Nicolas Sarkozy : Le censeur de la République
- S’il y a bien un habitué des bourdes de toutes les tailles, c’est certainement l’actuel locataire de l’Elysée
Rarement un jour passe sans que Nicolas Sarkozy ou un des membres de sa galaxie en créent une, volontairement ou involontairement ; avec malheureusement un retour de manivelle garanti. Les exemples sont légion. Vous en voulez ? OK ! allons-y !
Que vous rappellent son discours scandaleux prononcé lors d’une visite au Sénégal, son séjour balnéaire à bord d’un yacht pour milliardaire, l’affaire Betancourt, ou l’odyssée des Roms ? La dernière bévue en date, c’est l’espionnage commis sur un journaliste de Le Monde par le service de contre-espionnage français. L’objectif, selon les responsables de ce célèbre média francophone, était de débusquer leur informateur sur l’affaire Eric Woerth. Et la taupe aurait été identifiée en la personne du magistrat David Sénat, conseiller pénal de la ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie.
Cela explique-t-il ceci ? Toujours est-il que ce dernier a été muté en Guyane. Appelée « paradis terrestre rêvé par les uns, enfer vert subi par les autres », c’est une lointaine île française quelque part en Amérique du Sud. Et voilà que tous les canards du marigot médiatique français et d’ailleurs se mettent à cancaner ! Est-ce pour si peu qu’il faut pousser des cris d’orfraie ? Pour certains, ce serait un non-événement pour l’autorité que de consulter la liste des appels téléphoniques d’un scribouillard, ou de mettre ses appareils de communication sur écoute.
Sous tous les cieux, la pratique est assez courante, pourrait-on même ajouter. N’empêche, la liberté de la presse en prend un coup, et quand cette merde est étalée au grand jour, cela devient une affaire d’Etat, et le président de la République ne peut en retirer le pied. Par ailleurs, les dégâts sont souvent importants. Est encore présent dans bien des esprits le scandale du Watergate, qui était à l’origine une affaire d’espionnage politique d’un journal américain, le Washington Post, et qui a finalement débouché, en 1974, sur la démission du président des Etats-Unis, Richard Nixon.
Il est sûr que le dernier événement en date de l’affaire Bétacourt est loin de déboulonner Sarkozy qui n’est pas à un scandale près. Néanmoins, force est de reconnaître que c’est un coup de massue asséné à un chef d’Etat au plus bas des sondages et qui vient à peine de sortir d’un dossier lourd et éreintant, celui des Roms ; et ce n’est pas à Sarko qu’on pourrait donner le Bon Dieu sans confession, lui qui a toujours voulu mettre au pas la presse de son pays.
D’ailleurs, comme pour lui permettre d’avoir les coudées franches, les grands titres français sont aujourd’hui repris par ses amis industriels. A partir de ce moment, tout écart de langage dans les colonnes de ces journaux achetés à coup de milliards sera sévèrement puni. Peut en attester l’ancien directeur de la Rédaction de Paris-Match, qui aurait quitté cet hebdomadaire sur la pression de son nouveau propriétaire, Arnaud Lagardère, pour avoir publié une photo illustrant les déboires conjugaux de l’actuel président français.
Alors, lorsqu’entre deux verres de champagne, l’actuel locataire de l’Elysée lance ses affirmations péremptoires selon lesquelles les médias de son pays n’ont jamais été autant libres que sous son régime, beaucoup de convives répriment difficilement leur malaise.
Issa K. Barry
Vos commentaires
1. Le 15 septembre 2010 à 07:23, par maurice melliet En réponse à : Nicolas Sarkozy : Le censeur de la République
Nous Français, avons à la tête de l’Etat un deuxième Berlusconi ! Même arrogance, même style, même manière, du bobo et du bling bling a foison : la botte et l’hexagone dirigés de la même façon ! Des amis capitalistes comme Boloré qui pille l’Afrique et ses richesses. Des médias dont les patrons sont copains pour le président français et le propriétaire pour l’italien !
Nous sommes proche d’une république bananière ! Il faut que ce président ne se représente pas à la prochaine échéance s’il veut ne pas prendre une claque !
Aujourd’hui, la France n’a pas d’homme politique désintéressé (et de femme) pour en faire un président et cela est aussi la cas dans de nombreux pays de la planète.
Il n’y a plus d’honneur, de valeur humaine, d’objectivité dans le comportement de nos politiques, c’est la course aux mandats et à l’argent qui en découle, le cumul qui agrandit le bas de laine, le pouvoir laissant des amertumes derrière lui.
Le mandat électif devient un porte-monnaie à remplir et une prise de pouvoir et non une mission, un sacerdoce, une passion de servir les pauvres...
On sert les copains, on s’attire la bonne grâce des riches afin d’être dans leurs petits papiers... Pire, on pille le contribuable, l’homme de la rue et les gens honnêtes.
Ai-je le droit d’être fier d’être français ? Oui & Non !
Pour certaines choses, oui, fier d’être un bénévole d’Emmaüs, de SOS Enfants du Monde, d’être un simple citoyen du monde, d’avoir de la sensibilité, de ne pas être indifférent à la misère du monde, de savoir qu’il faut aider et non voler, d’être humble et non arrogant...
Et non quand je vois un président rouler en voiture de luxe en passant devant un mendiant en faisant semblant de ne pas le voir ! c’est peut-être une image mais c’est aussi une vérité multipliée par million.... dans le monde
merci de m’avoir lu.
Maurice Melliet
Le 16 septembre 2010 à 03:20 En réponse à : Nicolas Sarkozy : Le censeur de la République
Anus Le minable alias LeMinez, voila un francais honnete qui reconnait que son pays, lsa chere France pille les pays africains malgre la bonne foi de certains citoyens francais qui n’ en peuvent mais. Toi tu es un vrai ass- hole, pour parler comme les britanniques.
Mr. Millet, je vous respecte.
2. Le 16 septembre 2010 à 03:26 En réponse à : Nicolas Sarkozy : Le censeur de la République
Les francais ont certainement ete soules au vin Valpierre la veille de l’ election. Sinon comment voter quelqu’ un comme le Sarkome de Kaposi ? Il ressemble vraiment a Berlusconi. Il lui ressemble tellemnt qu’ il a les memes giouts que lui. Il aime croquer de l’ Italienne, qu’ importe son passe pour un president. C’est pour ca, j’ ;aime la Grande Amerique. Personne ne va t’ elire president si tu a spasse plus de temps a divorcer qu’ a flirter avec des femmes de bonne famille, susceptibles de te guarantir un foyer stable. Quelqu’ ui ne fut jamais sentimentalement stable ne saurait guarantir le bonheur de tout un peuple, fut - il francais, tres tolerant. Et je suis que nos moderateurs pantouflards et mouchards a l’ occasion refuseront de me publier parce qu’ on egratigne notre president gaullois. Quelle honte neocoloniale.
Le 16 septembre 2010 à 03:41 En réponse à : Nicolas Sarkozy : Le censeur de la République
Waou. Ces censeurs veulent me mettre hors- jeu cette fois en publiant mon billet doucereux. Merci quand meme memem si je sais que vous voulez me deligitimer aux eyus des internautes que je respecte plus que ces particules burkinabe prompters a se fakire acheter pour terminer leur mur. Dixit Bouba Diallo, Paix a son ame.