c’est la force de l’argument, la confrontation des idées et des projets de société, l’opposition des styles et des pensées, la robustesse des propositions mieux que la caricature, la démagogie, la délation, les diatribes virulentes et les réquisitoires de désespoir et d’aigreur. Nous prenons acte que la Coalition 37 n’est pas opposée à une révision de la constitution car, après deux décennies, certaines de ses dispositions ont besoin d’être améliorées ou complétées pour faire avancer la démocratie. Nous notons également avec satisfaction que la Coalition 37 a décidé de faire entendre sa voix et expliquer sa position sans passion, ni complaisance sur toutes les questions relatives aux réformes politiques voulues par le président du Faso. Nous saluons également la démarche d’implantation de l’UNIR-PS sur toute l’étendue du territoire pour y diffuser son idéologie, son programme de société et ses positions. Nous préférons cette opposition qui occupe les espaces géographiques, qui marque les esprits, qui conquiert l’électorat jusque dans sa demeure plutôt qu’une opposition bling-bling, calfeutrée dans les abîmes de la contestation théorique et vouée au culte de la phraséologie creuse. Notre démocratie doit progresser dans les idées mais également et surtout au plan de la représentativité. Nos félicitations à Blaise Compaoré pour sa désignation comme candidat de notre parti aux élections de novembre 2010 et tous aux urnes pour une victoire éclatante de notre candidat. A bientôt !
Ont signé, les militants suivants CDP de la province du Kadiogo :
Nikièma Salfo, secteur 2 ;
Ouédraogo Bila Xavier, secteur 7 ;
Nana Paul, secteur 1 ;
Tiendrebéogo Gilbert, secteur 9 ;
Bambara Charlemagne, secteur 14 ;
Bako Ghislain, secteur 15 ;
Sawadogo Serge, secteur 24 ;
Pierre Nabaloum de Bassinko ;
Claude Guigemdé de Pabré ;
Noël Sibiri Tapsoba de Boassa ;
Sawadogo Emilienne de Nangrin.
Le Pays
Vos commentaires
1. Le 24 septembre 2010 à 04:24, par Isaie En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Qui de ces signataires jouit de toutes ses facultés ??
Le 24 septembre 2010 à 20:40, par Hess En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Qui a commandé ceci ?
Les auteurs de ce texte tentent de combler un vide laisser par les soit-disants cadre du CDP. Ces derniers au font d’eux-mêmes savent que le pouvoir à vie n’est pas une bonne chose pour le pays qui leur a tout donné. Sans conviction, l’argumentation n’est pas aisée. Ainsi ils écrivent à juste raison que "La démocratie, c’est la force de l’argument, la confrontation des idées et des projets de société, ..." Pour ma part je retiens ceci :
Chers internautes, la lutte pour le respect de la constitution continue. Tenons-nous prêts à monter le niveau de la lutte si nécessaire.
Le 24 septembre 2010 à 21:50 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : CES 7 POINTS NE SONT POINT DES JUSTIFICATIFS, BIEN AU CONTRAIRE !
Oui, vous avez raison de poser la question sur l’identité de ces amateurs en politique. De plus ils ne sont même pas connu pour un sou.
Voyez-vous, les intellectuels du CDP traînent les pieds à prendre position sur la modification de l’article 37 pour la simple raison qu’on ne change pas les règles du jeu au cours du match. Dieu seul sait, après la mort de Norbert ZONGO et le travail énorme du conseil du sage et la journée nationale du pardon ont tous contribué à apaiser les tensions. S’il vous plaît, ne ravivez pas ces tensions-là. La modification de l’article 37 est tout à fait faisable mais dans le cadre d’un large consensus de concertation. Le passage en force dans ce cas est strictement interdit. Rendre service au Président COMPAORE, c’est lui faciliter cette large concertation afin d’y parvenir. Sinon, ce large verbiage est totalement contreproductif. Ne continuez pas à mettre les gens mal à l’aise. Trouvons tous, une meilleure solution car le Burkina est sur une bonne lancée démocratique !
2. Le 24 septembre 2010 à 05:21, par samir En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Vu la qualite des signataires je me reserverrai de tout commentaire. mais je suis sur qu’ils se feront remonter les bretelles au sein du CDP meme. il n’ya pas pire article contre le CDP que celui la.
3. Le 24 septembre 2010 à 07:24 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Les personnes qui ont signés dans cette article font trop de confusion.
Contre moi-même je suis obligé d’accepter maintenant (l’histoire aidant) que la révolte violente est nécessaire pour revendiqués ses droits qui ont été confisqués par des gens qui abusent de la patience et passivité du peuple. Les Burkinabès sont un peuple passif. voila le raisonnement de ceux qui exploitent le peuple patient :
ON vous exploite et vous êtes passifs et patients et tout le monde a la paix. Comme y a la paix c’est l’essentiel.
De toute façon, le CDP et Blaise ne sont ni les premiers et ne seront ni les derniers à sauter la limitation de mandat présidentiel. Mais que toutes ces personnes sachent que la passivité et la patience a une limite pour tout peuple.
Il y a des distorsions politiques et institutionnelles dans un Etat qui ne peuvent pas être résolu PAR LE PEUPLE de façon DÉMOCRATIQUE du fait de la nature de ces distorsions.
4. Le 24 septembre 2010 à 09:18, par article 37 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Le lendemain du 15 octobre 1987, y a t-il eu combien de motions de soutiens au front Populaire ? alors que le 14 octobre tout ce monde faisait encore allégeance au CNR. c’est les mêmes qui ont suivi la rectification, l’ODPMT, le CDP, la FEDAPBC, et que sais-je encore.
Cette déclaration du CDP Kadiogo constitue les 7 péchés mortel du parti tuuk guiili unique. C’est comme toute la province du Kadiogo était suspendu à la candidature de Blaise COMPAORE.
L’article 37 n’est pas un article du CDP mais de la constitution. Le CDP doit faire très attention parce que nous avons tous la mémoire.
Arrêter donc de nous pourrir la vie avec routes dans Ouaga qui crée des désagréments (route de bobo), des échageurs dont les travaux ne respectent jamais les délais, un aéroport interminable et causant des désagréments aux voyageurs, une pauvreté grave pour nos population. c’est un Burkina d’espérance et émergent pour le CDP.
Notre sous développement ne préoccupe guère le CDP. Ce que je regrette, c’est que les cadres du CDP qui ont fait les mêmes écoles que la plupart des cadres du pays soient dans une vision de 4 dimension.
Le CDP ferait mieux à trouver des cadres dignes de ce nom qui puissent nous écrire des arguments à l’endroit de l’alternance, plutôt que de penser que le reste de nos compatriote ne doit ni s’opposer, ni critiquer, ni donner son avis.
Parlant de Lourdes et de Fatima, j’ose croire que c’est une blague. Ne confondons pas nos rêves avec les symboles d’une religion. j’espère que la communauté catholique réagira avec toute la vigueur pour dénoncer ces dérives provocatrices des gens riches du CDP qui par manque d’argument osent s’attaquer au sacré.
""ce que nous sachions, la candidature de Blaise Compaoré pour les élections de novembre 2010 n’a pas été un miracle de notre Dame de Lourdes ou de notre Dame de Fatima. Elle n’a pas non plus été révélée par Paul le poulpe dans son aquarium."" ; miracle la candidature de Blaise Compaoré ne le sera pas.
ce sont les trois péchés mortels du CDP. voici les dérives d’un long règne. aussi longtemps que régnera le CDP, il n’aura pas la renommée de Lourdes, de Fatima ou de St Paul.
En tout cas nous verrons si le pouvoir du CDP est aussi fort que celui de Notre dame de Lourdes, que Notre Dame de Fatima ou St Paul.
5. Le 24 septembre 2010 à 09:25, par L´homme de l´an 2020 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Tres interessant de lire les nouveaux ideologues du CDP.
Tanja lui avait il justifie ou quoi, Blaise etait il sage en lui disant en modifiant la constitution pour...il foncait tout droit au mur, avait il le droit, certainement son bon sens le dictait, il a eu raison. Pensez vous ideologues que lui evitera le mur parceque vous vous etre plus convaincants. La meme parole que Blaise a dit sur Tanja va le ratraper tot ou tard, principe divin de la vie que vous ignorez. Dites, les refondateurs du CDP etaient ils des ideologues ou quoi ? que sont ils devenus ? les vrais ideologues du CDP rasent les murs comme vous le dites, c´est parcequ´ils se cherchent apres avoir perdus tout credibilite au yeux du peuple, la politique du ventrutisme social a aussi ces limites. Je doute fort que un jour vous rasez les murs ideologues.
Que Dieu benisse le Burkina.
6. Le 24 septembre 2010 à 10:49, par johnblacksad En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
« Si la pluie n’a pas pu éteindre le soleil, ce ne sont pas deux seaux d’eau et un gobelet percé sur le côté qui pourront le faire. »
Vous voyez chers messieurs du CDP, c’est surtout votre arrogance que nous détestons.
Dieu est bien plus réel que vous ne le pensez... vous verrez bien !
Vendre vos âmes en échange de panses pleines... je ne vous condamne pas. Je vous plains déjà assez pour faire cela.
Que Dieu ait pitié des âmes et des coeurs noirs !
7. Le 24 septembre 2010 à 11:06, par Ben En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
L’article 37, encore et toujours. Je propose que ce fameux article soit soumis aux deputés pour un vote à bulletin secret. Là, Pas de vote par imitation ou pression psychologique. Rock et sa bande seront desagréablement surpris. Les signataires de la lettre ci-dessus ne s’étonnent-ils pas d’ailleurs du silence des grands idéologues du CDP sur la question de la révision de l’article 37 ? C’est un signe qui ne trompe pas. Certains ont quand même une conscience au CDP.
8. Le 24 septembre 2010 à 11:15, par Tapsoba En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Que l opinion se pose des questions sur la manière choisie par BC pour anoncer sa candidature,ce n est que dans l ordre des choses.Même si vous êtes frappés d amnésie,l épisode S Diallo nous avait enseigné(enfin,ce que nous croyions savoir) qu au CDP ,nul ne peut/doit s exprimer sur des questions importantes sans concertation au préalable au sein du parti.Même pas S diallo lui qui a dû l apprendre à ses dépens.Alors,vous conviendrez avec nous que tout le monde n étant pas cdpistes,on ne peut comprendre que cette règle était à géometrie variable.Et ce n est pas votre déclaration selon laquelle,« il n y a pas d un coté BC et de l autre au CDP avec une bande de valeureux soldats à la remorque d un général directif qui décide tout seul » qui puisse nous convaincre y compris vous mêmes car nul au CDP n a décidé que Blaise l anonce en France.
Et puis,s il faut fustiger le PS francais d ingerence dans les affaires internes du BF ,il devrait être la même pour ceux(toujours francais)qui se sont proncés devant notre Ministre des affaires etrangères en faveur du tripatouillage dont s est il rejouit d aileurs à moins qu il ne s agisse de deux poids deux mesures.
Enfin,ne croyez pas qu au CDP tout le monde approuve le scénario du deverrouillage même s ils n osent pas s afficher publiquement(défense du gombo oblige) mais ils se morfondent en privé.Lisez(si vous avez la volonté d affronter la réalité bien sur) jeune -afrique du 24 08 2010 pour vous en convaincre.
9. Le 24 septembre 2010 à 11:53, par ZyeuVoiTout En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
"Sixièmement : nous nous opposons à toute idée de forum pour susciter un consensus dans le cadre de la proposition de modification de l’article 37. Notre République dispose de cadres juridiques et constitutionnels appropriés pour débattre de la question" Cela ne sous entend il pas qu’en dehors des cadres juridiques les autres intellectuels ne sont pas à meme de reflechir et d’emettre leur point de vue sur la question ?Chacun a son mot à dire quand il s’agit de modifier cette loi fondamentale, chers messieurs.
Je trouve que cela fait beaucoup de verbiage ; je concède au CDP qu’il n’y a pas d’opposition crédible et capable de mobiliser les masses, mais cela ne signifie nullement qu’à l’image de l’assemblée nationale, la majorité du peuple est acquise au CDP.Un référendum serait donc mieux indiqué pour départager.Je crois personnellement que le peuple burkinabé est politiquement immature et que cela arrange bien la "Majorité" au pouvoir...
10. Le 24 septembre 2010 à 11:53, par Makanguilé En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Peuple du Burkina aidez moi à comprendre quelque chose : je voudrais savoir si le titre de cet article est celui donné par ceux là qui l’ont signé ou bien c’est le Journal qui a choisi de titrer ainsi.
Où sont alors les 7 raisons invoquées qui justifient la modification de l’article 37 de notre très CONSTITUTION ?
11. Le 24 septembre 2010 à 12:36, par le bon citoyen En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
C’est très triste de lire cet écrit.
Comment comprendre que des gens qui se disent civilisés parlent si bas et avec un texte sans tête ni queue.
J’ai simplement vu des injures et injures.
Pour ce qui est du silence des têtes pensantes du CDP, il ne peut être autrement. Car vous-même vous l’avez dit. Ce sont des gens qui raisonnent et non parlent pour parler. Alors si la raison ne tient pas la route il leur ait est très difficile de le défendre.
Si vous avez suivi les débats à la télé ou la radio, on sentait que les têtes pensantes du CDP n’avaient pas d’arguments pour convaincre. C’était chaque fois le peuple est souverain ….
Je vous ai tous compris maintenant
On ne dira plus rien
12. Le 24 septembre 2010 à 12:51, par Paris Rawa En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Voilà des gens qui oublient qu’ils doivent servir l’ensemble de la nation au lieu de jouer aux égoïstes affamés du pouvoir. Savent-ils seulement à quoi devrait servir l’autorité de l’État dont ils se sont accaparés ? Pourquoi aller chercher plus ailleurs les causes de notre sous-développement ? J’ai honte pour mon pays quand j’imagine que dans le monde entier des gens pourront rire de nous en lisant cet article dont l’auteur prétend justifier injustifiable.
Voilà que nous allons (tout le Burkina) va perdre encore son temps et son énergie dans les querelles inutiles autour du pouvoir, parce que certains d’entre nous ne croient pas à la sagesse et à la vertu de l’alternance démocratique. Et ce sont les mêmes qui courent la sous-région ouest-africaine pour conseiller aux autres pays d’organiser des transitions politiques pacifiées. C’est pour cela qu’ils ont une très grosse responsabilité, non seulement pour la crise politique qu’ils font subir à notre pays, mais aussi pour le retard et les échecs que leur mauvais choix génèrent quant au développement et au progrès du Burkina.
C’est aujourd’hui que chacun commet le péché pour lequel il sera jugé demain : Charles Taylor en sait quelque chose ; en attendant très prochainement le tour de Hussein Habré, et de Tandja. Qui pourra dire qu’il n’a pas été averti ! Chacun se choisi un destin.
13. Le 24 septembre 2010 à 13:56, par Patrik En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Si l’on comprend bien, selon les idéologues du CDP, c’est la durée au pouvoir qui bonifie le chef ? Si ce n’est qu’après 23 ans que Blaise connait maintenant diriger, nous sommes perdus. Un jour il ne sera plus la et il faut recommencer un long cycle d’apprentissage a diriger..? (Rires).
Arrêtons ce cirque. Le CDP n’aime plus Blaise ou certains cadres du CDP ne l’aiment plus, en premier lieu, les défenseurs de la révision de l’article 37. Celui qui aime Blaise et le Burkina devrait rêver voir dans les prochaines années, Blaise gratifié de reconnaissance et respecté dans son pays, comme Rawlings, Alpha Omar Konare... Ces gens, quand est-ce que le Burkina en aura ? Pauvres de nous. Toute votre démonstration est aussi creuse que votre hargne de faire du mal a Blaise. c’est un grand homme qui a marque l’histoire de son pays, du continent et du monde. Cessons enfin de jouer aux gamins et présentons-nous au monde comme un peuple digne et responsable.
De par sa grandeur, Blaise doit quitter honorablement le pouvoir et rester parmi les anciens chefs d’État. Son expérience saura guider son successeur. Le President du Faso n’est pas le Burkindi-Naba.
Le 24 septembre 2010 à 15:44, par Roger OUATTARA En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Merci pour cette intervention. Je la partage entièrement.
14. Le 24 septembre 2010 à 13:57, par ledoyen En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Moi je demande deux choses au CDP.
1)Faire baisser les prix du riz, du sucre, de l’électricité, de l’eau, de l’huile, du bois, du charbon ;
2) Mettre à la disposition des populations le gaz, introuvable et invisible depuis deux mois ;
Voilà nos préoccupations actuelles au lieu de s’égosiller sur les écrans et les antennes de radios pour nous expliquer le bien fondé de la modification de l’article 37 de la constitution ;
Lorsqu’on gère le pouvoir d’Etat depuis 20 ans il y a un minimum à offrir au peuple ; je constate seulement qu’approvisionner la population en gaz est déjà la mer à boire pour le CDP.
Si vous êtes incapables de nous soigner de nous nourrir de nous éduquer etc... il convient de laisser la place à d’autres.
15. Le 24 septembre 2010 à 14:52, par douamah En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Franchement, les 7 points soulevés ne sont nullement des arguments pour justifier la modification de l’art 37 ! Vous confondez argumentations et récitation de faits incongrus et idiots.
Continuez toujours à trouver des raisons farfelues pour modifier l’art 37, l’Histoire se chargera de vous juger !!!
Je demande à notre Président de ne pas suivre les turpitudes de son entourage. Il a intérêt à prendre son courage à deux mains pour quitter le pouvoir en 2015 et il sera cité dans l’Histoire du Burkina comme étant celui qui a été le Grand Bâtisseur de ce Pays.
16. Le 24 septembre 2010 à 15:40, par Vincent SAWADOGO En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Les signataires de cet article se croient éclairés, mais en réalité ce ne sont que des naïfs au sein du CDP. Ils ne se sont pas bien interrogés sur le silence surprenant des soit disant idéologues du parti autrement ils comprendraient que tous ceux qui pronnent la révision de l’article 37 sont entrain d’aller droit au mur tout en conduisant le pays vers la catastrophe comme en Guinée. Nos naïfs du CDP ignorent certainement des informations dont disposent ces fameux idéologues.
Partout dans le monde, les démocrates s’élèvent de plus en plus contre les mandats présidentiels interminables et le tripatouillage des constitutions par des présidents en exercice (tous les diplomates burkinabé le savent : partout où ils passent ils sont interpellés sur la question de la modification de l’article 37). L’idée de cette modification passe mal au niveau de la Communauté Internationale.
De plus qu’elle crédibilité ces naïfs défenseurs de Blaise COMPAORE veulent-ils lui donner dès lors que cette modification sera effective. En tout cas, une chose est sûre, Blaise Compaoré ne sera plus crédible aux yeux de la Communauté Internationale pour régler des conflits dans la sous-région. J’espère que l’intéressé lui-même ne vous écoutera pas au vu des exemples des pays voisins. ATT du MALI a déclaré cette semaine sur RFI qu’il est hors de question pour lui de sauter la limitation du mandat présidentiel car selon lui il y a aussi des maliens capables de conduire le pays vers un développement meilleur (Oh ! Quelle humilité et quelle leçon de démocratie ?).
Blaise COMPAORE n’a que deux choix à faire : Il doit choisir entre la situation de l’Ex-Président TANDJA du Niger et celle de l’Ex-Président Ghanéen, le Capitaine d’aviation RAWLINGS qui est solicité très souvent pour des conférences internationales. Il était récemment à Ouaga.
Merci à tous !
Vincent SAWADOGO
Le 24 septembre 2010 à 21:57 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Le Président Blaise COMPAORE ne doit pas se laisser abuser par des articles aventuristes de cet accabit ! Soyons sérieux. Je continue de croire qu ce débat est prématuré.
17. Le 24 septembre 2010 à 17:12, par citoyen En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
dire au PS français que leur réaction est une "indélicate et malséante ingérence dans des affaires "burkinabo-burkinabè" c’est montrer leniveau de carence intellectuelle qui anime les auteurs de ces propos.
le monde n’ets plus fermé, il est ouvert.
on attend de voir la suite. Mais j’aimerais que ces fous de BC ne se cachent pas quand il s’agira de situer les responsabilités.
BC est un burkinabé comme tout autre, il n’a rien de plus que les autres pour règner pendant longtemps.
18. Le 24 septembre 2010 à 17:19, par KITA En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Juste pour demander aux dirigeants du CDP d’eviter que des touchons de la sorte soient diffusés dans la presse parce qu’on se croirait au marché. honte
19. Le 24 septembre 2010 à 19:04, par Marx En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
De tout ce qui se dit ou trame sur le fameux article 37, c’est comme Blaise lui-même le disait à Tandja, "il va droit au mur" et j’ajoute : le CDP et les courtisants de Blaise vont droit au mur, en plus ils klaxonnent !!
20. Le 24 septembre 2010 à 19:29, par lass72 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
encore un autre groupe des mandiants qui n’ont rien dans leur crane alors taisez vous.
21. Le 24 septembre 2010 à 19:35, par LaVoix En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
J’ai pas tout lu le texte et je ne vais pas le finir. Pas difficile de deviner la suite.
Qui a dit qu’au Burkina, il n’y avait pas le mythe de la personnalité. C’est exactement ce que le CDP fait. Quand on lit les premières lignes, on se rend compte que la thèse défendue, c’est que Blaise Compaoré à lui seul qui fait le CDP et c’est ce qui, à mon avis, est dangereux.
Blaise Compaoré, je le respect, c’est après tout mon président, mais il n’est pas éternel. L’après Blaise, c’est aujourd’hui qui faut oser en parler. Ce qui se passe en Côte d’Ivoire actuellement, c’est ce qui risque d’arriver au Faso si on n’en prend pas garde.
J’ai l’impression que le CDP est une armé de suiveur, personne n’ose dire ce qu’il pense et personne n’ose contre dire ce que son supérieur hiérarchique.
Dans un grand partie comme le CDP, la logique voudrait qu’il est des oppositions de point de vue et ceci ne doit pas forcement être vue dans le mauvais sens. Quand tout le monde est tout le temps d’accord, c’est qu’il y a un hic quelque part.
Et j’aimerai ajouter que ceux qui pense que Blaise est le seul capable de diriger le Burkina porte une insulte grave à tous les Burkinabés. Si dans tout le Burkina, il n’y a qu’une seule personne capable de le dirigé, c’est qu’on n’est pas encore sortie de l’auberge.
22. Le 24 septembre 2010 à 19:37 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
C’est dommage que des tartampions signent au nom du CDP Kadiogo qui regorge d’intellectuels de haut niveau politique et de sagesse et d’intelligence tel Patrice Nikiema et bien d’autres. Vivement que ces aventuriers soient sanctionnés !!
23. Le 24 septembre 2010 à 19:47 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Texte nul ! Aucun argumentaire solide. On ne voit pas dans le texte ce qui justifie la proposition de sauter le verrou de l’article 37 !
Le 25 septembre 2010 à 14:50, par Génération consciente En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Rien que des bobards.
un peu de serieux quand même chers journalistes.
Evitez nous des ecrits ridicules et sans scrupule.
Viene le temps des citoyens conscients.
24. Le 24 septembre 2010 à 21:52 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
C’est tout simplement de la Mahamaderie !
En vérité, ils révoltent davantage le peuple sans le savoir.
Moi je dis aux fils de ce pays, si nous laissons passer cette révision, tant pis pour nous !!!
Si l’esclave ne veut pas s’affranchir, que voulez vous ? nous serons la risée du monde entier. La Guinée, le Niger seront loin devant nous !
Trop c’est trop !!! Ils nous prennent pour qui !!!!???
25. Le 24 septembre 2010 à 22:15 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Voyez par vous même comment les militants du CDP sont égoïstes entre eux. sur quel ordre avez vous listé les signataires de l’article ? est ce par ordre alphabétique ? est ce par ordre de secteur ? est ce par ordre de poids au sein du parti ?
de vrai rigolo ces gens là
26. Le 25 septembre 2010 à 03:30, par Freeman En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Moi je refuse de débattre avec les auteurs de ce pseudo-texte. Je crois plutôt que c’est des laudateurs qui ont été chargés d’envoyer un ballon de sonde pour tester la réaction des burkinabè.
Je me contente juste de dire ceci à ceux qui au CPC sont encore lucides (j’espère qu’il en reste quand même, parce qu’ils ne peuvent pas avoir tous mis leur esprit dans leur estomac) de reprendre la chronologie de la chute de Mamadou Tanja au Niger et de la juxtaposer avec leur tentative de modification de l’Article 37 de notre Constitution. Peut-être trouveront-ils des similitudes quelquepart. Si c’est la cas qu’ils sachent qu’il n’y a pas qu’au Niger qu’il y a des mûrs ; il y en a aussi au Burkina... suivez mon regard.
QUE DIEU BENISSE LE BURKINA !
27. Le 25 septembre 2010 à 05:50 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
C’est ridicule, que du ridicule, De grâce ne plus nous servir ce genre de torchon.... ;
28. Le 25 septembre 2010 à 14:52, par Yampasseké En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Justificatifs ou pas justificatifs, l’honorable député Dim Salif du CDP a été on ne peut plus clair : "on va le faire !"
Autrement dit, la modification est déjà décidée par le haut, les justifications suivront après !
Bravo au CDP Kadiogo pour s’être jeté à l’eau !
Cependant c’est pas encore arrivée (ce n’est pas consistant coe justificatifs)
Retournez concocter autre chose. Peut être aurez vous une prime du "maillot jaune" ?
A qui le tour ?...
Après Salif DIALLO, un autre bonze du CDP ; l’imminent intello Basile GUISSOU a tout dit en laissant implicitement entendre que les responsable du CDP actuel ne défende pas leur opinion personnelle mais l’opinion qui leur est donnée de défendre (dixit : "ce n’est pas Roch qui a dit, c’est le président du CDP" !...)
Et dire que c’est de telles personnes qui nous gouvernent !? Des gens qui obéissent à "la patrie ou le ventre ? nous vaincrons"
Puisse Dieu sauvé le Burkina ! (Amen)
29. Le 25 septembre 2010 à 15:15 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Triste et tristant ! On verra comment ces gens là vont se comporter quand Blaise va annoncer son retrait du pouvoir avant la fin de son dernier mandat en 2015. Ils pensent si fou pour détruire ce qu’il a mis en temps et en peine pour construire. On se verra ! On se verra !
30. Le 25 septembre 2010 à 16:47, par Le Burkinabé En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Oui c’est vrai pas un miracle de notre dame de lourde ni de fatima. Mais le vrai miracle c’est lorsque Blaise décidera de quitter le pouvoir après 2015. 50 ans après, avoir des reflexions pareilles....c’est pire qu’un retour en arrière. Maurice YAMEOGO avait déjà pris partie pour la limitation du mandat présidentiel. Si aujourd’hui on est fier de fêter 50 ans soyons aussi indigner de ce recul par rapport au passé glorieux.
31. Le 26 septembre 2010 à 15:02, par Traoré San En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
La liberté de presse est une chose réelle....mais de grâce, les responsables du CDP ne devraient pas laisser n’importe qui dire du n’importe quoi au nom du parti.....Ces éléments doivent être sanctionés par la suspension et plus tard l’exclusion du parti.....ce n’est pas tolérable....ils n’ont aucun niveau.
32. Le 26 septembre 2010 à 15:29, par lourd En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
c est tout simplement malheureux pour certains burkinabe de croire que Blaise compaore est immortel.L alternance est plus que necessaire sinon apres blaise ca sera le kao total comme il en est en RDC apres Mouboutou,en Guinee apres Konte , en cote d ivoire apres Boigni ,au Togo apres Eyadema .Je comprend la position de certaines personnes qui savent qu ils ne seront rien sans blaise mais je n ai jamais compris la position de ceux qui souffrent a cause de la mal gouvernance instauree depuis 23 ans par le regime de blaise. Les burkinabes regretterons amèrement leur mutisme.
33. Le 26 septembre 2010 à 22:35 En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
C’est franchement affligeant de voir jeter en public de telles inepties, moi qui croyait qu’au faso le niveau de conscience politique était au dessus de ce qu’on lit ici. Au fait où étaient ces messieurs au temps chaud d’après 13 décembre 1998 ? Il faut rappeler aux soit disant militants cdp du kadiogo que Blaise Compaore lui même, après la chute de Tanja,a déclaré avoir déconseillé à ce dernier de reviser la constitution au niger.Simplement......
34. Le 27 septembre 2010 à 02:09, par king En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
le fort des burkinabé c’est qu’ils savent parler mais lorsqu’il s’agit d’agir ils font moins le malin"lorsqu’on tape le berger le troupeau se disperse"...On va modifier l’art37 et y aura rien du tout...combien sont s’acquiter de leur TDC
35. Le 27 septembre 2010 à 11:57, par Le koro En réponse à : MODIFICATION DE L’ARTICLE 37 : Le justificatif en 7 points du CDP Kadiogo
Franchement ce qui me fait mal pour ces pauvres signataires c’est qu’ils torpillent leur consciences, masturbent leur semblant d’intellect et ce qui est grave ils veulent regler des comptes avec "les menteurs aux foules" qu’ils ont cités. Pitié pitié et pitié. S’ils veulent qu’ils modifient mais qu’ils retiennent que
la prière de l’opprimé s’exçausse très rapidement} }}