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Enrichissement des aliments : Les normes existent déjà, il reste leur application

Publié le jeudi 23 septembre 2010 à 04h21min

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Le directeur général de l’Office national du commerce extérieur (ONAC) Justin B. Bayili a présidé, le mardi 21 septembre 2010 à Bobo-Dioulasso, un atelier d’information et de sensibilisation sur les normes relatives aux aliments enrichis.

L’organisme national de normalisation FASONORM a adopté 10 normes UEMOA dont 9 portent sur les huiles enrichies en vitamines A et 1 sur la farine de blé tendre enrichie en acide folique et en fer. Elles ont été homologuées en juillet dernier par le ministère du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat rendant du coup leur application obligatoire. La rencontre d’information et de sensibilisation de Bobo-Dioulasso vise donc à permettre aux différents intervenants dans le processus d’application de ces normes, de remplir au mieux leurs missions.

Les participants issus des Comités techniques de normalisation des oléagineux et céréales, de la Ligue des consommateurs du Burkina Faso, et de l’Inspection générale des affaires économiques, entre autres, se sont imprégnés des enjeux de la normalisation dans le domaine spécifique des aliments enrichis. En effet, selon de directeur général de l’ONAC, Justin Bayili, l’enrichissement de l’huile végétale comestible et de la farine de céréales industrielles, constitue une des stratégies de prévention durable des carences en vitamines et minéraux.

Qui plus est, l’adoption de ces normes communautaires en normes nationales permet notamment, de l’avis du directeur général, de lutter contre les carences en vitamines A et en micronutriments, d’accroître la compétitivité des produits locaux dans l’espace UEMOA, de protéger la santé des consommateurs et d’établir un meilleur rapport qualité/prix sur le marché national. Au regard de ces enjeux, M. Bayili fonde l’espoir que les participants à la rencontre s’approprieront ces normes afin d’en faire leur outil de travail dans le but de lutter efficacement contre l’avitaminose A et aussi pour une meilleure compétition des entreprises.

Au-delà des normes relatives aux aliments enrichis, FASONORM travaille à l’élaboration ou à l’adoption de normes dans d’autres secteurs d’activités non encore normalisés. C’est ainsi que des sous-commissions techniques de normalisation ont été mises en place dans les filières de la pêche, des céréales, des fruits et légumes, des oléagineux, des produits animaux, des matériaux de construction, des produits chimiques, de l’environnement et du textile.

Mahamadi TIEGNA (camerlingue78@yahoo.fr)

Sidwaya

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