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Gaspard Ouédraogo, directeur de sociétés : « Gouverner c’est créer, c’est bâtir »

Publié le mardi 31 août 2010 à 09h29min

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Haut cadre de banque de son état, Gaspard Ouédraogo a imprimé et imprime toujours sa marque dans le paysage de l’économie et de la finance au Burkina et en Afrique. Pendant plus de 20 ans, il a dirigé la Banque internationale du Burkina. Aujourd’hui, à la tête de plusieurs sociétés de finance, il passe pour être un homme qui a soif d’innover. Autant de raisons qui ont fait porter sur lui le choix d’animer la conférence du cinquantenaire au Centre-Nord sur « les pôles émergents du développement ».

S. : Vous êtes très connu dans le milieu économique et financier au Burkina. Mais comment vous présentez-vous pour le commun des Burkinabè ?

Gaspard Ouédraogo (G.O.) : Je suis un fils de ce pays qui a eu l‘opportunité d’occuper diverses fonctions. Cela a pu à certains moments me mettre au devant de la scène. Les diverses fonctions que j’ai occupées et que j’occupe toujours, touchent au domaine financier et économique. La tâche principale a été celle de la gestion de la Banque internationale du Burkina que j’ai rejointe en janvier 1982.

Dès le mois de juin 1982, j’ai occupé ma première fonction de directeur de Département. J’ai ensuite gravi tous les échelons pour occuper la direction générale en 1989. J’ai lancé en 1995 un projet de création d’une Société de crédit-bail et d’une Société de bourse. Ces deux sociétés ont commencé leurs activités en 1998. Le crédit-bail est un concept extrêmement important pour les pays en développement.

En effet, le crédit-bail est un outil important de financement de l’investissement. Dans les pays développés, dans le financement de l’investissement, la part du crédit-bail est prépondérante. Ceci est une constante. C’est dire que dans le processus de développement d’un pays, la location-vente de l’outil de production est un instrument financier privilégié. A mon sens, le leasing a encore un long chemin à faire pour trouver les moyens de son enracinement dans le paysage financier de notre pays.

Quant au projet de création de la Société de gestion et d’intermédiation, société de bourse, je l’ai initié dans le cadre de la Bourse régionale des valeurs mobilières, BRVM dont le processus avait été lancé en 1996. A l’époque, la Banque centrale avait demandé aux institutions bancaires de faire en sorte que dans chaque pays de l’UEMOA, il y ait une société de gestion et d’intermédiation qui puisse permettre aux acteurs du marché, institutionnels ou particuliers, d’opérer sur la Bourse régionale.

L’Association professionnelle des banques du Burkina ayant constaté que la Banque internationale du Burkina était la seule institution à avoir réalisé une étude de faisabilité de la création d’une société de gestion et d’intermédiation, a adhéré au projet, et toutes les banques de la place ont été invitées à venir au tour de table si elles le souhaitaient.

C’est ainsi que naquit la Société burkinabè d’intermédiation financière, SBIF qui est une « SGI de place ». Voilà pour l’histoire de la SBIF dont j’assure la présidence depuis 1996. Enfin, j’ai proposé à la BIB d’entrer au capital de la Société ouest-africaine de gestion d’actifs, la SOAGA. C’est une société dont le Conseil des ministres de l’UEMOA a souhaité l’émergence en 1998.

Après la création de la bourse régionale, il fallait des acteurs pour l’animer. D’où la décision du Conseil des ministres de l’UEMOA recommandant à la Banque ouest-africaine de développement, BOAD, de prendre le pilotage d’un projet de création d’une Société ouest-africaine de gestion d’actifs couvrant l’ensemble des pays de l’UEMOA.

La BIB sur ma recommandation a pris 6% du capital de la SOAGA. Lors de l’Assemblée générale constitutive en 2002, j’ai été nommé président du conseil d’administration de cette société.

Les actionnaires de la SOAGA sont la BOAD, la Caisse de retraite par répartition des agents d’encadrement de l’UMOA (CRRAE), la Proparco, la CICA-RE, la Holding d’Ecobank, Bank of Africa-Benin, la Banque internationale du Burkina, la BIBE, Continental Bank et Financial Bank. En 2008, les actionnaires de la SOAGA ont eu le retour sur leur investissement, et la Société affiche une excellente rentabilité. Elle gère depuis 2004, la Société d’investissement à capital variable, la SICAV- Abdou Diouf.

Les actionnaires de la SICAV dont le capital de départ était de 8 milliards en 2003 ont obtenu en 2009 un rendement de leur fonds supérieur à 15%. Quant à la capitalisation de la SICAV, elle est actuellement de 12 milliards contre une capitalisation de 10 milliards en 2003.

Les actionnaires du Fonds sont les investisseurs institutionnels, BOAD, CRRAE (Caisse de retraite de la BCEAO), la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) de Côte d’Ivoire et la CNSS du Benin, des compagnies d’assurance, des banques telles que BOA Benin, Banque commerciale du Burkina, Continental Bank, BIBE, Sonibank), CICA-RE.

Le siège de la Société a fait l’objet d’un appel à candidature auprès de tous les Etats de l’Union. Le Benin a proposé un accord de siège avec tous les privilèges fiscaux et diplomatiques subséquents ainsi qu’un immeuble. Je mène d’autres actions à titre personnel qui sont tout aussi passionnantes. Un journal a écrit de moi que j’étais un pionnier et un innovateur. La description me convient.

S : Vous êtes le haut cadre burkinabè qui est resté le plus longtemps à la tête d’une banque au Burkina. Quel est votre secret ?

G.O. : Je n’ai pas compté les années. J’ai été appelé très vite à occuper des fonctions de responsabilité. En plus de mon travail normal, je me suis investi dans la création de sociétés et partant d’emplois qui font le bonheur des titulaires desdits emplois. Le temps est passé très vite, et je ne l’ai pas vu passer. Le travail d’un directeur de banque consiste à pouvoir amener la banque à participer à la création de richesses et au financement de l’économie.

Cela suppose de consacrer du temps à l’action et aussi du temps à la réflexion. Je considère qu’un directeur général doit dans sa stratégie de gestion, s’obliger à apporter un plus à sa fonction. L’adage dit que « gouverner c’est prévoir ». J’ajouterai pour ma part que gouverner c’est créer, c’est bâtir.

Tout au long de mon parcours à la tête de cette institution, je n’ai eu de cesse d’innover pour apporter un plus. La mise en place du VSAT (connexion par satellite) pour mettre en réseau la BIB est une première au Burkina qui a révolutionné le système d’information de ce réseau bancaire. Au passage, et par le biais du crédit-bail, les jeunes à qui j’ai donné l’opportunité de réaliser ce projet ont créé la société SAT Télécom devenu aujourd’hui Connecteo qui opère dans plusieurs pays africains et dont le capital s’est consolidé.

Le lancement, en mondovision, le 27 novembre 2007 sous la présidence de Son Excellence Monsieur le Premier ministre de la Carte Visa prépayée AFRICARD a été une petite révolution dans le monde de la banque, puisque la BIB a pris le pas sur les autres banques de l’Union et du pays, par la qualité technique du produit et son originalité « la carte sans compte bancaire ». Je n’oublie pas la construction de l’immeuble de la BIB tant décrié à son démarrage et tout autant adulé quand il fut achevé en 1998. Vous voyez que la tâche est tellement colossale qu’on n’a guère le loisir d’égrener le temps !

J’ai eu , en plus de mes fonctions à la banque, à m’investir dans des tâches auxiliaires telles la vice-présidence de la Chambre de commerce, le poste de vice-président du conseil d’administration du Centre d’arbitrage de médiation et de conciliation (CAMCO) que j’ai contribué, à mon petit niveau, à porter sur les fonts baptismaux. Si secret il y a, je dirais : le travail, le travail, encore le travail et la persévérance…

S. : De quoi vous occupez-vous présentement ?

G.O. : Mis à part les postes de président de conseil d’administration de la BIB et de Burkina Bail dont j’ai démissionné en 2009, je poursuis mes autres activités.

La présidence du conseil d’administration d’une société n’est pas une sinécure. Quand on en fait le tour, cela comporte des contraintes dont l’importance se mesure au niveau des responsabilités qui pèsent sur un président selon les textes. Entre la SOAGA au Benin, la SBIF et le CAMCO, mes fonctions de dirigeant ont leurs contraintes. S’agissant du CAMCO, son déploiement dans le champ des modes de règlement alternatifs des litiges se fait tout doucement, à la grande satisfaction des justiciables.

Les autres activités moins contraignantes mais qui me prennent du temps sont, entre autres, la vice-présidence de la Chambre de commerce et d’industrie au titre de laquelle, j’ai été nommé président du Comité de pilotage du forum Africallia. C’est un forum dont la première édition a eu lieu, cette année au mois de mai. Toutes les entreprises de l’espace UEMOA se sont mises ensemble pour inviter les autres entreprises venant du reste du monde, à un forum de rencontres d’affaires destiné à créer des partenariats.

Cette activité me prend beaucoup de temps puisqu’elle est par nature pérenne. Enfin, je suis membre du Conseil présidentiel pour l’investissement (CPI) et là aussi, nous avons un grand nombre de tâches à exécuter. Par conséquent, mon agenda est réglé de sorte à assurer mes différentes activités du mieux que je le peux.

S. : A la conférence régionale du cinquantenaire à Kaya le 14 août 2010, vous avez donné une communication sur les « pôles émergents du développement de la région du Centre-Nord ». Qu’est-ce qui doit être fait pour que cette région connaisse un essor ?

G.O. : Il faut déjà observer l’activité qui occupe la majorité des populations et faire en sorte que cette activité adopte des méthodes modernes de gestion. C’est la seule façon d’en assurer la pérennité et d’accroître les rendements.

Prenons tout d’abord, l’activité agrosylvo pastorale. Une bonne partie de la production maraîchère et agricole se fait autour des lacs Bam, Dem, Sian et des barrages. Si des problèmes environnementaux provoquent l’envasement et le rétrécissement des lacs, ou des ruptures de digues de barrages, c’est la pérennité de l’activité qui est en jeu.

Les cultures de contre saison prennent de plus en plus d’importance. Il faut donc les organiser. Sur le plan environnemental, il faut que ces infrastructures soient gérées afin de ne pas tomber dans la précarité. Il en est de même pour les terres arables qui subissent de grandes érosions avec des précipitations de plus en plus fortes liées aux dérèglements climatiques. Il faut une vaste politique de préservations des sols.

Le deuxième pôle d’intérêt du Centre-Nord est le commerce. Les routes commerciales traditionnelles ont fait du Centre-Nord un grand carrefour aussi bien pour les produits céréaliers que pour les marchandises diverses et les animaux. Par ailleurs le commerce des pays voisins comme le Niger, le Mali, le Bénin et le Ghana dont les routes commerciales croisent celles de cette région, en font un pôle commercial. Tous les flux financiers générés constituent des facteurs de développement pour les populations.

En ce qui concerne l’activité artisanale, il y a les cuirs et peaux, la poterie, la menuiserie, le bronze, le zinc, la ferronnerie. Pour le commerce comme pour l’artisanat, il faut pouvoir disposer d’infrastructures et d’encadrement appropriés. Primo, cela passe, il serait souhaitable, par un bon maillage du pays en fibre optique avec une arborescence touchant toutes les provinces.

L’internet à haut débit n’est plus un luxe. C’est le moyen de ne pas être en dehors de la mondialisation. Si nous n’allons pas vers cette dernière, elle viendra à nous et nous imposera ses règles. Secundo, l’encadrement des métiers est indispensable. Les concurrents de nos artisans des cuirs et peaux sont dans tous les pays du pourtour méditerranéen et en Asie.

Il y a donc matière à réflexion pour des structures comme la Chambre de commerce et la Maison de l’entreprise. Tertio, le désenclavement interne de la région du Centre-Nord par le bitumage de la route nationale N°14 Sapaga-Pouytenga-Boulsa-Kaya-Kongoussi-Ouahigouya, aurait un caractère déclencheur susceptible de donner une impulsion notable à l’activité commerciale et de transport.

Les échanges seraient facilités, et les spéculations trouveraient de nouveaux débouchés. Si nous les accompagnons pour que les modes de gestion changent et adoptent les processus de fabrication des maroquiniers, nos produits s’amélioreront et se vendront mieux. Nous pourrons aller à la conquête de nouveaux marchés qui sont extrêmement exigeants sur la finition des produits.

Il y a enfin le secteur minier qui explose actuellement. C’est le cas des mines d’or de Taparko, de Bissa ainsi que l’orpaillage. La mine de Bissa a un potentiel de 60 tonnes environ et va entrer en exploitation bientôt. Toute cette activité minière comporte un potentiel énorme quant à ses retombées sur la région.

La Banque mondiale a lancé l’Initiative pour la transparence des industries extractives au titre de laquelle il est proposé une clé de répartition des taxes perçues entre le Trésor public et les collectivités locales.

S. :Le lac de Dem est le plus grand du pays. Comment s’y prendre pour que les différents points d’eau puissent booster le développement de la région ?

G.O. : Il faut regarder l’histoire. Quand j’étais petit, il existait un campement au bord du lac, construit par les colons. Les fonctionnaires à l’époque coloniale, les Européens et des fonctionnaires de Ouagadougou, descendaient à Dem pour visiter le lac, la colline aussi qui est le deuxième point le plus culminant du Burkina Faso.

Ensuite, ils faisaient un tour dans la ville de Kaya pour manger les fameuses brochettes ! Bref ! Autour de ce lac s’était développé un concept récréatif qui a donné entièrement satisfaction. Ne serait-ce que retourner à l’histoire pourrait nous donner des idées. On peut faire des réalisations plus belles avec les matériaux dont nous disposons.

Si vous observez le site du lac de Dem, son caractère pittoresque frappe les yeux. On peut y réaliser des investissements du style de ce qui a permis le développement du tourisme dans des pays comme le Kenya ou l’Afrique du Sud. La colline qui jouxte ce lac est quand même le deuxième point culminant du Burkina !

S.:Vous appelez à l’élaboration de « business plans » au profit du Centre-Nord et pourquoi pas pour les autres régions. Comment cela se traduirait-il sur le terrain ?

G.O. : Il y a des conseils régionaux dans tous les chefs-lieux de régions. Chaque conseil élabore un plan de développement dont je suis sûr qu’il est bien fait.

J’ai tout simplement suggéré au cours de la conférence de concevoir ces programmations comme celles des entreprises. Par ailleurs, selon les régions, il peut être utile d’inclure dans les projets d’investissements ceux qui peuvent être assurés par le privé, dans le cadre de contrats adaptés à la sécurisation de ce type d’investissement. L’exemple des infrastructures touristiques est éloquent à cet égard. Il y a des règles de gouvernance qui obligent dans la méthodologie d’élaboration d’un business plan.

Et cela est valable qu’il s’agisse d’une région ou d’une entreprise. Je me suis permis cette digression dans la culture du privé tout juste pour en relever les exigences qui permettent de valider le plan et ses objectifs en faisant même des tests de sensibilité pour en mesurer la qualité.

S. : Parlant de la ville de Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord, vous dites qu’elle a failli être la capitale du territoire de la Haute-Volta. Que s’était-il passé ?

G.O. : Je suis mal placé pour dire ce qui s’est passé à l’époque. Par contre ce que je puis dire, c’est que je le tiens de mon père (ndlr : Naaba Karfo de Kaya, de 1953 à 1993, Victor Ouédraogo, à l’état civil qui a servi au cabinet du Gouverneur à Ouagadougou). C’est lui qui m’a expliqué que les colons avaient visité le site de Kaya. Ils avaient été frappés par le caractère pittoresque de cette cité. Par ailleurs Kaya était plus central que Ouagadougou dans la configuration territoriale du pays à cette époque.

Quelles étaient les limites territoriales en ce temps-là ?

G.O. : Je ne peux pas vous donner des indications précises sur cette cartographie. Par contre, le Dr Mélégué Maurice Traoré, que j’ai eu la chance d’avoir comme modérateur à la conférence de Kaya, a confirmé mes propos en citant Albert Londres, un personnage connu pour ses explorations qui le menèrent entres autres dans le royaume Mossi, mais aussi un auteur qui a rapporté cette anecdote dans ses ouvrages.

Le Docteur Mélégué Traoré a une vaste connaissance de la question, et pourrait vous en entretenir. Je crois savoir néanmoins qu’à l’époque, les frontières du territoire de la Haute-Volta allaient jusqu’au fleuve Niger. Certaines considérations telles que me l’a dit mon père, ont été prises en compte, dont notamment le fait que la capitale du Moogho et le Moogho Naaba étaient à Ouagadougou.

L’administration centrale également. On a décidé en toute sagesse, et c’est bien ainsi. Cependant, l’histoire quelque part interpelle les fils de Kaya pour qu’ils soient à la hauteur du destin de leur ville que l’histoire a visité. Cela vaut mieux que les querelles stériles. J’ai toujours dit dans mes propos que le seul combat qui vaille, c’est celui du développement.

S.:Comment voyez-vous la région du Centre-Nord dans dix ou vingt ans ?

G.O. : (Hésitations) : Je ne veux pas être faussement optimiste. Sans être un acteur de terrain, je pense que la région du Centre-Nord sera ce que ses fils voudront qu’elle soit. Or, je constate qu’elle a une élite importante, des responsables à tous les niveaux de la société. Si je pouvais me risquer à un conseil, c’est que toutes ces potentialités-là puissent être organisées.

Nous avons suffisamment d’intelligences et des gens d’expérience pour bâtir ensemble un réel pôle de développement pour le Centre-Nord. Nous avons des opérateurs économiques qui ont fait fortune dans les pays voisins, dans tous les secteurs. Il y en a qui sont revenus, d’autres sont toujours expatriés mais s’intéressent à ce qui se fait au pays et dans la région.

J’espère que les intellectuels et les élites se sentiront interpellés par la nécessité impérieuse de s’investir, afin que le développement du Centre-Nord soit une réalité le plus rapidement possible. Cela suppose, je le répète, de la concertation et de l’organisation. C’est le passage obligé pour toute œuvre humaine de qualité.

Interview réalisée par Souleymane Sawadogo

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 31 août 2010 à 12:05, par ouedraogo boukary En réponse à : Gaspard Ouédraogo, directeur de sociétés : « Gouverner c’est créer, c’est bâtir »

    MR GASPAR, se reveille un peux tard pour Kaya et sa region, qu’a t’il réellement fait à Kaya à part sa villa ?Si Kaya et sa region est ce qu’il est aujourd huit c’est grâces aux bonnes volontés venus d’ailleurs, même offrir un emploi à un originaire Kaya on n’a jamais vue peut être un de safamille ? De nos jours il vient parler pour parler les gens ne vivent pas à ma connaissance les paroles mais du concrets du travail pour les fils et filles de Kaya. Que Gaspard arrête raconter sa vie aux gens pour rien.
    Qu’il donne du travail pour les enfants de Kaya,il sera mieux écouté.

  • Le 31 août 2010 à 15:11 En réponse à : Gaspard Ouédraogo, directeur de sociétés : « Gouverner c’est créer, c’est bâtir »

    MAIS ON EST OU LA. ON TE POSE DES QUESTIONS PRECISES TU TE PERDS DANS DES DEVELOPPEMENTS EXAGERES ; ET PUIS CE JOURNALISTE AURAIT PU POSER DES QUESTIONS PERTINENTES COMME LES RUMEURS FAISANT ETAT DE LA TENTATIVE DE SUICIDE DE GASPARD QUAND IL ETAIT A LA BIB OU LE SYNDROME LEONCE KONE PAR EXEMPLE. BON VENT A GASPARD

  • Le 31 août 2010 à 16:15, par Mountuan En réponse à : Gaspard Ouédraogo, directeur de sociétés : « Gouverner c’est créer, c’est bâtir »

    J’ai lu votre interview mais franchement vous voulez tromper qui ? "Gouverner c’est créer, c’est bâtir" alors que vous avez detruit la BIB.

  • Le 31 août 2010 à 17:10 En réponse à : Gaspard Ouédraogo, directeur de sociétés : « Gouverner c’est créer, c’est bâtir »

    Mr voyez ce que Monsieugneur Thomas KABORE a fait à Kaya, voir aussi es exemples de O.A et des autres entrepreneurs créez des emplois pour les jeunes hommes et filles de KAYA ; les paroles ne suffisents pas.

  • Le 31 août 2010 à 18:58, par guillaume En réponse à : Gaspard Ouédraogo, directeur de sociétés : « Gouverner c’est créer, c’est bâtir »

    Pour aller dans le meme sens que Mr Boukary Ouedraogo, je dirai que Gaspard a eu 20 ans pour develloper l’economie mais qu’il n a rien batit rien cree de vrai : il ne s’agit pas de creer des sociétes hors du pays et qui ne rapportent de l’argent que pour leurs createurs il s’agit de donner de l’emploi , de l’espoir . Regardez un peu ce qu’il a fait de la BIB dont il parle tant. ; tout s’est mal terminé par une privatisation , du personnel laissé pour compte , une banque exangue avec des dettes partout et lui meme se tirant à bon compte est cela gouverner creer batir ?

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