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Sommet de l’UA : les ministres, en attendant les chefs d’Etat

Publié le mardi 7 septembre 2004 à 07h23min

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Après les partenaires sociaux, c’est le tour des ministres des Affaires étrangères et de ceux de l’Emploi de se concerter (5 et 6 septembre) pour déblayer le terrain aux chefs d’Etat qui se réuniront demain pour parler emploi et lutte contre la pauvreté.

Le thème est cher au président de la Commission de l’Union africaine (UA), Alpha Oumar Konaré : il s’agit de l’avènement d’une Afrique nouvelle où l’intégration n’est plus un mot, mais une réalité.

A l’ouverture de ce conclave des ministres en charge de la Diplomatie et de l’Emploi, Konaré n’a pas varié son discours. Voilà un an qu’il tient les rênes de la Commission de l’UA. Il a encore mis en exergue son fameux agenda qui, certes, demande 600 millions de dollars, mais épouse les ambitions qu’il a pour l’institution panafricaine.

Ces objectifs sont la mise en œuvre des différents organes de l’UA, le règlement des conflits en Afrique, notamment ceux des Grands Lacs : "Le Burundi, à lui seul, nous coûte 100 millions" , avait lâché Konaré le 20 août dernier, et ce "sommet ne doit pas être comme les autres, le défi de l’emploi reste entier" , a-t-il martelé.

Mais l’Afrique, c’est aussi le VIH/Sida et le chômage chronique des jeunes. C’est pourquoi le thème de ce sommet est en lui-même un défi pour les dirigeants : "Stratégie pour la création d’emplois, et pour l’amélioration des conditions d’une existence viable".

Le développement de l’Afrique ne peut se faire alors, a-t-il affirmé en substance, qu’en résolvant cette équation.

Le ministre en charge des Affaires étrangères du Burkina, Youssouf Ouédraogo, vice-président du Comité national d’organisation du sommet sur l’emploi (CNOSE), embouchera la même trompette pour signifier combien le présent sommet est d’une actualité permanente pour le continent.

Il est l’occasion pour les dirigeants africains d’arrêter des stratégies de lutte contre la pauvreté et le chômage, mais aussi d’enrichir les canevas de développement proposés par la commission de l’UA.

Il s’agira de définir par exemples une politique monétaire propice à la création d’emplois, d’intégrer le secteur informel dans les circuits économiques, et enfin de promouvoir l’agro-industrie.

Le ministre Alain Ludovic Tou, depuis plusieurs jours, parle également le même langage : ce sommet est selon lui une chance d’identifier des pistes et même de reprendre des pistes existantes afin de trouver des solutions africaines au chômage et à la pauvreté. Des solutions proposées par des Africains et pour les Africains.

Dieudonné Z. Zoungrana


L’hébergement, un casse-tête résolu ?

Mme Alima Ouattara, présidente de la commission hébergement et restauration, est en tout cas formelle : "toutes les dispositions ont été prises pour que les 1 000 personnes à loger le soient dans les conditions les meilleures". Sa commission, qui compte une soixantaine de membres, doit en effet se charger de "caser" les personnalités du sommet dans les différents hôtels retenus de la place. "Puisque tous les hôtels ont été retenus, en plus de 15 villas à Ouaga 2000, appartenant à des particuliers" , a-t-elle affirmé. Dans chaque hôtel, il y aura 3 à 4 personnes en permanence pour résoudre les éventuels problèmes qui viendraient à se poser. En tout cas, à en croire Mme Ouattara, la question du logement est résolue.

Et la restauration dans tout ça ?

Depuis le 1er septembre dernier, les membres du Comité national d’organisation du sommet sur l’emploi (CNOSE) peuvent se restaurer à Ouaga 2000 et sur d’autres sites en ville. La commission que dirige Mme Ouattara a retenu 15 prestataires pour "nourrir" le CNOSE et certains hôtes, "au total, près de 500 personnes" , a-t-elle laissé entendre.

Pour ce qui est du CNOSE, seuls le site de restauration de Ouaga 2000, le restaurant le Fin Gourmet et l’ex-Wapassi leur sont réservés. Des tickets ont été confectionnés grâce auxquels tout détenteur peut se restaurer soit sur place à Ouaga 2000, soit dans d’autres restaurants.

Z.D.Z
L’Observateur

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