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Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

Publié le vendredi 17 septembre 2010 à 18h22min

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Roukiata Ouédraogo

On dit souvent que l’art et le talent, tout comme les grandes figures mythiques, ne connaissent pas de frontières. Les rêves non plus. Roukiata Ouedraogo, jeune comédienne burkinabè vivant en France depuis une dizaine d’années revient aujourd’hui à Ouagadougou pour y exhausser un vieux rêve : jouer sa pièce « Yennenga l’épopée des Mossis ».

Après avoir fait découvrir la Princesse Yennenga à des publics français et italiens enthousiastes, durant ces trois dernières années, Roukiata Ouedraogo, a décidé, de clore cette belle aventure par une ultime représentation au Burkina Faso, devant le public Ouagalais et sur la terre de ses ancêtres.

Roukiata Ouedraogo, pouvez-vous vous présenter en quelques mots au public burkinabé qui ne vous connait pas encore ?

Je suis née à Fada N’Gourma et j’ai fais mes études à Ouagadougou. Je suis partie en France en 2000 et je fais du théâtre depuis trois ans.

Qu’est-ce qui vous a amené au théâtre ?

J’étais partie en France avec l’idée de me former au stylisme, mais je me suis finalement orientée vers le maquillage à cause de sa dimension plus humaine, le rapport direct avec la cliente. Mais je n’y trouvais pas mon compte en termes d’expression. Le théâtre m’est apparu comme le moyen de m’engager pleinement, intellectuellement, esthétiquement mais aussi physiquement dans la création artistique. C’est pourquoi je me suis dirigée vers une des meilleures écoles d’art dramatique de Paris, le court Florent où je dois dire que j’ai été très soutenue et encouragée par mes professeurs.

Parlez-nous maintenant de la pièce que vous venez jouer à Ouagadougou. Pourquoi avoir voulu reprendre l’histoire de la princesse Yennenga ?

D’abord, il faut dire que j’étais seule à Paris, loin de ma famille et de mes racines. On peut dire que j’avais la nostalgie du pays. Chercher à faire le lien entre ma passion pour le théâtre et ma culture d’origine m’est apparue comme une sorte d’évidence. Il faut ajouter à cela que je suis une Ouedraogo, je porte l’histoire de la princesse Yennenga dans mon nom. D’un autre coté, il était important pour moi de faire découvrir à mes amis et, plus largement, au public français quelque chose de ma culture. Écrire et monter Yennenga m’a permis de m’exprimer sur mon pays. Quand je dis m’exprimer, je veux dire que j’ai voulu donner de moi, donner de la voix, offrir ma présence physique, sur scène tout en parlant de mon pays. Le théâtre est toujours un don de soi, mais je voulais, en plus, offrir quelque chose de mon pays. Et je crois que c’est ainsi que le public européen a reçu le spectacle. Ce n’était pas évident car je n’avais jamais écris une pièce et je ne connaissais rien à la mise en scène. Je me suis fais un peu aider mais j’ai su garder mon cap et le projet a abouti conformément à l’idée initiale que je m’en faisais.

Vous nous avez dit ce qui vous a conduit à jouer la princesse Yennenga, mais pouvez-vous préciser ce que ce personnage représente à vos yeux ?

Yennenga est l’un des principaux mythes fondateurs du peuple et de la culture Mossi. En reprenant son histoire, j’ai d’abord voulu rendre hommage à mon peuple, à ma culture et à mes traditions. On dit qu’il ne faut pas oublier d’où l’on vient si on veut savoir ou on va. Pour moi qui était seule à Paris, Yennenga, fut, pendant tout le temps que je l’ai écris, mis en scène, monté et joué, une sorte de boussole. Mais au delà de moi, il est vrai que Yennenga incarne aussi l’émancipation de la femme. Elle est une battante, elle prend son indépendance pour se donner les moyens de choisir son propre destin. Même s’il est vrai que c’est plutôt son cheval qui a choisi pour elle, le moins que l’on puisse dire est qu’en connaissant l’amour de Rialé et en enfantant de Ouadraogo, elle a pleinement assumé et vécu ce choix. Car finalement pour trouver l’amour et s’accomplir en tant que femme, elle a su renoncer à son statut social et même défier l’autorité de son père. La beauté de cette histoire est que son père non seulement la comprendra et acceptera son choix, mais lui accordera sa confiance au point de lui confier la fondation d’un nouveau royaume. Le message de la pièce s’il fallait en trouver un serait que la femme n’est pas là pour prendre la place de l’homme mais pour trouver pleinement sa place à ses coté sans se renier elle-même.

La Princesse Yennenga que vous avez créée est-elle bien la Yennenga historique ?

Il est difficile de répondre à cette question s’agissant d’une figure mythique comme la princesse Yennenga. Je crois qu’un mythe ne vit que par la capacité de chaque époque à le réinventer, le réinterpréter. Un mythe est vivant tant qu’il parle à son époque, sans quoi il disparaît des mémoires. Vous savez, les plus grands réalisateurs français, depuis les frères Lumières - les inventeurs du cinéma - jusqu’à Luc Besson ont fait des films sur Jeanne d’Arc qui est la grande figure historique et mythique féminine des français. Chacun d’eux en a donné une interprétation personnelle. Le public ne vient pas voir ma pièce pour assister à un court d’histoire, il vient voir un spectacle. Je n’hésite pas à dire que la Yennenga que j’incarne sur scène est « ma » yennenga. Mieux, elle est un peu de moi. Pour dire a quel point j’ai pris mes libertés avec l’histoire « officielle » de Yennenga, j’ai créé de toute pièce des personnages, comme la sorcière Domba qui est une pure invention de ma part. Il s’agissait de répondre à des impératifs dramaturgiques. Domba me permet, par exemple, de mettre l’accent sur les doutes qui assaillent Yennenga.

Peut-on dire que vous recréez la princesse Yennenga ?

Recréer est un bien grand mot. Je vois les personnages mythiques un peu comme les statues des places ou des parcs publics. Elles peuvent incarner l’histoire ou même l’identité d’un peuple ou encore de grands idéaux comme la justice, la liberté ou la nation. Moi je me suis contentée d’aborder ce personnage mythique en lui insufflant la chair, le sang et les émotions d’une vraie femme. Ainsi ma Yennenga se rebelle, doute, connait la tristesse, la joie, et découvre en elle des sentiments qu’elle ignorait comme l’amour et le désir – y compris le désir d’enfant.

Est-ce un message que vous adressez aux femmes africaines d’aujourd’hui ?

Le spectacle à d’abord été créé en France, puis joué en Italie. Je ne peux pas dire que j’ai voulu adresser un message aux femmes européennes ou africaines. Mais je crois que la femme africaine est vraiment sur la voie de l’émancipation. En ce début de 21eme siècle elle peut et elle doit, comme je l’ai dit, trouver sa place aux cotés des hommes. Si des personnages comme Yennenga peuvent servir de modèles, pourquoi pas ? Cela dit, ma pièce n’est pas du tout une déclaration politique ou un acte militant, loin s’en faut. Il s’agit d’abord d’une création artistique dont la vocation première est de distraire et d’offrir au public du plaisir et de lui faire vivre des émotions esthétiques. Ce qui m’a intéressé en écrivant cette pièce, ce sont avant tout les ressors dramatiques, les tensions entre les personnages, notamment entre Yennenga et son père, ou bien encore la rencontre entre Yennenga et Rialée.

Le public Français a beaucoup apprécié la pièce, le public italien l’a bien accueilli aussi. Comment vous sentez-vous à l’idée de jouer à Ouaga devant le public burkinabé ?

Je suis très excitée mais aussi un peu stressée je dois bien l’avouer. J’espère que je serai à la hauteur des attentes du public ouagalais et que je pourrais donner le meilleur de moi-même vendredi 17 septembre. J’ai recruté huit danseurs et danseuses de Ouagadougou ainsi que deux musiciens ce qui donnera à mon spectacle une ampleur qu’il n’avait pas en Europe où j’étais seule sur scène. Je compte aussi un peu sur eux pour m’aider à offrir à Ouagadougou une Yennenga mémorable.

Un dernier mot, quels sont vos projets pour l’avenir proche ?

Je travaille actuellement à plusieurs projets. Le premier me tient particulièrement à cœur, il porte sur la condition féminine à travers le monde. Il s’agira de monologues croisés de plusieurs femmes au destin difficile. Un second projet, en co-écriture avec mon compagnon, qui est une histoire d’amour dans le contexte d’un quarter populaire avec des personnages haut en couleur que nous aimerions développer en comédie musicale. Je travail également à d’autres projets tels qu’un one woman show comique et des contes sur la bio diversité qui m’ont été commandés par le musée du Montparnasse à Paris. Enfin, j’ai récemment créé, avec mon compagnon, une association, Yamneyam, visant à promouvoir les spectacles vivants. L’association est encore jeune mais elle servira dans un premier temps de structure d’appui pour nos propres créations, puis, je l’espère, pourra accueillir et soutenir d’autres projets à l’avenir.

Propos de Roukiata Ouedraogo recueillis par S.E.

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Vos commentaires

  • Le 17 septembre 2010 à 20:16 En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

    merci et bonne suite !!

    • Le 20 septembre 2010 à 19:05, par Nissala En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

      Bravo Rouki !

      Le spectacle était époustouflant et permet de se faire une idée de ce pan de l’histoire. Je ne suis pas Mossi mais j’ai beaucoup apprécié, de même que mes deux enfants qui étaient avec moi.
      A la fin, mon petit garçon de 5 ans ne voulait pas quitter les lieux sans vous avoir serré la main. Ceci fait et à sa grande satisfaction, il surprendra son frère aîné et moi dans la voiture sur le chemin du retour par ce commentaire pour le moins inattendu : "Elle est jolie dêh !" Evidemment, son grand frère et moi étions aussi de cet avis…

      Bon courage à vous et bonne continuité !
      Nissala

  • Le 17 septembre 2010 à 22:22 En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

    Paris est trop dur,

    les Africains continuent d’y vouloir aller pour des soi-disant etudes. Une fois sur place, c’est la desillusion et l’apparition de vocations. Le Pasteur Karambiri aussi a vu que ses etudes en France n’avancaient pas et il a recu un appel a servir Dieu....La France c’est cailloux.

    • Le 19 septembre 2010 à 16:23 En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

      C’ est Partout que c’ est cailloux. Pas en France seulement. Le Perou mythique ou on ramasse les cailloux d’ or, c’est dans Candide de Voltaire. J’espere qu’ on ne t’a pas refuse le visa et puis cela t’a rendu amer. Meme en Afrique beaucoup de gens s’ engagent dans des activites pour se rendre compte que ca ne marche pas pour eux.Donc c’est leur plein droit de se reorienter vers des horizons meilleurs. Ou est le mal" Tout homme et toute femme a led dorit de rechercher son bonheur. Mais au Faso, on dirait que c’est un crime de vouloir etre heureux sans manger les autres ou les ecraser comme des cantarides dangereuses et totalement inutiles (on ne pense meme pas a la cantarine utilisee piour les inflammations osseuses et articulaires). Ton attaque contre la personne du Pasteur est de mauvais gout. N’ oublie pas qu’ il a eu le diplome pour lequel il etait a Paris et qu’ il a meme dirige l’ une des boites les plus enviees a l’ epoque : SOVOLCOM devenue faso- yaar.Et il a demissionne. Il n’ a pas ete demissionne. Je sais que la religion est devenue du business, mais ce que tu pourais peut- etre reprocher a Karambiri, c’est de chercher a devenir un leader. Sinon, si c’ est l ; argent, il devait en avoir suffisamment pour apprecier les bonnes choses d’ ici- bas. La vie, comme le disait le philosophe Jean-Paul Sartre, est une question de choix. Je peux choisir d’ etre cdp aujourd’ hui puis demain je choisis d’ etre adf- rda mais je peux toujours dire que je suis de l’ opposition(un de nos politicien a ete tout ca a la fois, le BF est un pays en voie de desertification). Je peux meme proceder a une gradation de cette opposition. Les bons opposeurs qui mangent dans la soupe dont le potage provient du parc animalier et bientot vegetal de Ziniare. Et les mauvais opposeurs, ceux qui ne veulent pas que notre meilleur president qui a fait de ce pays pauvre un pays emergent ou on mange a satiete et ou on boit sa soif reste pour toute la vie, toute sa vie. Mais a la fin, chacun devra repondre de ces propres turpitudes. C’ est la le deuxieme element de la dyade sartrienne : La responsabilite. Laissez les gens faire leur choix selon leur libre arbitre. Tenons seulement a ce qu’ il soient responsables de leurs choix devant l’ histoire egt devant les hommes. Mais ne soyons pas mechants.

      LOP

    • Le 20 septembre 2010 à 16:31, par Princesse En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

      Mr. je vous plains sincerement, partout c’est dur et je ne sais pas pourquoi vous mentionez le nom du Pasteur dans tout cela...on sent de la haine dans vos propos...pour ton information, le pasteur Karambiri a termine ses etudes en France, il a travaille dans son domaine qui est l’economie avant de demissioner et de se consacrer au ministere a plein temps...informe toi d’abord avant d’etaler ton ignorance....et en plus, il ya quel mal de decouvir son appel, et de faire ce que tu aimes...rien de grand ne s’est fait sans passion...Fais tu ton travail par vocation ou par necessite ?
      Fraternellement,

  • Le 17 septembre 2010 à 22:34, par Une femme En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

    OOOH Elle est belle woooo !

  • Le 18 septembre 2010 à 03:20, par Ismael O. En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

    Magnifique spectable. je vous le conseille vivement si vous n’y etiez pas vendredi soir. j’espere qu’il sera reprogramme pour le plaisir du plus grand nombre. Beaucoup de courage et bon vent Roukiata.

  • Le 18 septembre 2010 à 04:42 En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

    C’est la premiere fois que je vois une mossi acceptable mais elle ne vaut pas la Saran nationale du Sourou.

  • Le 18 septembre 2010 à 11:33, par Sidbala En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

    Je souhaite beaucoup de courage et de réussite a Roukiata, tu as défie à ta manière l’obligation de mémoire que bien d’historien, d’intellectuel et aussi de gardien de la tradition moaga on failli ; a s’avoir de porter le message a une large majorité de personne. Tu ajoute une petite pièce de l’histoire des mossi à la mosaïque de la culture universelle. Cette culture moaga qui est l’une des plus prestigieuses de l’Afrique juste avant l’arrive « du colons ».
    « L’épopée des mossi » a lamentablement échoué bien que confie à d’éminentes personnalités. Bon courage reste digne et fière de tes origines.

    • Le 20 septembre 2010 à 15:10, par M Compaoré En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

      Mon type le projet de film "l’épopée des mossi" n’a pas vu le jour, pas par incompétence des acteurs ; mais parce que les politiques ont vu que cela pouvait créer des tensions ethniques au Faso ! Et je pense qu’ils ont vu juste. Pour être à l’abri de ce qui se passe en RCI ou ailleurs !
      Tu parles de "plus prestigieuse" cultures ! J’en connais pas de groupe ethnique qui qualifierait leur culture de moins prestigieuse ! Et puis l’histoire des mossi ne dépassent pas les frontières du Faso ! Il n’y a jamais eu d’empire mossi ; mais de royauames. Tu dois faire partie des gens zélés qui disent aujourd’hui "Mogho Naaba Baongo, empereur des mossi" alors que qu’il n’est pas au dessus du roi de tenkodogo, ni du roi de Boussouma, ni de celui du yatenga !
      Et puis encore Princesse Yennega oui et que dévient Rialé le père ? Cherchons à connaitre son ethnie. L’enfant ne va t’il pas plus dans la maison de son père que de celle de sa mère ? C’est curieux qu’on parle pas de lui ! Vraiment curieux !!
      Faisons gaff pour ne pas mettre le feu à la poudrière ethnique. Je salue encore ceux qui ont mis fin au projet de film "l’épopée des mossi". Nous n’avons pas une "nationalité" mais des "nationalités" ! Travaillons à faire une fusion de ces nationalités et non le contraire par des choix de symboles nationaux tels que les armoiries qui ne répresentent qu’un groupe ethnique. La RCI l’a fait avec le groupe Akan ; résultat aujourd’hui on considère une partie des ivoiriens comme "moins ivoiriens" Faisons Gaff !

  • Le 18 septembre 2010 à 13:26 En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

    he Allah, elle est belle hoo !!! divine creature. jirai au spectable pour "te" voir.

  • Le 18 septembre 2010 à 14:35, par drissa En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

    Je l’ai vu a la télévision et a l’y entendre parler (accent francais tres prononcé) je pensais qu elle etait née et passée toute sa vie en France. Suis surpris de voir qu’elle y est que depuis 2000 directement partie de Ouaga. Je connais plusieurs personnes qui sont en France depuis 20 ans voir plus mais qui s’exprime toujours avec notre accent local. Africains, arrêter de vous ridiculiser. Pas étonant que certains affirement etre fier d’avoir été colonisé par la France ! A part cela elle est vraiment magnifique et le spectacle excellent !

    • Le 18 septembre 2010 à 20:53, par l’Africain En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

      Va en France et continue de garder ton accent local. Tu verras que tu vas prononcer plusieurs fois la meme phrase pour te faire comprendre. L’accent local n’est ni une revendication identitaire ni une fierte nationale. L’accent que tu evoques fait-il de quelqu’un un patriote ? Toi aussi, On vit avec notre accent parce qu’on est dans un milieu ambiant ou ca marche. Ton gars qui a passe 20 ans en France, il vit dans quel milieu la-bas et son accent est intact et te plait tant ? Donc il faut laisser la dame avec ces genres de commentaires vraiment mal venus.

      • Le 19 septembre 2010 à 22:14 En réponse à : chogobitement quand tu rends les noirs ridicules

        Le probleme d’accent est uniquement en France et en France-Canada. C’est une des tares de la langue francaise.
        A Toronto (Canada) et aux States, les communautes diverses se cotoient et se comprennent parfaitement malgre les accents divers dans l’anglais parle (africains, europeens, indiens, pakistanais, russes...). Le Francais est la seule langue dans le monde qui pose des problemes de comprehension lorsque tu ne prends pas l’accent local.
        Je me rappelle d’une fille de Ouaga qui etait alle en France-Canada (Quebec) et est revenue en vacances a Ouaga. Elle essayait de nasiller comme les Quebecois et c’etait tellement ridicule, elle ne savait meme pas que les Ouagalais riaient dans son dos. La plupart des Noirs qui passent juste quelques annees en France se mettent a "chogobiter" ridiculement.
        Nous qui vivons au Canada anglophone ou aux States, meme apres 30ans, personne ne nous oblige a "chogobiter" comme en France ou a "nasiller" comme en France-Canada. Malgre le nombre tres eleve des communautes a Toronto et aux States, tout le monde se comprend quand on parle english. La France n’a qu’a laisser les gens tranquilles avec leur "chogo" et le "nasillement" de leurs cousins du Canada-France.

    • Le 19 septembre 2010 à 04:07 En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

      Moi je suis a Paris depuis precisement 15 ans ou j’ enseigne le francais aux francais de france dans mon accent burkinabe, pur moaga. C’ est une question de choix pour ceux qui veulent parler comme les parisiens comme sans ca, on n’ aurait pas cru qu’ ils vivent chez nos ancetres teint blanc les gaullois.
      Tout en laissant a tout un chacun le droit de faire ce qu’ il veut, meme de se decaper la peau, je dis seulement que nos choix behavioraux montrent notre ordre ou desordre interieur.
      Pour moi, c’est etre peit que de vouloir singer laborieusement un francais puisque meme en france, les accents sont multiples. L’ accent de Paris n’a rien a voir avec l’ accent de Marseilles qui n’ a rien a voir avec Lille.
      Ki- Zerbo, Paix a Son Ame, qui a vecu a Paris pendant des annees et qui a cotoye les plsu grands savants francais, qui maitrise le francais et la philosophie Aoronienne comme pas deux, avait toujours son accent petit samo. Et qui ne voulait pas l’ ecouter ? Prenons nous au serieux en restant nous memes, en ne nous dissolvant pas idiotement dans les autres. L’ assimilation, vouloir etre exactement comme l’ autre appauvrit l’ humanite. L’ cculturation, rester soi- meme et prendre les aspects positifs de l’ autre, c’est renforcer la culture universelle. Un peu de maths : Quand 1 +0,5= 1(apport nul, il y a meme perte). Quand 1 + 1/2= 1,5. Il y a amelioration de 1 et conservation touhjours de 1/2.

      • Le 20 septembre 2010 à 16:05 En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

        Pourquoi quelqu’un qui a vecu a l’etranger comme vous a de l’intolerance dans ses propos ? Ce n’est pas a votre honneur. Vous commencez bien vos propos et vous montrez une intolerance qui il faut le dire trahit une frustration lointaine ou proche mal dissimulee. Sois tolerant et moins affirmatif sur des personnalites que vous ne connaissez pas bien.

        Merci

        • Le 20 septembre 2010 à 22:27 En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

          Moi je suis a Paris depuis precisement 15 ans ou j’ enseigne le francais aux francais de france dans mon accent burkinabe, pur moaga. C’ est une question de choix pour ceux qui veulent parler comme les parisiens comme sans ca, on n’ aurait pas cru qu’ ils vivent chez nos ancetres teint blanc les gaullois. Tout en laissant a tout un chacun le droit de faire ce qu’ il veut, meme de se decaper la peau, je dis seulement que nos choix behavioraux montrent notre ordre ou desordre interieur. Pour moi, c’est etre peit que de vouloir singer laborieusement un francais puisque meme en france, les accents sont multiples. L’ accent de Paris n’a rien a voir avec l’ accent de Marseilles qui n’ a rien a voir avec Lille. Ki- Zerbo, Paix a Son Ame, qui a vecu a Paris pendant des annees et qui a cotoye les plsu grands savants francais, qui maitrise le francais et la philosophie Aoronienne comme pas deux, avait toujours son accent petit samo. Et qui ne voulait pas l’ ecouter ? Prenons nous au serieux en restant nous memes, en ne nous dissolvant pas idiotement dans les autres. L’ assimilation, vouloir etre exactement comme l’ autre appauvrit l’ humanite. L’ cculturation, rester soi- meme et prendre les aspects positifs de l’ autre, c’est renforcer la culture universelle. Un peu de maths : Quand 1 +0,5= 1(apport nul, il y a meme perte). Quand 1 + 1/2= 1,5. Il y a amelioration de 1 et conservation touhjours de 1/2

        • Le 21 septembre 2010 à 22:29 En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

          Tu peux jouer au neo- freudien en tentant de me psycher. S’ il est intolerant c’est du a une frustration lointaine ou proche. On appele ca en logique, l’argument ad hominem, l’ argument contre l’ homme. Meme a conceder que je sois tout ce que tu veux que je sois, en quoi mes arguments ne tiennent pas la route. Un homme equilibre n’est pas un singe, encore moins une girouette qui change pour si peu, surtout quand il change pour adopter , meme pas les manieres, mes les manierismes des blancs. Peut- etre t’es- tu tellement retrouve dans mon tableau peint que ca te met mal a l’aise. Objectif atteint donc. Fais un effort et reapproprie ton identite. Les francais ne’ te respectrons que plus pour cela.
          Il semble que tu aies une comprehension vraiment superficielle de la tolerance. Etre tolerant ne veut pas dire etre tolerant a tout. Aristote disait que nous devons eduquer la jeunesse a etre vertueux. Il disait que la vertu consiste a etre dans le juste milieu. Mais qu’ etre dans le juste milieu meme pour les vices, ca ne marche pas. Il n’ y a pas de demi- mesure acceptable pour les vices. Se dissoudre dans la francite, c’est un vice. Le faire a moitie, c’est un vice. La france aurait- elle meme le monopole de la tolerance qu’ y vivre des annees ferait de moi pluis tolerant que je ne l’ etais ? Tu as des problemes d’ identite. Ca se voit.
          Dommage que tu te sois reconnu parfaitement dans mon sketch. Alors, vas- y, mouches- toi.

  • Le 18 septembre 2010 à 15:55, par l’homme sans nom En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

    Magnifique créature .... de chez nous .... qui refuse l’aliénation .... en tout cas, on peut être fier de toi au faso ... car en plus d ela beauté plastique, tu as la tête bien sur les épaules, et tu respires la santé morale de la dignité ... c’est le contraire pour beaucoup des nôtres qui vont en europe pour se vendre ou y mourir à petit feu .... bravo, tu es la meilleure ambassadrice du pays des hommes intègres (devenus entre temps pas très intègres d’ailleurs ... mais hélas ... c’est la vie, c’est l’histoire.......

  • Le 18 septembre 2010 à 18:40, par max En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

    tôle c’est pas tôle

  • Le 19 septembre 2010 à 04:09 En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

    Il se peut qu’ elle soit belle. Pourquoi pas ? Mais faites attention. Elle est maquillageuse. Donc faut aller la voir matin bonheur quand elle s’ est juste venue de se lever et vous aller juger. Moi mon pere est un sage. Il m’a dit de ne jamais chercher femme jour de fete.

  • Le 19 septembre 2010 à 04:13 En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

    Les mossis la, arretez de vouloir dominer les gens. Tous ces chichis- la, on voua voir venir a mille lieux. Le burkina est un et indivisible. On s’ en fout du Grand Ouaga. C’est le grand Burkina nous on voit. Moi je ne suis pas samo, donc c’est pas rakiire.

  • Le 19 septembre 2010 à 16:06 En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

    Cette esclave - la a du chien. Je vais faire comme Jefferson qui a fait un enfant avec son esclave mais l’ enfant ne de l’ esclave etait le porte- valise de ces autres enfants. Parce que je vais faire ce qu’ un bon Samogo ne doit pas faire : Melanger ce joli sang noir samogho, un sang fait pour terraser les mossi, avec celui impure de moaga fut- elle aguichante comme Rouki. Oubliez les quelques moments ou par gentilesse de notre part et par ruse de leur part, ils nous ont vole le pouvoir. Je dis bien vole. Donc ’est normal parce que eux, voler, c’est leur deuxieme nom. Mossi voleurs de pouvoir des samoghos, faut pas reveiller cette Wemba de Yennega- la, hein. Elle va gater la tete de vos filles et elles vont toutes fuir a Tougan pour nos braves garcons bons lutteurs aux muscles bandes comme Le Taureau du Nayala.
    Drabo Cheick Oumar, le Patron des Yelkaye la kum be zaka.

  • Le 19 septembre 2010 à 18:06, par theophile kam En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

    Merci roukiatou ouedraogo toi au moin tu as chercher a faire la promotion de ta culture c’est ce que thomas sankara nous demandait la meilleur facon de vivre mieux c’est vivre africain on ce sens tjrs mieux dans son milieu .
    Avec votre pièce vous allez guider bon nombre de compatriote qui ont reniés leur culture,je suis burkinabè vivant en cote d’ivoire je sais de quoi je parle des personnes qui pour quoi que ce soi son pres a changer leur nationalité si un homme n’a pas decouvert ce pour quoi il serait pres a mourir il n’est pas fais pour vivre ayons des vision et des objectifs notre culture nous pouvons la vivre n’importe ou que nous soyons il sufit de croire
    theophile kam cote d’ivoire

    • Le 20 septembre 2010 à 14:08, par Béatrice Kanzié En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

      courage ma soeur. C’est ta façon de faire connaître la culture de ton pays. N’ai pas peur des critiques qui viendront çà et là . Bonne continuation, tu est une digne fille du faso.

      • Le 23 septembre 2010 à 17:30 En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

        C’est sa facon de faire connaitre un pan contentieux, voir volatile et a la fin dangereux pour l’ unite nationale de la culture meme pas nationale mais Mossi. Il y a au moins 5 manieres d’ etre Mossi au Burkina : Tenkodogo, Ouhaigouya, Koudougou, Kaya et Ouagadougou. Ce n’est pas par ordre d’ importance mais si ca l’etait, Ouaga ne serait pas en tete. Arretez de nous pomper l’air en voulant mettre Ouaga en selle. Ce qui fait que ce pays est encore uni, c’est parce que parmi ces 5 Mossi, chacun tient a son identite, comme les autres ethnies ne renonceront jamais a leur identite. Donc aretez cet imperialisme sub-ethnique qui se cache sous toutes les couleurs pour s’ imposer. On est vigilant comme un cdr geographique. Ils ont tente "leur Epopee" des Mossi et les autres mossi qui ont vu clair dans la boue ont mis le hola sur la chose. Ils reviennent maintenant, dans le style guerrila urbaine culturelle avec des individualites, (de facon "isolee") fussent - elles dites "jolies" comme si les autres femmes etaient vilaines. Non. Encore, ca ne passse pas. Elle ferait mieux de mettre son talent artistique dans l’ oeuvre de construction nationale que dans l’ oeuvre de fractionnisme ethnique. Tous les diviseurs de tous poils, on vous voir venir : Droit comme le teck de Pabre.

        Un pur Sang Yadga

  • Le 20 septembre 2010 à 11:38, par burkinbi En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

    Pourquoi tout le monde la trouve belle ? Moi je ne la trouve pas plus belle qu’une multitude de filles qui arpentent nos rues sans mauillages et sans artifices.

  • Le 20 septembre 2010 à 16:22, par ramos En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

    est ce que c’est ce mot exhausser qu’il faut utiliser ? moi je crois plutôt que c’est le mot exaucer qui signifie satisfaire que le journaliste devait utiliser, bravo à Roukiatou

  • Le 23 septembre 2010 à 12:32, par don basio En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

    bjr je suis curieux de savoir que le nom yennenga est alangue more ou bissa j,ai une version de l,histoire puvez vous m,eclairer.merci de votre comprehension

    • Le 23 septembre 2010 à 22:31 En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

      Don Basio, pardon, les mossi de Ouaga veulent se sentir bien. Je connais le fin mot de cette historie parce qu’ ilos sont venus nous chasser de Kienfangue. Nous on aime pas les disputations . Donc tout doucement on est parti vers le Nayala- Sourour. Ils ne veulent pas de ta version de la signification de Yennenga. Ca va detruire la certitude de leur passe glorieux qu’ ils veulent fabriquer. Ils font des contorsions mais c’est difficile. Malgre toutes les qualites reelles ou supposees de Yennenga, on ne pourra jamais oublier qu’ elle n’ etait pas mariee, donc une Wemba. Dans son contexte historique et temporel, elle ne saurait etre un exemple. Mais de ca, on ne veut pas parler. Et si on continue le raisonnement par rapport a la filiation africaine, les mossi de Ouagaoduogou ne sont en fait que des bissa, nos cousins encore, meme s’ ils ne parlent pas la langue bissa. Qui etait Riale ? Un chasseur bissa. Un Homme bissa qui fait un enfant avec une Femme mossi, l’ enfant - la est quoi si ce n’est pas Bissa ? Moi je ne cherche qu’a etre objectif. Donc, voila les moins mossi de mossi qui veulent allumer la flamme de l’ ethnicisme Mossi. On comprend. Les moins origigi crient fort pour qu’ on ne leur rappelle pas leur origine.

      Drabo Cheick Oumar.

  • Le 24 septembre 2010 à 10:12 En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

    Allez enseigner au Burkina avec votre accent intact - vous y serez plus utile !

    • Le 24 septembre 2010 à 12:25 En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

      Petit jaloux. Qu’ en sais- tu ? Qu’est-ce qui te fait dire que je serai plus utile ?Il ya crise de profs de francais au Burkina ? Sais- tu le nombre de maitrisards sans boulot au Burkina ? Si je rentre, j’aurai toujours ma place. Sois- en sur. mais c’est un qui n’ aura pas du travail. Parce que moi, j’ai l’ experience et la competence avec moi. Mais je suis aussi un citoyen du monde. Qui choist de travailler et de vivre ou il veut. Ca fait parite des droits universels inalienables de tout individu. Il y a des burkinabe comme toi qui ont ds problemes avec les burkinabe a l’ etranger. Dis- moi ton vrai probleme et je vais t’aider a te soigner. Meme les citoyens des pyas dits dits riches travaillent dans un autre pays. Piour des raisons qui leur sont propres. Ca ne fait pas d’ eux des moins que citoyens. Si tu peux, viens enseigner le francais comme moi en France on va voir. Par contre moi je peux revenir au Burkina enseigner et meme fonder un etablissemnt d’ enseignement. Pour le mopment, je suis au loin mais je contribue au developpement de mon poays autant que je peux et par la voie que j’ai choisie. Sois moins ferme et Dieu t’ aidera a reussir.

    • Le 24 septembre 2010 à 12:30 En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

      Le francais ne se limite pas au francais de france. Il est utile aussi en le rappeleant de facon vivace a cette partie des francais, pauvres d’esprit qui pense que le soleil se leve a partir de leur cul. Le monde est plus large que ca et il faut s’ accommoder de toutes les diversites. Bien vrai la crise economique frappe la france de plein fouet mais il faut savoir raison garder. Si la france perd le leadearship mondial, elle doit au moins savoir garder la boule. Si elle la perd avec cette resurgence raciste, elle n’ aura plus que ses yeux pour pleurer. Il ya des francais qui travaillent au Burkina Faso et ailleurs . Pourtant on ne leur dit pas d’aller travailler en france parce qu’ ils y seraient plus utiles.

    • Le 24 septembre 2010 à 22:28 En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

      Pourquoi la France est-elle tombee si bas ? Oubliez -vous deja que sans ces memes noirs- la, vos ancetres allaient etre broyes par Hitler et qu’ aujourd’ hui il n’existerait meme pas de coqs fierots ? Ce pays est devnu aussi notre pays parce que nos grands- peres y sont morts pour le defendre. C’est clair ? Que vous le vouliez ou pas les africains et vous, nous sommes maries pour le meilleur et pour le poire. Si vous etes in telligents, allez a l’ integration multiculturelle. sinon on va vopus envahir meme si vous pretendez fermer vos fronmtieres. Par mer, air, route, on va atterir en France parce que la france, c’est aussi notre territoire. Ni le racisme, ni la discrimination, ni les humiliations d’ aucune sorte ne pourront nous faire quitter la France. Si vous etes intelligents, voila la realite. Nous avons le nombre avec nous dans tous les cas.

  • Le 24 septembre 2010 à 13:54, par Le veridique En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

    C est jutement ceux qui ont fait 2 jours en france, vivent dans des banlieux de galeres ou ils sont traites comme des pestiferes qui viennent "chocobiter" pour montrer qu ils sont quelqu un.
    Ceux qui sont des personnes en france n ont pas besoin de s entourer d artifices.

  • Le 2 octobre 2010 à 00:49, par . En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

    qUI OSE DIRE QUE CETTE MOSSI- LA EST BELLE ? c’EST LA CHOSE DES SAMOGHO ET AVANT DE PARLER DE SA BEAUTE ESTCE QUE VOUS AVEZ CONSULTER SON PROPRIETAIRE LES SAMO/ sON C’EST ROPUKIETA, UN NOM MUSULAMA MOSIFIE. dESORMAIS ELLE S’ APPELERA AICHA OUEDRAOGO. c’EST PLUS COOL. rOUKIETA ROPUKIETA, C’EST QUOI ENCORE ?

    BONNE CHANCE MON ESCLAVE.

    jE SUIS PRESENTEMENT EN pROVENCE. JE PASSERAI UN JOUR A PARIS POUR TE VOIR SUR LES PLANCHES

    DRABO CHEICK OUMAR

    • Le 2 octobre 2010 à 20:02 En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

      Pardonnez- moi si j’ai ecrit en majuscule. Nous les samogho- la nous sommes d’ habitude pacifique sauf si tu nous provoques a la lutte. La on te fait voler en l’air. Le Mossi - la qui fatiquait les gens a Bobo, c’est pas un samogho qui l’ a calme quand il l’ a braque ? Il a commis l’ erreur d’attaquer un San- Mogo avec son petit bidule de pa fabrique par un forgeron mossi. Et bdans la lutte, vous savez qui va etre a terre. pas le San- Mogo en tout. Malheureusement, les samo voulaient lui amener a manger dans sa prison mais il a cogne sa tete plusieurs fois contre le mur de la prison et les autres prisonniers n’ ont pas eu le temps de le maitriser pour qu’ il ne se tue pas et il est mort. Burkina- Faso ? Non. Ca c’est Burkina - Kafka.
      Drabson Le Patron des Yelkaye

  • Le 3 octobre 2010 à 00:06, par . En réponse à : Roukiata Ouédraogo, celle qui « ressuscite » la princesse Yennenga

    Roukiata, un nom sans imagination sociologique comme ca, comme le drait mon Koro Niamba Andre, sociologue qu’ il est de son etat.

    Aix- En- Provence.
    Drabson Cheik Oumar

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