LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

LE CDP ET L’ARTICLE 37 : Une révision garantira-t-elle la paix sociale ?

Publié le lundi 9 août 2010 à 02h10min

PARTAGER :                          

Au pouvoir depuis 1987 au Burkina Faso et réélu en 2005, Blaise Compaoré sera à nouveau le candidat en novembre 2010 du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Il pourrait se présenter à la présidentielle de 2015 puisque lors de son troisième congrès extraordinaire le week-end dernier à Ouagadougou, le parti au pouvoir a décidé de « la suppression de la limitation des mandats présidentiels par la révision de l’article 37" de la Constitution. Les congressistes du CDP sont satisfaits car le président Compaoré a "brillamment rempli son contrat avec le peuple burkinabè, conformément aux objectifs qu’il s’était fixés pour le quinquennat qui s’achève ». Entre autres réformes politiques et institutionnelles, les participants se sont dit favorables à "la création d’un Sénat" et à "l’exigence pour tout candidat à l’élection présidentielle d’être seulement Burkinabè de naissance".

Pour le parti majoritaire, "la modification de l’article 37 n’est pas interdite par la Constitution burkinabè" et "il revient au peuple souverain de renouveler ou non sa confiance à un candidat ». Tout en restant "ouverts au dialogue républicain", les congressistes se sont engagés pour « l’aboutissement des propositions de réformes politiques et institutionnelles destinées à améliorer les règles et pratiques du jeu démocratique sous la IVe République". Et voilà reparti pour de plus belle le débat sur l’article 37 qui a beaucoup polarisé l’attention ces derniers mois au Faso. On croyait les adversaires de la révision de l’article 37 ragaillardis suite au succès remportés par leur pétition. Elle avait obtenu plus des 15 000 voix recommandées par les textes afin de pouvoir être pris en compte par le législateur. Aujourd’hui, le CDP prend l’offensive et ses militants exultent.

Pourtant, le contexte ne paraît pas si rassurant. Le Burkina Faso traverse à nouveau une période des plus difficiles de son histoire. Les crises se multiplient et s’accentuent en raison des insuffisances au plan de la gouvernance politique, économique et sociale. Clientélisme, favoritisme, ampleur des marchés frauduleux, détournements de deniers publics et corruption généralisée travestissent et hypothèquent les efforts de développement au point d’alerter les partenaires techniques et financiers. Le refus maintes fois exprimé de la société civile de se plier au paiement de la loi sur la Taxe de développement communal (TDC) se fait de plus en plus ferme. La dépravation des mœurs va à un rythme inquiétant. Enfin, pour les dirigeants burkinabè qui aspirent à faire de ce pays sahélien un pays émergent et exemplaire sur le continent, les ressources font cruellement défaut pour faire face continuellement aux épidémies autant qu’aux inondations entrecoupées de poches de sécheresse.

Certes, l’opposition, désarticulée et vieillissante, est soudainement devenue amorphe et aphone. Elle, qui revendique une alternance démocratique vraie, se fait à présent damer les pions par la société civile et les médias dont les actions de contre- pouvoir sont cependant fort limitées. Il reste que comme partout ailleurs, le vent d’exaspération pourrait conduire à une réorganisation des forces d’opposition. Dans le contexte actuel, ce réveil risque fort de mettre à mal la stabilité et la paix sociale en place au Faso depuis des années. L’on oublie un peu trop vite que c’est là le résultat d’un compromis laborieusement négocié au lendemain du lâche assassinat de notre confrère Norbert Zongo le 13 décembre 1998. Qui ne se souvient du travail colossal abattu autant par les éminents membres du Collège de sages que des experts et des bonnes volontés ? Qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Certes, d’ici 2015, il se sera passé bien des choses.

La question se pose néanmoins de savoir si Blaise Compaoré adhèrera lui-même à cette position au risque de se mettre à dos une bonne partie de la communauté internationale et de compromettre son image de médiateur de crises régionales (Togo, Côte d’Ivoire, Guinée). A moins de travailler avec son consentement, on est en droit de se demander si ceux qui lui recommandent cette voie lui veulent vraiment du bien. Sans doute le CDP est-il dans sa logique visant à faire sauter le verrou constitutionnel. Des mois durant, le travail mené par le parti depuis la base, tendait à faire valoir qu’en dehors de la forme républicaine de l’Etat et de l’intégrité physique du territoire national, tous les articles de la Constitution pouvaient faire l’objet d’une révision. Il reste que dans le climat actuel, on ne saurait transiger sur des questions de principe, à moins de vouloir ressusciter une crise qui, il y a des années déjà, avait abouti à la prise de décisions consensuelles dont justement la limitation des mandats présidentiels.

Au nom de quel peuple le CDP entend-il réviser la loi électorale ? Par référendum comme sous Tandja au Niger ? Chercherait-on à torpiller la pétition des milliers de signatures opposées à toute révision de l’article 37 ? Aurait-on opté pour un passage en force ? Dans ce cas, les initiateurs d’un tel projet gagneraient à mieux tirer leçon des expériences vécues dans un passé récent au Niger. Les partis de la majorité présidentielle semblent avoir définitivement choisi de violer l’esprit de la loi. L’argument tendant à avancer que s’en prendre à la révision de l’article 37 est dans son essence "anti-démocratique" manque de consistance. Mais au nom de quel peuple parle-t-on ? Celui qui souffre le calvaire des inondations, de la vie chère et de la médiocratie ? Se réfère-t-on au peuple qui souffre des effets conjugués de la mal- gouvernance ?

Les dirigeants du CDP se rendent-ils bien compte du danger qu’ils font courir au pays en prenant des décisions hasardeuses, arrière-gardistes et impopulaires ? Signe de ce mécontentement : le refus de s’inscrire sur les listes électorales en vue justement de la présidentielle du 21 novembre prochain. Pourquoi s’obstiner tant à se montrer si sourds aux appels d’une bonne partie du corps social fermement opposée à toute révision de l’article 37 ?

"Le Pays"

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 9 août 2010 à 03:44, par Inoussa verite En réponse à : LE CDP ET L’ARTICLE 37 : Une révision garantira-t-elle la paix sociale ?

    Le PAYS,merci pour le service que vous rendez à la democratie, à tout le Burkina Faso...il est évident que l’AN dominée par le CDP va sauter le verroude la limitation du mandat presidentiel guaranti par l’article 37.Il n’ya pas de doute que BC aime le pouvoir et voudrait mourrir au pouvoir... mais il va rester rester muet comme une carpe jusqu’à la fin de son mandat en 2015 ; il va observer l’attitude du peuple ( societé civile, opposition et les militants de son parti) dans une guerre de nerfs et d’opinion,et toute forme de raisonnement intellectuel sans reagir. je parie que la tentation sera tres forte de de violer la constitution et de se representer en 2015 mais le contexte national, regional et international ayant changé il reflechira par deux fois avant de manger le TOTEM. Et s’il mange le TOTEM, le pays deviendra ingouvernable, le desordre s’installera : la jeunesse specialement les scholaires (eleves et etudiants), les chomeurs des villes, la societe civile dans les grandes villes et la fonction publique dans sa quasi totalité vous dirriger la desobeissance, les marches et greves....ce sera le chaos alors un inconnu de l’armée, peut etre homme de rang prendra le courage à deux mains ( la quasi totalité des officiers actuels etant corrompus) et ce sera la fin du regime Compaore... A moins qu’ils quittent le pouvoir en 2015

  • Le 9 août 2010 à 08:04, par RESPECT En réponse à : LE CDP ET L’ARTICLE 37 : Une révision garantira-t-elle la paix sociale ?

    Très bon avis sur l’initiative "non-fondée" de la révision d’Article clé de notre CONSTITUTION et FONDEMENT de notre DEMOCRATIE.

  • Le 9 août 2010 à 09:30, par parefouss@yahoo.fr En réponse à : LE CDP ET L’ARTICLE 37 : Une révision garantira-t-elle la paix sociale ?

    Bravo LE PAYS ! Continuez sur cette ligne, comme vous l’avez toujours fait. Le peuple est derrière vous et restera à jamais votre fidèle soutien. L’article 37 ne sera ma modifié. Nous préferons mourir que de le voir modifier. Nous préférons mettre ce pays à feu et à sang s’il le faux pour empêcher Blaise Compaoré de se représenter en 2015. La révision de l’article 37 est le pire danger que notre pays court depuis son indépendance. Ce sera pire que lors de l’assassinat de Norbert ZONGO. Si les militants du CDP ne veulent pas entendre raison on verra. Ce pays est à nous tous. On le partagera s’il le faut pour faire barrière à Blaise Compaoré de se maintenir éternellement au pouvoir. Moi, j’ai la trentaine et je n’ai connu que lui au pouvoir. ça suffit maintenant. Tout au tour de notre pays, tout change, tout bouge et nous nous voulons rester figer. Il faut que ça change. Nous ne sommes pas dans une monarchie. A bon entendeur salut !

  • Le 9 août 2010 à 10:07, par Koumankan En réponse à : LE CDP ET L’ARTICLE 37 : Une révision garantira-t-elle la paix sociale ?

    Ils ont dit ils vont faire nonn, c’est à présent à chaque burkinabè de se préparer !!

    Dieu nous aidera pour la suite...

  • Le 9 août 2010 à 10:15, par le bobolais En réponse à : LE CDP ET L’ARTICLE 37 : Une révision garantira-t-elle la paix sociale ?

    C’est vrai que le burkina s’en est toujours des situations difficiles voire inextricables. Mais cette fois ci il ya une profonde crise entre le peuple et ses dirigeants. Tout le débat autour de l’article 37 renvoie à une seule chose. Les burkinabè ne souhaitent plus avoir affaire à blaise Compaoré en tant que président au delà de 2015. Un récent sondage du CGD l’a confirmé. Environ plus de 70% des enquêtés ne veulent pas d’une révision de l’article 37.
    Cette situation donne droit à la lecture suivante. Apres plus de 20 ans de pouvoir, Blaise Compaoré n’est plus capable d’inventer un avenir radieux pour les burkinabè. On vit chaque jour que Dieu fait, une paupérisation croissante de la population, surtout en zone rurale. Il ya comme une démission quasi-totale de l’Etat dans des secteurs sociaux de base comme la santé et l’éducation. Et après avoir promis monts et merveilles à ce peuple, aujourd’hui, il s’impatiente.
    Le CDP et ses militants peuvent se permettre de sauter le verrou de l’article 37, mais qu’ils sachent que le peuple ne veut plus de Blaise Compaoré après 2015. Le CDP et ses militants peuvent toujours mettre le feu au Burkina. Mais qu’ils sachent que l’histoire est juge pour la conscience de chacun de nous.

  • Le 9 août 2010 à 12:43 En réponse à : LE CDP ET L’ARTICLE 37 : Une révision garantira-t-elle la paix sociale ?

    Laissez les aller, de toute facon le peuple est la pour les boutter hors. Je crois que Blaise aimerai mieux passer des jours paisibles sur une ile quelque part dans le monde plutot que de terminer ses jours lamentablement coincer dans une villa, meme cossue. Tandja et Dadis peuvent lui donner des conseils avant qu’il ne soit trop tard.

  • Le 9 août 2010 à 14:16, par dufeux En réponse à : LE CDP ET L’ARTICLE 37 : Une révision garantira-t-elle la paix sociale ?

    je pense sincerement que nos bonzes soit disant nos intellectuels sont entrain de conduire Blaise Compaoré vers un goufre ou il ne pourra +jamais regarder le peuple en face, quelle cupidité de vouloir mourir au pouvoir, pourquoi tout ce gachis,Blaise. Ecoute ton coeur et cesse de croire à ces sinistres égoisteS, saprophiques, sournois. Demain si les choses tournent à la catastrophe, ils seront les 1ers à dire que tu étais 1 autocrate, 1 tyran...Blaise, nous seront tjs là pour te conduire là ou te ne penses pas y aller. ECOUTE TON COEUR, sinon....trop c’est trop

  • Le 9 août 2010 à 17:16, par le patriote En réponse à : LE CDP ET L’ARTICLE 37 : Une révision garantira-t-elle la paix sociale ?

    Le débat sur l’article 37 perdure et ils insistent pour le modifier, ils en ont pleinement le droit , mais une chose est sur il va falloir chercher dès à présent des solutions de sorti de crise

  • Le 9 août 2010 à 19:31, par Ousmane ALABANI En réponse à : LE CDP ET L’ARTICLE 37 : Une révision garantira-t-elle la paix sociale ?

    Il est vraiment impossible de ne pas être afro-pessimiste. C’est dur de vivre dans un monde où l’espoir d’un lendemain meilleur n’existe. Quand un médiateur laisse faire ses partisans qui demandent le tripatouillage de la constitution comme ça a été dans les pays où il est médiateur (TOGO), on se rend compte que ces médiations ne peuvent pas être impartiales.

  • Le 9 août 2010 à 19:57 En réponse à : LE CDP ET L’ARTICLE 37 : Une révision garantira-t-elle la paix sociale ?

    y’a longtemps j’ai pas lu un tel article dans les journaux burkinabes. chapeau bas..... L’analyse est de taille..

  • Le 10 août 2010 à 09:27, par Décourcel En réponse à : LE CDP ET L’ARTICLE 37 : Une révision garantira-t-elle la paix sociale ?

    Il y a des comparaisons que les uns et les autres aiment faire à savoir : comparer la démocratie burkinabè à celles du Mali, du Niger...
    A mon humble avis il ne peut pas y avoir de comparaison possible.
    Et pourquoi ?
    Parce que les origines des démocraties diffèrent.
    Au Mali comme au Niger les origines de leurs démocraties sont ancrées dans la population de telles sorte que toutes tentatives d’asseoir un pouvoir dictatorial et sans alternance peut provoquer des troubles bien graves.
    Leurs démocraties ont été obtenues aux prix de grandes luttes et de sang versés (cas du Mali sous Mousse Traoré et celui du Niger). Pour preuve quand Tandja s’accrochait à son pouvoir contre vents et marrés, il y a eu des gens qui tirés les conséquences qui s’imposaient.
    Au Burkina Faso, tout est différent. Blaise Compaoré en tuant ses amis pour prendre le pouvoir le 15 Octobre 1987 à risqué sa vie ; ce qui fait que le pouvoir devient pour lui une chose personnelle. Et C’est encore lui Blaise qui, selon Arsène Bognessan, au cours d’une ballade dans sa voiture avait pensé apporter la démocratie au Faso. Est-ce qu’il avait vraiment le choix ?
    Partant des origines des trois démocraties nous, il apparaît clairement que les démocraties malienne et nigérienne appartiennent aux peuples. Alors qu’au Burkina c’est le fait d’un seul homme (la propriété de Blaise Compaoré. S’il le pouvait, il allait l’enregistrer à l’oapi) et des intellectuels s’y sont accrochés pour leurs propres intérêts.
    Tous ceux qui gravitent autour du pouvoir ont été fabriqués par Blaise Compaoré. Donc comprenons aisément que ceux-ci s’arquent boutes sur la non limitations des mandants présidentiels, car tout changement mettrait en périls leurs intérêts égoïstes.
    Il faut que ces gens comprennent qu’ils sont entrain de mettre du feu dans ce pays qui nous est tous chers.
    Comment faire pour que ces gens là comprennent que le règne de Blaise a une fin ?
    Le fou dans sya rêve du python ne disait- il pas qu’aucun roi ne peut régner jusqu’à la fin du monde ?
    Qu’ils nous laissent gérer nos misères, au moins dans la paix.
    Simple rappels : Mobutu du Zaïre quelle a été sa fin ?
    Il faut que Blaise Compaoré accepte se démarquer de tous ces parvenus qui cherchent à protéger leurs propres intérêts. Ce qui a pour conséquence d’éviter à tout prix à ce qu’il sorte par la grande porte de l’histoire
    Il le disait lors de sa face à la presse en 1997 : « Mon ardent souhait est de voir ce système (démocratique) auquel je crois, fonctionner avec des burkinabè sans moi ... » dixit Blaise Compaoré du journal indépendant n° 203 du 15juillet 1997
    Le Burkina Faso est cité à tord ou à raison en exemple de pays stable. Est-ce que les défenseurs de la modification de l’article 37 sont conscients qu’ils menacent cette stabilité apparente ?
    Blaise Compaoré l’avait déclaré pendant une crise : tout est question de rapport de force.
    Vivement que Dieu protège le Burkina et que se réalise le souhait ardent de Blaise Compaoré qui n’est pas de rester au pouvoir pendant des années mais, de voir sa démocratie évoluer sans lui.

  • Le 10 août 2010 à 14:09, par L’Oeil En réponse à : LE CDP ET L’ARTICLE 37 : Une révision garantira-t-elle la paix sociale ?

    Blaise a deja fait ces preuves a tete de ce pays et les jeunes de la trentaine n’ont connu que lui au pouvoir. Blaise est entrain de faire maintenant ces preuves a l’echelle internationale et il faut qu’il songe un peu a evoluer du niveau pays a un niveau plutot international. Dailleur on a besoin de lui plus dehors que dedans, on le remercie pour tout le travail abattu et toutes les mascarades officialisees autour de lui par des faux intelo a la Rock, Nabogo, Boyenssan, Achile, Simon, leonard Compaore qui se prennent pour les seuls Burkinabe capables d’apporter quelque chose a ce pays....il le font si bien en augmentant de facon draconnienne le nombre de pauvres de se pays et en augmentant parallelement de facon spectaculaire le nombre de nouveaux riches seulement autour d’eux memes....Ca fait pitie pauvres mortels. Vous verrez avec vos yeux avant de quitter se monde.

  • Le 10 août 2010 à 17:25 En réponse à : LE CDP ET L’ARTICLE 37 : Une révision garantira-t-elle la paix sociale ?

    Dieu aime Blaise , c’est pourquoi il a suscité le cas de TANDJA et DADIS pour l’enseigner afin qu’il ait la sagesse nécessaire et se retirer du palais de KOSYAM après son mandat de 2015(pas besoin d’être un devin pour dire qu’il va passer comme KAGAME ).
    Maintenant , au cours de son dernier mandat il doit user de toutes ses qualités d’homme de pardon jamais égalé de tous ses prédecesseurs Présidents voltaiques et Burkinabès comme l’insinue Tertius ZONGO pour que après lui le FASO ne sombre pas dans la violence.

    La vraie réconciliation doit venir au cours de ce dernier quinquenat de Blaise où toutes ces familles qui ont toujours gros le coeur vont véritablement accepter le pardon qui n’est pas « pacotille »

  • Le 15 août 2010 à 01:22, par pere En réponse à : LE CDP ET L’ARTICLE 37 : Une révision garantira-t-elle la paix sociale ?

    je ne peux que citer l’autre :"chaque peuple merite ses dirrigeants" continuons à dormir...

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique